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3. RESULTATS DE LA CONFERENCE

II eût été présomptueux de s'attendre à ce que la Conférence parvienne à identifier et à résoudre tous les problèmes posés par l'étude de la biologie et de l'élevage des crevettes, et tous les organisateurs de la Conférence en étaient dès l'abord parfaitement conscients. L'opinion générale a été que les débats techniques et l'échange d'idées et de vues permettraient d'élucider les problèmes auxquels se heurtent scientifiques et techniciens. Ainsi, l'on disposerait immédiatement de nouvelles connaissances qui fourniraient une base à la recherche future et à une collaboration éventuelle à l'échelon régional ou international, tout en servant les intérêts de l'essor de l'industrie crevettière. On a jugé que, sous cet angle, la Conférence a donné de bons résultats. Comme l'a fort judicieusement indiqué le Président dans son allocution de clôture (annexe 5), l'un des principaux mérites de la Conférence aura été la grande amélioration des échanges et des communications entre les spécialistes de la crevette.

Examinant la situation actuelle dans diverses parties du monde de la recherche orientée vers l'évaluation du cycle biologique complexe des espèces exploitées, la Conférence a reconnu que maints aspects sont encore très mal connus et que de nouvelles études sont nécessaires. Etant donné que la demande de crevettes et de produits dérivés tend à augmenter dans les échanges tant nationaux qu'internationaux, il faudrait intensifier ces études et accélérer leur cadence. Si l'on découvre chaque année de nouveaux fonds à crevettes, certains stocks importants approchent de leur niveau de production maximal. On ne saurait évidemment proposer des mesures visant à améliorer les ressources naturelles ni à protéger les stocks surexploités avant de bien connaître certains importants facteurs écologiques.

Si le concept de “crevetticulture” en grand est connu depuis longtemps, les nombreux obstacles auxquels on se heurte, notamment dans les premières phases de l'élevage, ont découragé la poursuite des efforts et les initiatives nouvelles. Les bons résultats obtenus au Japon dans ce domaine sont extrêmement encourageants et peuvent être considérés comme une “percée”. Néanmoins, nombre de problèmes difficiles doivent être résolus avant que l'élevage des crevettes puisse s'établir sur une base rentable. En attendant, le gros de la production continuera d'être fourni par les stocks d'espèces sauvages récoltées en mer.

3.1 Evaluation des ressources

Tant les communications présentées à la Conférence que les débats auxquels elles ont donné lieu ont fait apparaître la nécessité de normes permettant d'évaluer le potentiel des ressources. Les connaissances actuellement disponibles à cet égard sont très incomplètes ; or, des données sont requises tant par l'industrie crevettière que par le Plan indicatif mondial FAO pour le développement agricole (PIM). La majorité des participants est convenue qu'il n'y a pas eu d'accroissement spectaculaire de la production par amélioration des méthodes de pêche sur les nombreux terrains actuellement exploités. Le chalut électrique avait suscité de grands espoirs, mais les premiers résultats prometteurs n'ont pas encore été confirmés. De nouvelles recherches sont nécessaires pour réaliser des sondeurs à ultrasons capables de détecter avec précision les populations benthiques et bathypélagiques. On a évoqué la possibilité de mettre au point des appareils électroniques “hypersensibles” permettant de discriminer les émissions bio-acoustiques de crevettes et d'autres espèces, bien que peu de progrès aient été réalisés dans ce domaine. Les participants ont insisté sur l'intérêt que présentent les projections de l'abondance obtenues par l'évaluation des types d'habitats écologiques peuplés par divers groupes connus de crevettes.

Bien que de grands efforts aient été consacrés à l'étude et à l'exploitation des ressources en crevettes, on a jusqu'ici négligé le potentiel d'espèces “inhabituelles” telles que les Galatheidae et le “krill”. L'utilisation de ressources inexploitées de diverses parties du globe a donné lieu à un intéressant débat.

3.2 Cycle biologique

Malgré de nombreuses études sur la biologie des espèces exploitées depuis des années et alimentant d'importantes pêcheries, nombre d'aspects du cycle vital de ces animaux demeurent mal élucidés. On sait très peu de choses sur la biologie d'espèces relativement “inconnues” que l'on commence à pêcher industriellement. On manque notamment de données sur le développement, les déplacements et la survie des larves, ce qui compromet sérieusement la compréhension des fluctuations dans le recrutement. Il existe aussi des lacunes dans les connaissances relatives aux facteurs écologiques influençant le rassemblement en bancs, aux déplacements horizontaux et verticaux, aux préférences en matière d'alimentation et de prédation, ainsi qu'aux taux de croissance et de mortalité - deux importants paramètres des calculs de dynamique des populations. Enfin, on est très mal renseigné sur la parasitologie et les maladies des crevettes, éléments qui influent pourtant sur la qualité et sur les méthodes d'élevage.

Les participants à la Conférence ont traité de nombreux problèmes auxquels se heurtent les chercheurs : deux groupes de travail ad hoc ont été établis afin d'étudier la nécessité de nouveaux travaux de recherche taxonomique sur les crevettes d'intérêt commercial et le besoin d'une identification taxonomique des larves et des premiers stades postlarvaires de crevettes.

On a souligné qu'il fallait obtenir davantage de données sur l'abondance des larves afin de pouvoir mieux prédire le volume des stocks futurs. Parmi les facteurs pouvant nuire au développement larvaire et postlarvaire ont été mentionnées la pollution des estuaires par la décharge de produits minéraux ou chimiques ainsi que la prospection pétrolière.

Bien qu'elle ne se rattache pas directement à la question à l'examen, l'utilisation des captures incidentes de poissons et d'autres animaux par les navires crevettiers a été mentionnée. On estime que le rejet à la mer du “faux poisson” concourt au cycle nutritionnel. Du point de vue économique, une solution partielle du problème est fournie notamment par la mise au point et l'installation, à bord de navires mexicains, de petits ateliers de fabrication de farine de poisson, pouvant produire 8 tonnes de farine durant une sortie de 15 jours.

3.3 Physiologie et comportement

L'étude de la physiologie des crevettes et d'autres crustacés permet d'expliquer en partie certains comportements.

Les travaux sur l'osmorégulation ont aidé à élucider la tolérance aux amples fluctuations de la salinité. On estime que la salinité en soi n'est pas le facteur principal des migrations ni de la production, mais que par contre l'effet combiné de la salinité et de la température joue un grand rôle. La température constituerait un élément indépendant intervenant puissamment dans la production par son influence sur la survie des larves et des postlarves et par son effet d'accélération ou de ralentissement des processus métaboliques liés à l'absorption de nourriture et à la croissance. L'étude d'observations effectuées dans les régions tempérées et subarctiques fait penser à un rapport entre importance des prises et accroissement de la température ambiante, mais il semble bien que dans les zones tropicales et subtropicales la température compte moins que la salinité.

Dans les estuaires où se fait sentir l'apport de grands fleuves (p.ex. Mississippi), on relève une nette corrélation entre pêches de Penaeus setiferus et chutes de pluie. Il faudra étudier plus avant la possibilité qu'interviennent d'autres facteurs, car le rapport en question n'est pas apparu pour d'autres espèces non plus que dans les systèmes lagunaires du Brésil méridional. On a avancé l'hypothèse que l'accroissement de production après de fortes précipitations résulte d'une augmentation des disponibilités alimentaires due au lessivage de sels nutritifs d'origine terrestre.

Des études expérimentales sur Penaeus duorarum ont permis de mieux comprendre le schéma du déplacement des postlarves vers la côte durant le flux et le mouvement vers le large des juvéniles durant le reflux. Il s'établit une rhéotaxie positive pour un taux de salinité constant, le sens du mouvement se renversant lorsque décroît la salinité.

On a souligné le grand rôle que jouent la disponibilité en nourriture dans la reproduction, la croissance et les migrations des crevettes, du fait des faibles réserves corporelles de ces animaux. La sous-alimentation peut influer négativement sur la ponte, et la présence de nourriture, dans le cas d'une espèce au moins P. duorarum, fait sortir le crustacé du sol. Les crevettes consomment moins d'oxygène lorsqu'elles sont à jeun que lorsqu'elles sont alimentées, constatation pouvant être mise à profit pour le transport de ces animaux.

Si diverses études ont permis d'élucider de complexes comportements, nombre d'aspects physiologiques demeurent inconnus. Il est évident que toute donnée éclairant l'influence des facteurs ambiants sur les processus physiologiques permettrait de perfectionner les techniques de capture et d'élevage. Parmi les domaines exigeant un complément d'information figurent le cannibalisme, l'efficacité de l'alimentation, et les préférences alimentaires.

3.4 Statistiques des prises et de l'effort de pêche

Les participants ont reconnu que les statistiques sont indispensables pour l'évaluation des ressources, les mesures de planification de la part des pouvoirs publics et la prise des décisions dans l'industrie, et il en est résulté un intéressant débat sur les problèmes auxquels se heurte la collecte de données précises et sur le type de statistiques permettant de satisfaire cette variété de besoins. Si d'utiles renseignements peuvent être obtenus à partir desdonnées que fournissent actuellement les services publics, les organismes intergouvernementaux et la FAO, des perfectionnements sont souhaitables et nécessaires. On a souligné le besoin d'élargir la portée des statistiques, d'entrer davantage dans les détails et de normaliser les méthodes. Une question importante, soulevée également lors d'une autre session technique, est le fait que les données relatives aux apports officiels ne précisent pas s'il s'agit de crevettes étêtées ou non.

Considérant l'importance et l'utilité que présentent les données statistiques pour les biologistes, les économistes et les industriels intéressés, il est proposé de constituer un groupe de travail ad hoc pour étudier les problèmes pertinents. Il est généralement admis que la FAO doit jouer un rôle prépondérant dans l'action en faveur du rassemblement de données statistiques précises.

3.5 Evaluation des stocks

Plus les pêcheries mondiales de crevettes se développent et plus augmente le besoin de connaissances sur l'évaluation des stocks. Dans une industrie halieutique en expansion, il faut notamment que les chercheurs prédisent la taille et la composition des stocks exploités et déterminent le rendement maximal soutenu.

Si certains progrès ont été faits en matière d'études sur la dynamique des populations de crevettes, de nouvelles recherches sont nécessaires pour mettre au point des méthodes et modèles permettant d'estimer la taille et la densité des stocks. Du fait du peu de longévité de la plupart des espèces de crevettes exploitables, il faudra peut-être revoir les méthodes mises en oeuvre en dynamique des populations de poissons téléostéens. Lorsque la durée de vie est relativement courte, l'incidence des fluctuations des conditions ambiantes sur le recrutement, la croissance et la mortalité naturelle - paramètres importants en dynamique des populations - est plus prononcée, ce qui rend difficiles les prédictions concernant l'abondance relative des animaux sur les fonds de pêche. Quand la longévité est plus grande, comme chez les Pandalides, il est plus aisé d'estimer la production en évaluant les effets éventuels sur le recrutement des conditions ambiantes durant et après l'éclosion.

Les communications présentées témoignaient de la diversité des modes d'étude de l'évaluation des stocks : appréciation des facteurs ambiants et écologiques intervenant dans le recrutement, la croissance, les déplacements et la mortalité naturelle ; calcul des taux de mortalité par examen des prédateurs ; étude des taux de croissance fondée sur les variations de la taille modale ; enfin, étude quantitative des larves, postlarves et juvéniles visant à estimer la survie avant le recrutement ou à prévoir l'abondance relative sur les terrains de pêche. Si chacun de ces procédés a été jugé capable de donner de bons résultats, on a précisé qu'il était bon de ne pas s'en tenir à une seule méthode. Toutes les techniques employées exigent que soient approfondies les connaissances sur les facteurs ambiants et écologiques en cause et recueillies des données exactes sur la composition des prises et sur le rapport capture/effort de pêche.

3.6 Crevetticulture

Le regain d'intérêt récemment manifesté pour l'aquiculture par les établissements de recherche, l'industrie, et le secteur privé a inspiré un débat approfondi, une fois examinée la situation de la crevetticulture en étangs et de l'élevage intégral.

3.6.1 Elevage en étangs

Bien que la crevetticulture en étangs se pratique depuis longtemps, notamment en Asie du Sud-Est, on ne dispose que depuis peu d'études scientifiques visant à déterminer les facteurs qui peuvent influer sur la production. De plus, ces travaux sont principalement axés sur la biologie, et il conviendrait de s'attacher davantage à la physico-chimie des étangs. Toute nouvelle connaissance contribuera à améliorer les méthodes empiriques actuelles. On a insisté sur la nécessité de pousser les travaux sur la trophodynamique et sur la mortalité, due notamment au cannibalisme. Si les investissements dans le domaine de la crevetticulture en étangs suscitent un grand intérêt, il importe de rassembler des renseignements détaillés sur les rendements et les aspects économiques, en établissant des comparaisons avec les résultats des opérations de pêche effectuées dans la même région. Il est évident que de bonnes connaissances des bases des techniques de l'élevage en étangs faciliteraient l'introduction et le développement de cette pratique dans d'autres régions du monde qui s'y prêtent - par exemple l'Amérique centrale et l'Afrique Centre-Ouest.

Les participants n'ont pas négligé l'importante question de la protection des estuaires et des eaux continentales contre la pollution, redoutable menace pour les pêcheries de mollusques et de crustacés des pays industrialisés. Ils ont recommandé que cet important problème soit signalé à l'attention de la prochaine Conférence technique FAO sur la pollution des mers et ses conséquences sur les ressources halieutiques et sur la pêche.

3.6.2 Elevage intégral

Pour l'instant, seuls le Japon, la Malaisie et la Corée pratiquent la crevetticulture intégrale à l'échelle commerciale. De grands progrès ont été faits au RoyaumeUni en matière d'élevage de Palaemon serratus, mais divers problèmes doivent encore être résolus : préférence en matière d'étangs, cannibalisme, maladies. En Amérique du Nord et en Europe, divers établissements de recherche et entreprises privées se heurtent à des difficultés du même ordre dans leurs essais d'élevage d'espèces d'importance commerciale. Les participants ont examiné quelles peuvent être les causes des échecs de l'élevage intégral, et présenté, en se fondant sur des observations et expériences personnelles, des suggestions visant à surmonter les obstacles rencontrés.

On a signalé qu'un accroissement du pH pouvait stimuler la reproduction. L'abondante nourriture que nécessitent les larves maintenues dans de grands viviers à l'air libre peut être obtenue plus aisément par filtrage de l'eau de la zone côtière que par la culture spéciale d'organismes végétaux. Il est possible d'atténuer le cannibalisme postlarvaire en introduisant dans l'eau, au stade mysis, une quantité de nauplii d'Artemia. Sur la base d'expériences japonaises, la survie des juvéniles est accrue si les aliments, au lieu de comporter uniquement du poisson, renferment une variété de constituants, car les crevettes seraient incapables de digérer des organismes vertébrés sauf par température élevée. D'autres travaux expérimentaux japonais ont révélé chez les crevettes une préférence pour une nourriture d'origine animale (p.ex. clams) exempte d'hémoglobine.

Les essais de crevetticulture, tant passés que présents, visant surtout à produire des espèces aux stades de développement post-embryonnaire nombreux et prolongés, il est difficile d'assurer à chaque stade la nourriture et les conditions ambiantes optimales. Aussi a-t-on étudié la possibilité d'élever des espèces à développement direct ou abrégé, et l'on a fait mention des espèces satisfaisant à ces conditions.

Il a été suggéré d'expérimenter l'emploi d'aliments en capsules dotés d'une saveur spéciale afin de réduire le cannibalisme, ou de provoquer l'inversion de sexe au stade voulu par l'incorporation dans la nourriture de produits chimiques ou d'hormones. Etant donné le peu de connaissances disponibles sur les préférences alimentaires et le rendement des aliments - éléments qui semblent jouer un rôle considérable dans la survie et la croissance des larves -, la Conférence a recommandé que la question fasse l'objet de nouvelles recherches.

3.7 Normalisation des méthodes de recherche

Etant donné que ce point n'était pas au nombre des principaux objectifs de la Conférence étudiés à l'origine par le Groupe consultatif, et ne figurait pas parmi les grandes questions inscrites à l'ordre du jour, la Conférence n'était saisie que de quelques documents techniques traitant directement de la méthodologie de la recherche crevettière. Cependant, nombre d'auteurs ont parlé des méthodes employées - en présentant parfois de suggestions en vue de leur perfectionnement - pour la collecte des données biologiques et océanographiques durant les campagnes de prospection, l'échantillonnage des stades larvaires et postlarvaires, les mesures de la taille et du poids, la détermination de la maturité et de la fertilité, l'analyse automatique des données, et les techniques d'élevage.

Si, dans telle ou telle région, des organismes intergouvernementaux ou régionaux ont pris conscience de l'importance que revêt la normalisation des méthodes de recherche crevettière, et ont en conséquence adopté certaines résolutions (p.ex. la décision du CIEM de prendre la longueur de la carapace comme mesure type de longueur pour les Décapodes), on n'a pas progressé sur la voie de l'adoption d'autres procédés méthodologiques à plus grande échelle ni sur le plan international. Il ne fait aucun doute que la normalisation des méthodes de comparaison et d'évaluation des résultats provenant de différentes parties du monde serait extrêmement utile. La Conférence a cependant reconnu que certains problèmes particuliers - p. ex. fréquence des échantillonnages, nombre de spécimens par échantillon, mesure de la taille et du poids, rangement des données en catégories - exigent des études plus approfondies avant que puissent être présentées des propositions prévoyant l'adoption de mesures sur le plan régional ou mondial.

3.8 Recommandations

La Conférence a étudié les suggestions et propositions des sessions techniques visant à combler les lacunes que présentent actuellement les connaissances sur tous les aspects des questions étudiées. Outre les recommandations qui figurent dans les rapports des diverses sessions techniques (section 4), la Conférence a adopté la recommandation suivante :

Collaboration régionale pour l'étude des ressources en crevettes

La Conférence,

Etant donné qu'une collaboration internationale est nécessaire pour accroître l'efficacité de l'exploitation rationnelle et de la protection des ressources marines dans telle ou telle zone,

Considérant que cette collaboration aux études de populations d'espèces d'animaux marins exploitées par divers pays rend indispensable, pour pouvoir disposer des renseignements de base nécessaires, l'échange des connaissances obtenues par la pêche et la recherche biologique,

Consciente que la collaboration internationale permet une meilleure utilisation des ressources humaines, des navires et autres installations indispensables pour la mise en oeuvre des programmes présentant un intérêt commun,

Recommande

Que l'on s'efforce davantage d'entreprendre des études en commun des ressources en crevettes, en faisant appel à cette fin, dans la mesure du possible, aux comités régionaux existants, ou, en l'absence de ceux-ci, en prenant des mesures temporaires ou ad hoc aux mêmes fins.

Considérant qu'il existe dans la zone des Caraïbes plusieurs établissements et programmes nationaux relevant du Programme des Nations Unies pour le développement qui mettent en oeuvre d'importants projets consacrés à l'étude des ressources en crevettes,

La Conférence recommande à la FAO d'étudier la possibilité d'adopter des mesures pertinentes pour y faciliter la collaboration à l'échelon régional.


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