5. Coûts des intervenants


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5.1 Général
5.2 Coûts périodiques au niveau du projet
5.3 Commentaires


5.1 Général


La valeur du projet, incluant la Phase I, II et la phase intermédiaire, s'élève pour le PNUD et l'UNSO à U.S. $10,631,354. Il faut également ajouter à ce montant la contribution du Gouvernement du Mauritanie, la contribution du FENU et la contribution du PAM, totalisant un montant de contributions de U.S. $16,273,851.

De ce montant total, une portion est directement dépensée par le Gouvernement, se chiffrant à U.S. $3,109,589, qui couvre les coûts découlant de la responsabilité du gouvernement. En plus de ce montant, le FENU a contribué des investissements équivalant à U.S. $1,120,301 dans la première phase du projet. Il est à noter qu'il existe une différence non-réconciable avec les chiffres de la FAO, en ce qui concerne la contribution du FENU.

Finalement, le PAM a effectué des contributions au projet en matière de rations d'une valeur équivalente à U.S. $1,412,337.

L'identification des contributions totales est la suivante:

i) Gouvernement de Mauritanie:
Le montant de contribution comporte certains coûts identifiés au projet qui ne sont pas valorisés dans la comptabilité au site du projet. Aucun coût de cette rubrique ne sont contrôlés ou contrôlables par le projet. Il est donc difficile de valoriser le progrès et de déterminer la valeur réelle de la contribution. Cette contribution est identifiée dans la comptabilité du projet sous la rubrique étude de contrôle, couvrant un pourcentage de 5 à 15%.

ii) Le PAM:
Cette valeur est directement contrôlée par le projet. Il fut décidé, à l'implantation du programme, que les accomplissements souhaités se traduiraient en valeur de rations. Les standards relatifs à cette contribution sont établis par le projet, vérifiés sur le site et communiqués à la centrale.

Les distributions de rations sont toujours en fonction des réalisations vérifiées et contrôlées par les agents directement liés au projet. A cause d'une plus grande décentralisation, il faut constater certains abus dans la gestion du programme, à savoir que, tout en n'ayant pas un impact important sur le projet, une certaine latitude a été exercée quant au suivi des réalisations.

Le manque de responsabilité peut éventuellement mettre un terme à la contribution du PAM. Il est, encore une fois, difficile de juger quel sera le point optimal de maximisation des dépenses de rations en fonction des réalisations. De plus, certains vivres sont en retard depuis 1991 mais la population continue de vivre sans ces produits et le travail n'est pas diminué. Il est nécessaire de considérer la question de l'universalité du PAM en fonction du projet et prendre en compte son ajustement, c'est-à-dire qu'un marché local pour le PAM existe équivalent à 250-300 UM par ration alors que la valeur utilisé pour le projet est de 107 UM par ration (plus grande valorisation du PAM). Si cet état de fait est maintenu, aura-t-il un impact sur les réalisations? La question est de savoir si une dépendance s'est créée, et si une corrélation existe entre la contribution du PAM et les réalisations, ou si le programme intervient simplement pour combler un besoin qui ne doit pas être comptabilisé au projet.

La capacité de vivre malgré les retards de livraison du PAM, et leur impact minimum sur les accomplissements, indique que, sans avoir un besoin réel, la sensibilisation de la population et la démonstration des bénéfices monétaires et non-monétaires sont suffisants pour l'accomplissement des actions.

iii) Le FENU

La contribution du FENU a été effectuée dans la première phase et sera discutée plus en détail au chapitre des investissements.

iv) L'UNSO/PNUD

Les dépenses effectuées se chiffrent à U.S. $10,631,354, couvrant les Phases I et II et la phase intermédiaire.

L'analyse de ces dépenses, pour toutes les phases, démontre qu'un montant de U.S. $7,080,572 (ou 65%) a été engagé directement par la FAO. Ces dépenses ne sont pas incluses dans la comptabilité du projet en Mauritanie.

Plus précisément, en ce qui concerne la Phase II et la phase intermédiaire, le total s'élève à U.S. $7,220,590 dont un montant de U.S. $5,102,349 (ou 71%) est engagé directement par la FAO, qui est exclus dans la comptabilité du projet en Mauritanie. Les coûts comptabilisés dans le projet sur le montant global est de U.S. $2,118,241, soit 29% du total des coûts. Toutefois, une vérification des coûts révèle un montant total de U.S. $2,171,928 comptabilisé. La différence entre ces deux montants provient peut être de dates de fermeture aux livres différentes entre la fin de la première phase et le début de la deuxième mais ce détail est sans importance, ne représentant que moins de 3%.

Les coûts importants de ce chapitre sont représentés par deux rubriques: salaires et indemnités et fonctionnement des véhicules de services, ces derniers représentant 83% des coûts locaux. Cependant, ils ne représentent que 25% de la totalité des coûts pour la deuxième phase et la phase intermédiaire et 18% de la totalité des coûts couvrant toutes les phases et contributions diverses. Ceci démontre l'importance des coûts dans un système de prix de revient. Tel que démontré au tableau 5.3, 75% des coûts ne sont pas inclus pour la Phase II et la phase intermédiaire et 82% des coûts sont exclus pour toutes les phases du projet.


5.2 Coûts périodiques au niveau du projet


Tel qu'indiqué ci-haut, les charges périodiques les plus importantes sont celles concernant le fonctionnement des véhicules et le personnel incluant les indemnités. En ce qui concerne le fonctionnement des véhicules, les coûts associés à cette rubrique sont les pièces de rechange requises pour l'entretien, le carburant, l'huile, etc. Leur utilisation varie, soit comme véhicule de service, véhicule de surveillance et autres équipements.

Sous cette rubrique, nous notons que les coûts sont constants pour le carburant mais que par ailleurs, une forte augmentation de 75% est intervenue entre 1990 et 1991 (UM 8 millions/75 = U.S. $109,000). L'explication donnée pour justifier cette hausse est l'investissement en pièces de rechange, un plus grand nombre de réparations, etc. En analysant la progression des dépenses, cette explication semble exacte car, en 1988 au début de la deuxième phase, un investissement a été effectué en pièces de rechange par rapport aux années 1989 et 1990 dans lesquelles il n'y a presqu' aucune variation.

Les magasins généraux ne procèdent à aucun inventaire physique périodiquement, donc il y a absence de contrôle, et la comptabilité n'effectue également aucun contrôle dans les magasins généraux car tout est directement imputé aux charges. Un autre élément qui a contribué à une forte augmentation est le prix du gasoil. Durant toute l'année 1991, le projet ne pouvait bénéficier de l'achat de gasoil hors taxe, ce qui s'est traduit par un coût additionnel au projet de UM 1,035,000 (/75 = U.S. $13,800). Ce coût additionnel ne pouvait être inclus dans le prix de revient et un standard de UM 40/litre a été utilisé.

L'autre dépense couvre les salaires et indemnités de déplacement. Cette rubrique a vu une certaine diminution des coûts directement attribués à l'approche participative et les économies reliées à cette dépense. La progression des coûts est telle qu'entre 1988 et 1991, les coûts ont diminué de UM 9,369,086 (175 = U.S. $124,920, malgré certaines augmentations de salaires. Cette rubrique "salaires" inclut le personnel d'appui, les volontaires nationaux ainsi que les indemnités payées à ces deux groupes plus les indemnités du personnel de contrepartie.

Dans le calcul du prix de revient, les coûts aux livres sont ceux attribuables aux diverses opérations tandis que les coûts du personnel de contrepartie et des experts internationaux ne sont qu'une estimation reflétée en pourcentage.


5.3 Commentaires


L'analyse des comptes fait ressortir certaines charges pour lesquelles le projet doit assurer les ressources financières afin de protéger, d'une part leurs investissements et d'autre part, leurs réalisations. En matière d'investissements, un programme d'entretien devrait être mis en place sous la responsabilité des directeurs du projet.

Le projet possède certains équipements, e.g. Caterpillar, fauche mécanique, etc., qui lui sont difficiles à gérer et donc très onéreux en opération et entretien. Il serait peut-être nécessaire d'envisager un type de contrat avec le secteur privé pour l'accomplissement des travaux, c'est-à-dire de vendre cet équipement au secteur privé tout en incluant une clause au contrat de vente spécifiant que l'acheteur s'engage à louer les équipements au projet. Cette approche assurera une certaine rentabilité au projet étant donné que les travaux ne seront plus gratuits, éliminant en même temps la lourde dépense d'entretien d'équipements.

Certains coûts d'importance, tels que pour les clôtures métalliques, sont comptabilisés aux dépenses du projet et à une valeur difficile à retracer. Dans les interventions, les coûts sont inclus mais pas en totalité. Ces clôtures font partie intégrante de l'actif du projet et la dépense doit être facilement retracée. Un tel investissement nécessite non seulement une importante dépense en devises pour lequel il sera difficile d'effectuer un suivi dans un contexte futur, mais il nécessite également une surveillance constante pour le protéger. Le projet devrait donc considérer d'inclure cet aspect dans sa gestion relié à un investissement en personnel et véhicules. Cet aspect sera particulièrement primordial afin d'assurer les plans d'aménagement une fois qu'ils seront élaborés.

PROJET PLEMVASP-COUTS DES INTERVENANTS - CONTRIBUTIONS EN DOLLARS U.S. (00) - TABLEAU 5.1

Note 1: FENU: Le montant indiqué est celui de la FAO. Selon le FENU, le montant est de $1,173,466.
Donc, une différence de $53,165 non-réconciable
PAM: Taux utilisé $ U.S. Phase l: 53 UM

Note 2: PAM: Montant confirmé par le PAM
Taux utilisé $ U.S. Phase Il: 75 UM

Note3: Gouvernement: montant non quanitié
PAM: Montant confirmé par le PAM

PROJET PLEMVASP - COUTS DES INTERVENANTS - SOMMAIRE DES COUTS AU NIVEAU DE LA FAO - TABLEAU 5.2

PROJET PLEMVASP - COUTS DES INTERVENANTS SOMMAIRE DES COUTS AU NIVEAU DU PROJET - TABLEAU 5.3

Note: Les salaires, indemnités et frais fonctionnement représentent 83% des coûts

PROJET PLEMVASP - COUTS DES INTERVENANTS - LEGENDE
TABLEAU 5.4

RUBRIQUE ANCIEN CODE NOUVEAU CODE
Assistance temporaire 3 130
Heures supplémentaires 5 90
Déplacements 23 415
Loyer 41 602
Electricité 42 655
Eau - 675
Fonctionnement véhicules 43 626
Communications 44 729
Hospitalité 45 983
Divers 49 999
Achats locaux 55 799
  - 549
Equipement 67 599
Formation 82 181

PROJET PLEMVASP - COUTS DES INTERVENANTS
CALCUL DE LA SUBVENTION DU PAM
TABLEAU 5.5

Total de la subvention 1987-1991 2,716,282 tonnes
Valeur du PAM en U.S. dollars £1,228,466
Convertis à un taux de 72/U.S. $ 88,449,552
Valeur UM/ration 107
Nombre de rations 826,632
Curative 433,227
Préventive 393,405
  Curative Préventive Total
Nombre rations 433,227 393,405 826,632
Valeur UM 46,355,289 42,094,335 88,449,552
Valeur dollars U.S. £643,8231 £586,6441 £1,228,466

PROJET PLEMVASP - COUTS DES INTERVENANTS
CALCUL DES SUBVENTIONS - RATIONS - UM/$ U.S.
TABLEAU 5.6

  1987 1988 1989 1990 1991 TOTAL
Préventive UM
US
1,329,450 (2,004,883) 29,538,464 18,674,250 (5,431,573) 42,105,708
    £18,465 (£27,846) £410,256 £259,365 | £75,439 £584,801
Curative (1) UM 4,858,014 12,684,315 8,346,856 5,189,821 15,276,283 46,355,289
  US £67,472 £176,171 £115,929 £72,080 £212,171 £643,823
               
  UM 6,187,464 10,679,432 37,885,320 23,864,071 9,844,710 88,460,997
  US £85,9371 £148,325 £526,185 £331,445 £136,732 £1,228,624

(1) Quantifié par section curative

PROJET PLEMVASP - COUTS DES INTERVENANTS
SUBVENTION PAM - DISTRIBUTION DES VIVRES (tonnes)
TABLEAU 5.7

ANNEE CEREALES LAIT HUILE
VEGETALE
TOTAL
1987 170 10 10 190
1988 292,8 17,568 17,568 327,936
1989 1,005.3 79,027 79,027 1,163,354
1990 654,4 39,200 39,200 732,800
1991 269,9 16,202 16,202 302,304
TOTAL 2,392,4l 162,240 162,240 2,716,880

Evolution des incitations - UM et PAM