Prix de la FAO

©Simon Wilkes

Prix FAO des réalisations exemplaires

Prix remis à des personnes ou à des institutions pour un accomplissement remarquable qui a eu de véritables retombées sur l’efficacité de l’exécution de programmes liés aux activités de la FAO

Le Prix FAO des réalisations exemplaires sera remis pour des accomplissements professionnels dans divers secteurs, tels que la pêche, la foresterie, le climat, les terres et l’eau et la santé animale et végétale, pour n’en citer que quelques-uns. Le prix sera décerné à des entités ou à des personnes, y compris des équipes ou des membres du personnel de la FAO, pour leur coopération technique ou leur action humanitaire remarquables au niveau national.

Tous les candidats devront pouvoir démontrer qu’ils ont apporté une contribution exceptionnelle et manifeste au développement de leur ou leurs pays d’affectation, en particulier dans les domaines du développement agricole et rural durable ou de la sécurité alimentaire. Cette contribution pourra notamment prendre la forme d’innovations techniques dans l’agriculture, la pêche ou la foresterie, de progrès institutionnels ou administratifs, d’une découverte de nouvelles ressources à la suite de recherches, d’analyses ou d’autres enquêtes, de la création d’une institution de formation et de recherche ou de la réalisation d’une des nombreuses tâches confiées aux membres du personnel de la FAO ou aux partenaires d’exécution. 

Une attention particulière est accordée à la nature, à la durabilité et aux possibilités de duplication des réalisations et des effets catalyseurs produits.

Critères de base

Pour que la candidature soit retenue, un ou plusieurs des critères ci-dessous doit être rempli. Le lauréat (la personne ou l’institution) devra avoir mis en œuvre un programme pouvant servir de modèle et avoir:

  • apporté une contribution exceptionnelle au développement de son ou ses pays d’affectation, en particulier dans les domaines du développement agricole et rural durable ou de la sécurité alimentaire. Cette contribution doit être clairement reconnaissable et peut être une innovation technique dans l’agriculture, la pêche ou la foresterie ou encore être un progrès institutionnel ou administratif;
  • comblé une lacune d’importance stratégique et répondu à des besoins d’assistance technique de brève durée, qui ne pouvaient être couverts par d’autres formes de soutien;
  • accompli des réalisations ayant débouché sur des résultantes et des produits durables et ayant eu des effets catalyseurs spécifiques (par exemple une mobilisation plus importante de fonds d’investissement, une action de suivi à grande échelle, des changements stratégiques et institutionnels); et/ou
  • un accent particulier sera mis sur la nature, la durabilité et les possibilités de duplication des réalisations et des effets catalyseurs produits.
©FAO/Khangaikhuu Purevragchaa
Procédure de sélection

Les candidatures peuvent être proposées par des institutions nationales ou régionales aux représentants de la FAO ou aux représentants régionaux et sous-régionaux de la FAO dans les pays sans représentant de la FAO accrédité. Les représentants nationaux, régionaux et sous-régionaux de la FAO ou les représentants résidents du Programme des Nations Unies pour le développement peuvent également présenter des candidatures.

Le prix est décerné pour des activités et des programmes dont les résultats ont été particulièrement marquants au cours de l’exercice biennal précédant l’exercice en cours. Le Directeur général remettra le prix au lauréat ou au représentant de l’institution lauréate lors d’une cérémonie spéciale à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation.

CALENDRIER

Fin janvier– Appel à candidatures

Mars– Clôture de l’appel 

Avril/Mai– Présélection 

Mai – Sélection 

Octobre– Cérémonie

 

 

LAURÉATS

Kirisia Community Forest Association (CFA) Kenya

Le projet Capacités, politiques et incitations financières dans la forêt de Kirisa  et gestion intégrée des parcours est l’exemple parfait d’un projet complexe et complet, à plusieurs niveaux, qui permet d’obtenir de bons résultats en matière de restauration et de conservation des forêts dans un territoire menacé. Il permet aussi de renforcer les politiques et les capacités en faisant participer des groupes autochtones vulnérables ainsi qu’en reconnaissant et en exploitant les savoirs autochtones et, sur le plan socioéconomique, d’améliorer la sécurité, la sécurité alimentaire, l’approvisionnement en eau et la nutrition de ces personnes.