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5. LA NOUVELLE APPROCHE DU DEVELOPPEMENT ENERGETIQUE

Par le passé, les pays africains ont eu tendance à privilégier les projets de prestige tels que le lac Volta au Ghana, le grand barrage d'Assouan en Egypte ou Kariba en Zambie et au Zimbabwe. Cela n'a d'ailleurs rien de condamnable puisqu'ils avaient effectivement besoin de cette énergie et qu'ils ont su se procurer les fonds nécessaires. Aujourd'hui, ces sites à gros potentiel hydroélectrique sont en grande partie aménagés et il faut donc utiliser une approche plus systématique. C'est pourquoi on encourage pratiquement tous les pays africains à procéder à des études de systèmes, s'ils ne l'ont pas encore fait. C'est un travail très complexe, pour lequel il faut réunir beaucoup de données (sites potentiels, précipitations et écoulement, charge, disponibilités en combustible et coût) mais qui est indispensable pour savoir où et comment produire de l'énergie.

Certains pays ont déjà engagé des consultants pour réaliser des études de ce genre, du moins leur phase préliminaire, et la Banque mondiale s'emploie à obtenir des informations complémentaires avant d'envisager le financement ultérieur de certains projets. Ces efforts devraient aboutir à une meilleure intégration du développement des différentes formes d'énergie dans la plupart des pays de la région. Dans le secteur hydroélectrique, ils permettront un développement plus rationnel et conduiront à aménager en premier les sites qui coûtent le moins cher.


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