Проф. ABDELSALAM TIDJANI

Организация: Université de N'Djamena-Tchad
Страна: Чад
I am working on:

Microbiologie et Sécurité Alimentaire, Nutrition, Assurance Qualité des Denrées alimentaires, Systèmes Alimentaires, Sécurité Sanitaire des Aliments.

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    • Bonjour cher Modérateur, 



      Veuillez trouver en attaché mes contributions. 

      Cordialement.



      Prof ABDELSALAM TIDJANI, Université de N'Djamena-Tchad

      A Faites-nous part de vos commentaires sur les objectifs et le contenu proposé pour ce rapport, tels que décrits ci-après. Pensez-vous que le champ d'application proposé est suffisamment large pour permettre d'analyser et de discuter des questions clés concernant le rôle des systèmes alimentaires urbains et périurbains dans la réalisation de la sécurité alimentaire et de la nutrition? Y a-t-il des lacunes ou des omissions majeures ?

      Nous présentons ci-dessous quelques études menées au Tchad qui pourront enrichir le champ d’action du rapport. Le Champ d’action du rapport peut être élargi en intégrant l’importance de l’alimentation de la rue ou aliments vendus sur la voie publique dans la nutrition de la population. Egalement prendre en compte l’apport des cultures maraîchères dans l’alimentation de la population. Quelques éléments de la feuille de route sur l’étude des systèmes alimentaires du Tchad sont également pris en compte.



      1- SECTEUR DE L’ALIMENTATION DE LA RUE

      Le secteur informel de l’alimentation de rue prospère dans toute l’Afrique Sub-saharienne en

      raison du rythme accru de l’urbanisation (37% de la population vit en ville), du manque

      d’opportunités d’emplois formel ainsi que de l’introduction de la journée continuée de travail. Là

      où 47% de la population total est estimée comme pauvre (Banque Mondiale, 2013), les services

      de restauration «formels» n’ont pas la capacité de répondre à la croissante demande d’aliments,

      à bon prix, ce qui constitue une opportunité pour le secteur de l’alimentation de rue pour

      prospérer. A cet effet deux études ont été menées au Tchad en 2014, 2015 et 2017 :

      Une étude dans le cadre de la mise en oeuvre du Projet de recherche et

      d’Accompagnement pour la Salubrité des Aliments de la Rue (PRASAR). L’objectif général

      du projet PRASAR était de contribuer à la réduction des maladies d’origine alimentaire et de

      lutter contre la pauvreté. De façon spécifique, le projet vise une production saine des denrées

      alimentaires préparées et vendues sur les voies publiques, la protection de la santé du

      consommateur et l’augmentation du rendement des vendeurs. La réalisation de ce projet qui

      intègre la stratégie du Gouvernement en matière de santé préventive, s’inscrit dans la

      dynamique de la mise en place d’un système efficace de prévention de la qualité tout le long de

      la chaîne de production des aliments. Au regard de nos résultats, on peut dire que sur le plan

      nutritionnel, toutes les catégories des aliments existent dans la rue. Des aliments énergétiques

      aux aliments protecteurs en passant par les aliments constructeurs, il existe une gamme de

      produits locaux mélangés aux produits importés pour servir les consommateurs. Cependant, les

      qualités microbiologique et physico-chimique de ces aliments ne sont souvent pas garanties.

      Certains produits importés mais aussi les ingrédients utilisés peuvent être dangereux pour la

      santé. Sur le plan hygiénique, l’étude a relevé beaucoup des insuffisances tels que l’insalubrité

      des lieux de préparation et de vente, l’utilisation de matériels souillés, le manque d’eau potable

      dans certains points de vente, le non respect des règles d’hygiène par les vendeurs et

      consommateurs, les mauvaises méthodes de conservations de l’eau, des aliments et des

      ingrédients, etc. Aussi, compte tenu des avantages socio-économiques et nutritionnels des

      aliments de la rue, diverses mesures et dispositions ont été prises pour améliorer leurs qualités.

      Il s’agit entre autres de l’organisation des vendeurs et transformateurs et leur sensibilisation sur

      les Bonnes Pratiques d’Hygiènes (BPH) et les Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF). Diverses

      catégories de vendeurs, transformateurs, inspecteurs et consommateurs ont été formés sur les

      techniques améliorés et les notions d'hygiène alimentaire en s’appuyant sur les municipalités,

      l’Association pour la Défense des Droits des Consommateurs (ADC), l’Association Tchadienne pour la Santé Publique, les laboratoires, le Centre National de Nutrition et de Technologies

      Alimentaires (CNNTA), les Services d’Hygiène et Assainissement, les Universités etc.

      Une étude autre étude a été menée en collaboration avec la FAO pour comprendre le

      contexte et les spécificités de l’alimentation de rue au Tchad et identifier les possibles points

      d’entrée afin d’amélioration la sécurité alimentaire de la population urbaine de N’Djamena. Il

      ressort de l’étude que Le secteur de l’alimentaition de la rue au Tchad joue un rôle important car

      il procure des revenus aux ménages et assure la couverture des besoins nutritionnels de la

      majorité de la population. Cependant, par manque de structures et infrastructrures adéquates,

      les vendeurs se trouvent confrontés à d’énormes difficultés notamment l’insalubrité de

      l’environnement, ce qui nécessite une forte intervention de la part des institutions étatiques,

      particulièrement les communes pour un bonne gestion et un bon rendement du secteur

      - Mayoré AD, Tidjani A, Bessimbaye N, Asséta K, Kuan AT, René D , Bagré TS , et Nicolas B.

      Characteristics of the Street Food Sector in N'Djamena, Chad Food Science and Nutrition

      Technology, Medwinpublishers, 2017, https://medwinpublishers.com/FSNT/index.php ;

      - Tidjani A, Giorgia F. Nicolò, Mohamed Ag Bendech. Les aliments dans la rue et la sécurité

      alimentaire des populations urbaines en Afrique subsaharienne: le cas du Tchad. In :

      Reconnecting Agriculture and Food Chains to Soxietal Needs, Rome-Italie, 14-17

      septembre 2015 ; Second International Conference on Agriculture in an Urbanizing

      Society, Linkedin | http://tinyurl.com/linkedinagurb, University of Roma III, ISBN

      9788890896033, 2015, Rome-Italie, 430-431 pp.

      - Tidjani A, Bechir M, Moussa A, Dionadji , Mbairi DG (2016). Les aliments vendus sur la

      voie publique : Expérience du Projet Recherche et d’Accompagnement pour la Salubrité

      des aliments de la Rue (PRASAR) au Tchad. Forum National sur la Nutrition et

      l’Alimentation, sous la Coordination de Mahamat Bechir & Abdelsalam Tidjani ; Edition du

      Centre National d’Appui à la Recherche (CNAR) ; Revue Scientifique du Tchad - Série

      spéciale - mai 2016 ; 75-86 pp.



      2- LES CULTURES MARAICHERES

      Plusieurs études ont été menées sur l’importance et les défis du secteur des cultures

      maraichères au Tchad. L’agriculture urbaine permet un développement durable. Il contribue à la

      protection de l’environnement. Il améliore la situation nutritionnelle et constitue une activité

      génératrice des revenus. Cependant les espaces agricoles qui assuraient l’approvisionnement de

      la ville de N’Djamena en produit frais ont largement régressé à cause de l’urbanisation

      galopante. Pour cette raison l’agriculture urbaine se voit de plus en plus fragilisé. Par ailleurs les

      produits issus de cette agriculture posent aussi les problématiques de la qualité à cause des

      manques des infrastructures et des technologies de transformation. Plusieurs études ont été

      menées au Tchad dans ce secteur.

      A l’instar des autres pays africains, l’agriculture urbaine et péri-urbaine se développe de façon

      exponentielle dans la ville de N’Djamena. Une étude a été menée dans le cadre du programme

      Sécurité Alimentaire et Durabilité Environnementale. Elle a porté sur l'Agriculture Urbaine et

      Périurbaine dans la ville de N'Djamena à travers le secteur du maraîchage et du jardinage. Il vise

      à fournir des éléments caractérisant cette activité. Pour collecter et analyser les données, un

      focus groupe a été réalisé auprès de 92 maraîchers sur contraintes au développement du

      maraîchage suivi d'une enquête individuelle auprès de 61 producteurs sur les techniques de

      production. L’étude a permis de caractériser l'agriculture à travers les acteurs, les types

      d'espaces, les types de cultures et les produits obtenus. Il ressort de cette étude que les

      producteurs sont majoritairement des hommes (67,21%) avec une moyenne d'âge de 35 ans années. A N'Djamena, le maraîchage est une activité localisée dans les réserves administratives

      (34,43%) et la propriété privée (65,57%). Ces exploitations, aux itinéraires techniques plus ou

      moins uniformes dans tous les sites de production, sont très diversifiées en termes de

      spéculation sur les prix bien que les feuilles vertes dominent avec 47% de part des produits

      obtenus. Cependant de nombreux problèmes constituent un obstacle au développement de ce

      secteur. Par exemple l’urbanisation galopante a conduit à une réduction des surfaces agricoles et

      cultivables autour de la ville de N’Djamena. On note aussi une extension des infrastructures, des

      habitats publics, des immeubles au détriment bien sûr du développement de l’agriculture

      urbaine et péri-urbaine.

      - Nazal Alhadj Markhous, Abdelsalam Tidjani, Abdelsalam Adoum Doutoum,

      Djamalladine M. Doungous, Ibrahim Amoukou & Balla Abdourahamane. Analysis of

      Health Risk Factors in the Vegetable Production in the City of N’Djamena-Chad». Journal

      of Food Research, 2019, Vol. 8, No. 3. pp 111-121. http://jfr.ccsenet.org ;

      - Alhadj Markhous Nazal, Abdelsalam Tidjani , Yassine Doudoua , Abdourahamane Balla.

      Le maraichage en milieu urbain et periurbain : cas de la ville de N’Djamena au Tchad.

      Journal of UNiversities and International Development, Unito Network, 2017,

      http://www.ojs.unito.it/index.php/junco/issue/view/23

      - Ngarassem Goltob Mbaye, Adoum Idriss mahadir, Mando Tala. La dynamique d’extension

      spatiale de N’Djamena, une menace pour l’agriculture urbaine. Revue scientifique du

      Tchad, 2012 ; 74 – 84 pp ;

      B. Faites-nous connaître les bonnes pratiques et les expériences réussies en matière de

      renforcement des systèmes alimentaires urbains et péri-urbains dans le contexte de

      l'urbanisation et de la transformation rurale, y compris dans les situations d'urgence ou de

      conflit.

      L’agriculture urbaine jour un rôle extrêmement important car elle fournit des aliments à

      plusieurs millions de personnes dans les grandes villes. Les bonnes pratiques consistent à

      appuyer le secteur en leur offrant des terrains, des équipements, des intrants de production etc.

      Il faut aussi encourager les populations à pratiquer le petit élevage notamment des bovins, des

      poulets. Dans chaque commune les états doivent développer une stratégie de planification

      foncière à savoir réservé des espaces agricoles et mettre à leur disposition surtout l’eau et

      l’énergie. Assurer la formation des agriculteurs. En cas de catastrophe, inondations, situation

      d’urgence, renforcer la résilience des ménages et des communautés les plus vulnérables.

      Réaliser des forages, apporter des aides alimentaires et non alimentaires aux populations

      victimes.



      C. Veuillez partager la littérature récente, les études de cas et les données qui pourraient

      aider à répondre aux questions suivantes
      :

      1- Quels sont les principaux goulets d'étranglement qui freinent la contribution des

      systèmes alimentaires urbains et péri-urbains à la sécurité alimentaire et à la

      nutrition ;

      - Il y a d’abord la pauvreté qu’il faut combattre ;

      - Difficultés d’accès aux terrains (espaces pour cultiver et réaliser le petit éléevage) ;

      - Le manque de financement ;

      - L’absence des textes réglementant les systèmes alimentaires ;

      - Les effets du changement climatique ;

      - Manque d’unités de transformation des produits alimentaires et d’infrastructures de

      base (chaine de froid, entrepôts, routes, dépôts, etc.) ;

      - Manque de formation sur les techniques de conservation des produits agro-sylvopastoraux

      et halieutiques.

      - Inaccessibilité à l’énergie ;

      - Absence des normes et programmes de gestions de la qualité des aliments.



      2- Comment transformer les systèmes alimentaires urbains et péri-urbains et les

      rendre plus équitables et accessibles, aussi bien pour les acteurs du système

      alimentaire qu'en termes de sécurité alimentaire et de résultats nutritionnels?

      - Développer une stratégie efficace de sécurité alimentaire, de réduction de la pauvreté à

      travers des mécanismes adaptés comme la protection sociale, comme les filets sociaux;

      - Garantir une assurance alimentaire et non alimentaire en développant des cantines

      scolaires et en réalisant le transfert monétaire ;

      - Soutenir les activités génératrices des revenus ;

      - Rendre accessible l’énergie et assurer l’approvisionnement en eau ;

      - Fournir des intrants et équipements agricoles ;

      - Octroyer des espaces de culture ;

      - Réglementer le secteur en élaborant des textes et lois.



      3- Comment renforcer la résilience des chaînes d'approvisionnement alimentaire

      urbaines, formelles et informelles, locales et mondiales, afin de garantir la sécurité

      alimentaire et Assurer une nutrition précoce pour les femmes et enfants ;

      - Innover en développant et en expérimentant des startups dans le secteur

      agroalimentaire ;

      - Il faut assurer le financement des activités des groupements des transformateurs et

      Producteurs ;

      - Prévenir toutes les formes de malnutrition ;

      - Appuyer les producteurs, commerçants, transformateurs en équipements de transport,

      de vente et de conservation des aliments ;

      - Assurer l’accès à l’eau potable et à l’énergie ;

      - octroyer des crédits.



      4- Quels changements faut-il apporter à la planification urbaine pour mieux soutenir

      toutes les dimensions de la sécurité alimentaire, y compris le soutien aux droits de

      l'homme, à l'agencéité et à la durabilité? Comment renforcer l'action des acteurs locaux

      dans les systèmes alimentaires urbains et péri-urbains?

      - Adopter des textes et des lois qui appuient la création des filières porteuses ;

      - Développer des filières à hautes valeurs nutritionnelles ;

      - Renforcer les capacités techniques et organisationnelles des producteurs, des transformateurs

      et de tous les acteurs intervenant dans les systèmes alimentaires ;

      - Améliorer les capacités de stockage, de conservation, de transformation et de

      commercialisation des produits locaux ;

      - Valoriser les produits locaux par la sensibilisation ;

      - Réglementer les prix des denrées alimentaires ;

      - Former et sensibiliser sur les régimes alimentaires sains ;

      - Former et sensibiliser sur la sécurité sanitaire des aliments.

      5. Comment les autorités nationales et municipales peuvent-elles renforcer les

      potentialités des villes à faible émission de carbone, inclusives, relativement autosuffisantes

      et résilientes pour améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition à la

      suite du changement climatique et d'autres crises?

      - Contrôler et réglementer les activités à forte émission des CO2 ;

      - Rendre disponible l’énergie ;

      - Fournir des infrastructures de préservation telles que réfrigérateur, chambre froide et

      congélateur ;

      - Assurer l’hygiène et assainissement dans l’environnement ;

      - Former et informer sur les bonnes pratiques agricoles, d’hygiène et de transformation.



      6. Quelles sont les politiques les plus appropriées (et les lacunes des politiques

      existantes) dans le cadre du continuum rural-urbain pour résoudre les problèmes

      de régime foncier, d'expansion urbaine sur les terres agricoles et de concurrence

      croissante pour les ressources naturelles?

      - Planification spatiale des agglomérations des capitales ;

      - Définir des politiques multisectorielles ;

      - Assurer une bonne gouvernance ;

      - Dans les plans cadastraux, réserver des zones pour la production vivrière ;

      - Créer et protéger les zones agricoles ;

      - Organiser les agriculteurs et producteurs en coopératives ;

      - Créer des plateformes de concertation ou organiser des interprofessions autour des

      principales filières ;

      - Privilégier les espaces comme les berges et les bas fonds ;

      - Elaborer des documents de politique et plan d’action prenant en compte la préservation des

      espaces pour l’agriculture urbaine et périurbaine.



      7. De quelle manière les systèmes alimentaires urbains et péri-urbains peuvent-ils

      garantir la satisfaction des besoins alimentaires et nutritionnels de groupes

      spécifiques de personnes, tels que les migrants, les personnes déplacées à

      l'intérieur du pays, les enfants, les adolescents, etc. ?

      - Améliorer la productivité et la durabilité des systèmes agricoles et alimentaires ;

      - Accroitre et diversifier la production ;

      - Construire des infrastructures et développer des technologies agro-sylvo-pastorales et

      halieutiques ;

      - Développer les startups pour faciliter la gestion, la communication et la traçabilité des

      produits ;

      - Mettre l’accent sur la valorisation des produits locaux agro-sylvo-patoraux et halieutiques;

      - Faciliter l’accès au marché ;

      - Faire la promotion des femmes et jeunes dans les systèmes alimentaires ;

      - Promouvoir la bonne nutrition et la santé des adolescents et jeunes filles ;

      - Sensibiliser et informer sur la nutrition précoce et son impact sur la santé ;

      - Faire la promotion de l’allaitement maternel exclusif ;

      8. Les marchés territoriaux peuvent-ils renforcer la sécurité alimentaire et la

      nutrition des populations urbaines, et quels sont les avantages et les défis qu'ils

      représentent?

      Oui ils participent de façon efficace à la transition agricole ; ils assurent une bonne connexion

      entre les consommateurs et les producteurs ;

      Avantages :

      - Création des emplois ;

      - Bonne relation sociale ;

      - Source de diversité et diversification alimentaire ;

      - Développement des régimes alimentaires sains ;

      - Renforcement des cantines scolaires ;

      - Accès facile des pauvres aux aliments ;

      - Gouvernance qui mobilise le public notamment les citoyens ;

      - Renforcement des modèles socio-économiques ;

      - Transparence des pris et de la qualité des denrées alimentaires ;

      - Développement et contrôle du foncier agricole ;

      - Développement des plates-formes numériques ;

      Défis :

      - Accessibilité économique difficile ;

      - Enjeux environnementaux difficiles à maîtriser ;

      - Manque de subventions ;

      - Les alternances politiques ;

      - Le manque d’espaces ;

      - Le manque de financement conséquent ;

      - La recherche action ;

      - Education nutritionnelle ;

      - relation entre producteurs et consommateurs ;

      - Approvisionnement alimentaire et disponibilité des intrants et équipements ;

      - manque d’énergie ;

      - Délimitation des territoires ;

      - Absence des projets de développement ;

      - l’insécurité.



      9. En quoi l'incorporation de pratiques liées à l'agriculture résiliente au climat et à

      l'économie circulaire dans l'agriculture urbaine et péri-urbaine peut-elle apporter

      des co-bénéfices pour tous sur le plan climatique et renforcer la résilience

      climatique?

      - Création d’un microclimat dans les zones urbaines et péri urbaines ;

      - Lutte contre la désertification ;

      - Atténuation des inondations et réduction des ruissellements ;

      - Résilience urbaine et possibilité d’estimation des impacts du changement climatique ;

      - Diminution des charges en Co2 dans l’atmosphère ;

      - Bonne adaptation au changement climatique.



      10. Comment les citoyens peuvent-ils être impliqués et habilités à conduire des

      processus inclusifs, transparents et participatifs pour les transformations urbaines, en assurant les synergies et la complémentarité avec les conseils

      municipaux?

      - Créer et organiser des Réseaux de la société civile ;

      - Mobiliser les réseaux des parlementaires, des communicateurs, du secteur privé ;

      - Créer des plates formes et des comités multisectoriel ;

      - Créer un Réseau de suivi-évaluation ;

      - Intégration des citoyens au sein des municipalités pour la gestion des communes et la

      répartition des territoires ;

      - Renforcement de l’agriculture familiale ;

      - Assurance d’une bonne gouvernance.



      11. Comment les expériences des communautés urbaines pour améliorer l'accès aux

      aliments frais et aux régimes alimentaires sains peuvent-elles inspirer des

      politiques publiques plus larges?

      - Sensibilisation et communication pour des systèmes alimentaires durables ;

      - Concertation producteurs, consommateurs, transformateurs et décideurs politiques via des

      plates formes multisectorielles ;

      - Mise en place des programmes sur l’ éducation nutritionnelle ;

      - Mise en place des programmes nutrition-santé ;

      - Mise en place de programme alimentation ;

      - Conception des politiques nationales de nutrition et d’alimentation.

      - Echanges avec les parlementaires ;

      - Communication pour un changement des comportements.

      NB : Numérisation et digitalisation du système alimentaire

      En plus de ces actions, il est temps de repenser les systèmes alimentaires. Nous avons qu’avec la

      mondialisation, l’industrie agro-alimentaire ne peut pas être à l’abri de la numérisation et de la

      digitalisation. Ces technologies nouvelles permettent un bon contrôle de la production agricole,

      une bonne gestion administrative. Le domaine de la digitalisation nécessite d’être exploité et

      maîtrisé par les producteurs, consommateurs et transformateurs. La digitalisation permet une

      bonne et rapide connexion de la fourche à la fourchette dans le système alimentaire. Elle assure

      une bonne traçabilité des produits et évite les gaspillages alimentaires. Elle contribue à la

      réduction des maladies métaboliques et maladies d’origine alimentaire.

       

       

       

    • Cher Modérateur , Mesdames et Messieurs, chers collègues, bonjour

      Pour asseoir un système alimentaire durable, il convient aussi de penser au rôle du numérique et de la digitalisation dans le secteur agro-alimentaire. Avec la mondialisation et l'urbanisation galopante ainsi que le fort accroissement de la population, le système alimentaire doit être tracé de la fourche à la fourchette. Ceci permet d'une part de  bien contrôler la production et l'exploitation agricole et d'autre part de connecter via des plateformes les consommateurs, les agriculteurs, les petites et moyennes entreprises, les commerçants, les transformateurs etc. L'avantage aussi de la digitalisation se situe dans la maîtrise des normes alimentaires et facilite les informations sur le produit tant du point de vue nutritionnel que du point de vue sécurité sanitaire. L'Assurance qualité notamment la traçabilité des produits est nécessaire pour garantir la qualité des aliments. Cela pourra augmenter le rendement des entreprises agroalimentaires. Le numérique facilite également une bonne gouvernance, évite aussi les gaspillages alimentaires et les pertes pos-récoltes, post-mortem et post-captures. ll informe à temps sur les caractéristiques, le stockage et le conditionnement des produits. Ceci est d'autant plus nécessaire que les consommateurs de nos jours deviennent de lus en plus exigeants par rapport aux normes et qualité des produits.  Bref la digitalisation a un intérêt capital sur toutes les composantes du système alimentaire de la production jusqu'à l'impact sur la santé, en passant par la transformation, la sécurité sanitaire, la qualité des aliments et le régime alimentaire. Il sera un bon outil pour l'éducation nutritionnelle et les habitudes alimentaires. La digitalisation permettra une bonne diffusion des recommandations alimentaires nationales et des tables de composition alimentaire..

      Cependant il sera nécessaire notamment de former, de sensibiliser et de communiquer  avec tous les acteurs sur l'importance de la digitalisation. Il est évident que le travail prendra de temps notamment pour le secteur informel. faut procéder aussi à l'alphabétisation des acteurs qui sont dans le besoin, en vue de maîtriser les outils du Technologie de l'Information et de la Communication (TIC).

      L'inconvénient dans certains de nos pays se résume à l'accès difficile aux énergies, au délestage et au coût de l'internet et des appareils. Mais l'importance du numérique est en tout cas bien établie dans la recherche et nécessite d'être exploitée dans tous les domaines du développement.

      Enfin la durabilité des systèmes alimentaires passe également par l'organisation régulière des Forum et colloques scientifiques regroupant tous les intervenants et acteurs de l'agroalimentaire.

    • Pour un système alimentaire durable et résilient il faut :

      - Accroître la productivité;

      - Promouvoir des régimes alimentaires sains;

      - Former en nutrition;

      - développer des filières et chaînes de valeur prometteuses;

      - Introduire des modules de nutrition sensible et spécifique à la nutrition dans les curricula au niveau des secteurs de l'éducation et de l'enseignement supérieur;

      - Assurer la maîtrise de l'eau;

      - Faire la promotion de l'autonomisation des femmes et des jeunes;

      - Appuyer en équipements et intrants;

      - Former des masses critiques en nutrition (Agriculture, élevage, Hydraulique, sages femmes, médecins, pharmaciens etc.);

      - Améliorer la productivité et valoriser les produits locaux;

      - Elaborer et vulgariser des recommandations alimentaires nationales;

      - Créer des fonds spéciaux pour la nutrition;

      - Développer des activités génératrices de revenus;

      - Prévenir les maladies métaboliques et les maladies d'origine alimentaire;

      - Renforcer la résilience des ménages;

      - etc.