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12. EXTRAITS DE COMMUNICATIONS PRESENTEES PAR LES PAYS

12.1 Cameroun

Méthodes de planification

La planification et de développement des pêches sont un élément du Plan quinquennal de développement économique, social et culturel.

Le plan est préparé sur la base d'un large processus démocratique de consultation sur les principaux aspects de la vie nationale. Il s'agit d'un travail en commun qui est l'expression des préoccupations de la population économiquement active et des aspirations du peuple camerounais pour les cinq années à venir. Il tient compte de problèmes régionaux précis parce qu'il repose sur une double approche, à la fois nationale et régionale. Son objectif final est d'améliorer progressivement la qualité de la vie de l'ensemble de la population.

La préparation et l'exécution du plan sont assurées et coordonnées par le Ministère de la planification et de l'utilisation des terres, avec une assistance technique de la Direction de la planification (qui est l'organisme chargé de son élaboration).

Le Ministère de l'élevage des pêches et des industries animales, et plus spécifiquement la Direction des pêches sont chargés de préparer les projets intéressant les pêches et de les insérer dans le plan. Cette dernière ne travaille cependant pas seule. Elle fait appel à un groupe de représentants de diverses disciplines, appartenant au secteur public et au secteur privé, qui analyse les comptes financiers, les stratégies proposées, les objectifs définis pour chaque projet, les modalités de sélection des projets sur la base des priorités retenues et le calendrier de leur exécution.

Le plan est établi aux niveaux des districts, des départements et des provinces, qui sont les structures administratives existantes, avec l'aide d'organismes de coordination, à savoir les comités du développement à qui il incombe en permanence de diagnostiquer les problèmes du développement des pêches dans leur zone de compétence et de proposer des solutions. Au moment de la préparation du plan quinquennal, les comités provinciaux du développement ont été transformés en commissions provinciales de planification.

Le plan de développement des pêches est donc une réunion de projets présentant des rapports plus ou moins étroits, qui ont pour objectif commun de développer la pêche. Un projet est une entreprise, une unité organisée, dont sont spécifiés, entre autres, les bénéficiaires, les tâches, la durée des activités et les coûts.

Chaque projet est préparé sur la base d'un mémorandum qui en précise les principaux éléments: emplacement, titre, liste des projets connexes, objectifs, brèves descriptions des activités, date de mise en route, ressources disponibles, caractéristiques techniques, arrangements financiers, effets escomptés, obstacles susceptibles de retarder ou empêcher la réalisation du projet et principales conditions à remplir.

Exécution, coordination et contrôle:

Tout projet est exécuté sur la base des éléments suivants:

  1. études disponibles: générales, de faisabilité, etc.;
  2. fonds disponibles: publics et privés;
  3. disponibilités et besoins de terres;
  4. organisation de la commercialisation, si nécessaire.

Dès que ces divers facteurs ont été conciliés, un directeur de projet est nommé et les activités sont mises en route.

Le contrôle d'un projet est assuré en permanence au niveau local, ainsi que tous les trois mois au niveau provincial et tous les six mois au niveau national. Le moyen de contrôle au niveau provincial et national est un rapport appelé “rapport de contrôle du projet” qui rend compte des progrès accomplis: qualité, importance et origine des ressources humaines et financières; description succincte des activités et/ou comptes financiers; principaux problèmes rencontrés et suggestions en vue d'améliorer l'exécution du projet. Un rapport annuel est présenté au gouvernement.

Problèmes d'exécution:

Les principaux problèmes rencontrés dans l'exécution du plan sont les suivants:

Etant donné ces facteurs limitants, il ne sera possible de mener à bien que 35 à 40 pour cent des activités prévues au titre du cinquième plan quinquennal.

Solutions recommandées:

En ce qui concerne le manque de moyens financiers et l'absence d'études détaillées sur certains projets, il est recommandé que chaque projet fasse l'objet d'une étude détaillée (à moins qu'il ne soit lui-même un élèment d'une étude). Il importe également de s'assurer une source de financement avant que le projet ne soit inséré dans le plan. Si ces préalables ne sont pas satisfaits, le plan devient une liste de choses à faire, avec des indications imaginaires de coûts approximatifs.

En ce qui concerne les problèmes de personnel, le gouvernement a mis en place il y a trois ans un programme de formation en matière de pêches.

La question du contrôle est liée d'une part à la volonté d'agir des intéressés et, de l'autre, aux problèmes déjà mentionnés; il serait plus facile de la résoudre si l'on trouvait une solution aux problèmes de financement et de personnel.

Aménagement:

Les facteurs qui conditionnent l'aménagement des pêcheries camerounaises sont les suivants:

  1. Les réglementations existantes, à savoir: limitation de l'effort de pêche, restrictions applicables aux engins utilisés, à la période et au lieu des activités de pêche, compte tenu des interactions entre les facteurs biologiques et techniques à l'intérieur de chaque pêcherie, en particulier dans les eaux intérieures. Etant donné que l'on connait assez mal la structure et la composition des écosystèmes (puisqu'une pêcherie est un écosystème) et la manière dont ils réagissent aux agressions naturelles et d'origine humaine, ces mesures sont dans la plupart des cas “fragmentaires”.

  2. Les autres techniques d'aménagement ou, plus précisément, de développement, par exemple les mesures intéressant l'environnement (réinstallation, création de nurseries et de réserves, pratique de l'aquaculture, etc.) font partie intégrante du plan national pour le secteur des pêches.

12.2 Sierra Leone

Pour assurer un développement convenablement équilibré de ce (petit) sous-secteur des pêches, il faut veiller à l'adoption d'une approche intégrée. Le gouvernement accorde une très haute priorité à la formation du personnel des pêches, notamment pour satisfaire aux besoins immédiats de personnel.

L'industrie de la pêche peut jouer un rôle important dans la croissance économique de la Sierra Leone qui possède des ressources marines abondantes et facilement accessibles. Il serait possible d'accroître notablement les captures de poisson par le moyen de petites améliorations techniques, ce qui permettrait de fournir à la population des protéines animales à bon marché et d'exporter une certaine partie de la production. Toutefois, on a longtemps accordé une très faible priorité au développement de l'industrie de la pêche, ce qui tient probablement au faible niveau d'instruction ou à l'individualisme des pêcheurs.

Le pays s'efforce maintenant de développer indépendamment son industrie nationale de la pêche et de mettre en place un système efficace de contrôle et de surveillance en vue de décourager les activités de pêche illégales dans les eaux territoriales.

12.3 Zimbabwe

Pour mettre en valeur les stocks de poissons vivants dans les plans d'eau nationaux, le gouvernement s'efforce surtout d'assurer la continuité des activités de recherche, ainsi que d'imposer des réglementations visant à améliorer le recrutement en réduisant la mortalité par pêche des sujets féconds et des juvéniles.

a) Activités de recherche

Les divers instituts de recherche sur les pêches qui existent dans le pays s'efforcent principalement de recueillir des données sur la dynamique des populations d'espèces commerciales, ce qui permettra de formuler des stratégies d'aménagement visant à assurer la conservation des ressources pour alimenter une industrie économiquement viable.

b) Les améliorations apportées aux réglementations sont les suivantes:

  1. restrictions relatives aux engins de pêche: étant donné que les ressources de poisson sont multispécifiques, il est difficile de déterminer le maillage minimal approprié. Pour le kapenta, le maillage minimal est de 10 mm et, pour les poissons vivant près du rivage, il est de 10 cm;

  2. interdiction de la pêche dans certains zones, à savoir les parcs nationaux, les cours d'eau et leurs embouchures: cette mesure a surtout pour objet d'améliorer le recrutement. Moyo (en cours de préparation) montre que la fécondité des cichlidés Tilapia rendalli, Oreochromis mortimeri et Serznochromis codringtoni dans les zones exploitées par pêche est bien moindre que dans les zones non pêchées. C'est peut-être là un premier signe d'épuisement des stocks dans la pêcherie côtière;

  3. limitation du nombre de pêcheurs: à l'heure actuelle, on ne sait pas quel effectif exact de pêcheurs il faudrait pour assurer une production optimale et de bonnes recettes. En conséquence, on s'efforce de minimiser le nombre de pêcheurs jusqu'au moment où l'on connaîtra l'effet de leurs activités sur les pêcheries. Toutefois, il ne semble pas que, pour la pêcherie côtière du lac Kariba, un effectif important de pêcheurs puisse être autorisé. Cette conclusion est fondée sur le fait que, parallèlement aux revendications des pêcheurs pour obtenir davantage de fonds de pêche et à un degré alarmant de braconnage, on observe une diminution des captures par unité d'effort (CPUE).

Les principaux obstacles au développement des pêches au Zimbabwe sont les suivants:

i) Manque de coordination entre le Zimbabwe et la Zambie

Comme on l'a indiqué plus haut, le Kariba est un grand lac où existe une importante pêcherie, mais il est partagé entre la Zambie et le Zimbabwe. Les deux pays ne coordonnent pas du tout leurs activités de recherche le concernant. Du côté du Zimbabwe, les stratégies d'aménagement sont fondées sur les recherches entreprises dans le pays, dont les résultats sont extrapolés à l'ensemble du lac. Il existe un risque que les niveaux d'exploitation recommandés dans les eaux appartenant au Zimbabwe ne soient fondés sur des données négligeant de prendre en considération la pression d'exploitation par pêche dans les eaux appartenant à la Zambie.

Il est probable que les projets d'aquaculture de la Conférence pour la coordination du développement de l'Afrique australe (SADCC) auront pour effet de stimuler la coopération, mais la politique a souvent le pas sur d'autres considérations;

ii) Défaut de coordination au niveau national

Il serait nécessaire de mettre en place une unique administration des pêches relevant d'un seul ministère, qui s'occuperait de la recherche, de la vulgarisation et de la formation dans l'ensemble du pays. Pour le moment, plusieurs organismes gouvernementaux s'intéressent à la pisciculture et au développement des pêches et il n'existe pas de coordination entre eux. La conséquence en est un chevauchement des activités et un accroissement inutile des coûts. En outre, les vulgarisateurs du Ministère de l'agriculture s'intéressent en premier à d'autres activités agricoles; ils ne sont pas spécialisés dans les questions de productivité des pêcheries.

L'aquaculture est généralement pratiquée à titre accessoire par les agriculteurs et n'est pas une activité à plein temps. Cela s'explique par le défaut de techniques, les importantes mises de fonds nécessaires et la faible rentabilité. A l'heure actuelle, la pisciculture est moins profitable que d'autres activités agricoles. Les problèmes dans ce domaine ont été accentués par l'absence de contacts entre l'ancienne Rhodésie et le monde extérieur: pendant longtemps, le pays n'a pas eu accès aux techniques modernes et aux informations disponibles ailleurs.

Il n'existe pas de personnel qualifié pour donner des avis. Il serait par ailleurs indispensable de formuler une politique de pêche propre à encourager la participation des agriculteurs des communautés qui souhaitent accroître leurs revenus;

iii) Personnel: formation et effectifs

Quoiqu'une bonne politique nationale de pêche ait été ébauchée et que les intentions soient bonnes, l'action est entravée comme on l'a déjà dit par le manque de coordination entre les divers organismes qui s'intéressent aux pêches. Un organisme central ayant la pleine responsabilité du développement des pêches est indispensable pour mettre en application la politique nationale de pêche. A l'heure actuelle, il n'existe pas au Zimbabwe de centres d'enseignement supérieur ni d'instituts dispensant une formation en matière de pêche. Quoique l'université organise des cours où sont étudiés certains aspects de la biologie des poissons, ils n'en restent pas moins un caractère général et ont lieu en fonction du personnel disponible.

Le manque de personnel qualifié est critique, en particulier dans les stations de recherche.

Avant l'accession à l'indépendance, il y avait d'importants mouvements de personnel dans les divers instituts s'occupant de pêche. Les programmes de recherche étaient souvent interrompus et il était particulièrement difficile de travailler sur le terrain autour du lac Kariba, dans la zone frontière.

Le manque de devises empêche de recruter des spécialistes des pêches à l'étranger. Des avis étrangers et des avis de spécialistes sont nécessaires au gouvernement comme aux entreprises privées pour rendre accessibles aux pisciculteurs et autres intéressés les techniques d'aquaculture très perfectionnées qui existent en Asie et en Europe;

iv) Croissance démographique et faible taux d'alphabétisation

La population de pêcheurs côtiers du lac Kariba ne cesse d'augmenter et la proportion de personnes à charge est élevée. C'est là une situation indésirable. Un accroissement de la population de pêcheurs tirant sa subsistance d'une ressource limitée entraîne une réduction des captures par unité d'effort (CPUE) et donc aussi une diminution des gains de chaque pêcheur.

Pour le lac Kariba, il semble bien que la situation s'explique par l'agitation croissante pour l'obtention de droits de pêche dans les zones protégées.

A ce problème s'ajoute celui du faible taux d'alphabétisation. On dit qu'il est difficile aux artisans-pêcheurs de se rendre compte qu'il y a intérêt à renoncer à des avantages économiques à court terme au profit d'avantages écologiques à long terme. Pour eux, il est important de réaliser le plus gros profit possible aussi rapidement que possible, quelles que soient les possibilités de détérioration de la situation avec le temps, et c'est là une situation typique lorsque les ressources sont propriété commune. Elle conduit à enfreindre les réglementations en matière de pêche et, dans les zones soumises à des restrictions, le braconnage est endémique et ne cesse de croître.

Le gouvernement prend maintenant des mesures d'urgence pour remédier à la situation. Il faudra longtemps pour obtenir des résultats et, dans l'intervalle, les chercheurs et les planificateurs doivent s'attaquer aux problèmes liés à l'analphabétisme. Les mesures visant à restreindre la pêche sont considérées avec hostilité et suspicion. Leur nécessité écologique n'est pas appréciée.

Une autre dimension du problème est la pression politique exercée sur les planificateurs pour qu'ils autorisent davantage de Tonga à se faire pêcheurs, car ces derniers espèrent ainsi réduire leurs difficultés économiques.

Le gouvernement se rend compte de la gravité du braconnage et il a adopté un amendement à la loi sur les parcs naturels et la faune sauvage qui impose de plus lourdes sanctions aux braconneurs;

v) Observation des lois et réglementations

Si le braconnage existe à divers degrés dans tous les lacs du Zimbabwe, il a atteint des proportions graves dans le lac Kariba.

Il faut beaucoup d'hommes, d'argent et de temps pour patrouiller constamment le grand lac et faire comparaître les braconneurs devant un tribunal. L'institut de recherche sur les pêcheries du lac Kariba ne dispose pas de ressources nécessaires. Il serait indispensable de créer un solide service de lutte contre les braconneurs, qui serait uniquement chargé de faire la police sur le lac.

Quoiqu'il existe un service de lutte contre le braconnage dans les réserves de faune sauvage, celui-ci n'est pas souvent en mesure de contrôler la situation.

Les braconneurs n'ont pas peur d'être jugés, car ils ne payent généralement que de petites amendes et rentrent facilement dans leurs fonds en poursuivant leurs activités.

En conclusion, on peut dire que le gouvernement est conscient de la nécessité de mettre en valeur les pêcheries du Zimbabwe et de faire en sorte qu'elles deviennent une source importante de revenu, mais que la volonté d'agir n'est pas suffisamment énergique. Les causes de la situation sont surtout historiques, car la frontière rhodésienne était fermée au monde extérieur et les informations et les techniques ne pouvaient pas pénétrer dans le pays.

Etant donné que, comme on l'a dit, l'infrastructure existe, il serait facile de remédier à la situation. La création d'un organisme central des pêches, chargé du développement de ce secteur, est indispensable pour réorganiser et relancer le développement des pêches au Zimbabwe. Il faut savoir qu'il est important de développer la pêche et qu'il faut lui donner la même priorité qu'à l'agriculture.

12.4 Mozambique

Depuis 1981, une stratégie de développement de la petite pêche a été clairement définie. Elle considère la pêche artisanale et la pêche semi-industrielle comme un ensemble articulé, fondé sur le nouveau type d'entreprises qui a été créé à cette époque, à savoir les “complexes de petite pêche”.

Au Mozambique, la pêche artisanale est une activité traditionnelle qui occupe au moins 50 000 pêcheurs basés dans des centres d'importance variable tout au long de la côte et opèrant aussi dans les eaux intérieures. La pêche semi-industrielle utilise des méthodes de production plus modernes; elle n'a été introduite qu'aux dernières années de l'époque coloniale, par de petits armateurs privés basés dans les centres urbains les plus importants. Peu après l'accession à l'indépendance, on dénombrait moins de 100 bateaux (de 14 à 25 m de long), pour la plupart abandonnés par leurs propriétaires.

La notion de développement de la petite pêche - secteur englobant la pêche semi-industrielle et la pêche artisanale qui est géré par les “Combinados Pesqueiros” - a été lancée par un nouvel organisme gouvernemental appelé “Unidade de Diraccao da Pesca de Pequena Escala” (UDPPE).

Le but des “Combinados Pesqueiros” est de développer la pêche semi-industrielle et, simultanément, d'apporter un soutien accru à la pêche artisanale dans la zone d'influence située à la périphérie de chaque centre. Ils ont leurs propres flottilles, et des moyens de travail plus modernes et des ressources plus importantes que les simples artisans-pêcheurs. Leurs activités englobent la capture, la transformation, l'entreposage, le transport et la collecte du poisson capturé.

Parallèlement, ils vendent de l'équipement et du matériel de pêche et autres articles, et fournissent des services aux artisans-pêcheurs: introduction de nouvelles méthodes de production, de nouvelles techniques, ainsi qu'administration et organisation. Dans le cadre de ces activités, ils achètent les excédents de poisson qu'ils transportent jusqu'aux districts entourant les centres urbains.

Théoriquement, l'infrastructure et l'équipement d'un “Combinado Pesqueiros” devraient comprendre:

L'emplacement des “Combinados Pesqueiros” est choisi sur la base d'un ou plusieurs des critéres ci-après:

Pour favoriser le développement de la pêche artisanale dans toute la zone d'influence des “Combinados Pesqueiros”, des moyens de transport sont assurés et des stations périphériques de soutien et de commercialisation sont installées.

Les infrastructures des “Combinados Pesqueiros” sont progressivement développées. Pour commencer, il suffit de maisons et d'entrepôts fabriqués avec des matériaux locaux, et d'une aire de séchage. Certains équipements peuvent être installés peu à peu, par exemple un générateur, une pompe à eau et un petit atelier. Au stade final, on peut installer des entrepôts frigorifiques et construire des maisons et dortoirs, des magasins, des bureaux administratifs, etc. A ce niveau de développement maximum, une station de soutien et de commercialisation créée comme une infrastructure périphérique pourra elle-même devenir un nouveau “Combinado Pesqueiro”.

Les navires de transport sont également conçus comme des unités mobiles de soutien et de commercialisation, assurant le transport des excédents de poisson et livrant aux artisans-pêcheurs le matériel et les outils nécessaires pour la pêche, les biens de consommation, le carburant, la glace, etc.

Sur cette base, les objectifs généraux du développement de la petite pêche peuvent être définis comme suit:

Depuis que la stratégie de développement de la petite pêche est entrée en application une attention spéciale est portée aux deux principaux plans d'eau intérieurs du Mozambique, à savoir le lac Niassa et la lagune de Cabora Bassa, dans le but d'assurer l'approvisionnement des populations vivant dans ces zones. Dans les deux cas, des recherches avaient été entreprises avant 1980, plus spécialement en ce qui concerne la biologie des pêcheries, la technologie de capture du poisson et la limnologie. Outre les activités de recherche et d'évaluation des ressources, une enquête sur les activités locales de pêche a été menée.

On peut dire en bref que le potentiel de la lagune de Cabora Bassa a été évalué à 5 000 tonnes par an. Cinq cent pêcheurs et 350 navires artisanaux opèrent dans la lagune. La principale ressource - la sardine - n'est pas capturée par les artisans-pêcheurs.

Dans la partie du lac Niassa appartenant au Mozambique, on compte environ 3 000 pêcheurs et plus de 1 000 bateaux artisanaux. Le potentiel estimatif est analogue à celui de la lagune de Cabora Bassa.

Le “Combinado Pesqueiro” de Metangula, sur le lac Niassa, a été créé en 1981. Il compte actuellement deux stations (Ngo et Melulucas). Le “Combinado Pesqueiro” de Chicoa, sur la lagune de Cabora Bassa, a été créé en 1983, avec des avant-postes à Chipalapala et Mcangazi.

Les deux “Combinados” apportent une contribution très importante au développement des pêches dans leur zone. De petits bateaux à moteur ont été introduits, les engins de pêche traditionnels utilisés dans le lac Niassa ont été améliorés et une plus large distribution a été assurée, des opérations de pêche à bord de bateaux à voile ont été entreprises et, à Chicoa, la pêche par attraction lumineuse de la sardine a été introduite. Des navires de recherche opèrent dans les deux zones.

12.5 Ghana

Quelques-unes des principales stratégies adoptées en ce qui concerne les pêches continentales sont les suivantes:

  1. On s'efforce énergiquement de développer les pêches continentales en appliquant une politique qui vise à développer la pisciculture en association avec l'irrigation. L'Irrigation Development Authority (IDA), qui est un organisme gouvernemental, a pour mission de développer l'aquaculture sur environ 5 pour cent des superficies de ses projets.

  2. Des écloseries de poisson seront installées dans chaque région, de manière à produire suffisamment d'alevins à l'intention des petits pisciculteurs et des pisciculteurs commerciaux.

  3. A titre de mesure de soutien aux programmes d'aquaculture, le Département des pêches s'occupera de formuler un aliment artificiel approprié pour les poissons, qui sera fabriqué avec des ingrédients trouvés sur place.

  4. De vastes superficies situées le long des lagunes côtières seront consacrées à l'aquaculture commerciale. Les espèces naturellement présentes dans les lagunes qui pourraient faire l'objet d'un élevage commercial sont: Mugil spp; Penaeus duorarum, T. zillii, T. galilea, Callinestes latimanus. D'autres espèces locales susceptibles d'être élevées dans les lagunes sont T. nilotica et Chrysichthys spp.

  5. Pour faciliter la mise en oeuvre des stratégies précitées, les services de vulgarisation fournis aux communautés rurales ont été renforcés pour aider à la construction manuelle d'étangs à poissons et promouvoir l'alimentation artificielle et la fertilisation des étangs. Des établissements pilotes de pisciculture seront installés dans les lagunes d'eau douce et les lagunes côtières.

  6. Des systèmes d'élevage en étangs et en nasses seront introduits dans les communautés rurales.

    On entreprendra ensuite un programme visant à améliorer les stocks de poissons des barrages et réservoirs existants par le moyen d'un recrutement artificiel intensif, ainsi qu'à identifier des zones susceptibles de convenir à la construction d'étangs.

    Quoique le gouvernement ait entrepris une vaste campagne publicitaire et éducative, pour encourager la population à produire du poisson en pratiquant l'aquaculture commerciale, il n'a pas encore obtenu les résultats souhaités en raison d'un certain nombre de difficultés, notamment:

  1. L'aquaculture commerciale exige d'importantes dépenses d'équipement et, comme il s'agit d'une activité tout à fait nouvelle au Ghana, les institutions finacières sont réticentes à l'égard des éleveurs potentiels. Ce facteur explique la lenteur des progrès dans ce domaine. Toutefois, la situation s'améliore progressivement et les banques rurales s'efforcent maintenant de financer des projets de pisciculture.

  2. L'équipement lourd nécessaire pour la construction des étangs fait généralement défaut. Le coût trop élevé des rares machines disponibles - qu'il s'agisse d'achat, de location ou d'utilisation - a découragé de nombreux pisciculteurs en puissance.

  3. On manque partout de personnel qualifié de niveau intermédiaire pour entreprendre des activités de vulgarisation.

    Un programme de formation a été mis sur pied et quelques pays amis fournissent maintenant une assistance technique en recevant du personnel de niveau intermédiaire à qui ils dispensent une formation.

    Etant donné le manque de crédits locaux, des négociations vont être engagées pour obtenir une aide de la FAO et d'autres institutions en vue de développer les pêches continentales, et plus particulièrement, l'aquaculture commerciale en eau douce et en eau saumâtre.

12.6 Nigeria

Les principaux problèmes rencontrés lors de la planification et de l'exécution des projets intéressant le secteur des pêches au Nigeria sont les suivants:

  1. Les ressources financières allouées à la pêche artisanale ne sont pas suffisantes pour soutenir la pêche de subsistance et la pisciculture.

  2. Il n'y a pas assez de personnel pour les services de vulgarisation des projets d'aquaculture.

  3. On manque d'alevins et d'aliments artificiels pour poissons de bonne qualité pour répondre à la demande.

  4. Le manque de moyens de pêche et de pièces détachées empêche la production de poisson sur une grande échelle.

    Lors de la planification de la conception du cinquième Plan national de développement du Nigeria (1985–1990), des mesures ont été recommandées au gouvernement pour surmonter les obstacles les plus manifestes à la production des eaux intérieures. Les principales sont les suivantes:

  1. La priorité doit être donnée à la formation à divers niveaux en vue de disposer d'un effectif suffisant de personnel compétent.

  2. Il convient de privilégier les petits établissements de pisciculture et non les très vastes entreprises qui ne suscitent pas un intérêt général.

  3. Des fabriques d'aliments pour poissons doivent être installées en des points stratégiques du pays pour encourager la pisciculture.

  4. Il est également recommandé de remettre en service tous les vieux chantiers de construction navale et toutes les fabriques oisives de filets, en vue de construire des bateaux de pêche modernes et de fabriquer des filets, des engins, etc.

  5. Le système de crédit agricole doit être révisé en vue de supprimer les obstacles qui empêchent les petits agriculteurs, y compris les pêcheurs, d'obtenir des prêts en raison des importantes garanties exigées. Le nouveau système permettra aux communautés de pêcheurs ruraux pauvres de bénéficier du système de prêts pour produire du poisson

  6. Durant le cinquième Plan quinquennal de développement, les moyens de production nécessaires pour la pêche seront rendus facilement accessibles aux pêcheurs.

  7. La plus importante réforme en vue d'accroître la production agricole, y compris la production de poisson, consistera à encourager désormais les exploitants privés. Des organismes gouvernementaux tels que les services de développement rural dans les bassins fluviaux s'occuperont simplement de préparer les exploitations, leur fournir les moyens de production et mettre en place toutes les autres infrastructures nécessaires.

    On espère que, grâce aux efforts passés et à une énergique exécution des programmes envisagés dans le secteur des pêches, les pêches continentales apporteront une importante contribution à la réalisation de l'un des objectifs nationaux du Nigeria, à savoir devenir autosuffisant en poisson avant la fin du cinquième Plan national de développement.

12.7 Gambie

Le programme ci-après peut être donné en exemple pour montrer de quelle manière on s'est efforcé de résoudre un problème rencontré dans la mise en oeuvre des programmes de développement.

Un fonds autonome de prêts a été créé au titre de l'aide apportée par la CEE à la Gambie pour développer le secteur de la pêche artisanale. Le but de cette opération est de permettre au gouvernement de réaliser son objectif, à savoir accroître la production et la consommation locale de poisson et améliorer les recettes en devises, en facilitant la fabrication de pirogues de pêche de plus grande taille, l'achat et l'utilisation d'engins de pêche améliorés et équipements connexes, et la motorisation des bateaux de pêche. En dépit de ces nobles intentions, ce programme s'est révélé mal conçu. Ainsi que l'avait prescrit le gouvernement, le fonds a été placé sous administration conjointe du Département des pêches et de la Banque gambienne de commerce et de développement.

Le Département des pêches est chargé de procéder à une évaluation technique des demandes de prêt; lorsqu'il juge qu'une demande peut être approuvée, il la transmet à la Banque pour qu'elle mette les crédits à disposition. Il appartient à la Banque de se faire rembourser les prêts. Toutefois, les conditions dans lesquelles ceux-ci sont octroyés font qu'il est pratiquement impossible à la majorité des artisans-pêcheurs gambiens de bénéficier du système. On a constaté que, sur un total de 200 prêts effectivement consentis, 21 seulement l'ont été à des pêcheurs opèrant le long du cours inférieur et supérieur du fleuve. Les conditions sont les suivantes:

  1. Un acompte de 20 pour cent (du montant du prêt demandé) doit être déposé par le postulant pour que le prêt lui soit effectivement versé.

  2. Le postulant doit avoir deux répondants ayant des comptes à la Banque, pour lui servir de garants en cas de défaut de remboursement.

Il semble que les planificateurs n'aient guère ou pas du tout considéré le fait que la majorité des artisans-pêcheurs gambiens résident dans des zones ou l'on n'a jamais entendu parlé de banques ou d'institutions bancaires. Exception faite des institutions bancaires de la zone de “Grand Banjul” (ville et environs), il n'existe que deux succursales dans l'intérieur du pays (dont l'une dans une ville où il n'y a pratiquement pas de pêcheurs). La majorité des pêcheurs qui souhaitent obtenir des prêts ont peu de perspectives de trouver des garants. On a également constaté que presque tous les artisans-pêcheurs gambiens sont issus de communautés illettrées où la notion d'accumulation des avoirs (bétail, ovins, caprins, etc) est beaucoup mieux comprise que celle de l'accumulation d'espèces (épargne).

Après des appels répétés et la présentation d'arguments montrant la nécessité de réexaminer les conditions, les autorités ont accepté de supprimer le versement d'un acompte, mais elles ont insisté sur le maintien des garants. Néanmoins, il reste très difficile à la plupart des artisans-pêcheurs de bénéficier de prêts du fonds (impossibilité de trouver des garants) et le problème du non remboursement des prêts persiste.

Toutefois, en 1982, le Gouvernement du Japon a apporté une aide au Gouvernement de la Gambie sous la forme d'un ensemble d'apports destinés au secteur de la pêche, à savoir: quatre bateaux de pêche; une usine à glace; cinquante moteurs hors-bord et des pièces détachées, et divers types d'engins de pêche. Les moteurs hors-bord et les pièces détachées, ainsi que les engins de pêche, ont été donnés au Département des pêches pour qu'il les distribue (au titre de prêts à des conditions de faveurs) aux artisans-pêcheurs. Conscient des difficultés recontrées dans l'application du système de prêts au titre du fonds de la CEE, le Département des pêches a conçu une nouvelle stratégie, à savoir:

  1. les candidats doivent prouver leur nationalité gambienne;

  2. avant qu'un prêt ne soit accordé, le chef ou un notable du village auquel appartient le postulant est pressenti par les fonctionnaires du Département des pêches qui l'informent qu'un membre de sa communauté (le postulant) recevra un prêt. La condition est, qu'en cas de non remboursement, les prêts seront à l'avenir refusés à d'autres personnes de la circonscription.

En pratique, cela veut dire que le bénéficiaire du prêt est surveillé de près par les autres habitants de son village qui veulent s'assurer, non seulement qu'il travaille à temps complet, mais aussi qu'il rembourse son prêt en temps voulu.

Le système s'est révélé très efficace puisque plus de 85 pour cent des prêts versés ont été remboursés. Etant donné le succès de cette stratégie, les autorités envisagent maintenant sérieusement de l'adopter pour toutes les demandes, approbations et versements de prêts.

12.8 Ouganda

L'un des préalables d'une bonne planification des programmes d'aménagement des pêches est un examen d'ensemble des utilisations directes et indirectes du système aquatique.

Les poissons aux divers stades de leur cycle biologique à l'intérieur du système considéré trouvent leur nourriture à différents niveaux trophiques et la production est fonction des conditions dans l'ensemble du lac. Il importe donc que le limnologiste, le biologiste des pêches, le responsable de l'aménagement, le pêcheur, l'industriel etc., adoptent une approche tenant compte de l'écosystéme tout entier. Il incombe actuellement aux planificateurs de l'exploitation du lac Victoria de coordonner les activités en matière de production de poisson, de recherche, de dynamique des écosystèmes et de politiques d'aménagement compte tenu des juridictions de trois pays.

Les options en matière d'aménagement doivent être examinées en fonction des divers objectifs de ce dernier. Dans le système du lac Victoria, ces objectifs comprennent un rapide développement économique, l'industrialisation, l'urbanisation le long des rivages du lac, la lutte contre la pauvreté, et contre la pression démographique, la satisfaction de la demande de nourriture et d'emplois, etc.

Il importe que les Etats riverains remettent en valeur la pêcherie qu'ils se partagent entre eux, qui a souffert de la surexploitation, de la propagation de la perche nilotique, des effets incidieux de l'urbanisation et d'autres formes de dégradation de l'environnement. A cet effet, il faut élaborer et coordonner les programmes permanents de recherche qui permettront de prendre des mesures efficaces pour améliorer la pêcherie dans un souci constant de partage des responsabilités.

A cet effet, il importe de coordonner les plans de recherche et d'aménagement pour se rendre compte de la faculté de récupération d'éléments spécifiques de l'écosystème soumis aux agressions et aux pressions de l'exploitation par pêche et à d'autres modes d'utilisation des ressources. Une stratégie rationnelle de mise en valeur des ressources naturelles permet de les utiliser judicieusement, de définir des objectifs concrets et de prendre des mesures d'aménagement efficaces.

Les activités en matière d'aménagement des pêches doivent permettre de préserver ou améliorer les caractéristiques économiques, sociales et biologiques de la ressource. Tout régime d'aménagement satisfaisant doit assurer la participation de l'industrie à la réalisation des objectifs sociaux et biologiques, à savoir optimiser les bénéfices nets pour la société.

Les responsables de l'aménagement doivent prévoir les conséquences écologiques de la sélection de tel ou tel objectif et retenir ceux dont la réalisation repondra à des besoins humains fondamentaux sans nuire à l'intégrité du biotope. Pour bien planifier, il faut voir loin lors du choix de la stratégie d'aménagement et définir des critères précis et détaillés. Ces critères doivent être adoptés sur la base de l'expérience passée et compte tenu de tous les besoins d'utilisation du système aquatique.

Pour le lac Victoria, il sera difficile de mettre en oeuvre une stratégie efficace de développement et d'aménagement si les recherches ne sont pas entreprises en coopération à l'échelle régionale et nationale. Il est urgent d'encourager le resserrement de la coopération, de manière à coordonner les évaluations des stocks, la formulation et la mise en application des politiques d'aménagement, la collecte de données précises, la mise en forme et l'analyse des données statistiques et biologiques nécessaires pour surveiller en permanence l'état des ressources partagées.

12.9 Zambie

Jusqu'à aujourd'hui, les programmes de développement des pêches ont été établis tous les cinq ans dans le cadre de la planification à l'échelle nationale.

Aux stades préparatoires, le Ministère de l'agriculture et de la mise en valeur des ressources en eaux, qui s'occupe également des pêches, constitue un comité qui compte également parmi ses membres des représentants de secteurs qui ont des rapports avec les pêches, à savoir les institutions financières, l'industrie, l'université etc. Le Département des pêches présente à ce comité le plan global de développement des pêches. Ce plan provisoire est préparé sur la base des renseignements généraux recueillis sur le terrain. Le comité évalue et plus tard approuve les plans. Cette étape franchie, le résultat global des travaux est soumis à l'organisme de planification, à savoir la “Commission nationale de planification du développement”.

Le Département des pêches est également représenté aux organismes dont les activités présentent des liens avec les siennes, à savoir les départements des questions hydrauliques, de la production végétale, de l'énergie, les organisations de crédit, etc.

Au niveau local, les Conseils de districts formulent des propositions en vue du développement. Celles-ci sont soumises aux Comités provinciaux de planification. Le Département participe à tous ces stades et les plans départementaux d'ensemble ne sont ensuite formulés qu'après approbation par les conseils provinciaux de planification.

Bien que les stratégies intéressant l'application des politiques et la réalisation des objectifs en matière de pêche aient été clairement définies, les problèmes suivants ont été rencontrés en permanence:

Le rôle de ces comités était le suivant:

Si les intentions étaient bonnes, le programme n'a jamais décollé, en l'absence de volonté d'agir et d'aide consultative locale aux comités. En outre, il est possible que le facteur temps ait contribué au triste échec du programme. Il semble que le moment n'ait pas été opportun pour permettre à des comités d'assumer leurs responsabilités. Neanmoins, il se justifierait peut-être maintenant d'envisager à nouveau la mise en place d'un comité du développement des pêches en adoptant une approche plus concrête.

Des installations de transformation du poisson ont également été implantées pour améliorer la qualité des produits transformés et réduire par ce moyen les pertes avant et après capture
d'environ 10–15 pour cent à 2–3 pour cent. Le Département des pêches a mis au point de meilleures techniques de manutention et de transformation, et il en a fait des démonstrations dans les installations de transformation du poisson qu'il a créées dans les principales zones de pêche.

Il est vrai que cette approche utilisant la technique des démonstrations n'a pas été adoptée à l'instigation des intéressés dans les principales zones de pêche; l'idée a été conçue et plus tard elle a été imposée aux communautés de pêcheurs. Ce plan d'action, malgré ses bonnes intentions, n'a jamais réussi parce qu'il n'y a pas eu de consultations avec ceux qui devaient en être les bénéficiaires. Cet échec a clairement montré qu'il faut faire participer les populations locales à toute activité intéressant la mise en valeur de leur environnement.

Par conséquent, pour que la planification soit un exercice valable en Zambie, il faudra respecter à l'avenir les principes suivants:

12.10 Zaïre

Le Zaïre se heurte aux problèmes administratifs et pratiques ci-après pour ce qui concerne l'aménagement et le développement des pêches.

a) Modalités d'administration des plans intéressant le secteur des pêches

Le problème a trois aspects: organisation et hiérarchie interne, qualifications et effectif du personnel, et modalités techniques et financières d'exécution.

b) Mécanismes de liaison avec d'autres secteurs

Ils sont forcément complexes et les difficultés à surmonter concernent:

c) Participation des pêcheurs à la préparation et à l'orientation des plans de développement du secteur des pêches

Plusieurs facteurs limitent encore cette partici tion:

Les mesures correctives ci-après ont été prises par les autorités:

  1. création d'un Comité national pour la formulation, l'exécution et le suivi des programmes d'action dans le domaine des pêches. Il s'agit d'une équipe multidisciplinaire, composée d'experts zaïrois et internationaux, chargée de:

  1. Liaison avec d'autres secteurs

  1. Participation des pêcheurs


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