Forum global sur la sécurité alimentaire et la nutrition (Forum FSN)

Appels à contributions

Appel à expériences, bonnes pratiques et solutions évolutives pour l’intégration de la biodiversité dans l’agriculture

La biodiversité est la pierre angulaire de la production durable et de la sécurité alimentaire. Elle contribue à la santé des écosystèmes, à la durabilité de la production alimentaire et à la résilience des moyens d’existence. Le secteur de l’agriculture – la production végétale et animale, la pêche, l’aquaculture et la foresterie – est tributaire de la biodiversité et des services écosystémiques qu’elle procure, mais il est aussi le secteur qui a la plus grande influence sur la biodiversité.

Le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal adopté en décembre 2022 pose les jalons de l’action mondiale en faveur de la biodiversité au cours des six prochaines années et au-delà. Il comprend 23 cibles pour 2030 dont plusieurs concernent spécifiquement le secteur agricole. Sa mise en œuvre nécessitera l’implication des parties prenantes du secteur agricole. 

Le défi de cette mise en œuvre sera le sujet du Colloque international "Agriculture, biodiversité et sécurité alimentaire : des engagements aux actions", qui se tiendra à Québec, Canada, du 30 avril au 2 mai 2024.[1] Le colloque discutera les recommandations techniques visant à faciliter l’engagement du secteur agricole afin d’atteindre les cibles du Cadre mondial pertinentes pour l’agriculture. Ces recommandations s'appuieront sur les efforts déjà déployés pour intégrer la biodiversité dans l'agriculture et tiendront compte des opportunités, des contraintes et des défis, pour les producteurs et toutes les autres parties prenantes, afin de mieux intégrer la biodiversité dans l'agriculture.

Par cet appel à contribution, le comité de pilotage du colloque et ses co-présidents sollicitent votre expérience et expertise sur les outils et ressources pertinents qui existent déjà, les expériences et bonnes pratiques et les solutions concrètes et évolutives concernant la biodiversité et l’agriculture, afin d’informer et alimenter les discussions du colloque et de faciliter le développement des recommandations.

Une première version des recommandations (version zéro) sert de référence pour compléter le modèle de présentation (veuillez télécharger depuis la page Web de l'appel).

L’appel à contributions est ouvert jusqu’au 18 mars 2024.

Comment participer à cet Appel à contributions:

Pour participer à cet appel à contributions, veuillez vous inscrire sur le Forum FSN, si vous n'êtes pas encore membre, ou vous « connecter » pour accéder à votre compte. Veuillez télécharger le modèle de présentation (anglais, français, espagnol) et téléverser le formulaire dûment rempli dans la case « Poster votre contribution » de cette page web. Veuillez limiter la longueur des présentations à 1 500 mots et n'hésitez pas à joindre des documents de référence pertinents.

Pour toute demande d'assistance technique, le téléchargement ou le téléversement du modèle de présentation, veuillez envoyer un courrier électronique à l'adresse suivante [email protected].

Nous attendons avec impatience de recevoir vos contributions, qui enrichiront sans aucun doute la Conférence et ses résultats.  

Co-animateur :

Julie Bélanger, Fonctionnaire chargée des ressources naturelles (biodiversité), Bureau du changement climatique, de la biodiversité et de l'environnement, FAO


[1] Le Colloque international "Agriculture, biodiversité et sécurité alimentaire: des engagements aux actions" est co-organisé par l’Université Laval, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique (CDB) et le ministère des Relations internationales et de la Francophonie (MRIF) du Gouvernement du Québec.

Cette activité est maintenant terminée. Veuillez contacter [email protected] pour toute information complémentaire.

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Soluciones basadas en la naturaleza, biodiversidad y nutrición en el sector AFOLU de Centroamérica y la República Dominicana, alianza estratégica SICA-FAO por una mejor producción, mejor nutrición, mejor ambiente y mejor calidad de vida en la región. 

La propuesta presentada es una acción concreta que se está desarrollando en conjunto, la Organización de las Naciones Unidas para la Alimentación y la Agricultura (FAO y la Secretaría General del Sistema de Integración Centroamericana y de la República Dominicana (SG-SICA), así como con sus instancias de trabajo sectorial como el Consejo Centroamericano Agropecuario (SE-CAC), el Consejo de Ministros de Salud de Centroamérica (SE-COMISCA) y el Instituto de Nutrición de Centroamérica y Panamá (INCAP); además de la participación de los gobiernos, de la sociedad civil organizada, el mundo científico y académico, y demás actores del sistema alimentario y de la cooperación internacional. 

Esta acción además se enmarca en las acciones propuestas a nivel regional y subregional, mediante el Plan de Seguridad Alimentaria, Nutrición y Erradicación del Hambre de la Comunidad de Estados Latinoamericanos y Caribeños (Plan SAN CELAC) al 2030 y del Plan de Acción Regional de la Política de Seguridad Alimentaria y Nutricional (PAR-POLSAN) del Sistema de Integración Centroamericana (SICA) al 2032. Así como su alineación con las hojas de ruta para la transformación de los sistemas agroalimentarios propuestos por los países de Centroamérica y la República Dominicana en la Cumbre Mundial sobre los Sistemas Alimentario de 2021.

CONTRIBUTION DE TECH-INNOV NIGER SUR LES BONNES PRATIQUES AGRICOLES, BIODIVERSITE ET SECURITE ALIMENTAIRE

INTRODUCTION

En 2012 s’est tenu au Brésil la Conférence des Nations unies sur le développement durable, dite Rio+20, et 3 ans plus tard la COP21 (Conférence de Paris sur le Climat) qui a consacré l’établissement des Objectifs du développement durable (ODD). 

Ce « Sommet de la Terre » se tient à un moment ou la planète fait face de plus en plus à un dérèglement climatique, une insécurité alimentaire et une élévation des températures. 

L’illustration parfaite de ces fléaux se manifeste surtout dans les communautés vulnérables notamment les zones aux sols arides et semis arides (ASAL) ou l’adversité naturelle se fait le plus ressentir (sècheresse, inondation, canicule, dégradation des terres, érosion, nappes profondes etc.).

Conscient des menaces, la conférence a lancé un appel à l’action notamment à l’endroit des chercheurs, innovateurs et la communauté scientifique et académique pour leurs contributions en vue de renforcer la résilience des communautés et accroitre leurs capacités d’adaptation aux effets produits par ces changements.

C’est dans cette dynamique que l’entreprise sociale Tech-Innov a engagé des travaux de recherche actions sur les causes et alternatives à ces fléaux mondiaux. Ces travaux ont abouti d’abord à la mise au point en 2013 d’un concept innovant de lutte contre la faim et la pauvreté (ODD1,2), de gestion de l’eau d’irrigation (ODD6). Ce concept a fait l’objet d’abord d’une publication dans la revue scientifique de l’Institut Francophone pour le Développement Durable (LEF IFDD/OIF n°92) et couronné par un brevet d’invention de l’organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle OAPI. Ces travaux de Tech-Innov dans la recherche de solutions d’adaptation et de résilience des communautés face aux changements climatiques ont été aussi distingués à la veille du Sommet de Paris sur le climat en 2015 par le Grand Prix Mondial de l’eau et une récompense (Climat Smart Innovation) à la COP22 un an plus tard au Maroc.

http://www.worldwatercouncil.org/fileadmin/world_water_council/documents/press_releases/7th_Forum_-_Release_Laureate_Grand_Prix_Mondial_Hassan_II_pour_l_Eau__Final.pdf

La problématique du climat, biodiversité et sécurité alimentaire étant très complexe et transversale, Tech-Innov intensifie les recherches qui l’ont conduit à la mise au point d’un cadre structuré, intégré et dynamique des gestions et aménagement des terres agricoles en zones arides et semi arides à travers un triplet d’instruments de sobriété carbone à savoir :

  1. Un outil numérique de pilotage, contrôle et suivi des terres agricoles
  2. Un modèle d’application intégré d’exploitation agricole
  3. Une méthodologie intelligente d’aménagement des terres par l’usage des pratiques agroécologiques bas carbone

De quoi s’agit-il concrètement ?

L’OUTIL NUMERIQUE

La Télé-Irrigation (ou Wahaless Smart Farming Tool) objet du Brevet OAPI n°16024 BOPI/07/13 est un procédé et dispositif (soft et hard) de pilotage et de contrôle à distance de l’irrigation, la fertilisation et l’abreuvage au moyen du téléphone, du solaire et des capteurs IOT classiques suivant une distribution intelligente de l’eau avec possibilité de collecte en temps réel des données météorologiques et hydrologiques. Ce procédé permet (1) une économie d’eau, (2) un gain de temps et d’énergie, (3) une augmentation de la superficie irrigable, (4) un accroissement de la production et du revenu et (5) une gestion maîtrisée de l’eau, la sauvegarde et la protection de l’environnement. 

Ce concept a permis à plusieurs fermiers notamment dans les zones à sols arides et semi arides (ASAL) de la planète d’améliorer leurs conditions de travail et leurs rendements agricoles tout en protégeant leur écosystème naturel. 

Face au succès de cette invention Tech-Innov a continué à pousser la recherche qui lui a permet 10 ans après le 1er brevet et la capitalisation des acquis de ce dernier de poser le débat et de comprendre la cause structurelle de l’insécurité alimentaire et les différents bouleversements climatiques dans le monde. Elle a abouti finalement à la thèse selon laquelle le dialogue des sourds qui prévaut (absence d’interaction harmonisée et dynamique) entre les acteurs fondamentaux de la production agricole à savoir le fermier, le sol, la plante et son environnement pourrait être à l’origine de la perpétuelle insécurité alimentaire dans le monde et les dérèglements climatiques. 

En effet il est aisé de constater que ces acteurs de la production agricole (fermier, sol, plante et son environnement) ne communiquent pas de façon harmonisée (parlent pas le même langage) : le fermier ne connait pas avec précision les besoins hydriques et nutritifs de ses plantes, le sol n’a pas un mécanisme rationnel pour comprendre les exigences des plantes et de l’environnement, ces dernières ignorent les attentes du fermier en terme de rendement, le fermier dans la quête d’un meilleur rendement navigue à vue jusqu’à impacter négativement l’environnement (défrichage, déforestation, stress ou hypertrophie hydrique).

Les recherches sur cette thèse ont abouti à la mise au point d’un dispositif digital innovant de communication et d’interaction dynamique afin d’harmoniser de façon rationnelle les échanges entre ces acteurs historiques de la production agricole et de l’équilibre mondial sur le plan environnemental. Ce dispositif nommé Télé-Irrigation v2 se veut un régulateur actif de l’offre et la demande dans l’écosystème de la production et la protection de l’environnement. 

Le Tele-Irrigation v2 (ou Wahaless Smart Farming Tool 2) objet du Brevet OAPI n°20770 BR/02/23 est un dispositif soft* et hard qui permet I) d’instaurer un dialogue interactif et dynamique entre les acteurs principaux de la production agricole à savoir le fermier, le sol, la plante et son environnement pour faciliter le travail des producteurs, accroitre la productivité et le revenu, protéger l’environnement et mettre à la disposition de la communauté scientifique des données fiables et localisées (big data agricole) à travers des capteurs de haute précision notamment les signatures carbone 13, l’azote 15 ou des nucléides 

Ce procédé agrège les inputs de la Télé-Irrigation v2 notamment les 16 oligoéléments indispensables à la croissance des plantes et aux impacts environnementaux (H2O, NPK, CO2, CH4, N20, C, Mg, Cu etc.).

*Tele-Irrigation on the Appstore: Android an IOS

https://play.google.com/store/apps/details?id=fr.snoc.teleirrigation 

https://apps.apple.com/fr/app/tele-irrigation/id6449967256 

LE MODELE D’APPLICATION

Ces 2 outils digitaux brevetés ont permis de mettre en place un type d’exploitation agricole normalisé dénommé « Ferme Digitale Écologique Intégrée FDEI » qui est une entreprise agricole inclusive, durable et décarbonée. C’est un modèle d’application des pratiques agroécologiques sobre en carbone.

Transfert de connaissance

Tech-Innov a mis en place un centre de formation et d’apprentissage des pratiques agroécologiques et outils digitaux agricoles pour permettre à la jeunesse des zones ASAL de renforcer leurs capacités et perpétuer le transfert de connaissance. Ce centre à accueilli en juillet 2023 une quarantaine des jeunes francophones du Sénégal, Mali, Burkina Faso et Niger pour une formation au Nexus Eau-Energie et biodiversité pour la sécurité alimentaire. Ce programme de formation est initié et financé par l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable IFDD/OIF en collaboration avec Vétérinaire Sans Frontière Belgique au Niger VSF-B.

LA METHODOLOGIE

L’outil numérique et son champ d’application (Ferme Digitale Écologique Intégrée) sont basés sur une méthodologie de mise en œuvre des pratiques agricoles bas carbone. 

Pour harmonise et faciliter l’usage de ces outils numériques et la mise en œuvre du modèle d’application, Tech-Innov a élaboré une méthodologie dynamique basée sur des pratiques agronomiques sobres en carbone et génératrice de la biodiversité. Cette méthodologie de type AFOLU ALM (Agricultural and Forestry Land Use : Agricultural Land Managment) permet d’accompagner les fermiers des zones ASAL d’évoluer vers une agriculture durable.

La méthodologie consiste à la mise en place d’un processus agroécologique complet et permanent de maitrise de i) l’eau d’irrigation par apport lent, continu et à faible pression suivant les besoins hydriques des plantes afin de réduire la déperdition par ruissellement et érosion du sol source de lessivage, dégradation et son appauvrissement en matière organique, ii) l’énergie de d’exhaure et de distribution d’eau par l’usage systématique des énergies renouvelables comme substituts aux énergies fossiles facteurs d’émission de CO2 atmosphérique et III) la minéralisation des matières organiques du sol MOS et de l’atmosphère par la réduction du labour profond, l’usage du couvert végétal et animal de surface (biomasse), la rotation des cultures, la haie vive et brise vent afin de bloquer la respiration racinaire et éviter l’émission de gaz à effet de serre notamment le méthane (CH4), le proto dioxyde d’azote (N20) et dioxyde de carbone (CO2).

Cette méthodologie basée sur des approches agroécologiques durables fait recours à un mixte de techniques : des technologiques numériques (irrigation automatisée, exhaure solaire, distribution localisée, stockage des données grâce à la Télé-Irrigation v1 et v2) et des pratiques traditionnelles liées aux facteurs abiotiques (climat, pédologie, photosynthèse) et facteurs anthropiques (labour, biomasse, rotation, haie vive, brise vent, zai, demie lune, biogaz, serre).

Cette méthode est applicable à toutes les exploitations agricoles des zones arides et semis arides de la planète (Sahel, Sahara, Bassin Méditerranéen, Moyen Orient, Australie, Amérique du Nord et du Sud)

La méthodologie permet également de suivre, évaluer et calculer les émissions de carbone évitées et séquestrée en s’appuyant sur un outil digital (Tele-Irrigation) qui consiste à « mettre en communication direct et interactif les acteurs de la production agricole à savoir le producteur, le sol, la plante et son environnement » pour une gestion optimisée de l’offre et la demande en matière de rendement agricole, besoin hydrique des plantes et matières organiques du sol MOS. Ce dispositif numérique soft et hard permet la collecte, le suivi et un reporting régulier et en temps réel des indicateurs et données des espaces considérés (teneur du sol en carbone, température, humidité, azote, évapotranspiration, teneur et consommation d’eau et d’énergie etc.). Le modèle d’application de cette méthodologie est la Ferme Digitale Écologique Intégrée FDEI. L’ensemble de ces dispositifs (outil numérique, modèle d’application, méthodologie) ont comme point de repère le scenario de base.   

LE SCENARIO DE REFERENCE

L’objectif de la méthode est de mettre en place un cadre harmonieux de suivi et de vérification clair, transparent, cohérent et infalsifiable afin de permettre aux maximums d’agriculteurs de faire évoluer leurs pratiques agronomiques vers une intégration d’action et des grandes résiliences et autonomie de leurs exploitations. Ainsi deux grands types d’émission sont visées par cette méthode : émissions évitées dans l’exhaure et la distribution d’eau d’irrigation et les émissions de CH4, N20, CO2 séquestrés dans le sol par des procédés anthropiques.

Pour y parvenir le scenario de référence consiste à un diagnostic initial des pratiques agronomiques physiques (exhaure et pompage d’eau, type d’irrigation, travail du sol, rendement), biologique (biomasse) et chimique (carbone, azote, méthane). Cette dernière sera basée sur des analyses du sol (carottes échantillonnées) par des laboratoires universitaires partenaires suivant un protocole standard et précis sur l’échantillonnage (poids, épaisseur, profondeur, densité etc.). Les indicateurs de référence sont la quantité d’eau et d’énergie, le taux de carbone du sol, le niveau de rendement, les oligo-éléments contenus dans le sol (N, P, K, CA, PH…), la qualité de l’air. Toutes ces données de base collectées seront enregistrées dans la base des données de l’outil numérique qui généra un rapport unique sécurisé du scenario de référence comportant aussi les détails du bilan carbone de départ.

L’ADDITIONNALITE

Cette méthodologie implique des changements de pratiques agricoles notamment des pratiques biologiques et chimique (minéralogie, biomasse, analyse du sol) et l’usage des nouveaux outils numériques (irrigation automatisée, distribution localisée, stockage des donnée). Le suivi continu et permanent de ces pratiques agroécologiques, la gestion optimisée de l’eau d’irrigation et son économie d’échelle pour sa sauvegarde dans la durée engendrent des travaux supplémentaires aux producteurs. Socialement et traditionnellement les agriculteurs en général et ceux des zones arides et semis arides en particulier sont conservateurs et réfracteurs aux changements. Les parcours vers une transformation des pratiques agroécologiques sobres en carbone pourront ne pas être amorcer par ces producteurs en absence d’un levier catalyseur. En outre le niveau de revenu des agriculteurs de ces zones étant très faible et le taux d’analphabétisme étant élevé, la migration vers des concepts nouveaux ou méconnu peux rencontrer des réticences pour la mise en œuvre volontaire des pratiques telles que la maitrise de la minéralisation de carbone organique du sol COS ou la plantation des haies vives ou les brises vent qui ont peu ou pas de valeur marchande. Ces différentes considérations socioéconomiques et technologiques peuvent justifier le recours au marché carbone volontaire pour leur mise en œuvre et leur pérennisation. 

CONTRIBUTIONS AUX ODD

La méthodologie et son outil numérique permettent d’améliorer le rendement agricole qui procure aux agriculteurs une sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que des revenus pour subvenir à leurs besoins. La méthodologie permet également une gestion optimisée des ressources en eau et d’énergie. Elle procure aux producteurs un bien être par l’amélioration de leurs conditions de travail. L’usage de cette méthodologie et son outil numérique par les femmes les assure une autonomisation et une vie sociale saine.

La méthodologie a pour objectif principal la promotion des pratiques agroécologiques sobres en carbone notamment l’utilisation d’amendements organiques, l’économie circulaire, le labour, la rotation la haie vive et le brise vent qui sont des actions concrètes dans la lutte contre le réchauffement climatique

Toutes ces activités promues par la méthodologie, son outil numérique (gestion des sols, maitrise de l’eau et d’énergie et son modele d’application sont au centre de nombre d’enjeux et d’objectifs de développement durable (ODD) définis par les Nations unies (GIEC), notamment les ODD 2 « Faim zéro », 5 « Égalité du genre »,  6 « Eau », 7 «Energie propre » 13 « Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques », 15 « Vie terrestre », 12 « Consommation et production responsables » et 1 « Pas de pauvreté ».

LE POTENTIEL CARBONE ET BIODIVERSITE DES ZONES ARIDES ET SEMIS ARIDES

Les zones arides et semis arides sont des régions tropicales et tempérées avec un indice d’aridité de moins de 0,65, où les précipitations moyennes sont inférieures aux pertes d’humidité potentielles dues à l’évaporation et à la transpiration. Due à leur grande étendue, le stock total du COS accumulé dans les zones arides et semis arides est important, représentant environ 30% des stocks globaux totaux de SOC, soit environ 450 GtC, qui correspondent presque autant que le carbone organique stocké dans toute la végétation terrestre. De plus, le temps de résidence du carbone dans les sols des zones arides est prolongé en raison de leur aridité et dure beaucoup plus que dans les autres sols. L’étendue spatiale des zones arides et semis arides, combinée à la superficie importante affectée par la dégradation des terres, signifie que les zones arides joueront un rôle crucial dans l’effort mondial de séquestration du carbone atmosphérique et de réduction de l’ampleur du changement climatique anthropique. En somme les zones arides et semis arides possèdent un fort potentiel de séquestration du carbone et les chercheurs considèrent ces zones comme des « réservoir d’avenir » de séquestration de carbone (Biodiversity and Carbon Peter L, G Metternicht and J Davies 2018 IUCN). De part leur potentiel carbone les zones arides et semis arides doivent être considérées comme des zones clés pour les investissements et partenariats dans la gestion durable des stocks de carbone. De tels investissements et partenariats doivent être activer à court et moyen terme pour restaurer, préserver et augmenter leurs niveaux de carbone organique et favoriser leur potentiel de séquestration.

Dear Julie,

I have already submitted Inga Foundation’s Mission Statement for its Land for Life Program in Central America.

 This Program is directly relevant to this present Call for Submissions.

In brief, IF is extending The Guama (Inga Tree) Model to hundreds of subsistence farming families in the Buffer Zone of the Pico Bonito National Park in Honduras.  The Guama Model livelihood is comprised of four related agroforestry systems using trees of the genus Inga.

The adoption of the model by the families results in the cessation of slash-and-burn (s-b) and the soil-restoration of hillsides degraded by decades of s-b.  The program is replacing whole swathes of former invasive grassland by a mosaic of agroforest.

We outline how the combination of mulch derived from Inga foliage, together with supplementry minerals (not fertilzer) has proven itself capable of the restoration of soil fertility and condition as a completely sustainable alternative to slash-and-burn.  With over 450 families implementing the four agroforest systems, in effect, they and we are achieving landscape restoration.  To the best of our knowledge, not one family has reverted to s-b since adopting.  Once the soil has been restored and the agroforest systems become functional we are seeing a widespread restoration of habitat and of the wildlife to whom it is a condition of survival.  This includes a huge diversity of birds; and even Big Cats.

I was honoured to have a full-scale paper published on the whole Program by the Royal Society Open Science platform in February 2021; and it is this that I want to include in my submission.  I would be further honoured if you were to take a look at and include:

The search for a sustainable alternative to slash-and-burn agriculture in the World's rain forests: the Guama Model and its implementation | Royal Society Open Science; royalsocietypublishing.org

 with kind regards

Mike Hands

Inga Foundation

 

André TINDANO

Centre Africain de Recherche et de Formation en Synécoculture
Burkina Faso

La synécoculture est un mode de culture durable qui :

1 favorise les associations entre diverses espèces végétales sur un petit espace agricole ;
2 sans utilisation de produits chimiques ;
3 utilise uniquement les symbioses entre les plantes et les propriétés intrinsèques des espèces cultivées ;
4 augmente considérablement la productivité et les revenus des agriculteurs tout en restaurant/augmentant la biodiversité.

Grâce à ses avantages socio-environnementaux et économiques, cette nouvelle technologie agroécologique comble les lacunes de la révolution verte et s'adapte parfaitement à tout type de climat.

M. Jarel Geordène MABA-TSIBA

Département des questions scientifiques, environnement et développement durable de la structure Human Empress
Congo

Etant donné que la biodiversité contribue au rééquilibrage planétaire et des écosystèmes mondiaux sans oublier son importance dans la vie de l'Homme et différents domaines, l'intégrer dans le secteur agricole est une excellente solution pour mobiliser les acteurs du secteur agricole pour préserver  cette dernière et la considérer comme la pierre  et la partie intégrante du secteur agricole.

M. BENEJAH PANU

Jeunes Unis pour le Développement Durable
République démocratique du Congo

Title: Reintroduction of traditional agricultural practices for the conservation of biodiversity in the Kwango province, Democratic Republic of Congo

Introduction :
As part of the preservation of biodiversity and the sustainability of agriculture in Kwango province, we have undertaken an initiative to reintroduce traditional agricultural practices into local communities. This experience aims to promote ancestral knowledge while promoting agriculture that is respectful of the environment and beneficial for local populations.

Context :
The Kwango province in the Democratic Republic of Congo is rich in biodiversity, but faces increasing challenges in land degradation, biodiversity loss and food insecurity. Modern agricultural practices, such as the intensive use of chemical fertilizers and pesticides, have contributed to land degradation and reduced biodiversity, putting food security and livelihoods of local populations at risk.

Integrating biodiversity into agriculture is crucial for promoting ecological sustainability, enhancing resilience, and ensuring food security. By adopting best practices and scalable solutions, we can effectively harness the synergies between agricultural production and biodiversity conservation, contributing to multiple Sustainable Development Goals (SDGs) including SDG 2 (Zero Hunger), SDG 13 (Climate Action), SDG 15 (Life on Land), and SDG 17 (Partnerships for the Goals).

One of the key best practices is agroecology, which emphasizes the design and management of agricultural systems that mimic natural ecosystems. Agroecological approaches such as polyculture, agroforestry, and crop rotation promote biodiversity by enhancing habitat diversity, minimizing chemical inputs, and improving soil health. These practices not only increase agricultural productivity but also support the conservation of native flora and fauna, contributing to SDG 15.

Additionally, the use of indigenous and traditional knowledge can enhance biodiversity conservation in agriculture. Indigenous farming systems often incorporate diverse crop varieties, livestock breeds, and agroforestry practices that have evolved over generations to adapt to local environmental conditions. By integrating indigenous knowledge with modern agricultural techniques, we can promote biodiversity conservation while respecting cultural diversity and traditional livelihoods, aligning with SDG 11 (Sustainable Cities and Communities) and SDG 12 (Responsible Consumption and Production).

Furthermore, ecosystem-based approaches such as habitat restoration and landscape management can help restore degraded ecosystems and promote biodiversity conservation in agricultural landscapes. Restoring natural habitats such as wetlands, riparian zones, and grasslands within and around agricultural areas can provide critical habitat for native species, enhance pollination services, and improve water quality. These efforts contribute to SDG 6 (Clean Water and Sanitation) and SDG 14 (Life Below Water) by safeguarding freshwater ecosystems and marine biodiversity.

Another effective strategy is the implementation of agrobiodiversity conservation initiatives, which focus on preserving and promoting the genetic diversity of crops, livestock, and wild relatives. This involves the conservation of traditional crop varieties, heirloom seeds, and indigenous livestock breeds that possess unique traits such as drought tolerance, pest resistance, and nutritional value. By conserving agrobiodiversity, we can enhance the resilience of agricultural systems to climate change, pests, and diseases, supporting SDG 13.

Furthermore, creating enabling policy and institutional frameworks is essential for scaling up biodiversity-friendly agricultural practices. Governments can develop policies that incentivize farmers to adopt biodiversity conservation measures through subsidies, payments for ecosystem services, and market-based mechanisms. Strengthening land tenure rights, promoting community-based natural resource management, and integrating biodiversity considerations into agricultural planning and land-use policies can help mainstream biodiversity conservation in agriculture, contributing to SDG 16 (Peace, Justice, and Strong Institutions).

Additionally, fostering multi-stakeholder partnerships and collaboration is essential for promoting knowledge sharing, innovation, and capacity building in biodiversity-friendly agriculture. Governments, civil society organizations, research institutions, and the private sector can work together to develop and disseminate best practices, provide technical assistance to farmers, and mobilize financial resources for biodiversity conservation initiatives. By fostering inclusive partnerships, we can enhance synergies between agriculture and biodiversity conservation, supporting SDG 17.

In conclusion, integrating biodiversity into agriculture through best practices and scalable solutions is essential for promoting ecological sustainability, enhancing resilience, and ensuring food security. By adopting agroecological approaches, incorporating indigenous knowledge, restoring ecosystems, conserving agrobiodiversity, and creating enabling policy and institutional frameworks, we can mainstream biodiversity conservation in agriculture and contribute to the achievement of multiple SDGs. Through collaborative efforts and partnerships, we can build a more sustainable and resilient agrifood system that benefits both people and the planet.

Développement international Desjardins (DID) s’emploie à améliorer l’accès au financement pour les  agricultrices et agriculteurs, une condition essentielle pour leur permettre:

  • d’adopter des pratiques durables et résilientes face aux changements climatiques;
  • d’accroître leur productivité;
  • d’assurer la rentabilité et la viabilité de leurs activités ou de leur entreprise agricole;
  • de participer activement à la sécurité alimentaire et au développement de leur communauté.

Dans un contexte de changement climatique et de dégradation de l'environnement, les institutions financières (coopératives, microfinance, etc.) qui comptent parmi leurs membres et clients des producteurs agricoles, ont un intérêt stratégique à mieux comprendre leur dépendance aux services écosystémiques et les risques liés au changement climatique et à biodiversité. DID accompagne ces IF dans l'établissement de systèmes de gestion environnemental, élabore des plans d'action, et développe des produits et services financiers qui répondent au besoins des producteurs agricoles pour s'adapter au CC, protéger et restaurer les écosystèmes, et favoriser la durabilité des systèmes agroalimentaires.

In Ethiopia, through an FAO project, we facilitated the formation of community seed multiplication and distribution farmer groups for local seeds. The project helped to restore the biodiversity of lost seeds which were replaced by HYVs.