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4. ANALYSE DES STATISTIQUES DE CAPTURES


4.1 Côte-d'Ivoire
4.2 Ghana
4.3 Togo

4.1 Côte-d'Ivoire

4.1.1 S. aurita

Les statistiques annuelles de captures sont disponibles pour la flottille industrielle de senneurs de 1963 à 1978 (tableau 2). Jusqu'en 1965, la séparation des deux espèces de sardinelles est imprécise. Une autre imprécision, concernant toute la période, est due à l'évaluation du poids moyen des caisses.

Après la période d'effondrement du stock, de 1973 à 1975, les prises totales sont en hausse. L'analyse des captures par secteur indique que dans la partie ouest de la Côte-d'Ivoire, celles-ci étaient faibles de 1966 à 1970, puis importantes durant les deux années précédant l'effondrement et enfin qu'elles ont augmenté au cours des trois dernières années (tableau 3). La diminution des prises dans les eaux territoriales ghanéennes correspond d'une part à des changements dans l'application de la législation de ce pays, d'autre part à un report d'effort de pêche sur les stocks de S. maderensis, situé plus à l'ouest.

Les prises d'appât par les thoniers sont faibles (ORSTOM, 1976) et ont été négligées. Il en est de même des captures de S. aurita effectuées par la pèche artisanale (senne tournante) . Toutefois le développement de cette pêcherie rend indispensable la mise en place d'une étude de ses débarquements au minimum.

4.1.2 Autres espèces

On dispose des captures de S. maderensis et de Scomber japonicus de 1966 à 1978 pour la flottille sardinière (tableaux 4 et 5). Dans l'ensemble de la région les captures de sardinelle plate étaient du même ordre que celle de S. aurita avant l'effondrement de cette espèce. Depuis, elles sont restées à un haut niveau (figure 3); une analyse de l'évolution des prises par secteur serait intéressante. Les captures d'anchois (Anchoa guineensis) sont négligeables ainsi que celles de Balistes capriscus (tableaux 6 et 7). En revanche, cette dernière espèce est rejetée en grande quantité par les chalutiers et les senneurs ivoiriens sans pour autant que cela corresponde à une mortalité par pêche élevée, les balistes étant très résistants à l'émersion. On n'a pu chiffrer ces rejets.

4.2 Ghana

4.2.1 S. aurita

Les évaluations annuelles de captures sont disponibles pour la flottille sardinière et pour la pêche artisanale (tous les engins réunis), les apports de cette dernière étant prédominants (tableau 2). La totalité des prises des sardiniers est enregistrée, tandis que pour la pêche artisanale on procède à un échantillonnage stratifié par région et par engin. Une certaine imprécision provient de l'estimation des facteurs d'extrapolation utilisés dans les calculs d'estimation en particulier avant 1968. L'évolution générale des prises totales est parallèle à celle observée pour la Côte-d'Ivoire.

4.2.2 Autres espèces

Les captures annuelles des flottilles artisanales et industrielles ont été estimées de 1972 à 1978 pour S. maderensis, S. japonicus, A. guineensis et B. capriscus (tableaux 4,5,6 et 7). Durant la période de diminution du stock de sardinelle ronde, les prises de la pèche artisanale ont été orientées vers les sardinelles plates et surtout les anchois, en utilisant des filets de type poli à petite maille. Il faut souligner que les captures de ces deux espèces sont restées élevées ces dernières années, malgré la restauration apparente du stock de S. aurita, parallèlement à ce qui a été noté en Côte-d'Ivoire pour S. maderensis uniquement (figure 3).

Les apports de balistes et de maquereaux proviennent en majorité de la pèche industrielle chalutière. Pour cette dernière espèce on note des prises plus élevées en 1972 et 1973 pour les senneurs, tout comme en Côte-d'Ivoire.

4.3 Togo

4.3.1 S. aurita

Les données dont on dispose de 1976 à 1978 indiquent de faibles captures (tableau 2 et annexe 3). Il est probable qu'elles étaient du même ordre de grandeur auparavant.

4.3.2 Autres espèces

Les captures de S. maderensis et de B. capriscus sont également faibles ces dernières années (tableaux 4 et 7). Les prises de S. japonicus n'ont pas été estimées, mais elles doivent être très faibles, les débarquements d'A. guineensis seraient supérieurs à ceux de S. aurita.


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