Forum global sur la sécurité alimentaire et la nutrition (Forum FSN)

Consultations

Consultation électronique du HLPE sur le projet V0 de Rapport: Approches agroécologiques et d’autres innovations pour une agriculture durable et des systèmes alimentaires qui améliorent la sécurité alimentaire et la nutrition

Au cours de sa 44e session plénière (9-13 octobre 2017), le CSA a demandé au HLPE d’élaborer un rapport sur le thème « Approches agro-écologiques et autres innovations

pour une agriculture durable et des  systèmes alimentaires qui améliorent la sécurité alimentaire et la nutrition », qui sera présenté à la 46e session plénière du CSA en octobre 2019.

Dans le cadre du processus d’élaboration de ses rapports, le HLPE organise une consultation pour solliciter vos contributions, suggestions et commentaires sur la version V0 du rapport (pour plus de détails sur les différentes étapes de ce processus, cf. l’annexe attachée à la version V0 du rapport). Le HLPE utilisera les résultats de cette consultation pour améliorer le rapport qui sera ensuite soumis à une révision par des experts externes avant sa finalisation et son approbation de la version finale par le Comité directeur du HLPE.

Les versions V0 des rapports du HLPE préparées par l’Equipe de Projet sont délibérément présentées à un stade précoce du processus, comme des documents de travail, pour laisser le temps nécessaire à la prise en compte des observations reçues, de façon à ce que celles-ci soient réellement utiles à l’élaboration du rapport. Ce processus de consultation est une partie essentielle du dialogue inclusif et fondé sur les connaissances entre l’équipe du projet HLPE, le Comité directeur, et la communauté du savoir dans son ensemble.

 

Veuillez noter que les commentaires ne doivent pas être envoyés sous forme de notes au fichier pdf. Les contributeurs sont invités à partager leurs commentaires principaux et structurants dans la boîte de dialogue du site Web et / ou à attacher d’autres éléments / références supplémentaires susceptibles d'aider le HLPE à renforcer et enrichir le rapport.

Les commentaires détaillés, ligne par ligne, sont également les bienvenus, mais uniquement s'ils sont présentés dans un fichier Word ou Excel, avec une référence précise au chapitre, à la section, à la page et / ou au numéro de ligne correspondants de la Version 0.

Merci de votre collaboration.

Pour contribuer à la version V0 du Rapport

Cette version V0 du rapport identifie des domaines de recommandation à un stade très précoce, et le HLPE accueille volontiers toute suggestion ou proposition. En vue de consolider ce rapport, le HLPE souhaiterait recevoir des contributions, suggestions fondées sur des preuves, références et exemples concrets, répondant, en particulier, aux importantes questions suivantes :

  1. La version V0 propose une analyse large de la contribution des approches agroécologiques et autres approches innovantes pour assurer la sécurité alimentaire et la nutrition (SAN). La version V0 est-elle utile pour clarifier les concepts principaux ? Pensez-vous qu’elle traite de façon adéquate l’agroécologie comme l’une des possibles approches innovantes ? La version V0 atteint-elle le bon équilibre entre l’agroécologie et les autres approches innovantes? 
  2. La version V0 identifie-t-elle et documente-t-elle un ensemble adéquat d’approches innovantes ? Pouvez-vous identifier les lacunes importantes dans la présentation de ces approches ainsi que la façon dont elles pourraient être intégrées de façon appropriée dans le rapport ? La version V0 illustre-t-elle correctement les contributions de ces approches à la SAN et au développement durable ? Le HLPE reconnaît que ces approches pourraient être mieux articulées dans la version V0 et que leurs principaux points de convergence ou de divergence pourraient être mieux illustrés. La caractérisation et la comparaison de ces différentes approches pourrait-elle s’appuyer sur les principales dimensions suivantes : ancrage sur les droits de l’homme, taille de la ferme, marchés et systèmes alimentaires locaux ou globaux (chaines de valeur longues ou courtes), intensité du travail ou du capital (incluant la mécanisation), spécialisation ou diversification, dépendance aux intrants externes (chimiques) ou économie circulaire, appropriation et utilisation des connaissances et technologies modernes ou utilisation des connaissances et pratiques locales et traditionnelles ?
  3. La version V0 souligne 17 principes agro-écologiques clefs et les organise en quatre principes opérationnels généraux et interdépendants pour des systèmes alimentaires plus durables : efficacité d’utilisation des ressources, résilience, équité/responsabilité sociales, empreinte écologique. Certains aspects majeurs de l’agro-écologie sont-ils manquants dans cette liste de 17 principes ? Cette liste pourrait-elle être plus réduite et, dans ce cas, quels principes devraient être fusionnés ou reformulés pour atteindre cet objectif ?
  4. La version V0 s’organise autour d’un cadre conceptuel qui lie les approches innovantes à leurs résultats en matière de SAN à travers leurs contributions aux quatre principes généraux pour des systèmes alimentaires durables mentionnés plus haut, et donc aux différentes dimensions de la SAN. Au-delà des quatre dimensions reconnues de la SAN (disponibilité, accès, utilisation, stabilité), la version V0 discute également une cinquième dimension : « l’agentivité » (ou la capacité d’agir). Pensez-vous que ce cadre conceptual permette de traiter les principales questions ? Est-il appliqué de façon appropriée et systématique tout au long des différents chapitres pour structurer son argumentation générale et ses principales conclusions ?
  5. La version V0 offre une opportunité pour identifier des lacunes dans la connaissance, où des preuves supplémentaires sont nécessaires pour évaluer comment l’agro-écologie et d’autres approches innovantes peuvent contribuer au progrès vers des systèmes alimentaires plus durables pour une SAN renforcée. Pensez-vous que les principaux déficits de connaissance sont correctement identifiés, et que leurs causes sous-jacentes sont suffisamment articulées dans le rapport ? La version V0 omet-elle des déficits de connaissance importants ? L’évaluation de l’état de la connaissance proposée dans le rapport est-elle basée sur les preuves scientifiques les plus récentes ou le rapport omet-il des références essentielles ? Comment la version V0 pourrait-elle mieux intégrer et tenir compte des connaissances traditionnelles, locales et empiriques ?
  6. Le chapitre 2 suggère une typologie des innovations. Pensez-vous que cette typologie est utile pour explorer les innovations nécessaires pour promouvoir la SAN ; pour identifier les principaux déterminants de et obstacles à l’innovation (au chapitre 3) et les conditions permettant d’encourager l’innovation (au chapitre 4) ? Y a-t-il d’importants déterminants, obstacles ou conditions propices insuffisamment traités dans le rapport ?
  7. Un ensemble de « récits divergents » sont présentés au chapitre 3 pour aider à identifier et examiner les obstacles et contraintes majeures à l’innovation pour la SAN. Cette présentation de « récits divergents » est-elle claire, complète, appropriée et correctement articulée ? Comment la présentation des principales controverses en jeu et des preuves correspondantes pourrait-elle être améliorée ?
  8. Cette version préliminaire du rapport présente, dans le chapitre 4, un ensemble provisoire de priorités d’action, ainsi que des recommandations pour favoriser la contribution des approches innovantes aux transformations radicales des systèmes alimentaires actuels requises pour renforcer la SAN et la durabilité. Pensez-vous que ces résultats préliminaires constituent une base appropriée pour poursuivre la réflexion, en particulier pour concevoir des politiques de l’innovation ? Pensez-vous que des recommandations ou priorités d’action clefs manquent ou sont mal traités dans le rapport ?
  9. Tout au long de la version V0, sont indiqués de façon provisoire, parfois avec des espaces réservés, des études de cas spécifiques qui pourraient illustrer le récit principal à l’aide d’expériences et exemples concrets. Les études de cas sélectionnées permettent-elles d’atteindre le bon équilibre en matière de sujets traités et de couverture régionale ? Pouvez-vous suggérer des études de cas complémentaires qui contribueraient à enrichir et consolider le rapport ?
  10. La version V0 contient-elle des omissions ou lacunes majeures ? Certains sujets sont-ils sous- ou surreprésentés compte tenu de leur importance ? Certains faits ou conclusions sont-ils faux, discutables ou non étayés par des preuves ? Dans ce cas, merci de partager les preuves correspondantes.

Nous remercions par avance tous les contributeurs pour avoir la gentillesse de lire, commenter et contribuer à cette version V0 du rapport.

Nous espérons que cette consultation sera riche et fructueuse.

L’équipe de projet et le comité directeur du HLPE.

Cette activité est maintenant terminée. Veuillez contacter [email protected] pour toute information complémentaire.

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Section 3.2.5. The section about who/what benefits from technologies focuses on the technologies themselves and the need for technology assessment. It could also consider the different ways to access to technology. There are important differences between different institutional and business models, even when the technologies are similar. Ownership, IP rights, pricing models, etc. determine access to technologies and benefits.

Section 3.3 on the question "Can agroecology feed the world?" should also restate the fact that this framing on availability is incomplete and that access and other dimenstions are important, reflecting statements in earlier parts of the document.

 

 

I would like to underline the importance to consider ultra-processing of foods in this consultation. Indeed, ultra-processed foods can be considered as a holistic indicator of the food system degradation. Behind these foods massively consumed worldwide we can find chronic disease development, animal suffering, environment destruction (pollution, climatic changes and loss of biodiversity), impoverishment of small farmers, destruction of social life and culinary traditions and heritage. In other words the more worlwide population will consume these products the most all these dimensions of food system sustainability will be degrade. These foods are industrial formulation containing ultra-processed ingredients and/or cosmetic additives (coloring, texturing agents and flavor/taste exhausters) to restaure, imitate or exacerbate color, taste and texture. These are either artifical matrices (fake foods) or industrial dishes with cosmetic agents. In addition they are often enriched with salt, sugar and fat rendering them addictive. Through their standardized formulations - using widespread standardized ingredients originating from cracking of very few monocultures (intensive) - they tends to degrade environment, to substitute to real foods and traditional dishes exploding social life (because they often adress people living alone, in travel or in front of screens). Therefore, for all these reasons I think such a category of food should be taken in consideration very seriously from a scientific point of view; all the more that the first studies published have reported increased risks of obesity, diabetes, adiposity, weight gain, hypertension, dyslipidemia, metabolic syndrome, irritable bowel syndrome, total and breast cancers in population regularly consuming ultra-processed foods. Through these products we, in the same time, adress food system sustainability, and food and nutriton security.

Paul Rigterink

Potomac Technical Advisors
United States of America

I believe that there is a gap in coverage in your V0 draft of innovative approaches to developing sustainable agriculture and food systems that enhance food security and nutrition. In particular you ignored the approach that the Chinese used as part of the Chinese economic growth formula concept. The policies used by the Chinese depended heavily on land reform and highly labor intensive household farming as described Studwell and summarized at the following website http://factsanddetails.com/china/cat2/sub7/item347.html

I have trouble believing that other countries will not use this approach given the fantastic growth in economic and food security in China.

Bill Gates in a review of the book “How Asia Works” by Joe Studwell (see https://www.gatesnotes.com/Books/How-Asia-Works ) suggested that African countries may want to examine and implement the Chinese economic growth formula in order to improve their economies. Mr. Gates summarized the Chinese economic growth formula in the following manner:

  1. Create conditions for small farmers to thrive.
  2. Use the proceeds from agricultural surpluses to build a manufacturing base that is tooled from the start to produce exports.
  3. Nurture both these sectors (small farming and export-oriented manufacturing) with financial institutions closely controlled by the government.

Studwell (p. 329) noted that China’s average GDP growth rate was 9.9 per cent in the twenty-eight years from 1980 to 2008. In addition, Kroeber in “China’s Economy: What Everyone Needs to Know” (p 248) noted that two African countries, Rwanda and Ethiopia, have adopted a more or less explicit policy of imitating the Chinese growth model. Over the past decade, Ethiopia has been the fastest growing economy in Africa, with an average GDP growth rate of 11 percent since 2004. Rwanda is not far behind, at 8 per cent. Kroeber (p 34) also noted that between 1981 and 2011, the number of people in China living in what the World Bank describes as absolute poverty sank from 840 million to 84 million.

One reason the Chinese economic growth formula has not been implemented in other countries is the difficulty of implementing the first objective that creates conditions in which small farmers will thrive. The policies used by the Chinese to implement the first objective depended heavily on land reform and highly labor intensive household farming. These policies are described briefly in the following reference http://factsanddetails.com/china/cat2/sub7/item347.html . More detail about the policies used by the Chinese to implement highly labor intensive household farming can be found in the following references (Studwell, “How Asia Works”, Kroeber “China’s Economy: What Everyone Needs to Know ”, and Naughton “The Chinese Economy - Transitions and Growth”). These references also describe why it is difficult to implement the Chinese economic growth formula in other countries.

I believe that NGOs and university personnel need to work with host country economists to determine new agriculture and financial policies that are needed to implement the Chinese economic growth formula. NGOs and university personnel should focus on economic policies that will dramatically increase small farm crop yields initially. Based on the Chinese economic growth formula, once crop yields increase the host countries will be able to provide the necessary capital and manpower needed so that they in turn can focus on their manufacturing objectives (Objective 2 of the Chinese economic growth formula).

In particular, NGOs should focus on the availability of technology, equipment and supplies that will facilitate the land use productivity of small farmers. Small farmers will want to know how much money they can expect to earn per acre of land if they follow the procedures recommended. The question of how much money a farmer can earn per acre of land is the most basic question in farming. The current agriculture and financial procedures recommended by NGOs and university personnel have not achieved the desired results and need to be changed.