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ANNEXE VIII: RAPPORT NATIONAL SUR LE SECTEUR FORESTIER (Cont.)

CAP VERT

par

Luisa Morais

Les ressources forestières du Cap Vert sont en effet très limitées, à 100% plantées et à base d'essences exotiques exclusivement. La forêt naturelle a complètement disparu. En 1975 (date de l'Indépendance Nationale), seulement 2 959 ha étaient reboisés, surtout dans les zones humides de montagne.

De nos jours, grâce à un intense travail de reboisement et avec l'appui de la coopération internationale, environ 80 000 ha ont été plantés, soit une surface 27 fois plus importante que celle existante au moment de l'indépendance.

Les objectifs prioritaires de ces reboisements sont la protection des sols, la conservation des eaux, la restitution d'un environnement physique adéquat pour la vie et la survie à long terme au Cap Vert. La foresterie y joue également un rôle crucial dans la lutte contre la désertification et dans la production de matériel ligneux, essentiellement le bois de feu. Elle a donc un rôle important dans la satisfaction des besoins énergétiques surtout des populations rurales.

Cependant, l'existence de ce patrimoine forestier amène à repenser la stratégie dans le sens d'une valorisation économique, d'une approche participative intégrant les préoccupations des agriculteurs et des éleveurs et multisectorielle (élevage, agriculture, tourisme, artisanat, etc.). Ainsi, il y a déjà défini une nouvelle loi forestière qui incorpore les changements politiques et institutionnels qui se sont passés ces dernières années au Cap Vert et qui répond également aux nouveaux défis du secteur forestier.

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