Appel à expériences, bonnes pratiques et solutions évolutives pour l’intégration de la biodiversité dans l’agriculture
La biodiversité est la pierre angulaire de la production durable et de la sécurité alimentaire. Elle contribue à la santé des écosystèmes, à la durabilité de la production alimentaire et à la résilience des moyens d’existence. Le secteur de l’agriculture – la production végétale et animale, la pêche, l’aquaculture et la foresterie – est tributaire de la biodiversité et des services écosystémiques qu’elle procure, mais il est aussi le secteur qui a la plus grande influence sur la biodiversité.
Le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal adopté en décembre 2022 pose les jalons de l’action mondiale en faveur de la biodiversité au cours des six prochaines années et au-delà. Il comprend 23 cibles pour 2030 dont plusieurs concernent spécifiquement le secteur agricole. Sa mise en œuvre nécessitera l’implication des parties prenantes du secteur agricole.
Le défi de cette mise en œuvre sera le sujet du Colloque international "Agriculture, biodiversité et sécurité alimentaire : des engagements aux actions", qui se tiendra à Québec, Canada, du 30 avril au 2 mai 2024.[1] Le colloque discutera les recommandations techniques visant à faciliter l’engagement du secteur agricole afin d’atteindre les cibles du Cadre mondial pertinentes pour l’agriculture. Ces recommandations s'appuieront sur les efforts déjà déployés pour intégrer la biodiversité dans l'agriculture et tiendront compte des opportunités, des contraintes et des défis, pour les producteurs et toutes les autres parties prenantes, afin de mieux intégrer la biodiversité dans l'agriculture.
Par cet appel à contribution, le comité de pilotage du colloque et ses co-présidents sollicitent votre expérience et expertise sur les outils et ressources pertinents qui existent déjà, les expériences et bonnes pratiques et les solutions concrètes et évolutives concernant la biodiversité et l’agriculture, afin d’informer et alimenter les discussions du colloque et de faciliter le développement des recommandations.
Une première version des recommandations (version zéro) sert de référence pour compléter le modèle de présentation (veuillez télécharger depuis la page Web de l'appel).
L’appel à contributions est ouvert jusqu’au 18 mars 2024.
Comment participer à cet Appel à contributions:
Pour participer à cet appel à contributions, veuillez vous inscrire sur le Forum FSN, si vous n'êtes pas encore membre, ou vous « connecter » pour accéder à votre compte. Veuillez télécharger le modèle de présentation (anglais, français, espagnol) et téléverser le formulaire dûment rempli dans la case « Poster votre contribution » de cette page web. Veuillez limiter la longueur des présentations à 1 500 mots et n'hésitez pas à joindre des documents de référence pertinents.
Pour toute demande d'assistance technique, le téléchargement ou le téléversement du modèle de présentation, veuillez envoyer un courrier électronique à l'adresse suivante [email protected].
Nous attendons avec impatience de recevoir vos contributions, qui enrichiront sans aucun doute la Conférence et ses résultats.
Co-animateur :
Julie Bélanger, Fonctionnaire chargée des ressources naturelles (biodiversité), Bureau du changement climatique, de la biodiversité et de l'environnement, FAO
[1] Le Colloque international "Agriculture, biodiversité et sécurité alimentaire: des engagements aux actions" est co-organisé par l’Université Laval, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique (CDB) et le ministère des Relations internationales et de la Francophonie (MRIF) du Gouvernement du Québec.
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Au Québec, les villages de la Basse-Côte-Nord sont isolés puisqu'ils ne sont pas liés au réseau routier et l'agriculture y est difficile en raison de la courte saison de culture et des sols peu arables. L'agriculture y est un défi, mais est essentielle afin de permettre à ses communautés d'accéder à de la nourriture saine qui permet de préserver les milieux de récoltes sensibles, notamment les tourbières. Plusieurs enjeux sont rencontré dans le cadre de ce projet de développement d'une agriculture biologique priorisant le circuit court dans des régions isolées et peu développées. Cependant, la préservation des sites de cueillettes traditionnel et l'augmentation de le biodiversité sont des priorités dans ces localités.
Bell Batta Torheim
Thanks for this timely initative for inspiring our work in updating our NBSAP in line with the Kunming-Montreal Global Biodivserity Framework. We would assume that many relevant experiences are included in country reports on biodiversity for food and agriculture. FYI, Norway's country report is available at NIBIO Brage: The state of biodiversity for food and agriculture in Norway (unit.no)
To share a specific success story, we could mention that local Norwegian cattle breeds no longer are categorized as critically endangered due to, among other things, a pedigree database adjusted to the breeds’ needs and close cooperation between farmers, breeding organisations and public authorities.
NIBIO Brage: From almost extinct to virtually saved (unit.no)
best regards,
Svanhild-Isabelle Batta Torheim
Ministry of Agriculture and Food
NORWAY
Cell phone: +47 41 1234 04
Email: [email protected]
My research centers on analyzing the yield benefit and disease control resulting from rice varieties mixture. Despite the wealth of information available on this topic in Chinese, Brazilian, and Japanese publications, there's a scarcity of accessible material for English-speaking readers (Except Zhu,Nature,2000). Consequently, I view this FSN Forum as a valuable opportunity to bridge this gap and bring attention to a practice that has been effectively implemented in China since 1990. By elucidating the benefits and methodologies associated with rice variety mixtures, I aim to contribute to the broader understanding and adoption of sustainable agricultural practices worldwide.
There is a need to promote m biodiversity, especially by smallholder farmers.
Résumé : L’inclusion de l’arbre dans les systèmes de production agricole est d’une part favorable aux interactions entre la vie animale et la vie végétale et d’autre part permet une diversification des productions. Certaines espèces végétales (Adansonia, digitata, Ceiba pentandra comme exemples) détiennent une double capacité de séquestration du dioxyde de carbone et d’atténuation des méfaits du réchauffement climatique.
Abstract : The inclusion of trees in agricultural production systems is on the one hand favorable to interactions between animal life and plant life and on the other hand allows for diversification of production. Certain plant species (Adansonia, digitata, Ceiba pentandra as examples) have a dual capacity to sequester carbon dioxide and mitigate the harm of global warming.
Integration of biodiversity in agriculture is a high priority for the CGIAR Impact Area Platform on Environmental Health and Biodiversity. Current food systems do not support healthy people and planet. Biodiversity and environmental health are the foundation of climate resilient and sustainable food systems. CGIAR co-develops science driven nature-based solutions that translate into solutions at scale that deliver equitable, nutritious, resilient and biodiverse food systems for all. CGIAR promotes the transition to regenerative landscapes and circular food systems, the protection and restoration of the natural capital, the reduction of environmental pollution related to food systems, and solutions to address the root causes of environmental degradation and biodiversity loss.
Les changements climatiques ont négativement impacté l’environnement au Mali, pays sahélien caractérisé par ces écosystèmes fragiles et dont les déséquilibres sont de plus en plus prononcés. Différentes études récentes illustrent les conséquences des sécheresses plus récurrentes et longues sur l’élevage, la plus logique étant de mettre en péril l’alimentation du bétail en période de soudure.
L'analyse de la situation de l'élevage au Mali donne un aperçu si après:
Alimentation : l’alimentation des bovins n’est pas adaptée à leurs besoins et au climat. Les bovins sont mal nourris et cela contribue à la faible productivité (lait, viande)
Biodiversité : les éleveurs priorisent les grands troupeaux (statut social) sans se soucier de la préservation des races. Certaines races locales d’animaux et essences fourragères sont en danger de disparition. Cela comme effet, la disparition des races bovines locales ‘pures’ et d’essences fourragères locales, avec un appauvrissement continu des pâturages naturels.
Amélioration génétique : les actions d’amélioration génétique des races bovines au Mali sont aléatoires et dépendent souvent des semences disponibles sur le marché, sans un contrôle qualité. Les races locales se croisent avec les races exotiques sans qu’on reconnaisse des traits claires (phénotypes) ni des caractères génétiques stabilisés (génotypes). Les bovins hybrides actuels sensibles aux maladies, changement climatique et les animaux de races locales ont un niveau de productivité faible ne permettant pas de couvrir les besoins d’une population en croissance ni d’améliorer les revenus des éleveurs.
Dans l'ensemble, les systèmes agricoles utilisés ne sont pas adaptés aux défis des changements climatiques. Par conséquent, les agriculteurs ont des revenus faibles et très fluctuants.
C'est dans ce contexte que VSF-Suisse a initié au Mali un projet dénommé: Exploitations familiales plus résilientes aux changements climatiques avec des vaches améliorées et du fourrage local adapté « Agro biodiversité ». La phase pilote de ce projet a été conduite dans 2 cercles du sahel occidental au Mali, notamment les cercles de Nioro du Sahel (région de Nioro du Sahel) et Yélimané (région de Kayes). L'objectif général est d'améliorer les moyens d'existence des exploitations familiales, et de leurs organisations respectives, engagées dans la préservation de races bovines et d’espèces fourragères locales adaptées aux changements climatiques.
Cet objectif général est traduit en 3 objectifs spécifiques: (i) Optimiser l'organisation des éleveurs dans la préservation d'espèces fourragères et de races bovines locales spécifiques et l'amélioration génétique par introduction de gênes exotiques, (ii) Préserver et améliorer les capacités productives des races bovines locales et d’espèces végétales fourragères stratégiques et (iii) Stabiliser les performances productives des animaux issus du croisement avec des races bovines exotiques.
Les résultats obtenus de la phase pilote sont détaillés dans le rapport d'analyse joint.
M. Michael Commons
Wanakaset Forest Gardening, a Thai system of integrated polycultures that mimics and parallels natural forests while including valued food and economic crops and building and restoring knowledge of the values of all species whether planted or which come in the ecological regeneration process, as documented, not only contain a high diversity of species in the system, but provide habitat, fodder, favorable microclimate and conditions for pollinators and wildlife. In the last decades, where these systems are centered around a key economic crop, such as coffee, cacao, rubber, or coconuts, that integrates well in these forest garden polycultures improving quality and productivity- particularly when faced with climatic stress, these practices and their recognition and adoption by farmer communities has started to take off. As these systems also provide multiple yields both for home- family use, local markets, and larger markets, and require little to no external inputs once established, they reduce costs, increase household income and economic resilience in particular, and promote nutritional security and community self-reliance (for food, herbal medicine, materials) These systems while innovative and adaptable, draw from a long body of practice and knowledge- such as the "Som Rom" forest garden practices of Southern Thailand, that connect with very similar systems in other parts of wet tropical South and SE Asia. Similar practices can be observed in other parts of the world such as the Maya Forest Gardens of Guatemala and Belize, a living tradition / practice well documented by Dr. Anabel Ford.
M. Suwilanji Sinyangwe
Limpopo Basin Development Challenge
The Limpopo is a relatively dry basin and most water in the more productive areas is already claimed. Rainfall is highly variable and in many parts of the basin, there is little run-off with which to produce crops and livestock. The basin is a water-scarce environment in which recurring drought and floods cause devastating impacts on the livelihoods of small-scale, subsistence farmers. However, the more pressing development challenge in these farming systems is the unproductive use of water in the more normal rainfall seasons which are much more prevalent.
This project aimed at having science-based evidence included in—or informing—basin decision-making toward improved small-holder productivity and reduced risk in rainfed agricultural production systems. This was achieved through three main types of activities: 1) research coordination; 2) ongoing engagement with stakeholders (internal and external); and 3) innovation research.
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