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8. Coopération internationale


Première partie - Recherche et application - Formation - Publications
Deuxième partie - Plantations d'essais - Homologation - Registres internationaux


Première partie - Recherche et application - Formation - Publications


Justification économique des investissements
Recherche et application
Formation
Publications


Justification économique des investissements

Le Symposium a insisté sur la nécessité d'établir sur une base économique saine les plans de recherche et d'application en matière de pathologie et d'entomologie forestières. Le calcul du produit économique des investissements devrait être effectué en collaboration avec des économistes, des sylviculteurs et autres spécialistes. La lutte contre Lophodermium pinastri dans les pépinières a été citée comme exemple. Le but n'est pas uniquement de découvrir le fongicide qui assurera la meilleure protection aux plants de pins, mais aussi d'estimer, s'il le faut en coopération avec d'autres spécialistes, le procédé qui donnera les meilleurs résultats économiques. Comme base de cette estimation, il faudra calculer:

1. L'augmentation de revenu monétaire résultant de l'application des diverses mesures de lutte préconisées.

2. Le surcroît de dépenses qu'entraînera l'application des diverses mesures de lutte, y compris les travaux en matière de pathologie forestière.

Sur la base de ces calculs, on pourra évaluer les résultats économiques. Il est nécessaire de procéder ainsi pour établir correctement la justification économique de la recherche et de l'application dans le domaine de la pathologie forestière. Il a été recommandé par le Symposium que l'orientation des programmes de recherche et le calcul des dépenses à affecter à la recherche, aux enquêtes et aux opérations de lutte soient basés sur une évaluation quantitative plus large et plus exacte des pertes occasionnées directement et indirectement à la forêt par les maladies et les insectes.

Recherche et application

ORGANISME CENTRAL DE RECHERCHE ET D'APPLICATION

Pour la plus grande part, le travail de recherche devra s'effectuer dans chacun des pays et à leurs frais. Cependant, des organismes centraux efficaces constitueraient certainement un bon investissement. Ces organismes pourraient stimuler et coordonner les travaux dans le monde entier et faire la synthèse des données qui leur parviendraient de partout. Une proposition concrète dans ce sens a été présentée au Symposium, d'après laquelle deux organismes centraux, l'un pour la pathologie forestière, l'autre pour l'entomologie forestière, devraient:

1. Organiser l'examen des principales collections pour en obtenir un tableau des genres et autres taxa contenant des organismes pathogènes et des insectes dangereux pour les essences forestières.

2. Constituer des fichiers sur les organismes pathogènes et les insectes effectivement ou potentiellement dangereux pour les essences forestières. Ces fichiers pourraient être constitués à l'aide de la documentation recueillie dans les principales revues analytiques, de l'examen des collections, et de toutes autres informations envoyées par des pays ou groupes de pays: résultats de plantations expérimentales, listes d'insectes et d'agents pathogènes, cartes de répartition géographique, rapports annuels et autres écrits sur les champignons, les maladies et les insectes. Toute combinaison agent pathogène-hôte ou insecte-hôte devrait faire l'objet d'une fiche ou même éventuellement de plusieurs fiches. Les fiches devraient donner tout au moins la répartition géographique de l'ennemi, indiquer l'ordre de gravité qu'il présente, énumérer les hôtes.

Il a été suggéré que certains instituts réputés pour raient assumer ces tâches; certains d'entre eux avaient déjà été sollicités à ce sujet et seraient disposés à examiner les possibilités d'une coopération, à condition toutefois de recevoir un appui financier.

Le Symposium a recommandé que la FAO engage le plus tôt possible de nouveaux fonctionnaires qualifiés en matière de pathologie et d'entomologie forestières. Ils stimuleraient la coopération internationale et fourniraient des informations et des conseils. Ils pourraient avoir comme tâches:

1. Coordonner les plantations expérimentales.

2. Créer des centres de documentation sur certaines maladies et certains insectes dangereux pour la forêt. Cette documentation comprendrait toutes les informations importantes sur ces ennemis telles que: études scientifiques, cartes, règlements phytosanitaires, etc.

3. Encourager et coordonner le travail expérimental sur certains agents pathogènes et certains insectes importants spécialement désignés.

4. Préparer et distribuer des instructions relatives à la lutte directe et indirecte. Publier de courtes notes traitant chacune une maladie ou un insecte, en indiquant notamment les dégâts occasionnés et les mesures de lutte appliquées.

5. Proposer des règlements phytosanitaires pour adoption par des groupes de pays.

En tout cela, la FAO devrait opérer de concert avec l'IUFRO pour maintenir le contact le plus étroit possible avec les organisations de recherche forestière disséminées dans le monde. Les avantages de cette coopération de la FAO avec l'IUFRO ont été soulignés par le Symposium. Les deux groupes de travail de la Section 24 (Protection forestière) de l'IUFRO chargés de la coopération internationale respectivement en matière de recherche, de pathologie et d'entomologie forestières ont tout naturellement leur rôle à jouer en l'occurrence.

Le recrutement par la FAO d'un personnel spécialisé en matière de pathologie et d'entomologie forestières serait déjà un résultat important de la réunion d'Oxford.

ORGANISATION DE LA RECHERCHE ET DE L'APPLICATION DANS LES PAYS OU GROUPES DE PAYS

Le regroupement de pays ayant des conditions forestières similaires offre les meilleures possibilités d'une coopération rationnelle dans les domaines de la pathologie et de l'entomologie forestières. Le Symposium a noté les avantages que présentent déjà les groupes de travail ou conférences organisés à l'échelon régional dans les pays nordiques, l'Europe orientale et l'Amérique du Nord, et il a vivement encouragé les entomologistes et les pathologistes forestiers à constituer des groupes similaires dans d'autres régions du monde. Il a proposé aussi que la FAO encourage la création de laboratoires régionaux de recherche qui desserviraient des groupes de pays ayant des intérêts forestiers communs, mais manquant encore d'installations de recherche.

Certains types de recherche qui devraient être effectués par des groupes de pays ou par des pays isolés, et présentant un grand intérêt général, ont été considérés tout particulièrement. C'est ainsi que le Symposium a recommandé, par exemple, que l'on procède périodiquement à des inspections pathologiques et entomologiques dans les nombreuses plantations d'essences exotiques existant dans le monde, afin d'évaluer la vulnérabilité des espèces importantes aux insectes et aux maladies et les risques qui en dérivent dans des conditions écologiques déterminées.

Formation

La plupart des pays manquent dangereusement de pathologistes et d'entomologistes forestiers. Cette lacune se fait particulièrement sentir dans les pays en voie de développement qui n'ont pas les possibilités d'en former. Le temps a manqué à la réunion d'Oxford pour un examen détaillé de cette question. Elle a toutefois souligné les possibilités de collaboration entre ces pays et ceux qui disposent au contraire de bons établissements de formation. Les étudiants des pays en voie de développement pourraient, par exemple, fréquenter des universités étrangères pendant une ou plusieurs années et ensuite, de retour chez eux, préparer leur thèse de recherche sous la direction d'une université de leur propre pays.

Une formation théorique et pratique répondant aux nécessités particulières de chaque pays en voie de développement pourrait être donnée par des pathologistes et des entomologistes forestiers spécialisés. D'une part, ils seraient grandement aidés dans l'accomplissement de leur mission en prenant comme collaborateurs un ou deux jeunes gens du pays connaissant très bien le pays et ses forêts. D'autre part, le spécialiste pourrait utilement enseigner à ses jeunes collaborateurs les aspects théoriques et pratiques de la pathologie et de l'entomologie forestières qui intéressent particulièrement le pays.

Le Symposium a recommandé que les pays qui peuvent disposer d'un personnel scientifique spécialisé et. des installations nécessaires acceptent de former des pathologistes et des entomologistes, forestiers des pays en voie de développement, en tenant compte de l'intérêt qui s'attache à donner cette formation dans le pays même des étudiants. Les services de la FAO pourraient coordonner les projets de formation scientifique.

Publications

ORGANISME CENTRAL DE PUBLICATIONS

Des organismes centraux de publications en matière de pathologie et d'entomologie forestières seraient utiles. Ils pourraient encourager et coordonner la publication des données scientifiques recueillies dans le monde entier et en faire la synthèse. Une proposition concrète a été présentée au Symposium, à savoir que deux organismes centraux soient créés pour publier:

1. Des listes mondiales synthétiques et annotées d'insectes et d'agents pathogènes dangereux;

2. Des cartes mondiales de répartition géographique des maladies et insectes nuisibles à la forêt, présentant un danger réel ou potentiel.

Là encore, ces activités nécessiteraient un appui financier. Le Symposium a donc recommandé que la FAO et d'autres organismes appropriés compilent pour les différentes régions des listes des agents pathogènes et insectes les plus capables de présenter un danger potentiel. Ces listes seraient éventuellement annotées. Elles seraient aussi tenues à jour périodiquement à mesure que parviendraient de nouveaux renseignements.

Il a été recommandé aussi qu'un organisme central soit chargé de préparer de courtes notes destinées au monde entier, sur des maladies et ennemis importants avec description et mention des dégâts et des mesures de lutte.

A propos d'organismes de publication, il convient de mentionner aussi le Registre INTREDIS, système de recherche bibliographique mécanisée utilisant le traitement électronique des données. Selon la proposition présentée à ce sujet: «Pour les publications intéressantes, les indications bibliographiques relatives au sujet de la publication, la plante hôte, l'organisme ou le groupe d'organismes pathogènes, le pays dans lequel le travail a été effectué, la langue originale de l'article, l'indication du volume, de l'année et de la page du périodique dans lequel l'ouvrage est résumé, seraient codés sur cartes perforées triées mécaniquement. Chaque carte porterait aussi le nom de l'auteur, non codé, et le titre, in extenso ou abrégé s'il est long, également non codé, en anglais». Un comité spécial a été chargé d'étudier la question en liaison avec tous les organismes compétents en la matière.

PUBLICATIONS DANS LES DIVERS PAYS OU GROUPES DE PAYS

Un organisme central mieux développé coordonnerait de plus les publications sur les maladies et les ennemis de la forêt dans des pays groupés ou pris isolément. L'uniformité de la présentation faciliterait ensuite la synthèse à l'échelle mondiale des listes, cartes et rapports. Il y aurait par exemple avantage à ce que les rapports des différents groupes de pays ou pays isolés soient disposés de la même manière, par exemple par ordre alphabétique des noms scientifiques des organismes pathogènes et insectes.

Le Symposium a recommandé de préparer des listes annotées d'organismes pathogènes et d'insectes. Les listes, déjà établies pour quelques pays en ce qui concerne les plantes hôtes des genres Pinus, Populus et Quercus, devraient être étendues à d'autres pays, ainsi qu'à d'autres genres importants.

Le Symposium a recommandé aussi que des rapports périodiques, de préférence annuels, sur la situation pathologique (insectes et maladies) des forêts soient publiés pour tous les pays, sous une forme qui en faciliterait l'utilisation internationale.

Pour que la collaboration internationale donne tous ses fruits en matière de maladies et d'insectes des essences forestières, il faut que tous les pays ayant des forêts importantes y apportent leur participation. La réunion a exprimé le vœu que l'on puisse obtenir la collaboration de quelques-uns de ces pays qui n'étaient pas représentés au Symposium.

Deuxième partie - Plantations d'essais - Homologation - Registres internationaux


Création de plantations spéciales pour l'étude de la susceptibilité aux maladies
Homologation
Registres


Création de plantations spéciales pour l'étude de la susceptibilité aux maladies

L'idée de plantations d'essais destinées spécialement à l'étude de la susceptibilité aux maladies a été proposée en diverses occasions au cours de la dernière décennie. Encore une fois elle a été examinée à fond et on en a discuté tous les avantages et les inconvénients.

Il s'agit d'installer des centres d'observation pour y planter des essences exotiques afin de recueillir des informations sur leur susceptibilité aux agents pathogènes existant dans le pays. On en tirerait, assure-t-on des informations précieuses sur l'action qu'auraient vraisemblablement ces organismes s'ils passaient sur de nouveaux hôtes dans d'autres endroits.

Ce serait là le principal intérêt de ces plantations et plusieurs cas ont été cités, par exemple celui de Cronartium ribicola, dont la propagation catastrophique aurait pu être évitée si l'on avait profité d'informations de ce genre. On a indiqué comme autres avantages le fait que ces plantations pourraient profiter aussi à d'autres disciplines forestières comme la dendrométrie ou la génétique.

Il y a, par contre, de sérieux inconvénients qu'ont soulignés tous ceux qui ont exprimé leur avis sur ce projet. Tout d'abord, les difficultés intrinsèques: nécessité d'un sondage suffisant sur de vastes superficies pour que l'essence en question soit exposée à tous les risques possibles de maladie, difficulté de prévoir comment réagira un organisme dans un nouveau milieu, recherche des organismes inconnus ou apparemment inoffensifs qui pourraient devenir dangereux ailleurs. Les difficultés d'ordre pratique ne sont pas moins formidables. Les informations les plus intéressantes viendraient des régions pathologiquement les moins connues, et c'est précisément là que les plantations seraient le plus difficile à installer, à surveiller et à inspecter. Des difficultés peuvent surgir aussi en ce qui concerne le financement, en particulier si un pays doit installer des plantations qui bénéficieront à un autre. Et il serait certainement difficile de faire assurer le contrôle général et les inspections par des pathologistes expérimentés.

Tous les orateurs qui sont intervenus sur cette question ont insisté pour que l'on commence par rassembler toutes les informations utiles à deux sources: premièrement, dans l'importante documentation qui existe déjà sur les maladies des exotiques, et deuxièmement, auprès des plantations étendues d'exotiques que l'on trouve dans les arboretums, parcelles expérimentales, essais sylvicoles, etc., de presque tous les pays qui ont un service forestier organisé. Il est peu probable que ces plantations d'exotiques soient régulièrement inspectées du point de vue des maladies. Il est bien évident que tant que l'on ne pourra pas le faire, il n'y a aucune raison de demander un dispositif supplémentaire de plantations.

Il a semblé, de l'avis général, qu'un programme élaboré et centralisé de plantations n'était pas indiqué à l'heure actuelle. Il serait préférable d'organiser ces échanges entre particuliers ou pays intéressés dans des circonstances particulières. Il existe déjà une collaboration de ce genre entre les Pays-Bas et la Grande-Bretagne où des clones d'Ulmus sont exposés aux infections de Ceratocystis ulmi et où des espèces canadiennes de trembles sont éprouvées pour leur susceptibilité à la rouille Melampsora pinitorqua. Des cas de ce genre exigent le minimum de dépenses et ont le plus de chances de donner des résultats utiles.

Une recommandation a donc été formulée, préconisant inspections pathologiques et entomologiques périodiques dans les nombreuses plantations d'exotiques existant dans le monde, en vue d'étudier et d'évaluer la susceptibilité aux maladies et aux insectes et les risques d'attaques.

FIGURE 34. - Exportations de grumes. Inspection avant chargement de grumes de pin de Monterey destinées à l'exportation pour détecter les insectes éventuels. L'inspection porte sur les insectes suivants:

a) Kalotermes brouni (termites du bois sec) dans les moignons de branches; les grumes suspectes sont soumises à des fumigations.

b) Hylastes ater (scolyte) et autres acolytes et buprestidés; les grumes suspectes sont écorcées.

c) Sirex et autres xylophages; les grumes suspectes sont rejetées.

(New Zealand Forest Service)

Homologation¹

¹ J. E. BIER, Quelques facteurs à considérer en matière de programmes d'homologation pour la résistance aux maladies

Les boutures et végétaux entiers, livrés comme matériel de reproduction garanti non contaminé, devraient être maintenus dans un état d'humidité satisfaisant, ce facteur ayant une grande importance pour la résistance aux micro-organismes. On pourrait aussi, suivant les travaux de Butin sur les boutures de peuplier, utiliser comme critère le poids de boutures de taille uniforme. Pour les études de pathogénécité effectuées dans le cadre d'un tel programme, les boutures devraient être uniformes en ce qui concerne leur degré d'humidité. On pourrait établir pour chaque clone un «seuil d'humidité» à partir duquel l'attaque par les différents organismes pathogènes devient possible. En sachant quel sera normalement le taux d'humidité du végétal en pleine culture, on peut en déduire les possibilités d'attaque par les différents organismes dont on connaît aussi les seuils.

Les parasites facultatifs de l'écorce des boutures sont affectés par certains facteurs: notamment dans le cas d'Hypoxylon pruinatum, parasite dont le développement peut être contrarié par certains saprophytes naturels. Le traitement chimique des boutures peut avoir un effet nuisible en détruisant la flore protectrice de l'écorce et en exposant ainsi davantage la bouture aux attaques de parasites. La protection des boutures a pu, au contraire, être assurée en les traitant avec des suspensions aqueuses de flore microbienne prélevée sur des végétaux sains. (le procédé pourrait être utilisé, dans les programmes d'homologation, soit comme traitement normal, soit après le traitement chimique des boutures.

Dans les diverses méthodes d'essai de matériel végétal pour en déterminer la susceptibilité, les répercussions sur la flore microbiologique locale au voisinage du lieu d'inoculation sont importantes. Selon les traitements, la microflore peut être affectée différemment, et l'inoculation avoir, par conséquent, un résultat positif ou négatif. Un autre facteur important est la quantité et le type d'inoculum utilisé; il peut influer beaucoup sur la capacité de l'organisme à réagir contre les parasités de l'écorce.

Le Symposium a estimé que les idées et théories exposées étaient intéressantes et méritaient de plus amples recherches; d'autre part, il ne les a pas jugées assez mûres et documentées pour faire l'objet d'une recommandation en ce qui concerne l'homologation.

Registres²

² G. H. HEPTING, Le registre INTREDIS, instrument de recherche bibliographique internationale en matière de pathologie forestière.

Rassembler une documentation sur un aspect particulier de la pathologie (recherche bibliographique) est un travail extrêmement difficile. C'est ce qui arrive par exemple quand on veut étudier une maladie donnée. La recherche est longue et le résultat souvent incomplet, la documentation étrangère risquant d'échapper en partie aux recherches.

Un système de recherche bibliographique sur la pathologie forestière, à l'échelle mondiale, a été proposé à la réunion, sous le nom d'INTREDIS (International TREe Disease Register ou Registre international des maladies des arbres). Il se fonde sur le tri électronique, donc extrêmement rapide, de cartes perforées. Chaque carte porte des informations, les unes codées, les autres non codées, relatives à un résumé d'article. Il est important de noter que le système, tel qu'il a été présenté, ne s'applique qu'à des résumés et non à des documents originaux. Il engloberait toutes les principales publications de résumés analytiques. Il permettrait d'utiliser des références multiples. Les usagers du système recevraient les codes appropriés, et les informations demandées leur seraient envoyées sous forme d'une liste de titres d'articles résumés dans les revues analytiques. Le nom de l'auteur et le titre de l'article seraient donnés en clair (anglais), tous les autres renseignements étant codés: sujet traité, genre ou espèce de l'hôte, pays où a été fait le travail, genre ou espèce de l'agent pathogène, langue originale de l'article, volume et page de la revue analytique, année de publication.

Des exemples ont été donnés pour illustrer le fonctionnement du système. L'intéressé pourrait demander, par exemple, tous les titres relatifs à un certain organisme pathogène, ou à un certain hôte, ou à un certain agent pathogène dans une certaine région. Il n'y aurait aucune difficulté de langue, la recherche bibliographique étant internationale.

Pour bien fonctionner, ce système doit demeurer simple.

On n'essayera pas d'étendre la recherche à toute la littérature forestière existante, ni de développer à l'extrême les références multiples. En effet, il faudrait pour cela un système plus complexe et plus coûteux, et probablement utiliser des rubans perforés et un ordonnateur électronique. Cependant, si les progrès de la foresterie le justifiaient un jour, il serait possible de reporter sur rubans les informations recueillies sur cartes INTREDIS.

Le Symposium a estimé que cette proposition était très intéressante et qu'elle méritait d'être prise en considération. Ce système rendrait service à plusieurs niveaux et notamment aux pays en voie de développement et aux nouveaux instituts. Le codage est toutefois un point critique et les auteurs devraient choisir leurs titres avec le plus grand soin. Le Comité mixte FAO/IUFRO de la bibliographie forestière serait disposé à collaborer.

En définitive, un groupe de travail ad hoc a reçu mandat d'élaborer les propositions, de se mettre en rapport avec tous les organismes intéressés et d'étudier notamment les questions du lieu où pourrait être établi ce registre, de l'attribution des diverses fonctions et du financement du projet. Ces conclusions ont fait l'objet de la recommandation 26.


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