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DEUXIEME SESSION (PARIS, 1962)

Quatorze pays étaient représentés à la deuxième session de la CECPI: Autriche, Belgique, Danemark, Finlande, France, Irlande, Italie, Norvège, Pays-Bas, Portugal, République fédérale d'Allemagne, Royaume-Uni, Suède et Yougoslavie, parmi lesquels la Norvège et la Suède étaient de nouveaux arrivés; l'Espagne, le Luxembourg, la Pologne et la Roumanie ont envoyé des observateurs, tout comme le CGPM, l'AIL, le CIEM et l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). L'intérêt mainfesté par certains pays d'Europe de l'Est a constitué un élément encourageant.

La réunion a adopté le Règlement intérieur2, qui avait déjà été approuvé auparavant, et s'est consacrée aux problèmes techniques en rapport avec les 5 questions choisies au cours de la session précédente (voir ci-dessus). On a présenté une recommandation visant à améliorer la communication entre le Secrétariat et les pays membres en nommant dans chaque pays un correspondant et un suppléant, qui devraient signaler au Secrétariat les principaux changements apportés à la structure administrative et aux programmes de chaque pays. Cette initiative n'a eu qu'un succès limité, et le Secrétariat a souvent dû contacter le représentant national, particulièrement si celui-ci assistait régulièrement aux sessions. Compte tenu de l'expérience acquise, il semblerait que le correspondant national doive être choisi parmi les personnes connaissant bien les problèmes relatifs aux pêches intérieures, et pas simplement parmi les personnes au courant des domaines d'activités plus généraux de la FAO.

La deuxième session a adopté une proposition visant à créer un groupe de travail chargé d'étudier les critères de qualité des eaux pour les poissons d'eau douce européens. Par la suite, la coordination du groupe de travail a été confiée à M. J.S. Alabaster (Royaume-Uni), qui assume encore cette fonction actuellement. Comme on l'a signalé auparavant, ce groupe s'est acquitté de sa tâche avec grand succès. Enfin, la deuxième session a appelé l'attention du Directeur général de la FAO sur le fait que la production des pêches intérieures en Europe a augmenté au moins d'environ 150 000 t de poissons en 1960, et elle a estimé que cette production pourrait encore être sensiblement accrue afin de fournir un supplément de protéines aux populations sans cesse croissante “à condition que les gouvernements prennent des mesures efficaces afin d'utiliser ces ressources au maximum.”

Parmi ces mesures figuraient notamment l'application des connaissances actuelles, ainsi que la recherche de nouvelles connaissances afin de résoudre les problèmes existants. Des travaux supplémentaires devraient être réalisés dans les domaines suivants: inventaire des populations de poissons, génétique et reproduction, nutrition et comportement des poissons, lutte contre les maladies, lutte préventive contre la pollution, etc. Les travaux de la Commission devraient se poursuivre entre les sessions, cette tâche ne pouvant être assumée par le Secrétariat. Par exemple, la Conférence sur les problèmes de pollution des eaux en Europe, qui s'est tenue à Genève en 1961, a reconnu que la CECPI était l'organisme compétent pour établir les normes de qualité de l'eau convenant aux poissons - opinion partagée par la CEE, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Il fallait en conséquence créer un groupe de travail qui pourrait se réunir entre les sessions.

On a demandé à la FAO de fournir une assistance financière afin de permettre l'organisation de réunions entre les sessions ainsi que la tenue de réunions intérimaires du Président et des deux Vice-Présidents de la Commission, qui seraient chargés de recevoir les rapports, de choisir et de diriger les groupes de travail et d'examiner l'ordre du jour des réunions ultérieures. Ces questions ont été à nouveau abordées au cours de la troisième session et, à la suite de cette session, la structure de la Commission a été profondément modifiée.

2 Voir Annexe 4


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