Page précédente Table des matières Page suivante


DOCUMENT 10: GLOSSAIRE INSTITUTIONNEL ET ECONOMIQUE

1. From ' A to Ind'

AID (Agence internationale pour le développement)

L'Agence internationale pour le développement, AID, est, à la Banque mondiale, chargée d'octroyer des prêts à conditions privilégiées. Ainsi, l'agence donne des prêts à un taux d'intérêt de zéro pour cent aux pays en développement les plus pauvres. L'AID aide à construire le capital humain ainsi que les politiques, institutions et infrastructures physiques dont ces pays ont un besoin urgent pour atteindre une croissance durable rapide. L'objectif de l'AID est de réduire les disparités entre et à l'intérieur des pays, particulièrement par rapport à l'accès à l'éducation primaire, les soins de base, l'eau potable et les installations sanitaires, et d'amener davantage de personnes dans le processus de développement en augmentant leur productivité.

Ajustement structurel

Une expression qui peut avoir plusieurs significations. L'explication donnée ici est celle qui est entrée en vogue au début des années 80 - par la suite de son utilisation par la Banque mondiale - pour décrire les aspects à moyen et long terme des programmes de réforme économique et de libéralisation dans les pays en développement (voir aussi libéralisation économique).

L'ajustement structurel est parfois distingué de la politique de stabilisation à court terme et peut porter sur la plupart des secteurs de l'économie. Certains instruments de prêts utilisés par la Banque mondiale et d'autres agences pour aider les pays engagés dans des réformes de politiques sont connus sous le noms de Prêts d'ajustement structurel. Contrairement aux prêts d'ajustement sectoriels, ces prêts peuvent exiger des réformes de politiques dans plusieurs secteurs.

Analyse explicative

C'est un concept fondamental pour l'évaluation des effets des politiques. Il est nécessaire de montrer qu'un changement a bien été la conséquence d'une intervention particulière, plutôt que de simplement établir une corrélation. Il ne s'agit donc pas de comparer la situation «avant» et «après» l'intervention, car la véritable question à poser est plutôt de comparer ce qui se serait passé «sans» l'intervention avec ce qui est observé «avec».

Cela signifie qu'une évaluation doit mesurer quelque chose qui par définition ne peut pas être connu, c'est-à-dire ce qui se serait passé sans intervention ou sans politique.

Appréciation ou dépréciation de la monnaie

Voir

- Taux de change

Approche sectorielle

Voir aussi

- Programmes sectoriels d'investissement
- Programme d'investissement pour le secteur agricole (PISA)

Les «approches sectorielles» sont des processus dirigés par un gouvernement pour un secteur donné et cherchant à définir et à mettre en œuvre un processus de réforme de politique sectorielle. Ces processus peuvent être menés en partenariat avec le secteur privé, la société civile et les donateurs. Ces approches sont souvent mises en opposition avec l'approche projet qui n'a qu'un impact local et qui peut, dans certains cas, miner la cohérence de la politique nationale.

Les objectifs des approches sectorielles comprennent:

Avantages comparatifs

Le concept d'avantage comparatif est à la base de l'argument en faveur de la spécialisation par les pays dans certaines activités économiques et du commerce international.

La théorie néoclassique insiste sur l'importance de la dotation relative en facteurs pour déterminer l'avantage comparatif d'un pays donné. (Ainsi, des pays relativement riches en main d'œuvre et à court de capital devraient avoir un avantage comparatif dans des produits qui nécessitent une grande quantité de travail pour leur production). Des théories plus récentes considèrent la théorie néoclassique comme trop statique et restrictive, et avancent que les avantages comparatifs peuvent être «créés» autant que «donnés». (Par exemple, l'avantage comparatif peut résulter d'une longue expérience dans un domaine industriel donné, d'économies d'échelle et d'investissement dans l'éducation et la formation).

Une définition moderne et pragmatique de l'avantage comparatif serait que l'avantage comparatif est le propre d'activités qui peuvent être compétitives et rentables dans un contexte de marché libéralisé (intérieur et international), sans protection de l'état.

Balance des paiements

Ce terme peut avoir différentes significations, les deux plus fréquentes étant la «balance des paiement du marché» et la «balance des paiements comptable». La première signifie la relation existant entre deux flux de paiements, l'un rentrant et l'autre sortant, dans laquelle un pays est impliqué de façon continue. La deuxième est un rapport statistique résumant toutes les transactions extérieures dans lesquelles un pays a pris part sur une période donnée, normalement une année.

Le mode de présentation de la balance des paiements comptable change de pays à pays, mais la plupart divisent la balance des paiements en trois sous comptes dont la somme s'annule. Suivant les conventions du FMI:

Il arrive souvent que les pays en développement aient un compte courant en déficit, et cela ne constitue pas un problème en soi, si, par exemple, de bonnes perspectives de développement du pays attirent des flux nets positifs de capitaux d'investissement à un niveau compensant le déficit du compte courant.

La situation de la balance des paiements devient problématique quand le gouvernement doit équilibrer le compte courant par des mesures telles que l'utilisation des réserves en devises, le recours à des emprunts pour rééquilibrer la balance des paiements (c'est-à-dire pas en vue d'investir), le rationnement des devises et la hausse des tarifs. Ces mesures ne sont pas souhaitables et auront des effets néfastes (tels que l'augmentation de la dette extérieure, la diminution de l'efficacité et l'augmentation de l'inflation).

Le compte monétaire montre la façon dont le solde net des comptes courant et de capital sont financés. Par exemple, des symptômes observés en début de phase de difficultés avec la balance des paiements pourraient être une chute des réserves de devises ou des emprunts extérieurs non destinés à l'investissement.

Banque mondiale

C'est une banque internationale de développement fondée en 1945 en même temps que le FMI. Elle devint partie intégrante du système des Nations Unies en 1947. La Banque obtient ses fonds par contribution de ses membres et en empruntant sur les marchés financiers mondiaux.

Le principal objectif de la Banque mondiale est d'octroyer des prêts pour financer des projets d'investissement dans les pays membres où les capitaux privés ne sont pas disponibles à des conditions raisonnables. Ces prêts sont en général à long terme, jusqu'à 30 ans, et faits directement aux gouvernements, ou à des compagnies privées, le gouvernement donnant sa caution.

Les prêts d'ajustement (un terme générique utilisé pour des prêts de financement de programmes en appui à des pays impliqués dans des processus de réforme de politique) ont constitué un nouveau départ pour la Banque mondiale au début des années 80. Bien que ce type de prêts ait pris une importance croissante au cours des années 80, certains les considèrent encore comme des prêts subsidiaires et - on peut l'espérer - transitoires, et un détournement du rôle principal de la Banque qui est de donner des prêts pour l'investissement.

Biens publics

Voir aussi

- Biens publics globaux

Les biens publics (BP) ont deux caractéristiques principales: ils sont non exclusifs (tous peuvent y accéder gratuitement) et non rivaux (la consommation par un individu ne réduit pas la disponibilité du bien pour d'autres). Plus précisément:

Il existe souvent une certaine confusion dans l'utilisation du terme bien public, surtout dans l'esprit de non spécialistes où il représente souvent un bien fourni par l'état ou un organisme public. Certains services fourni par l'état sont des biens publics dans le sens technique qui vient d'être exposé, mais d'autres sont des services, tels que l'éducation primaire, qui sont fournis par l'état seulement parce que l'on estime que c'est important pour le bien-être des individus et de l'état que les citoyens aient accès à ces services. L'éducation primaire n'est ni non exclusive, ni non rivale et devrait plus correctement être qualifiée par le terme «bien d'intérêt social».

Une partie de l'intérêt suscité par le BP en matière d'analyse de politique vient du fait qu'il n'y a pas d'incitation à les produire par le secteur privé. Les BP représentent donc une sorte de dysfonctionnement du marché qui peut être traité de deux façons: (a) le financement et la supervision de la fourniture des BP par l'état ou des organismes publics; et (b) des changements techniques ou institutionnels qui créent les incitations nécessaires pour que le secteur privé fournisse ces biens (ce qui en fait revient à transformer les BP en des biens privés). En réalité, il y a peu d'exemples de BP purs. Le plus souvent, les discussions portent sur des biens ou services ayant des «fortes caractéristiques de BP».

Certains experts trouvent qu'il est utile de faire la distinction entre la fourniture d'un bien ou service et sa production. La production à proprement parler d'un bien ou service - la combinaison de ressources pour obtenir ce bien ou service - est seulement l'une des quatre composantes de la fourniture. Les trois autres composantes sont:

Ce qui compte avant tout ici, c'est de comprendre que, en théorie, il n'est pas nécessaire que ces quatre fonctions soient assumées par la même organisation ou le même secteur de l'économie. Ainsi, le gouvernement central, le gouvernement local, les organismes publics autonomes, les organisations de la société civile, le secteur privé (des individus ou des entreprises) peuvent assumer chacun l'une ou l'autre de ces fonctions, selon les cas.

Biens publics globaux (y compris biens publics en relation avec la pauvreté)

Voir aussi

- Biens publics

Les biens publics globaux (BPG) sont des biens publics dont la demande existe au-delà des frontières individuelles de pays.

Comme pour les autres catégories de biens, la demande pour les BPG varie selon la richesse. Il est utile de distinguer entre les biens publics inclusifs (BPGi), qui sont demandés tant par les riches que par les pauvres, et les biens publics en relation avec la pauvreté (BPGp) qui sont surtout demandés dans les régions pauvres du monde, où la capacité de payer pour ces biens est limitée. Afin de s'assurer que l'aide publique au développement est utilisée selon ses objectifs, on peut adopter le principe utile qui est que les pays riches devraient financer les BPGi hors budget de l'aide publique au développement (APD), alors que les BPGp sont des candidats tout désignés pour être financés par l'APD. Dans la pratique, les BPGi et les BPGp peuvent être produits par les mêmes fournisseurs (à un degré variable) ce qui fait qu'il y a souvent la possibilité de produire des BPG par une organisation donnée sous financement alliant des fonds issus de l'APD et d'autres ressources. Les fonds APD devraient servir à augmenter le poids accordé à la demande en BPGp.

Les BPG demandent absolument une coopération internationale pour leur production, contrairement aux biens d'intérêt social qui devraient essentiellement être financés au niveau national (dans certains cas, dans les pays pauvres, les ressources de l'APD peuvent bien entendu aussi être utilisées pour financer les biens d'intérêt social en complément de ressources nationales). La distinction entre BPG et biens d'intérêt social est capitale, car une coopération internationale effective pour leur fourniture est très difficile à établir, particulièrement au niveau global (la coopération régionale peut en effet être relativement effective, surtout dans les régions développées du monde). Du point de vue de l'efficacité de l'utilisation des ressources, le dispositif souvent assez lourd de coopération intergouvernemental pour la fourniture de service devrait être restreinte aux activités ayant une forte composante de BPG. Au contraire, le financement et la supervision de la production de biens d'intérêt social sont assurés de façon plus effective et efficace par les gouvernements nationaux ou locaux, avec l'assistance de l'aide internationale en terme de gestion et de financement dans le cas des pays pauvres. A ce niveau, il devrait être plus aisé de mettre en place un contrôle gestion approprié.

Boite de développement

Voir aussi

- OMC - Organisation mondiale du commerce
- Cycle de négociations de Doha
- Sécurité alimentaire

Un groupe de pays en développement a proposé qu'il y ait une «boite de développement» pour laisser une plus grande souplesse à ces pays dans leurs politiques agricoles. La boite de développement laisserait aux pays en développement la latitude de prendre des mesures pour protéger leur agriculture des importations, surtout dans la mesure où l'agriculture des pays riches reste très protégée. Les défenseurs de la boite de développement avancent que l'agriculture dans les pays pauvres est un secteur particulièrement sensible car très fort demandeur de main d'œuvre, et que l'augmentation de l'importation de produits agricoles mine l'emploi et les revenus des producteurs pauvres.

Les pays en développement participent activement aux négociations agricoles et plusieurs groupes ont avancé des propositions. Celles-ci reflètent en général un large éventail d'intérêts, mais il n'est pas toujours aisé de faire la distinction entre ces divers groupes.

Par exemple, le groupe de Cairns - qui est en faveur de plus de libéralisation dans le commerce international agricole - est une alliance qui comprend des pays développés aussi bien que des pays en développement. Quatorze de ses 17 membres sont des pays en développement. Comme la plupart des membres de l'OMC, le groupe de Cairns aimerait voir les pays en développement avoir un traitement «spécial et différencié» pour tenir compte de leurs besoins spécifiques.

Plusieurs pays en développement ont soumis des propositions qui entraîneraient la mise en place de règles radicalement différentes entre pays en développement et pays développés. Certaines de ces propositions sont soutenues par divers regroupements, et celle qui est soutenue par le plus grand nombre de pays provient du Groupe africain.

Les opinions divergent quant à la façon de traiter la question de la sécurité alimentaire. La plupart des pays estiment que cette question devrait être traitée par une combinaison de moyens, mais ils diffèrent sur l'importance qu'ils donnent aux méthodes disponibles. Elles comprennent: le commerce international (importer et exporter pour financer les importations), la gestion de stocks alimentaires et le développement de la production nationale (qui peut demander du soutien et de la protection dans les pays en développement). Les différences d'opinion portent sur le fait de savoir si la libéralisation et le recours au marché devraient être la démarche principale à cause des distorsions existantes qui minent la sécurité alimentaire (c'est là l'opinion des pays en faveur de la libéralisation). Elles portent également sur le fait de savoir si les manquements du marché et des circonstances particulières telles que des conditions climatiques défavorables demandent une intervention plus importante (des pays en développement importateurs et quelques pays développés favorables à une protection et un soutien continu). Enfin certaines penchent en faveur d'une libéralisation plus progressive (certains pays européens).

Bureau de change

Agence de change privé officiel.

Cadre global pour le développement

Voir aussi

- SRP (Stratégies de réduction de la pauvreté)
- DSRP (Documents de stratégie de réduction de la pauvreté)

Le «Cadre global pour le développement» de la Banque mondiale fut lancé en 1999 afin d'augmenter la priorité accordée aux stratégies de réduction de la pauvreté dans la coopération internationale pour le développement.

Le Cadre insiste sur le fait que les stratégies anti-pauvreté doivent être dirigées par les pays, fondées sur une large participation de la société civile, des institutions politiques élues, des principaux donateurs et des institutions financières. Ce cadre doit porter sur des objectifs de réduction de la pauvreté.

Capacité de production (utilisation et sous utilisation)

L'utilisation de la capacité de production est le ratio entre la production actuelle et la production potentielle. La sous utilisation de la capacité de production est le rapport entre la capacité non utilisée sur la capacité potentielle.

La sous utilisation de la capacité de production peut résulter d'une demande insuffisante. Cependant, c'est souvent la conséquence d'une pénurie de devises ce qui entraîne un manque de matière premières ou de pièces de rechange importées.

Club de Paris

Group ad hoc de gouvernements créditeurs qui comprend entre autres l'Allemagne, l'Australie, l'Autriche, la Belgique, le Canada, les Etats-Unis, la France, l'Italie, le Japon, la Norvège, les Pays-Bas, le Royaume Uni et la Suède.

Conditions de Naples

Voir aussi

- Club de Paris

Ce sont des termes de réduction de dettes contractées dans des conditions particulières favorables, applicables à des pays à bas revenus et approuvés par le Club de Paris en décembre 1994 et qui sont appliqués au cas par cas. Les pays peuvent bénéficier d'une réduction de la dette extérieure éligible jusqu'à concurrence de 67 pour cent en valeur actuelle nette.

Contrat de production (d'intégration)

Les contrats de production sont des contrats complexes par lesquels, afin de réduire les risques et les coûts de transaction, des commerçants offrent aux producteurs des contrats futurs sur le produit de leur récolte et les fournissent en intrants et crédit. Quand ces contrats incluent également des contraintes sur les technologies à utiliser, les dates de livraison, des investissements lourds dont le producteur n'est pas le propriétaire, etc., on parle de contrat d'intégration. Dans ce cas, on peut considérer que le producteur donne essentiellement l'utilisation de sa terre et sa main-d'œuvre.

Cotonou (l'Accord de)

C'est un accord de partenariat entre les pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (Pays ACP) et l'Union européenne et ses pays membres, signé à Cotonou en juin 2000, et qui couvre une période de 20 ans. Il remplace une série d'accords antérieurs connus sous le nom de Convention de Lomé. Les principales caractéristiques de l'accord de Cotonou sont:

Les politiques de développement économique fixées par l'accord de Cotonou ont l'objectif de développer un secteur privé dynamique, viable et compétitif. A cet effet, ces politiques comprennent:

Des commentateurs indépendants sont d'accord pour dire que l'accord de Cotonou représente une révision importante des concepts sous-tendant la politique d'aide européenne. En particulier, la question est ouverte sur: (a) comment rendre les instruments d'aide plus effectifs pour réduire la pauvreté; (b) comment soutenir les parties prenantes non gouvernementales, c'est-à-dire le secteur privé et les ONG, et concrétiser de la «participation»; (c) l'interrogation de savoir si l'Union européenne ne pourrait faire une contribution encore bien plus importante en faveur des pays ACP en réformant sa politique agricole commune.

Cycle de négociations de Doha

Voir aussi

- Boite de développement

La déclaration ministérielle de Doha en novembre 2001 comprenait l'affirmation suivante:

«Nous rappelons l'objectif à long terme mentionné dans l'Accord, qui est d'établir un système de commerce équitable et axé sur le marché au moyen d'un programme de réforme fondamentale comprenant des règles renforcées et des engagements spécifiques concernant le soutien et la protection afin de remédier aux restrictions et distorsions touchant les marchés agricoles mondiaux et de les prévenir. Nous reconfirmons notre adhésion à ce programme. Faisant fond sur les travaux accomplis à ce jour et sans préjuger du résultat des négociations, nous nous engageons à mener des négociations globales visant à:

Nous convenons que le traitement spécial et différencié pour les pays en développement fera partie intégrante de tous les éléments des négociations et sera incorporé dans les Listes de concessions et d'engagements et selon qu'il sera approprié dans les règles et disciplines à négocier, de manière à être effectif d'un point de vue opérationnel et à permettre aux pays en développement de tenir effectivement compte de leurs besoins de développement, y compris en matière de sécurité alimentaire et de développement rural. Nous prenons note des considérations autres que d'ordre commercial reflétées dans les propositions de négociation présentées par les Membres et confirmons que les considérations autres que d'ordre commercial seront prises en compte dans les négociations comme il est prévu dans l'Accord sur l'agriculture».

En résumé: l'agriculture fait maintenant partie de l'effort d'ensemble dans le cadre duquel toutes les négociations liées doivent aboutir avant le 1er janvier 2005. La déclaration confirme l'objectif à long terme sur lequel l'accord s'était déjà fait dans l'Article 20: établir un système de commerce international équitable et fondé sur le marché grâce à un programme de réforme fondamentale. Le programme comprend des règles renforcées et des engagements spécifiques des états par rapport au soutien et à la protection de l'agriculture. L'objectif est de corriger et empêcher les restrictions et distorsions dans les marchés mondiaux des produits agricoles.

Décentralisation

Voir aussi

- Privatisation

La décentralisation comporte trois dimensions principales:

1. le pouvoir politique: quels sont les organes de décision dont les membres seront élus, quels pouvoirs législatifs ces organes auront-ils, nommeront-il un exécutif, et quels pouvoirs cet exécutif aura-t-il?

2. le pouvoir administratif: pour différents domaines d'activités (santé, éducation, infrastructure, sécurité) comment les agences administratives et de services du gouvernement seront-elles organisées et contrôlées?

3. le pouvoir fiscal: quels pouvoirs de taxation et d'engagement de dépense les autorités décentralisées auront-elles, et dans quelle mesure seront-elles structurellement dépendantes du financement central?

Un processus de décentralisation effectif demande des réformes dans ces trois dimensions. Par exemple, l'impact d'une décentralisation politique pourrait être très limité si le gouvernement central continue de contrôler l'administration publique et les agences assurant les services publics, et si le gouvernement local est dépendant du financement central, auquel des conditions pourraient être liées.

Une dimension importante définissant la nature de la décentralisation est le processus de réforme qui l'établit. Il est fort probable qu'il y aura une grande différence entre une situation où la décentralisation résulte d'une politique délibérée et celle où il y a eu une érosion progressive de la capacité de l'état central qui cependant cherche à résister à la décentralisation.

Il est utile de distinguer cinq principales formes de décentralisation:

Globalement, la décentralisation semble avoir le vent en poupe. Peut-être s'agit-il là d'une réponse à la globalisation et aux demandes locales découlant d'une meilleure circulation de l'information. Dans certaines parties du monde, la décentralisation pourrait être une conséquence d'une sécurité internationale améliorée, qui peut faire que les gouvernements centraux se sentent moins menacés par les demandes d'autonomie accrue de la part des régions, et qui peut aussi créer un climat moral où la réticence à accorder davantage d'autonomie est considérée comme des signes d'oppression. Parfois, la décentralisation est aussi vue comme la solution de problèmes ethniques (voir le cas de l'Ouganda ou celui de la création de nouveaux états au Nigeria) dans la mesure où cela peut constituer un moyen de s'assurer que chaque groupe ethnique important obtient une partie du pouvoir.

Dans beaucoup de pays en développement, la décentralisation a été promue par des conseillers étrangers et des donateurs, bien que le Rapport sur le développement dans le monde de 1999 ne prononce pas sur la question de savoir si la décentralisation doit être un objectif de politique - ce qui suppose que ce processus est endogène, une réalité politique. La question de politique n'est donc peut-être pas de savoir si la décentralisation doit se faire ou non, mais plutôt sur la façon d'en faire une réussite.

Déficit budgétaire

Voir aussi

- Dépenses publiques
- Politique fiscale
- Politique fiscale en faveur des pauvres

Situation dans laquelle les dépenses courantes de l'état dépassent ses recettes courantes. Les recettes de l'état sont principalement constituées des recettes provenant des taxes, mais elles vont aussi dépendre des bénéfices/pertes des entreprises publiques.

Il est généralement accepté que les gouvernements peuvent encourir des déficits budgétaires afin d'atteindre leurs objectifs de gestion de l'économie, particulièrement quand la demande intérieure est insuffisante. Cependant, un déficit budgétaire excessif peut entraîner une expansion de la demande intérieure à un point où cela cause de l'inflation et/ou des difficultés de balance de paiements. De plus, les déficits budgétaires doivent être comblés par des emprunts. Si ces emprunts sont contractés dans le pays, ceci peut provoquer une augmentation du taux d'intérêt ce qui peut étouffer l'investissement intérieur. Si les emprunts sont extérieurs, ils contribueront à augmenter la dette extérieure.

Dans la plupart des pays en développement (mis à part les très grands pays comme la Chine et l'Inde), la demande finale intérieure inclut une forte part d'importations, et par conséquent un déficit peut créer des problèmes de balance des paiements avec les conséquences déjà décrites ci-dessus. Le FMI conseille en général aux gouvernements de prendre des mesures énergiques pour limiter le déficit budgétaire. Dans la mesure où la possibilité d'augmentation des recettes provenant des taxes est limitée, les pressions sont fortes pour limiter les dépenses publiques.

Délateur du PIB

Voir

- Indices de prix

Dépenses publiques courantes

Voir

- Dépenses publiques

Dépenses publiques (ou de l'état)

Elles correspondent grosso modo aux dépenses des agences gouvernementales nationales et locales, c'est-à-dire autres que celles faites par des individus, des compagnies ou organisations privées. Beaucoup de pays en développement présentent leurs comptes de façon à distinguer les dépenses publiques courantes (de fonctionnement ou de consommation) des dépenses publiques de développement (ou d'investissement).

Les dépenses courantes (ou de consommation) correspondent aux frais de fonctionnement des services publics, y compris le paiement de subventions ou de transferts vers des individus ou des ménages.

Les dépenses de développement (ou d'investissement) couvrent les investissements de l'état, par exemple des routes, des écoles ou d'autres bâtiments publics. Les coûts ultérieurs de fonctionnement de ces investissements seront intégrés dans le budget des dépenses courantes (ou de fonctionnement).

En pratique, la distinction entre les dépenses de fonctionnement et d'investissement peut parfois être difficile à faire. Ainsi, il arrive que certaines dépenses de fonctionnement se retrouvent dans le budget de développement.

En général, les agences de coopération et d'aide ont rechigné à financer les dépenses courantes des pays pauvres, sur la base de l'idée que cela entraînera des niveaux de dépenses qui ne pourront pas être pris en charge par le budget de l'état bénéficiaire, et qui ne sont donc pas soutenables dans le cas où l'aide viendrait à s'arrêter dans l'avenir. Les agences de coopération préfèrent donc financer les projets d'investissement public, et cela pour plusieurs raisons:

Par conséquent, dans les circonstances habituelles, dans les pays en développement, le financement des dépenses publiques courantes par l'aide internationale est resté très limité, alors que parfois jusqu'à 80 ou 90 pour cent des investissements publics ont été financés par l'aide internationale (ce chiffre est moins important dans les pays en développement à revenu moyen ou dans les pays pauvres disposant de ressources minières importantes).

Cependant, ceci a changé quelque peu récemment, puisque les «programmes sectoriels d'investissement» englobent également le programme régulier d'activité des différents organismes publics notamment ceux opérant dans le secteur agricole, ce qui fait que certaines dépenses courantes sont couvertes par des fonds provenant des donateurs (voir aussi PISA).

Dans le cas du Southland - représentatif de beaucoup de pays en développement entre 1980 et 2000 - le ratio entre dépenses courantes et investissements a augmenté, ce qui n'est pas souhaitable d'après un certain nombre d'observateurs. Ceci peut probablement s'expliquer par plusieurs facteurs: (i) expansion du budget de fonctionnement, conséquence notamment des projets d'investissements publics financés dans le passé par les donateurs; (ii) la contraction du budget de développement due à la réduction des ressources des états et à une certaine lassitude des donateurs résultant du sentiment que la qualité de projets financés dans le passé était médiocre et, donc, de la réticence de les répéter; (iii) un passage partiel vers un financement d'ajustements structurels (voir plus loin) dont l'objectif est de renforcer la capacité d'importation du pays.

En conclusion, des pays comme le Southland se rendent compte que les fonds pour financer les investissements publics sont rares, que les infrastructures publiques sont mal entretenues et que les fonds disponibles pour améliorer les services publics pour satisfaire les besoins de la population sont eux aussi sévèrement limités. Dans ces conditions, il est probable que le budget courant sera analysé de près, avec une forte préoccupation pour le rapport «qualité - prix» des activités financées, dans la mesure où une contraction du budget de fonctionnement pourrait permettre la sauvegarde voire l'augmentation des dépenses d'investissement public.

Dévaluation

Voir

- Taux de change

Document cadre de politique

C'est l'intitulé donné, avant la création du Cadre global pour le développement, à un document préparé par les autorités d'un pays engagé dans des réformes de politiques économiques et qui désirent recevoir les prêts, crédit et dons liés à la mise en œuvre de ces réformes et en appui à leur programme économique. L'élaboration d'un tel document cadre acceptable par la Banque mondiale et le FMI était une condition préalable pour bénéficier de la Facilité d'ajustement structurel renforcée du FMI.

Prélèvement variable

Il s'agit d'un instrument de politique qui peut être utilisé pour apporter une certaine protection économique aux producteurs nationaux et pour stabiliser les prix intérieurs. Il est assez souvent utilisé pour les produits agricoles, surtout les prix de la nourriture qui sont sensibles du point de vue social. La Politique agricole commune de l'Union européenne utilise les prélèvements variables, de même qu'un certain nombre d'autres pays industriels et en développement. Le prélèvement est appliqué aux importations au taux permettant de combler la différence entre le prix d'importation et le prix intérieur - souvent déterminé par l'état.

Par exemple, supposons que le prix intérieur du blé est maintenu par l'état à 140 dollars EU par tonne, alors que la production intérieure satisfait 70 pour cent de la demande intérieure et que le prix mondial est de 90 dollars EU. Dans ce cas le gouvernement autoriserait des importations jusqu'à concurrence de 30 pour cent de la demande intérieure tout en prélevant une taxe de 50 dollars EU par tonne importée. Tant que le prix mondial du blé est inférieur au prix intérieur, celui-ci est découplé du prix mondial et les producteurs de blé bénéficient d'une protection.

DSRP (Documents de stratégie de réduction de la pauvreté)

Voir aussi

- Cadre global pour le développement
- SRP (Stratégies de réduction de la pauvreté)

Le DRSP définit la stratégie de réduction de la pauvreté pour un pays. Il a pour objectif de mobiliser l'aide internationale au développement et obtenir la réduction de la dette. Au départ, les DRSP étaient une condition préalable pour obtenir une remise de la dette dans le cadre de l'initiative PPTE. A l'heure actuelle, ils sont requis pour tous les pays demandant une aide de la Banque mondiale à des conditions privilégiées. Ils contiennent en général:

Mi-2002, 14 pays avaient complété leur DSRP et 33 pays avaient préparé des I-DSRP sur un total de 43 pays PPTE. Pour les pays ayant pris du retard dans leur processus de passage de l'I-DSRP au DRSP, les raisons invoquées le plus souvent sont des chocs externes dus à une baisse de la valeur de leurs exportations suite à de fortes réductions des prix mondiaux des produits agricoles.

Evaluation participative de la pauvreté (EPP)

Voir aussi

- Exclusion sociale

Se dit d'une méthode d'évaluation fondée sur le questionnement des personnes sur ce qu'ils entendent par pauvreté. Cette approche est explicitement subjective, et est généralement fondée sur une évaluation participative ou le travail de groupe de discussion structurée. L'EPP permet de faire ressortir les aspects de la pauvreté les plus difficiles à quantifier tels que ceux liés à la dignité, le respect de soi-même, le manque de pouvoir, et la capacité de faire face aux difficultés. Elle peut aussi aider à montrer comment les gens gèrent leur vie (gagne-pain), ce qui est très utile pour préparer des stratégies visant à améliorer les conditions de vie de la population.

Les EPP utilisent souvent une combinaison de différentes méthodes appelées triangulation. Cela permet de comparer les résultats obtenus par une méthode avec ceux obtenus par les autres et ainsi d'identifier ceux qui sont peu plausibles.

De façon plus précise, un outil d'évaluation de la pauvreté est un outil qui:

L'EPP utilise également des outils de groupe qui comprennent:

Exclusion sociale

Voir aussi

- Intégration sociale
- Seuil de pauvreté

Ce concept permet de comprendre les processus, notamment sociaux et politiques, amenant à la pauvreté. Par exemple, les personnes pauvres peuvent être exclues de l'accès à la terre ou à l'emploi, peuvent avoir peu ou pas d'éducation formelle, et être démunies de tout pouvoir politique pour changer leur situation.

Facilité d'ajustement structurel renforcée (FASR)

Un instrument de prêt à moyen terme du FMI introduit vers la fin des années 80 pour les pays sous ajustement structurel caractérisé par des taux d'intérêt relativement bas. Depuis 1997, les FASR ont été supplantées par les Facilités pour la réduction de la pauvreté et la croissance (FPRC). Les FASR constituaient une nouvelle orientation pour le FMI qui jusque là avait surtout octroyé des prêts à court terme à des conditions très proches du marché financier international.

Facilité pour la réduction de la pauvreté et la croissance (FPRC)

C'est la facilité du FMI qui fait suite à la Facilité d'ajustement structurel renforcée pour octroyer les prêts à bas taux d'intérêt aux pays pauvres. Environ 77 pays à bas revenu sont éligibles pour cette facilité, dont 36 en avaient déjà bénéficié fin 2002.

FAO/OAA - Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture

Voir aussi

- Programme spécial pour la sécurité alimentaire (PSSA)

Objectif (extrait de l'Acte constitutif de la FAO, 1945, adresse Internet: http://www.fao.org/DOCREP/003/X8700F/X8700F00.HTM)

Les états qui adhèrent au présent acte, résolus à développer le bien-être général par une action particulière et collective, afin:

constituent par les présentes l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, ci-après désignée sous le nom «l'Organisation», par l'intermédiaire de laquelle les membres se tiendront mutuellement informés des mesures prises et des progrès accomplis dans les champs d'activité énoncés ci-dessus.

Mission (d'après le Cadre stratégique, 2000-2015, adresse Internet: http://www.fao.org/docrep/X2575F/X2575F00.htm)

Aider à instaurer la sécurité alimentaire dans le monde pour les générations actuelles et futures.

Dans les quinze années à venir, l'Organisation aidera les membres à:

Vision (d'après le Cadre stratégique, 2000-2015)

FMI (Fonds monétaire international)

Voir aussi

- FASR (Facilité d'ajustement structurel renforcée)
- FPRC (Facilité pour la réduction de la pauvreté et la croissance)

Le FMI fait partie du système des Nations Unies mais n'est pas une agence d'aide. Il a été créé en 1945 en même temps que la Banque mondiale. Son objectif principal est d'encourager la coopération internationale dans le domaine de la monnaie, faciliter le développement équilibré du commerce international, aider les pays membres à corriger leur déficit de la balance des paiements et promouvoir la stabilité des taux de change.

Quand un pays devient membre du FMI, il paye un droit d'entrée qui est connu sous le nom de «quota», dont 75 pour cent est payé en monnaie nationale et 25 pour cent en devises convertibles.

Pour aider les pays membres dans leurs problèmes de balance des paiements, le FMI leur donne la possibilité de faire des emprunts sous diverses conditions. Un premier emprunt - sans contrainte - se fait quand le pays demande le remboursement de son «quota» de 25 pour cent en devises. Après, le pays peut emprunter une «première tranche de crédit» sans conditions particulières. Trois autres tranches peuvent être empruntées au cours de trois années successives, chacune correspondant à 25 pour cent du quota en devises. Dans le cadre de la «politique d'accès élargi» introduite en 1981, les pays en développement qui mettent en œuvre des plans de réforme économique approuvés par le FMI peuvent emprunter 90 pour cent du quota chaque année pendant 3 ans. Depuis, il a été convenu qu'il peut y avoir des exceptions et que les pays ayant des besoins exceptionnels et qui montrent un effort considérable d'ajustement, peuvent emprunter jusqu´à 110 pour cent de leur quota chaque année pendant 3 ans.

Pour obtenir la seconde, troisième et quatrième tranche ainsi que de l'argent à partir de «l'accès élargi» demande une supervision accrue de la part du FMI qui inclut des consultations avec les fonctionnaires du Fonds et la visite d'équipes financières. L'approbation par le FMI des politiques économiques d'un pays est importante non seulement pour avoir accès aux ressources du Fonds, mais aussi pour débloquer de l'argent d'autres sources - agences d'aide ou investisseurs privés - car il est considéré comme un véritable sceau d'approbation des efforts de réforme des politiques nationales.

Typiquement, les conditions imposées par le FMI pour accorder un prêt comprennent:

Souvent, les trois premières mesures constituent un programme de stabilisation.

En général, les crédits FMI doivent être repayés sur 3 à 5 ans, en devises, à des taux d'intérêts proches de ceux du marché. Le FMI n'est donc pas une agence d'aide. Cependant, avec l'introduction des FASR (Facilités d'ajustement structurel renforcées), remplacé par la suite par les FPRC (Facilités pour la réduction de la pauvreté et la croissance), le FMI a fait son entrée dans l'aide au développement et a désormais de véritables mécanismes de prêts avantageux à long terme pour venir en aide aux pays en développement engagés dans des programmes à long terme de réforme économique et de réduction de la pauvreté.

Gouvernance et gouvernement

Voir aussi

- Gouvernance en faveur des pauvres
- Réforme institutionnelle

La notion de gouvernance se réfère aux règles, institutions et systèmes de l'état fonctionnant aux niveaux national et local. Elle se réfère également au mode d'interaction entre l'état, les citoyens, le secteur privé et les organisations de la société civile.

Gouvernement, par contre, se réfère de façon plus étroite à la fonction exécutive au niveau national et local.

Gouvernance en faveur des pauvres

Voir aussi

- Gouvernance et gouvernement

Les pauvres bénéficient des services fournis là où la fourniture de services résulte d'un processus de consultation et où il y a obligation de rendre compte. D'une façon plus générale, les principales capacités que doivent développer les organismes publics pour adopter une gouvernance favorable aux pauvres comprennent:

I-DSRP (Documents intérimaires de stratégie de réduction de la pauvreté)

Voir aussi

- DSRP (Documents de stratégie de réduction de la pauvreté)
- Politique fiscales en faveur des pauvres
- Programmes sectoriels d'investissement

Un document intermédiaire préparé lors de l'élaboration d'un Document de stratégie de réduction de la pauvreté, approuvé par la Banque mondiale et le FMI et jouant un rôle dans le processus PPTE.

D'après les recommandations de la Banque mondiale et du FMI, les I-DRSP doivent inclure:

Indicateur de développement humain (IDH)

Un indicateur développé par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), basé sur une combinaison de l'espérance de vie, l'éducation et le PIB par habitant.

Indices de prix

Un indice est un nombre qui montre comment les prix d'un ensemble de produits ont évolué sur une période donnée. L'indice est pondéré en fonction de la proportion que prend chaque produit dans la dépense totale correspondant à l'achat de l'ensemble des produits.

Il y a plusieurs types d'indices importants. Un indice bien connu est celui des prix à la consommation (IPC) qui, dans les pays dans lesquels il y a de grandes différences de niveau et de style de vie, peuvent être désagrégés en, par exemple, «indice pour les consommateurs aisés», «indices pour les consommateurs pauvres», «indice rural», etc.

L'indice qui est souvent considéré comme l'indicateur le plus général de l'inflation est celui connu sous le nom de «déflateur du PNB». Il est calculé de façon à prendre en compte tous les biens et services d'une économie donnée, qui sont pondérés en fonction de leur contribution au PNB.


Page précédente Début de page Page suivante