L'apparition de certaines maladies a déjà été remarquée dans des établissements de mariculture le long de la Méditerranée. Cependant, comme il s'agit dans la plupart des cas d'activités de faible envergure menées à l'échelle du laboratoire ou à l'échelle pilote, on ne sait pas bien quelle est leur incidence sur les coûts de production des espèces élevées.
La gravité de certaines maladies observées (du fait que les espèces marines sont moins tolérantes que les espèces d'eau douce, et également plus sujettes au stress), étant donné les coûts de production considérables et les prix de vente élevés des espèces marines, justifie que l'on entreprenne des programmes de recherche sur les maladies de façon à promouvoir à l'avenir développer les activités afin d'atteindre un niveau commercial. Toutefois, à l'heure actuelle, les laboratoires des institutions participantes, à quelques exceptions près, ont très peu d'expérience du diagnostic et du traitement des maladies affectant les poissons, les orustacés et les mollusques d'eau saumâtres et ceux qui possèdent une unité de pathologie sont encore plus rares.
Pour ces raisons, on a pensé qu'il était approprié à ce stade d'essayer d'établir une collaboration active avec les spécialistes des institutions coopérant au COPRAQ de la CECPI (Commission suropéenne consultative pour les pêches dans les eaux intérieures/OIE (Office international des épisooties) pour les travaux concernant les maladies des poissons. Ce groupe, dont les travaux portant toutefois sur des espèces différentes, principalement les carpes et les truites, s'intéresse de très longue date aux maladies des poissons, à un niveau scientifique très élevé; il pourrait aider à la création des laboratoires nécessaires dans la région méditerranéenne et donner des avis sur les problèmes particuliers qui pourraient se poser. Les espèces choisies pour les travaux du COPRAQ de la CECPI/OIE sur les maladies des poissons sont la truite et la carpe, mais plusieurs institutions appartenant au COPRAQ/CECPI/OIE ont déjà entrepris des travaux sur des espèces marines ou sur l'élevage de salmonidés en milieu marin. Ainsi, ces institutions sont déjà au courant de certains problèmes; en dehors du choix des espèces, les températures élevées constitueront l'autre principale différence pour les travaux en Méditerranée.
Ces questions ont été présentées par le Secrétariat au cours des débats sur ce point de l'ordre du jour, et la réaction de l'assemblée plénière a été de soutenir entièrement toute initiative visant à resserrer les liens avec le COPRAQ/CECPI/OIE pour les activités concernant les maladies des poissons. A cet effet, une recommandation (COPRAQ/79/7) a été formulée en vue d'être présentée à la réunion du COPRAQ/CECPI/OIE prévue à Munich du 23 au 26 octobre 1979.
Par une autre recommandation (COPRAQ/79/2), le Secrétariat a été prié d'informer les institutions des dates et lieux des réunions de la CECPI/OIE sur les maladies des poissons, et de diffuser les rapports et documents techniques du COPRAQ/CECPI/OIE (maladies des poissons) dans la région méditerranéenne.
