37. En présentant le document FI:SCA/2001/6, le Secrétariat a souligné quil importait dadopter un régime juridique approprié avec des lois spécifiques pour laquaculture traitant des principaux facteurs qui sous-tendent laquaculture commerciale durable. Il sagit des autorisations dexploitation, les droits liés à la terre et à leau et les questions denvironnement. Toutefois, il nexistait pas dans ce domaine ni de modèle unique, ni de législation idéale. Chaque pays devrait formuler son cadre juridique en fonction, dune part de ses propres traditions juridiques et institutionnelles, et dautre part, des problèmes particuliers auxquels il était confronté.
38. La Consultation a reconnu les insuffisances des législations en vigueur dans de nombreux pays et a demandé que la FAO aide ces pays à réexaminer leur législation en matière daquaculture et à rédiger de nouvelles lois visant spécifiquement laquaculture.
39. La Consultation a souligné limportance dune collaboration et dune coopération à léchelon national et régional pour lélaboration dune législation spécifique à laquaculture et a exhorté les pays à constituer des réseaux dinstitutions compétentes (autorités foncières, responsables de leau et de lenvironnement, par exemple) pour promouvoir laquaculture commerciale. Compte tenu de la multiplicité des lois et règlements susceptibles davoir un impact sur le développement de laquaculture et en labsence de législation propre à laquaculture, la Consultation a encouragé les pays à préparer des directives ou des manuels récapitulant les étapes juridiques et constitutionnelles (autorisations, par exemple) que lexploitant aquacole potentiel doit suivre avant de se lancer dans laquaculture.