Page précédenteTable des matièresPage suivante


ANNEXE E : ALLOCUTION DU DIRECTEUR GÉNÉRAL


C'est pour moi un privilège et un insigne honneur que de prendre la parole à cette vingt-sixième Conférence régionale de la FAO pour l'Asie et le Pacifique qui se tient à Katmandou. Dans cette “Cité des Temples” de 2 000 ans, l'hospitalité de la population est à la mesure des montagnes qui l'entourent. Nous sommes, au propre comme au figuré, sur le “sommet du monde” pour nous livrer à des réflexions sur des questions importantes comme la sécurité alimentaire ou le développement agricole et rural durable. Cette réunion qui se tient dans l'Himalaya a également une forte valeur de symbole puisque les Nations Unies ont proclamé 2002 “Année de la montagne”.

Je tiens à remercier le Gouvernement du Royaume du Népal qui nous a invité à tenir la Conférence dans ce pays. Mes remerciements vont tout particulièrement au Premier Ministre du Népal, Son Excellence Sher Bahadur Deuba, qui par sa présence à cette cérémonie d'ouverture témoigne de la priorité élevée que le Gouvernement du Royaume du Népal accorde à la lutte contre la pauvreté, à la nutrition et à la sécurité alimentaire.

(Situation de l'alimentation et de l'agriculture dans le monde)

La présente Conférence régionale a lieu dans un contexte économique, social et politique mondial en pleine évolution.

La Conférence ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui s'est tenue à Doha en novembre dernier, a créé le cadre pour une évolution vers plus d'équité du commerce international des produits agricoles. Au cours des prochaines années, la mondialisation et la libéralisation des échanges, pour les produits agricoles, les mouvements des capitaux et le transfert de technologies devraient s'effectuer selon des modalités qui permettent aux pays développés comme à ceux en développement d'améliorer les conditions de vie de leur population. Pour l'agriculture notamment, il est essentiel que ces nouvelles négociations au sein de l'OMC offrent aux pays en développement des possibilités accrues de participer aux échanges mondiaux, sur une base plus équitable. La FAO va continuer à mettre à la disposition de ses États Membres les analyses et les informations nécessaires pour renforcer la capacité technique des négociateurs spécialisés dans le commerce des produits agricoles.

Au cours des deux dernières années, la performance de l'agriculture, le secteur dominant des économies des régions pauvres qui emploie plus de 70 pour cent de la population économiquement active dans les pays les moins avancés, a été plutôt modeste. Le taux de croissance annuel de la production agricole mondiale est tombé à 1,2 pour cent en 2000 et 0,6 pour cent en 2001, le plus bas depuis 1993 et en fort recul par rapport aux 2,6 pour cent de 1999.

La production mondiale de céréales est tombée en 2001 à 1 850 millions de tonnes, soit 1,2 pour cent de moins que l'année précédente. Divers facteurs ont contribué à cette contraction: les catastrophes naturelles et le faible niveau des prix au cours des dernières années ainsi que les politiques gouvernementales visant à réduire une offre surabondante.

Les prévisions indiquent que l'utilisation mondiale de céréales en 2001/02 devraient dépasser la production pour la deuxième année consécutive, s'établissant à 1 935 millions de tonnes, chiffre supérieur de 1,7 pour cent à celui de la campagne précédente.

Il est toutefois important de signaler que l'Australie, l'Union européenne et l'Amérique du Nord ont des excédents vivriers considérables pour l'exportation (pour une valeur totale de 36 milliards de dollars E.-U.) et sont probablement en mesure d'augmenter sensiblement leur production vivrière. En revanche, dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV), la production alimentaire n'est pas suffisante pour satisfaire les besoins des populations et ces pays n'ont ni les moyens ni les ressources financières pour combler le déficit par le biais des importations.

Entre-temps, les cours des produits agricoles ont continué à fléchir. Les prix des céréales ont baissé en tout de 43 pour cent alors que les cours des matières grasses ont fléchi de 35 pour cent.

Encore aujourd'hui, environ 815 millions de personnes souffrent de sous-alimentation dans le monde, dont 777 millions dans les pays en développement, 27 millions dans les pays en transition et 11 millions dans les pays industrialisés. L'amélioration enregistrée dans certains pays et régions du monde en développement, notamment en Asie de l'Est, est ainsi neutralisée par une détérioration de la situation dans d'autres régions, en particulier en Afrique subsaharienne, en Amérique centrale et dans les Caraïbes.

Le fossé entre production et besoins dans les régions à déficit vivrier continuera à se creuser à moins que l'investissement en milieu rural augmente permettant un accroissement de l'emploi, des revenus, de la productivité et de la production. Aussi longtemps que la faim et la malnutrition ne régresseront pas, il sera difficile, voire impossible, d'obtenir des résultats sensibles et durables dans d'autres domaines essentiels de la lutte contre la pauvreté, tels que la santé et l'éducation.

(Situations d'urgence)

De nombreux pays ont continué à souffrir de pénuries alimentaires causées par des catastrophes naturelles. Depuis la fin de l'année dernière, 62 millions de personnes vivant dans 33 pays étaient confrontées à des crises alimentaires. Il semble toutefois que la fréquence relative des crises ait évolué au cours des trente dernières années. En effet, dans les années 70 et 80, les crises alimentaires étaient principalement dues à des facteurs naturels alors qu'au cours des dernières années, elles avaient souvent pour cause des catastrophes causées par l'homme.

Dans un tel contexte, la FAO a un rôle de plus en plus important à jouer, car elle doit d'abord évaluer la situation de l'alimentation et de l'agriculture, puis définir les besoins d'aide alimentaire et informer la communauté internationale, grâce au Système mondial d'information et d'alerte rapide qui fonctionne notamment en collaboration avec le Programme alimentaire mondial.

(Autres crises)

La viabilité à long terme de l'agriculture intensive dans les pays développés suscite certaines craintes et pose quelques questions. Les épidémies d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) et de fièvre aphteuse, la salmonellose et les infections par l'E. coli mutant et résistant aux médicaments conduisent à une nouvelle perception des consommateurs quant aux conséquences d'une progression incontrôlée vers l'intensification, la maximisation des rendements et la réduction des coûts.

Par ailleurs, les modifications génétiques des cultures vivrières et des animaux soulèvent aussi de vives controverses. Si elles ne sont pas aujourd'hui nécessaires pour atteindre les objectifs du Sommet mondial de l'alimentation de 1996, les OGM offrent de grandes possibilités de nourrir une population mondiale en expansion. Leur mise au point et leur application devront être suivies de façon scientifique et dans un cadre international. Il sera ainsi possible de bénéficier des aspects positifs, tout en évitant des effets pervers possibles sur la santé humaine et l'environnement.

(Situation de l'alimentation et de l'agriculture dans la région)

Contrairement à ce qu'il se passe dans d'autres régions du monde, les résultats du secteur agricole sont restés assez bons dans la région. Au cours des dix dernières années, l'indice de la production agricole brut est passé de 100 à 143 et l'indice de la production vivrière, de 101 à 146. Ces deux résultats sont nettement meilleurs que ceux enregistrés dans les autres régions du monde.

Des résultats exceptionnels ont été enregistrés dans les domaines de la production laitière, de l'élevage, de l'horticulture, de la fruiticulture et de l'aquaculture. La production régionale a progressé à un rythme spectaculaire dans ces secteurs, variant de 4 à 13 pour cent par an au cours des dix dernières années. La région a également enregistré de bons résultats en ce qui concerne les matières premières, y compris les cultures oléagineuses et le caoutchouc avec un taux de croissance de la production dépassant 2,5 pour cent par an. Dans le sous-secteur des boissons, les résultats ont été inégaux. Comme la base de départ était modeste, la production de café a progressé de 6,7 pour cent par an au cours des dix dernières années. La production de thé a augmenté légèrement, mais celle de cacao a stagné. La production de céréales, de racines et tubercules et de légumineuses a été supérieure à la croissance démographique au cours de la dernière décennie.

Dans le secteur forestier, les tendances ont été contradictoires. Les incendies allumés pour défricher les terres ont détruit de vastes superficies. Par ailleurs, les progrès réalisés en matière de gestion forestière, grâce à des méthodes appuyées par la FAO comme l'action participative, la certification des produits, l'exploitation forestière à impact réduit et les codes d'usages ont été réguliers, quoique lents.

Les pêches jouent un rôle important dans la région. En 1990, 84 pour cent des pêcheurs du monde entier vivant exclusivement de cette activité étaient concentrés en Asie. Cette année-là, les pêcheurs représentaient plus de 5 pour cent de la population économiquement active dans l'agriculture dans 38 pays et dans 15 d'entre eux, ce chiffre était supérieur à 10 pour cent. Des emplois supplémentaires sont actuellement créés dans le sous-secteur de l'aquaculture, en pleine expansion. Ce secteur joue également un rôle important dans la nutrition en Asie, le continent assurant les deux tiers de la consommation mondiale des produits de la pêche, se chiffrant à 93,8 millions de tonnes. Dans l'ensemble, le secteur halieutique a progressé de 4 pour cent par an au cours de la dernière décennie, dépassant de loin le taux de croissance de la production végétale, qui était de 1,4 pour cent par an.

Les importations régionales de produits agricoles ont augmenté de 5,1 pour cent par an, ce qui est une progression considérable. Les exportations ont augmenté, elles aussi, soit 4,5 pour cent par an au cours de la dernière décennie.

La part des personnes souffrant de sous-alimentation dans la population totale est tombée de 20 à 16 pour cent - soit une réduction de 10 millions de personnes par an, ce qui reste inférieur de 2 millions à la réduction annuelle prévue pour atteindre l'objectif du Sommet mondial de l'alimentation.

Cinq des dix pays ayant obtenu, dans le monde entier, les meilleurs résultats en matière de réduction de la faim se trouvent dans cette région. En revanche, le nombre de personnes sous-alimentées a en fait augmenté dans huit pays. On trouve, dans les pays d'Asie et du Pacifique, la sous-alimentation et la malnutrition, côtoyant l'abondance.

(Principaux défis et priorités pour l'avenir)

L'agriculture doit retrouver la place qui lui revient en tant que moteur de la croissance dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier. Le Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans après, qui se tiendra à Rome en juin et le Sommet sur le développement durable prévu en août à Johannesburg nous donneront la possibilité de convaincre les parties prenantes du fait que l'agriculture, les forêts et les pêches sont et resteront le principal moteur des économies des pays les moins avancés.

Il est donc fondamental d'accroître l'afflux de capitaux dans ce secteur pour favoriser la maîtrise de l'eau et la gestion des terres, les infrastructures et les services de commercialisation, ainsi que les investissements dans la recherche agronomique. Cela suppose une inversion de la tendance à la baisse du flux d'aide étrangère et de prêts à conditions de faveur; l'augmentation des investissements extérieurs directs; l'accroissement des crédits alloués par les gouvernements pour les biens publics et la mobilisation de l'épargne privée intérieure pour des investissements dans l'agriculture. Il s'agit d'améliorer le rapport coût-efficacité de l'aide et d'accroître les résultats des investissements dans l'agriculture. La Conférence internationale sur le financement du développement tenue à Monterrey en mars a indiqué certaines pistes à suivre.

La mise en application du Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture revêt une priorité élevée, car il assurera un partage équitable et la conservation de notre patrimoine génétique.

Un autre enjeu d'importance consiste à mettre en œuvre des plans d'action détaillés combinant des mesures juridiques et budgétaires à des actions d'application des règlements visant à conserver les forêts et à protéger les bassins versants.

Il faut également que les pays en développement renforcent de toute urgence leur capacité d'alerte rapide, de prévention et de gestion des opérations faisant suite aux catastrophes, compte tenu de leurs retombées et de leur impact.

La mondialisation et la libéralisation progressive des échanges comportent à la fois des opportunités et des menaces; mais jusqu'à présent, les règles du jeu ne sont pas équitables, notamment dans le domaine agricole. Les questions de désavantage comparatif et compétitif constituent une menace pour les agriculteurs pauvres en ressources et les travailleurs agricoles, alors que les pays de l'OCDE soutiennent massivement leur agriculture (pour un montant estimé à 11 milliards de dollars E.-U. en 2001). Il s'agit donc, maintenant, de traduire dans les faits la Déclaration de la Conférence ministérielle de Doha qui préconisait des régimes commerciaux justes et équitables. Nous devons faire en sorte que tout nouvel accord commercial soit favorable aux pauvres.

Finalement, toutes les améliorations aux niveaux des revenus et de la sécurité alimentaire doivent déboucher sur l'éradication de la malnutrition protéo-calorique et des carences en micronutriments. Il faudra pour cela surmonter des obstacles de nature sociale et culturelle ou des contraintes au niveau des revenus, notamment en réalisant des plans d'action communautaires favorisant une amélioration de la nutrition.

(Questions inscrites à l'ordre du jour)

Cette vingt-sixième Conférence régionale examinera des questions fondamentales relatives à la lutte contre l'insécurité alimentaire. L'une des principales tâches sera de préparer le Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans après, qui se tiendra à Rome du 10 au 13 juin de cette année et dont l'objectif est d'accélérer la mise en œuvre des décisions prises en 1996 et de permettre de réduire de moitié pour 2015 au plus tard le nombre de personnes souffrant de la faim. Cette réunion importante, repoussée à cause de circonstances internationales tragiques, doit permettre de relancer la lutte contre la faim. Les progrès ont été insuffisants pour atteindre l'objectif fixé en 1996, à savoir réduire de moitié le nombre de personnes souffrant de sous-alimentation dans le monde pour 2015 au plus tard. Au rythme actuel, cette diminution ne sera obtenue que vers 2050. Le Sommet qui se tiendra en juin sera invité à identifier et adopter les mesures concrètes permettant de raccourcir ce délai. Il est essentiel de renforcer et de coordonner la volonté politique au plus haut niveau et de mobiliser les ressources financières nécessaires. Il faudra donc instituer des alliances stratégiques et concevoir des mécanismes et des mesures d'incitation appropriés afin de canaliser les fonds publics et privés au service de deux grands objectifs:

Dans ce contexte, la participation personnelle des Chefs d'État et de gouvernement de la Région Asie et Pacifique au Sommet mondial de l'alimentation est essentielle pour le succès de la réunion. Je me ferai donc une joie de les accueillir à Rome en juin. Outre les déclarations en plénières, les Chefs d'État et de gouvernement pourront échanger leurs vues lors de tables rondes et participer, s'ils le souhaitent, à des conférences de presse journalières. Des réunions séparées des parlementaires, du secteur privé, des ONG et de la société civile donneront à d'autres parties prenantes la possibilité de contribuer aux débats.

Une autre question à l'ordre du jour est le Développement durable des montagnes en Asie et dans le Pacifique. Les écosystèmes de montagne renferment la majeure partie des sources d'eau douce de la planète et sont riches en biodiversité et en autres ressources, mais ils sont également très fragiles. Dans de nombreuses régions du monde, les montagnes subissent des dégradations du fait de la surexploitation des forêts, des ressources en eau et de la faune et flore sauvages. Les montagnards, qui figurent parmi les populations les plus pauvres et les plus exposées à l'insécurité alimentaire, sont les premiers à en payer le prix. L'ONU, reconnaissant ces problèmes, a proclamé 2002 Année internationale de la montagne. L'objectif est de protéger les écosystèmes de montagne et d'améliorer les moyens d'existence des montagnards. Il a été demandé à la FAO de jouer le rôle de chef de file pour la coordination des activités. La question inscrite à l'ordre du jour de la Conférence permet de procéder à des échanges d'idées, d'informations et de données d'expérience sur cette initiative.

La pauvreté et l'insécurité alimentaire persistent principalement en raison de la répartition inéquitable des ressources et de leur faible productivité. Plus de 70 pour cent des pauvres des pays en développement vivent en milieu rural. Il est donc urgent de donner les moyens voulus aux ruraux pauvres, notamment aux agriculteurs, en leur attribuant des responsabilités et des ressources. L'attribution de moyens aux ruraux pauvres est une question importante à l'examen de cette Conférence. Je peux mentionner, ici, que c'est précisément l'objectif visé par le Programme spécial de la FAO sur la sécurité alimentaire dans les Pays à faible revenu et à déficit vivrier: aider les ruraux pauvres à accroître leur productivité, à améliorer leurs revenus et à enrichir leurs sources de nourriture.

En Asie et dans le Pacifique, l'élevage et le poisson sont des sources importantes de nourriture et de revenu, mais aussi un moyen de diversification des risques et d'accumulation d'actifs productifs. Au cours de la dernière décennie, le secteur des pêches et de l'élevage s'est développé à un rythme de 3,3 et 4 pour cent par an, respectivement, contre 1,4 pour cent par an pour la production végétale. Les taux de croissance de la région sont de loin supérieurs à ceux des autres régions du monde. Il convient certes d'atténuer les risques liés à la croissance de la production, comme la dégradation des ressources, mais il faut aussi saisir les opportunités en faveur des ruraux pauvres. Comment l'aquaculture et l'élevage peuvent-ils contribuer davantage à la réduction de la pauvreté et à l'amélioration de la nutrition: voici un autre point inscrit à l'ordre du jour de la présente Conférence.

(Autres questions)

Qu'il me soit permis de mentionner deux autres questions importantes. À l'occasion de la Journée mondiale de l'alimentation, en octobre dernier, le Président de la République fédérale d'Allemagne, Son Excellence M. Johannes Rau, a invité à créer une Alliance internationale contre la faim et la pauvreté. Ce concept a reçu par la suite un large soutien au cours de la Conférence de la FAO en novembre 2001. Une telle Alliance, dont l'idée a été approuvée lors des Conférences régionales de la FAO pour l'Afrique, le Proche-Orient et l'Amérique latine et les Caraïbes, pourrait en effet être une manifestation concrète du renforcement de la volonté politique et un pas important dans l'élimination du désespoir et de la colère, si favorables aux extrémismes.

De plus, l'Organisation a créé l'année dernière un Fonds fiduciaire pour la sécurité alimentaire et la sécurité sanitaire des aliments. Celui-ci jouera un rôle catalytique dans l'accroissement des investissements en faveur de l'agriculture et du développement rural, moyennant:

Le succès obtenu à ce jour, avec 20 pour cent du montant initial de 500 millions de dollars E.-U. déjà financés, serait encore plus important si d'autres annonces de contributions étaient faites avant le Sommet.

Les pays tant développés qu'en développement sont invités à alimenter ce Fonds, en fonction bien sûr de leurs moyens, afin de montrer leur détermination politique à assurer le caractère universel de ce Fonds.

Ceci est la première Conférence régionale de la FAO pour l'Asie et le Pacifique tenue à l'aube de ce siècle. Je suis convaincu que vous participerez aux efforts visant à préparer l'agriculture, aux niveaux national et régional, aux défis du XXIe siècle. Je suis sûr que vous n'épargnerez aucun effort pour examiner comme il se doit ces questions fondamentales et proposer les mesures les plus nécessaires pour accélérer le progrès du développement agricole et assurer la sécurité alimentaire de tous les hommes et toutes les femmes de la région.

J'attends avec un grand intérêt les résultats de vos délibérations et vous souhaite une réunion très fructueuse.

Je vous remercie de votre aimable attention.



Page précédenteDébut de pagePage suivante