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6. PROGRAMMES DE COLLABORATION RÉGIONALE ET INTERNATIONALE


6.1. La coopération régionale (réseaux, etc.)
6.2. La coopération internationale

6.1. La coopération régionale (réseaux, etc.)

Le premier handicap à l’établissement d’une coopération régionale active est l’absence au niveau national de structure de coordination des activités en matière de ressources génétiques forestières. En effet, au Niger, plusieurs institutions (Centre national de semences forestières, Département de recherche forestière de l’INRAN, Faculté des sciences et Faculté d’agronomie de l’Université de Niamey, ICRISAT, les services de développement de la Direction de l’environnement, les projets et ONG) travaillent de près ou de loin sur les ressources génétiques forestières. Ces institutions sont souvent impliquées dans des programmes régionaux et mènent ces travaux en vase clos. Cependant, depuis la création du Centre de semences forestières, des efforts sont entrepris dans la recherche d’une synergie dans les actions notamment à travers la diffusion des informations. Le CNSF a participé à l’exécution d'un programme sur l’étude sur le dépérissement du neem au Niger en collaboration avec l'Institut international de mycologie de Grande Bretagne, les services techniques de terrain, le DRF et la Direction de la protection des végétaux sur un financement de la FAO. En 1996, le CNSF a participé à une réunion des responsables des centres nationaux de semences forestières, tenue à Dakar au Sénégal. Le CNSF a pris part en 1995 à l’élaboration du rapport national sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture en prélude au Plan d’action sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture. Le Niger est membre de la CORAF-Forêt.

6.2. La coopération internationale

Le Niger est membre de la Commission de la FAO des ressources phytogénétiques et a signé l'Engagement international pour promouvoir la conservation, l'échange et l'utilisation des ressources phytogénétiques pour l'agriculture et l'alimentation. En outre, le Niger a ratifié la Convention pour la protection du patrimoine mondial culturel et naturel et est membre de la Convention sur la protection des plantes, la Convention Ramsar sur les zones humides et la Convention CITES. La Convention sur la diversité biologique a été ratifiée par le Niger le 25 juillet 1995. D'autres traités régionaux tels que la Convention africaine sur la conservation de la nature et des ressources naturelles ont été adoptées par le Niger.

Le Niger entretient d’excellentes relations avec les Centres internationaux de recherche agricole (CIRA) du Groupe consultatif de recherche agricole international (GCRAI), à savoir l'IPGRI et l'ICRAF. Dans le cadre de son mandat dans le domaine des ressources phytogénétiques, l'IPGRI a organisé en 1995 une mission de collecte des semences de Prosopis africana. L'ICRAF à travers le réseau SALWA, a financé une étude sur les ligneux à usages multiples dans la vallée du fleuve Niger en 1995, étude à laquelle a pris part le DRF. Par ailleurs, le CNSF participe à des missions de récolte internationale de semences forestières. C'est ainsi qu'il a pris part dans une expédition semencière internationale visant à la collecte de Prosopis africana sous l’égide de l'IPGRI et à un programme d’échange de provenances de neem sous l’égide de la FAO dont l'objectif est l’élargissement de la base génétique de cette espèce.


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