La diversité biologique agricole de notre pays constitue un capital stratégique, mais fragile. Sa perte est très souvent irréparable et sa restauration coûteuse.
L'exercice a permis de dégager une vision qui traduit la volonté politique du gouvernement et, pour la réalisation des actions préconisées, l'engagement et la participation effectives de tous les groupes sociaux (hommes, femmes, jeunes et vieux) ainsi que l'accompagnement de la communauté internationale.
La sauvegarde du patrimoine agricole doit être une préoccupation permanente de l'ensemble de la population. Pour acquérir les connaissances appropriées capables de soutenir les efforts de conservation et d'utilisation durable, il est recommandé, à tous les niveaux (politique, administratif, scientifique et de la société civile) de réaliser des actions concrètes et soutenues.
Après l'identification des interventions prioritaires de conservation et d'utilisation durable de la diversité biologique agricole, le Gouvernement doit impulser la dynamique nécessaire à leurs réalisations et coordonner la mobilisation des moyens (humains, matériels et financiers) en faveur des efforts à déployer à tous les niveaux. La décentralisation offre un cadre institutionnel adapté à cet effet.
