RAPPORT DE LA CONFÉRENCE ANNUELLE VIRTUELLE D’AGRIS DE 2021

AGRIS Virtual Annual Conference 2021

FAO/AGRIS

RAPPORT DE LA CONFÉRENCE ANNUELLE VIRTUELLE D’AGRIS DE 2021

Tenue en ligne le jeudi 1er juillet, avec 563 participants de 124 pays, la Conférence annuelle virtuelle d’AGRIS de 2021 a été un remarquable succès.

La qualité des présentations, les contributions bien pensées des six intervenants invités, l’intérêt actif et animé des personnes assistant à la conférence pour le sujet, manifesté par les intéressantes questions posées aux présentateurs et le réseautage sur le forum de discussion, ont tous concouru à faire de la conférence un événement mémorable et instructif.

Avec son titre évocateur, « Pour faire échec à la faim, la connaissance est essentielle et le partage vital », la conférence a bénéficié de services d’interprétation dans les six langues officielles de la FAO : anglais, arabe, chinois, espagnol, français et russe. AGRIS n’avait jamais connu auparavant ce nombre de participants, pas plus que l’interprétation en direct.

Cet événement concentré d’une demi-journée a permis de montrer comment AGRIS, coordonné par la FAO, promeut le partage de connaissances indispensable pour l’innovation agricole et la transformation viable des systèmes agricoles et alimentaires mondiaux. Les participants à la réunion ont passé en revue les réalisations et les difficultés de l’année écoulée, et ont exploré les moyens par lesquels les organisations peuvent s’associer avec AGRIS et le renforcer en en tirant elles-mêmes des avantages.

Six intervenants invités d’organisations de la Fédération de Russie, d’Italie, du Liban, de la République de Moldova, du Nicaragua et d’Ouganda ont fait valoir l’importance des partenariats consacrés au partage de connaissances et les avantages qui en découlent pour les organisations qui s’associent à AGRIS.

La conférence a comporté trois séances principales :

  1. Présentation d’AGRIS: Comment AGRIS facilite-t-il le partage de connaissances au service de la lutte contre la faim? (Imma Subirats, Directrice du Programme AGRIS et Spécialiste hors classe de la gestion de l’information à la FAO)
  2. Le partenariat avec AGRIS: Comment une organisation peut tirer avantage d’AGRIS? (Ilkay Holt, Spécialiste de la gestion de l’information à la FAO)
  3. Contribuer à AGRIS: Comment une organisation peut contribuer à AGRIS? (Ilkay Holt et Imma Subirats)

PREMIÈRE SÉANCE : PRÉSENTATION D’AGRIS

La présentation du programme, par Imma Subirats, était articulée sur la définition d’AGRIS et les moyens par lesquels le programme facilite le partage de connaissances qui est indispensable au succès de la lutte contre la pauvreté. Après avoir situé AGRIS dans le contexte de la FAO et de sa mission, Mme Subirats en a présenté brièvement l’historique et l’évolution, ainsi que la composition générale, les fonctions, l’ampleur et les utilisateurs.

Coordonné par la FAO depuis 1975, AGRIS a pris de plus en plus d’importance, parmi les outils de connaissances de la FAO, dans ses programmes qui accroissent l’accessibilité et la visibilité des produits de recherche dans ses pays membres et rendent les connaissances accessibles et utilisables dans le monde entier, concourant ainsi à vaincre la faim et à réaliser les Objectifs de développement durable (ODD).

AGRIS et ses fonctions

Avec ses deux composantes principales - un réseau d’organisations qui collectent et contribuent des informations sur les publications concernant l’alimentation et l’agriculture, et une base de données comptant plus de 13,5 millions de fiches bibliographiques structurées sur les sciences et les technologies agricoles, rédigées en plus de 90 langues - AGRIS :

  • est le système international d’information pour les sciences et les technologies ;
  • collecte des informations bibliographiques du monde entier sur les publications scientifiques, techniques et socioéconomiques portant sur des sujets très variés liés à l’alimentation et à l’agriculture ;
  • compile ces informations de façon rationnelle et systématique, et les publie chaque mois dans une base de données où l’on peut faire des recherches grâce à un moteur de recherche convivial.

AGRIS s’acquitte ainsi de ses fonctions principales :

  • créer une base de données unique et étendue de publications agricoles mondiales rendant compte de résultats de recherches sur l’alimentation et l’agriculture ;
  • répondre aux besoins d’information de ses usagers, qui comprennent des scientifiques, des chercheurs, des étudiants, des bibliothécaires et des décideurs, en offrant des mécanismes de recherche documentaire (et des conseils sur l’accès aux documents qui ne sont pas disponibles en ligne) ;
  • être en interaction avec d’autres moteurs de recherche, rendant ainsi la recherche documentaire plus efficace, et par là plus visibles et accessibles les résultats de recherches scientifiques en agriculture.

Dans un environnement de sciences agricoles où une part notable de la recherche est menée par des organismes publics ou des sociétés privées sans être soumise officiellement à l’examen critique d’universitaires (littérature grise), souvent dans des langues autres que l’anglais (langue associée à une proportion importante des publications scientifiques), on ne saurait trop souligner le rôle essentiel que jouent pour le partage des connaissances une base de données multilingue et un réseau tel qu’AGRIS. Un effort concerté lancé en 2016 pour enrichir la base de données d’AGRIS a permis d’ajouter 4,8 millions de nouvelles entrées, voir figure 1.

AGRIS content evolution


Figure 1.  Évolution du contenu d’AGRIS. Source : FAO, 2021.

 

Deux intervenants experts, Justin Chisenga et Enrico Bonaiuti ont présenté un excellent complément dans deux brefs exposés donnant des instantanés du réseau AGRIS, qui comprend 447 fournisseurs de données (et 53 autres en attente), des statistiques d’utilisation et de l’évolution du contenu.

Justin Chisenga
Justin Chisenga – Spécialiste du renforcement des capacités et Chef d’équipe à la FAO.​​​​ 

Justin Chisenga a expliqué qu’AGRIS est un bien collectif au service des pays développés comme en développement, offrant

...une solution viable à long terme grâce à une plateforme ou un réseau mondial du domaine public, permettant à votre institution de donner accès en continu à ses données ou informations et technologies de sciences agricoles, et de participer au partage des données et des connaissances.

L’expérience que j’ai acquise en Afrique, m’occupant d’ AGRIS et d’activités connexes avec des collègues du Ministère de l’agriculture et d’autres ministères compétents, des instituts ou organismes de recherche agronomique et des universités, m’a montré qu’AGRIS offrait une immense opportunité en tant qu’infrastructure ou réseau donnant accès à des données et des informations en sciences et technologies agricoles depuis les pays en développement, concourant à la création de connaissances et au renforcement des capacités de recherche et soutenant la prise de décisions éclairées visant l’alimentation et l’agriculture dans les pays et les régions.

Enrico Bonaiuti
Enrico Bonaiuti – Chef d’équipe au Centre international de recherche agricole dans les zones arides (ICARDA) et Spécialiste de gestion de programme au Centre international de la pomme de terre

Enrico Bonaiuti a fait l’éloge d’AGRIS :

Étant l’une des plus anciennes bases de données du monde pour les sciences et les technologies agricoles, le Système international d'information pour les sciences et la technologie agricoles (AGRIS) est pour les institutions et les organismes de recherche agricole du monde entier le modèle des modèles pour le partage de connaissances.

Enrico a pris l’exemple de la Monitoring Evaluation and Learning Team (MEL) [Équipe de surveillance, d’évaluation et d’apprentissage d’ICARDA] pour mettre en vedette les avantages du partenariat avec AGRIS :

Une fonction vitale d’une plateforme comme AGRIS, tenue à jour à l’échelle mondiale par la FAO, est que grâce à AGRIS, un grand nombre d’institutions et d’organismes de recherche qui ne sont pas dotés de leur propre dépôt institutionnel peuvent néanmoins trouver rapidement et facilement un soutien pour la gestion de leurs résultats de recherche et le stockage de leurs métadonnées. De plus, AGRIS est adapté à différents types de connaissances, tels qu’articles universitaires, littérature grise, ensembles de données et autres, ce qui permet une grande souplesse.

Pour l’Équipe, la plateforme AGRIS a été cruciale, avec des contenus en différentes langues nous donnant la possibilité d’élargir le partage de connaissances entre pays et auditoires, et de rendre plus visibles et plus accessibles les sciences agricoles et les contenus techniques de la recherche agronomique.

DEUXIÈME SÉANCE : LE PARTENARIAT AVEC AGRIS

La deuxième séance, animée par Ilkay Holt (FAO), a été consacrée à un examen attentif de la structure et du rôle du réseau d’AGRIS – qui comprend les fournisseurs de données et les plateformes nationales – et aux avantages qu’offre aux organisations le partenariat avec AGRIS (qui compte 10 millions de vues chaque année).

L’existence de la base de données d’AGRIS, étendue, multilingue et diverse, est fonction du réseau d’AGRIS, réseau (communauté) de collaboration mondiale entre organisations qui partagent leurs références bibliographiques. Cette collaboration continue renforce le multilinguisme et permet une représentation plus équitable et plus diverse de l’information agricole dans la base de données d’AGRIS. Le réseau et les usagers d’AGRIS sont aussi une source de retours précieux qui suscitent de nouvelles fonctionnalités dans AGRIS, lançant ainsi un cercle vertueux d’améliorations dont bénéficient toutes les parties prenantes.

Les organisations qui rejoignent AGRIS, lequel est gratuit pour les usagers et les contributeurs, ont pour avantages :

  • de participer à un dynamique réseau international centré sur les contenus agricoles, accessible, faisant l’objet d’une utilisation intensive et d’une distribution massive dans le paysage informationnel mondial ;
  • de contribuer conjointement à la science internationale ;
  • ed’échanger des informations et des données entre différents pays et parties prenantes, et d’augmenter la visibilité pour un auditoire international plus large ;
  • de partager des documents uniques, comme des rapports scientifiques et techniques non publiés, des publications gouvernementales, des documents de conférence, des ensembles de données, des cartes etc. ;
  • d’accroître la visibilité à l’échelle mondiale (voir figure 2) ;
  • d’accroître l’utilisation des produits de recherche institutionnels ;
  • de rendre des informations découvrables sur Internet ou le Web ;
  • d’offrir un accès multilingue grâce à AGROVOC, le thésaurus agricole multilingue ;
  • de créer des réseaux de partage de connaissances ;
  • de susciter des possibilités de collaboration plus poussée.

AGRIS usage statistics
Figure 2. Statistiques d’utilisation d’AGRIS. Source : Google, 2021.

 

Le réseau AGRIS est constitué de deux composantes : les fournisseurs de données et les plateformes nationales.

Les fournisseurs de données sont des organisations qui apportent une contribution au contenu de la base de données d’AGRIS. Il s’agit de centres de recherche, d’institutions universitaires, d’éditeurs, d’organes gouvernementaux, de programmes de développement et d’organisations internationales et nationales.

Les plateformes nationales, précédemment appelées Centres nationaux AGRIS, sont des centres de liaison pour AGRIS aux niveaux national ou régional et sont chargées :

  • de promouvoir AGRIS;
  • d’orienter les partenaires pouvant être admis à adhérer au Réseau AGRIS ;
  • de conseiller les organisations membres du Réseau ou susceptibles de le devenir sur la façon de soumettre des informations à AGRIS ;
  • de coordonner les activités de renforcement des capacités.

Les activités de renforcement des capacités organisées par les plateformes nationales ont pour objectif final de faciliter le partage des connaissances et de renforcer le réseau AGRIS en échangeant des idées et en tirant mutuellement enseignement des expériences des participants. Pouvant prendre de nombreuses formes, rencontres en présentiel, appels téléphoniques, conférences virtuelles, webinaires et publications, les activités de renforcement des capacités font partie intégrante d’AGRIS, y améliorant force, dynamisme et collaboration.

Renforcement des capacités

Donnant la priorité aux activités en ligne et aux webinaires, la FAO a collaboré avec les plateformes nationales pour promouvoir et organiser des activités de renforcement des capacités. On peut citer à ce propos deux événements notables :

Les plans d’avenir de renforcement des capacités visent notamment des cours de formation concentrée à suivre à son propre rythme, qui bénéficieront de la vaste expérience qu’a la FAO des programmes de formation en ligne, sur des sujets tels que l’amélioration de la qualité des métadonnées, l’usage optimal à faire d’AGRIS et l’utilisation de vocabulaires dans les collections numériques.

Disponible dans les six langues officielles de la FAO, le site Web ou portail d’AGRIS offre aux membres du réseau un environnement où suivre les dernières activités d’AGRIS, partager leurs nouvelles et événements avec la communauté entière, et accéder à des ressources telles que guides et pages d’aide sur la façon de devenir fournisseur de données et d’utiliser les différents services et fonctionnalités d’AGRIS.

Viorica Lupu et Ruth Velia Gómez ont partagé avec l’auditoire leur connaissance et leur expérience du partenariat avec AGRIS :

Viorica


Viorica Lupu – Directrice adjointe de la Bibliothèque scientifique agricole de l’Université agraire d’État de la République de Moldova. ©C. Plugari

Pour Viorica Lupu, AGRIS concourt à promouvoir la science et offre

aux institutions agricoles de la République de Moldova une belle occasion de participer à un réseau international avantageux et dynamique et de contribuer à l’échelon international à la promotion de la recherche scientifique moldove. Notre pays tire profit d’un service ouvert et gratuit, avec la possibilité de rendre découvrables grâce à AGRIS nos résultats scientifiques, sans frais, obstacles ni restrictions.

Elle a souligné qu’AGRIS ouvre

la science et la recherche agronomique de la République de Moldova à un auditoire plus large, et contribue à faciliter la découverte de publications, à rendre les recherches plus visibles à l’échelon mondial et à accroître les citations d’auteurs moldoves.

Ruth Velia Gomez
Ruth Velia Gómez – Directrice du Centre national d’information et de documentation (CENIDA) de l’Université agraire nationale du Nicaragua. 

Ruth Velia Gómez a également fait l’éloge des avantages du partenariat avec AGRIS :

La FAO est à la pointe de la gestion mondiale de l’information. Ces dernières années, AGRIS a étonnamment révolutionné et renforcé sa grande mission de partage et de gestion des connaissances au service de l’innovation agricole.

Travailler en réseau demande beaucoup de détermination et de persévérance. AGRIS est un réseau mondial passé par plusieurs phases, qui avec le soutien de la FAO a pu piloter de manière très professionnelle la gestion de l’information à l’échelle mondiale.

L’évolution d’AGRIS ces dernières années a été remarquable, renforçant sa grande mission de partage et de gestion des connaissances au service de l’innovation agricole... La tâche principale est maintenant d’acquérir une meilleure connaissance d’AGRIS et de faire en sorte que les connaissances produites dans nos pays soient partagées et visibles dans le monde pour le développement de la recherche agricole.

TROISIÈME SÉANCE : CONTRIBUER À AGRIS

Présentée conjointement par Imma Subirats et Ilkay Holt, la troisième et dernière séance de la conférence a été consacrée aux moyens concrets de contribuer à AGRIS et de s’en servir, à l’importance de la visibilité et du multilinguisme, et aux nouveaux services et fonctionnalités qui rendent plus aisé de contribuer à AGRIS et en accroissent la valeur.

Les présentatrices ont expliqué les différentes manières dont les organisations pouvaient faire parvenir leurs fiches bibliographiques à AGRIS (courrier électronique, téléchargement manuel, protocoles électroniques automatiques), la liste perfectionnée de fournisseurs de données à AGRIS, où les recherches sont possibles, la manière dont les entrées s’affichent dans la base de données, les moyens de faire des recherches efficaces dans la base de données, ainsi que les nouvelles modifications qui rendent les entrées plus faciles à découvrir, de sorte que cette séance a permis d’élucider les procédés et les aspects pratiques de l’inscription, y compris les différentes sections du formulaire d’inscription, mettant en lumière les différentes manières dont AGRIS amplifie la visibilité des fournisseurs de données et de leurs collections. Quelques exemples :

  • une fonction de recherche spéciale (voir figure 3) permet d’accéder au profil des fournisseurs de données, ainsi qu’à leur situation d’activité ; il s’agit d’une fonctionnalité récemment ajoutée, rendant compte du fait que la forte visibilité d’AGRIS rend nécessaires des informations à jour sur les fournisseurs de données, assortie de liens vers leurs ressources, ainsi que vers des activités intéressantes du réseau publiées sur le site Web d’AGRIS ;
  • les fournisseurs de données peuvent s’inscrire à un service, le Tableau de bord institutionnel, qui leur permet de parcourir leurs propres collections et d’accéder à leurs statistiques institutionnelles d’usage.

Data provider profile


Figure 3. Exemple de profil de fournisseur de données. Source : FAO, 2021.

À mesure que le monde change, la FAO – et donc AGRIS – s’adaptent aussi par voie de conséquence. La stratégie d’AGRIS en matière de contenus a évolué au fil des années pour rendre compte des changements du paysage informationnel mondial, de la recherche agronomique et des besoins des parties prenantes, qu’il s’agisse des utilisateurs d’AGRIS, des fournisseurs de données ou des deux. Il y eu de ce fait des incidences sur le contenu bibliographique de la base de données, où sont conservés des articles de revue, des monographies, des livres, des chapitres de livre, de la littérature grise (thèses, documents de travail, rapports techniques), des rapports de conférence et des ensembles de données, ce qui s’est manifesté ainsi :

  • plutôt que des dépôts uniques, on est passé à toute une gamme de ressources d’information, allant des systèmes d’information des bibliothèques à toutes sortes de moyens automatisés d’ajouter de nouvelles entrées à la collection de contenus ;
  • on a intégré ces dernières années des contenus de types nouveaux, tels qu’ensembles de données ;
  • on s’est plus concentré sur la qualité et la pertinence des contenus ;
  • on a développé la collaboration avec les fournisseurs de données – plutôt que d’élargir le réseau de collaboration avec les fournisseurs de services, AGRIS s’est concentré sur les sources primaires ;
  • on a donné plus d’importance aux textes intégraux – les fiches bibliographiques devant comporter des liens vers le texte intégral.

Multilinguisme

Le multilinguisme, caractéristique fondamentale d’AGRIS, est une conséquence de sa portée mondiale et de sa nature internationale – les fiches bibliographiques indexées dans AGRIS sont en plus de 90 langues du monde entier – et parallèlement une affirmation de la nécessaire diversité des langues utilisées dans les communications scientifiques.

On ne peut tirer parti de tout le potentiel d’un système d’information multilingue, de diffusion mondiale et participatif comme AGRIS, qu’en y garantissant un certain niveau de normalisation linguistique, conceptuelle et terminologique, en faisant accepter aux fournisseurs de données et aux utilisateurs, dans leurs interactions avec AGRIS, certaines normes, des modes d’expression et une terminologie. AGROVOC, thésaurus multilingue, joue en la matière un rôle clef, fournissant un vocabulaire commun pour l’alimentation et l’agriculture dans le monde entier. En donnant aux fournisseurs de données et aux utilisateurs la possibilité de travailler avec plus de 39 000 concepts agricoles pertinents en 40 langues, AGROVOC permet à AGRIS de transcender les frontières techniques, géographiques, politiques et linguistiques.

Perfectionner AGRIS

Le but ultime étant de faciliter le partage de connaissances, la FAO s’efforce constamment de perfectionner AGRIS. Les retours du réseau jouent là un rôle important. Ils aident à mettre en place de nouvelles caractéristiques (certaines déjà introduites, d’autres en cours) permettant :

  • d’améliorer les fonctions de recherche dans la base de données ;
  • d’améliorer les fonctions de recherche dans la base de données ;
  • de rendre AGRIS plus aisé à utiliser ;
  • de donner aux fournisseurs de données d’AGRIS et à leur collection plus de visibilité ;
  • d’améliorer les liens avec AGROVOC.

La séance s’est terminée sur de brèves et instructives interventions de Lidia Pirumova et Onan Mulumba.

Lidia Pirumova


Lidia Pirumova – Directrice adjointe pour les sciences à la Bibliothèque scientifique agricole central de la Fédération de Russie. 

Lidia Pirumova a fait observer qu’AGRIS est un outil d’harmonisation pour la coopération entre les plateformes nationales, et a mis en valeur l’importance du multilinguisme.

La création collective de la base de données AGRIS par les pays membres de la FAO garantit que leurs flux documentaires sur l’agriculture seront entièrement représentés, ce qui est extrêmement important quand on veut se faire une idée de l’état de l’agriculture dans le monde et dans un pays donné. Les avantages indubitables d’AGRIS sont les moyens d’identification qu’il offre et tout particulièrement la recherche thématique, grâce à la rénovation récente du thésaurus AGROVOC.

La base de données AGRIS est un outil d’harmonisation pour la coopération entre les plateformes nationales d’AGRIS, créant ce qu’on appelle la communauté d’AGRIS. C’est une excellente chose, car c’est désormais de plus en plus régulièrement nous communiquons, que nous échangeons des connaissances, des nouvelles, des technologies et tout simplement de bonnes nouvelles.

Onan Mulumba


Onan Mulumba – Chef des Bibliothèques agricoles de l’Université Makerere (Ouganda).

Onan Mulumba a expliqué le rôle important que joue AGRIS dans l’écosystème informationnel de l’université, promouvant la collaboration dans la recherche :

...des ressources d’information telles qu’AGORA et AGRIS sont au nombre des ressources électroniques d’information essentielles pour l’université : AGRIS soutient directement la recherche agricole à Makerere en offrant un accès gratuit à ses publications.

Grâce au réseau AGRIS, les chercheurs sont en mesure de collaborer avec d’autres chercheurs pour réaliser certaines tâches de recherche, renforçant ainsi la collaboration Sud-Sud, et aussi Sud-Nord.

On pourra voir ICI les présentations de la Conférence.

Nous tenons à remercier nos intervenants invités pour leurs perspicaces contributions, ainsi que les plus de 500 participants qui, par leurs observations et leurs questions, ont pris une part active à la Conférence annuelle de 2021 d’AGRIS.

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