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CONCURRENCE ENTRE LA PECHE ET LES AUTRES UTILISATIONS DES RESSOURCES

Le Groupe 4 a consacré ses travaux à la concurrence qui s'exerce entre la pêche récréative et les autres utilisations de l'eau. Etant donné l'importance du sujet, le groupe a été subdivisé en quatre sous-groupes dont les travaux ont porté sur:

  1. la pêche et les autres utilisations récréatives; l'utilisation des terres et des ressources ichtyologiques;

  2. les effets des effluents thermiques et radioactifs et de la pollution des eaux sur les pêcheries;

  3. les rapports entre le lit des fleuves et les populations ichtyologiques et entre les courants et les populations ichtyologiques;

  4. les problèmes particuliers au saumon.

La pêche et autres utilisations récréatives

La concurrence s'exerce pour tous les produits très recherchés et la société s'est dotée de mécanismes pour éviter les confrontations ouvertes. Parfois, ces mécanismes sont des structures de prix ou des dispositifs de protection (lois, règlements, etc.). Dans le domaine des utilisations récréatives de l'eau - notamment de la pêche à la ligne - la concurrence qui s'exerce pour l'utilisation des plans d'eau engendre parfois des conflits. Mais toutes les utilisations récréatives de l'eau ne sont pas fondées sur la biologie de cette ressource comme l'est la pêche à la ligne. Les utilisateurs qui sont insensibles à l'influence qu'ils exercent sur la biologie de l'eau et qui ne se sentent pas enclins à la sauvegarder sont nombreux. La pêche peut souffrir lorsque la capacité biologique de la ressource de produire du poisson est diminuée ou lorsque les pêcheurs ne sont pas encouragés à utiliser au mieux les ressources ichtyologiques. Les pêcheurs estiment souvent que le calme et la relaxation sont les éléments les plus importants du plaisir qu'ils prennent à la pêche. Plus que les autres utilisateurs, les pêcheurs à la ligne entrent en concurrence avec les autres et se plaignent plus fréquemment de la foule.

Jusqu'ici toutefois, on ne peut dire que la concurrence qui oppose les pêcheurs à la ligne et les autres utilisateurs de l'eau à des fins récréatives soit responsable d'une forte diminution de l'exploitation des pêches. Ces conflits peuvent se résoudre de nombreuses façons:

  1. en améliorant l'aménagement lorsque cela est possible;

  2. en orientant la stratégie d'aménagement en fonction des préférences des utilisateurs;

  3. en tablant sur la bonne volonté lorsqu'elle existe;

  4. en instaurant des limites dans le temps et dans l'espace, le cas échéant;

  5. en améliorant la communication et la compréhension entre les groupes d'utilisateurs;

  6. par l'éducation et la persuasion.

Si ces méthodes peuvent donner de bons résultats dans des zones où l'eau est de plus en plus utilisée, elles ne peuvent restaurer la solitude si chère aux pêcheurs à la ligne. En outre, le plus souvent, il n'existe pas d'autorité possédant les pouvoirs statutaires nécessaires pour trouver et faire respecter des formules de conciliation.

Utilisation des terres et ressources ichtyologiques

Les utilisations des terres peuvent avoir des effets prononcés et chroniques sur les ressources ichtyologiques. Les premiers - par exemple la mort de quantités de poissons due à un accident industriel - sont souvent manifestes alors que les seconds moins évidents peuvent être tout aussi graves.

Parmi les effets chroniques notons ceux qu'engendrent les modifications du couvert forestier ou végétal; ces dernières peuvent changer la quantité d'eau, le régime des inondations, la température de l'eau ou l'ensablement, facteurs qui tous peuvent avoir un impact immédiat sur les ressources aquatiques. Les engrais, les insecticides ou même les résidus concentrées d'ensilage ou de pâture peuvent être toxiques pour les poissons ou les affecter indirectement par l'intermédiaire de la chaîne alimentaire.

Bien que des progrès aient été faits, notamment en ce qui concerne l'exploitation forestière, dans la protection des ressources des pêches il est rare qu'il existe un programme d'ensemble destiné à protéger l'écosystème aquatique. Ceci tient essentiellement au manque des ressources nécessaires pour effectuer des études d'impact appropriées au cours du processus de planification. On peut en conclure que si le public n'apprend pas à modifier ses activités économiques aux fins de la conservation, tout ce que l'on pourra faire pour aménager les ressources ichtyologiques et la faune sauvage resteront à long terme lettre morte.

Résumé des débats sur les utilisations des terres et les autres utilisations de l'eau à des fins récréatives

Aux Etats-Unis, l'emploi de moteurs hors-bord d'une puissance de 50 à 200 ch est de plus en plus courant et peut nuire aux pêcheurs et aux ressources ichtyologiques. Les participants ont particulièrement mentionné le bruit, les dommages causés aux stocks de poissons et l'effet dévastateur des vagues sur les berges des lacs et des fleuves. Dans ce cas, pour atténuer les conflits, on limite la puissance des moteurs et canalise le trafic motorisé dans certaines zones.

Les planches à voiles gênent particulièrement les pêcheurs en France et aux Pays-Bas où ce sport est particulièrement populaire. Il devient donc indispensable de la réglementer.

La plantation de résineux près des fleuves accroît l'acidité du sol et diminue la productivité des cours d'eau et des rivières en Belgique et en France. Aussi la Belgique a-t-elle fixé à 6 m la distance qui doit séparer ces plantation des berges et des fleuves. On a observé par contre que l'eau de ruissellement de surface des terres agricoles qui ont subi un traitement à la chaux pourrait améliorer la qualité des cours d'eau. Les cultures de maïs hybride semblent entraîner une rapide érosion de la terre qui a pour effet d'accroître les quantités de solides en suspension dans les cours d'eau voisins.

Les conflits entraînés par les pratiques agricoles feront l'objet d'études à un niveau international en 1981 lors d'une réunion parrainée par la FAO et la Communauté européenne.

Effets des effluents thermiques et radio-actifs, et de la pollution de l'eau sur les pêches

On peut s'appuyer sur la structure biologique d'un écosystème aquatique donné pour contrôler la pollution thermique, évaluer objectivement les effets des activités de l'homme et déterminer s'il est nécessaire d'effectuer des études d'impact. Ces dernières doivent être complètes et porter sur les deux côtés de la question. L'effet cumulatif de modifications thermiques successives doit également être étudié.

L'environnement comporte toujours une certaine radio-activité naturelle mais, depuis la deuxième guerre mondiale, une importante radio-activité artificielle est venue s'y ajouter. Elle est due avant tout aux retombées des explosions nucléaires. Toutefois, ce sont les grandes quantités de substances radio-actives que contiennent les déchets radio-actif, les armes nucléaires et les réacteurs nucléaires qui pourraient être nuisibles pour l'homme et les organismes aquatiques s'ils étaient libérés dans l'environnement. Etant donné que la possibilité de cette libération n'est pas exclue, il faut connaître les quantités de radionucléides qui peuvent s'accumuler dans les organismes aquatiques et revenir à l'homme par l'intermédiaire des produits de la pêche, ainsi que les niveaux de radio-activité qui auront des effets importants sur les organismes aquatiques.

Les radionucléides circulent dans l'environnement aquatique et sont accumulés par les organismes aquatiques de la même façon que les éléments non radio-actifs. En outre, leur présence dans les différents tissus d'un organisme dépend des besoins métaboliques. Nombre de ces radionucléides ne se concentrent pas de façon importante dans les muscles du poisson et ne sont donc nocifs pour l'homme que si tout le poisson est ingéré.

La sensibilité des organismes aquatiques aux rayonnements varie énormément, les organismes grands et complexes étant généralement plus sensibles que les organismes petits et simples. On a étudié les effets des rayonnements au cours d'expérience de laboratoire où la libération contrôlée de déchets radio-actifs était effectuée, par exemple, dans le fleuve Columbia aux Etats-Unis et à Windscale en Angleterre.

La radio-activité ainsi libérée dans l'environnement a été la polluant le mieux contrôlé. Sur la base des résultats de recherches extensives, des restrictions extrêmement sévères régissant toutes les utilisations et la libération de radionucléides dans l'enviornnement ont été établies (Agence internationale pour l'énergie atomique et Commission internationale pour la protection contre les rayonnements). C'est pourquoi les utilisations pacifiques de la radio-activité n'ont pas et de conséquences sur la récolte de la pêche commerciale et récréative malgré la nombre croissant de centrales nucléaires et de leurs déchets radio-actifs. Mais ceci pourrait se produire si nous ne restons pas extrêmement vigilants.

Le document de synthèse sur ce sujet a souligné l'importance que revêt l'adoption de critères de qualité de l'eau réalistes pour aider à résoudre les conflits entre la pollution de l'eau d'une part et le maintien et l'amélioration des pêcheries d'eau douce d'autre part, et a mentionné les travaux de la CECPI sur l'établissement de ces critères. La CECPI a en outre récemment passé en revue les ouvrages traitant de l'effet synergique des toxiques sur le poisson et les pêcheries d'eau douce. Les quelques données disponibles (non publiées) relatives à l'effet léthal à long terme de mélanges de toxiques sur le poisson conduisent à penser que ces toxiques pourraient non seulement s'ajouter l'un à l'autre, mais avoir un effet synergique, phénomène qui nécessite confirmation et des recherches plus approfondies.

On ne saurait trop souligner l'importance d'adopter des critères réalistes pour la qualité de l'eau en raison des lourdes conséquences qu'aurait sur le plan des coûts l'adoption de normes trop strictes. Si on le désire, on peut comparer les coûts de la diminution de la pollution à la valeur des avantages que l'on peut en retirer, notamment ceux que l'on peut tirer des pêches. On en a cité pour exemple le cas du bassin de réception fortement urbanisé du fleuve Trent. La valeur en capital estimée des avantages résultant pour les pêches de l'entretien et de l'amélioration de la qualité de l'eau devant les demandes croissantes de ressources en eau n'était que de 6 à 7 pour cent des coûts en capital des usines de traitement des eaux usées, mais la proportion varie évidemment en fonction de la situation particulière et des méthodes d'évaluation adoptées.

Résumé des débats sur les effets des effluents thermiques et radio-actifs et de la pollution de l'eau sur les pêcheries

Lors de l'étude des effets sur les pêches des rejets d'effluents thermiques provenant de centrales électriques, on a fait remarquer que tout comme pour la pollution chimique, beaucoup dépendait des débits relatifs des rejets et du fleuve qui les reçoit ainsi que de l'augmentation de la température dans les condensateurs qui était souvent plus forte dans les centrales nucléaires que dans celles qui sont alimentées par des combustibles fossiles; ces facteurs modifient la mesure dans laquelle l'eau réchauffée reste dans les couches superficielles, permettant ainsi le passage des poissons migrateurs à travers la couche d'eau inférieure plus fraîche. Même en utilisant des tours de refroidissement, des problèmes pourraient se poser en raison de la perte d'eau par évaporation au moment où le débit du fleuve est faible.

Les participants ont fait remarquer que dans certains fleuves à saumons, une augmentation de 1,5° de la température endommagerait la pêcherie et que dans d'autres, il pourrait y avoir un effet cumulatif de rejets successifs dans tout le cours du fleuve. Les participants ont estimé qu'il était justifié de procéder à des études écologiques détaillées de la pollution thermique et d'autres formes de pollution.

Bien que l'on ait apporté des preuves discordantes sur les effets de la radio-activité sur les pêches, on a fait remarquer que les tissus des poissons se trouvant en aval des centrales nucléaires contenaient une certaine radio-activité et qu'il fallait exercer une vigilance et une surveillance continues. La méthode du “chemin critique” pour l'évaluation du risque environnemental que présentent les contaminants peut s'appliquer aux substances nucléaires et autres, telles que les métaux lourds et les composés organochlorés. Les représentants des pêcheurs français estiment que les centrales thermiques nucléaires sont moins dangereuses pour les pêcheries, compte tenu de la quantité d'électricité produite, que les multiples petites stations hydro-électriques sur les cours d'eau de montagne.

On a souligné l'importance de mettre au point des méthodes de lutte contre les sources localisées de pollution, mais l'attention a également été appelée sur le problème de la pollution massive provenant de sources plus diffuses et éloignées, illustré par les pluies acides en Scandinavie où des milliers de lacs sont maintenant considérés comme “morts”.

Influence du lit et du débit des cours d'eau sur la population ichtyologique

L'influence de la composition physico-chimique de l'eau sur les poissons d'eau douce est bien connue et bien documentée. Tel n'est pas le cas pour l'influence du lit et du débit des fleuves.

Pour ce qui est du premier, il faut noter la diversité du lit des cours d'eau et de la population ichtyologique, les diverses causes de la dégradation du lit, les types d'aménagement, les méthodes de restauration, les effets du nettoyage du lit des cours d'eau et des berges des fleuves et les problèmes que cause l'extraction de granulats.

La canalisation des cours d'eau a un effet néfaste immédiat et prolongé sur les poissons, c'est-à-dire sur le nombre des espèces et l'effectif de la population. L'extraction de granulats du lit du cours d'eau - interdite dans de nombreux pays - se pratique encore en France. Elle a de graves conséquences: déstabilisation du lit du cours d'eau, pollution créée par les solides en suspension, destruction des frayères, etc. Les répercussions économiques sont nombreuses - éboulement des berges des fleuves, abaissement de la nappe phréatique et écroulement des ponts. La construction de radiers destinés à arrêter la détérioration du lit du cours d'eau a souvent un effet désastreux sur les migrations des poissons. Bien que le coût direct de l'extraction des granulats soit assez faible, les coûts indirects sont très élevés si l'on tient compte de ses effets néfastes et durables sur l'environnement et les ressources aquatiques.

Les responsables des pêches se sont toujours occupés des pêcheurs et des poissons, mais n'ont jamais participé directement à la gestion des eaux pour ce qui est du débit. La réduction artificielle du débit d'un cours d'eau en vue d'utilisations hors-lit est présentée comme critique pour l'aménagement des pêches et souvent irréversible. Les auteurs ont cité de récents ouvrages traitant des effets sur les pêches du prélèvement d'eau et de la modification du débit.

Des méthodes d'évaluation du débit nécessaire ont été récapitulées et classées en catégories sur la base de l'origine des données et de leur utilité dans la prise de décisions en matière d'allocation de l'eau. En ce qui concerne la répartition générale, pour laquelle l'époque n'a pas d'importance, les décisions s'appuient sur des données hydrologiques telles que le débit quotidien moyen sur l'année. Lorsque le débit est contrôlé par des retenues et la diversion d'une partie importante de l'eau, on procède d'ordinaire à une analyse de micro-habitats centrée sur les stades “critiques” du cycle biologique et les zones “critiques” des abords des cours d'eau pour identifier le débit “minimal” au-dessous duquel les poissons ne peuvent survivre. Si le but de la gestion de l'eau est de maximiser le potentiel de l'habitat, on a de plus en plus tendance à accepter la méthode consistant à analyser tout l'habitat physique par des sondages stratifiés et des analyses instantanées. Elles font appel à des critères normalisés pour indiquer dans quelle mesure l'habitat convient aux diverses espèces de poisson selon le stade du cycle biologique.

Il est utile de procéder à des mesures biologiques à long terme du stock permanent et de la production annuelle pour l'étalonnage et l'établissement de modèles valables de microhabitats basés sur l'hydraulique. Le micro-habitat en tant que niche pour les espèces de poisson est un nouveau domaine important qui s'offre à la recherche.

Enfin, on a expliqué qu'il appartenait aux responsables des pêches de diffuser les données sur l'habitat des poissons et le débit des cours d'eau sous des formes compréhensibles au grand public, aux ingénieurs hydrologues et aux administrateurs responsables des décisions.

Résumé des débats sur le débit et le lit des cours d'eau

En France, depuis que les arbres qui bordent les cours d'eau ne sont plus exploités comme combustible, leur nombre croissant entraîne une ombre excessive et des obstructions. Les organisations de pêcheurs se chargent elles-mêmes maintenant de défricher les berges des cours d'eau. On a noté toutefois que remédier à ces obstructions et à cette ombre excessive par des mesures brutales telles que la canalisation entraîne chaque fois des conséquences négatives immédiates et prolongées. Dans les cas où l'extraction des granulats est autorisée, il est indispensable d'exercer de stricts contrôles sur la quantité et l'époque.

En ce qui concerne le débit des cours d'eau, on a fait remarquer que les niveaux minimaux diffèrent énormément. En France, la Compagnie nationale de production d'électricité a fixé des débits minimaux sans se préoccuper des stocks ichtyologiques. Récemment, toutefois, le Ministère de l'environnement et du cadre de vie a commandé des études sur le maintien du débit au niveau des basses eaux et sur l'étalement des hautes eaux. Les participants ont également indiqué que des changements brutaux du débit de l'eau, par exemple de 30 à 300 m3 sec ou vice versa, pouvaient avoir des effets désastreux sur la survie des alevins et la production de poissons.

Problèmes spécifiques des salmonidés

Le saumon de l'Atlantique illustre les possibilités et les difficultés que rencontrent les pêches continentales et maritimes dans le monde. Il s'agit d'une espèce très intéressante à la fois pour la pêche récréative et pour la pêche commerciale, en eau douce comme en eau de mer, et qui se prête facilement à la surexploitation. Elle est très sensible aux différents types de pollution et dans de nombreux pays elle est maintenant l'objet d'importants programmes d'amélioration et de restauration.

Etant donné la précision des remontées des saumons, les stocks de cette espèce qui migrent sur de longues distances sont très bien connus, et donc très exposés à la surexploitation. La diminution des différents stocks de saumon tient à la surexploitation et à la dégradation de leur habitat due à une extension industrielle et urbaine incessante en l'absence des précautions nécessaires pour sauvegarder l'environnement.

Pour mettre fin à la diminution des stocks de saumon, et à la coûteuse exploitation en mer et pour profiter des nouvelles possibilités de ranching marin, on peut adopter deux mesures:

  1. créer des organismes régionaux, tels que la Commission internationale de la pêche du saumon dans le Pacifique, comptant parmi leurs membres des représentants élus des états membres ayant pouvoir de décision. Ceci mettrait fin à la multiplicité des règlements sur la pêche au saumon en mer;

  2. réduire progressivement, puis cesser la pêche en mer et la remplacer par la pêche dans les cours d'eau. Cette dernière pourrait alors être pratiquée de façon rationnelle et comporter l'installation de digues de comptage aussi loin que possible en aval sur les grands fleuves à saumon. Le contingent de captures autorisées pourrait alors être établi sur la base de la différence entre l'effectif des populations remontant le fleuve et le stock optimal nécessaire pour assurer la reproduction.

Résumé des débats sur les problèmes liés aux salmonidés

Les participants ont expliqué que les débats sur le droit de la mer se référaient spécifiquement aux aspects internationaux des problèmes liés aux salmonidés et à la nécessité de parvenir à la signature d'une convention internationale qui réglementera la pêche des saumons à l'intérieur et à l'extérieur des zones économiques exclusives. Ils ont également fait remarquer qu'en Europe, c'est la Communauté, et non les différents gouvernements, qui a l'autorité de négocier des accords internationaux sur le saumon.

Enfin, ils ont déclaré que le besoin d'ingénieurs très qualifiés en matière de pêche, pour aider à l'aménagement des pêcheries fluviales, se faisait de plus en plus sentir.


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