Previous Page Table of Contents Next Page


4. FINANCEMENT DU DEVELOPPEMENT HYDROELECTRIQUE

L'équipement hydroélectrique exige beaucoup de capitaux. Traditionnellement, la Banque mondiale joue un rôle de chef de file dans ce domaine. Directement ou par l'intermédiaire de sa filiale, l'IDA, elle a déjà permis la réalisation de beaucoup de projets et continuera sans nul doute à fournir des fonds pour de grands ouvrages. Le Fonds européen de développement, la Banque africaine de développement, le Fonds koweïtien, la Banque islamique de développement, la Banque européenne d'investissement, plus des sources bilatérales directes et des banques commerciales participent également à l'effort financier mais tous reconnaissent le rôle pilote de la Banque et de ses filiales.

En général, la Banque mondiale fournit jusqu'au quart des capitaux étrangers. Les frais locaux sont en principe à la charge du pays. On estime que les gouvernements fournissent jusqu'à 50 pour cent des capitaux sous forme d'aide bilatérale directe à des conditions de faveur ou sous forme de dons. Les fonds ainsi fournis ont augmenté de 4 pour cent au cours des années soixante-dix mais la Banque mondiale et l'OCDE prévoient qu'ils n'augmenteront que de 2 pour cent environ au cours des années quatre-vingt. Cela compliquera les montages financiers, même si la Banque mondiale dispose des capitaux d'amorçage nécessaires. Certains signes montrent que la Banque mondiale manque elle-même de fonds, du moins à court terme. L'Afrique, qui possède le tiers du potentiel hydroélectrique mondial mais qui n'en exploite que 5 pour cent, aura donc le plus grand mal à trouver des fonds pour aménager de nouveaux sites et répondre ainsi à ses besoins pressants d'énergie.


Previous Page Top of Page Next Page