Harmonisation de la fixation de LMR pour les substances utilisées à la fois comme pesticides et comme médicaments vétérinaires
Mesures proposées lorsque les estimations de lexposition dorigine alimentaire dépassent la dose journalière admissible
Comment établir des LMR pour des cultures génétiquement modifiées et pour les résidus de métabolite
Possibilité détablir des LMR spécifiques pour les aliments à base de céréales et les préparations pour nourrissons
Nécessité dune LMRE pour le camphéchlore dans le poisson
Projets et avant-projets de limites maximales de résidus dans lalimentation humaine et animale aux étapes 7 et 4
44. Le Comité a rappelé que, depuis sa vingt-neuvième session, il se préoccupait du problème des différences existant dans la manière dont la JMPR/CCPR et le JECFA/CCRVDF fixent les LMR. Il a aussi rappelé que la Commission du Codex Alimentarius, à ses vingt-deuxième et vingt-troisième sessions, avait demandé une meilleure harmonisation pour la fixation des LMR de substances utilisées à la fois comme pesticides et comme médicaments vétérinaires. Une réunion informelle JECFA/JMPR dharmonisation a été organisée en février 1999 pour résoudre les décalages concernant les définitions des résidus et les questions apparentées et pour assurer lharmonisation et la cohérence entre le JECFA et la JMPR. La réunion dharmonisation a formulé un certain nombre de recommandations à lintention du CCPR, du CCRVDF, de la JMPR et du JECFA. Les recommandations pertinentes ont été examinées par la JMPR de 1999 et par le CCRVDF à sa douzième session; les résultats de ces examens ont été présentés à la session.
Définitions des produits
45. Le Comité est convenu daccepter la recommandation visant à remplacer dans la version anglaise les termes fatty tissue par fat tissue dans les définitions de la viande de mammifère, des graisses de mammifère et des graisses de volaille figurant dans la Classification du Codex des aliments destinés à lalimentation humaine et animale. Le Comité est aussi convenu daccepter la nouvelle définition du lait figurant dans la Norme générale pour lemploi des termes de laiterie, la Commission ayant adopté cette norme à sa vingttroisième session.
46. Les textes approuvés des définitions ci-dessus figurent à lAnnexe V du présent rapport. Le Comité a pris acte que ces définitions révisées devant finalement être inclues dans la Classification du Codex des aliments destinés à lalimentation humaine et animale (Volume 2A du Codex Alimentarius), leur élaboration devrait être conforme à la Procédure délaboration du Codex. Etant parvenu à un consensus, le Comité est convenu dutiliser la Procédure accélérée sous réserve de lapprobation du Comité exécutif comme nouvelle activité.
47. Le Comité a rapidement examiné la question de savoir si la définition révisée de muscle envisagée par le CCRVDF pouvait être utilisée comme définition de viande aux fins du présent Comité. Le Comité a estimé en général quil fallait recommander des LMR pour des produits alimentaires, comme la viande, et non pour des tissus, comme le muscle, et donc que les définitions devaient concerner des produits alimentaires. Etant donné que les deux définitions de muscle et de viande devaient être distribuées pour observations à létape 3, les délégations ont été invitées à collaborer avec leurs homologues dans le domaine des médicaments vétérinaires dans leur propre pays pour formuler leurs observations à ce sujet.
Usages vétérinaires
48. En ce qui concerne les LRM fixées en raison de lapplication de certain pesticides sur les animaux, le Comité est convenu de ne plus utiliser la mention V et la note explicative, Les LMR comprennent les utilisations vétérinaires, et a décidé dinsérer la note de bas de page suivante Les LMR comprennent les traitements externes sur les animaux.
Autres questions
49. Le Comité a souscrit à la recommandation du CCRVDF, à savoir lorsque la JMPR et le JECFA ont recommandé des LMR pour la même substance chimique ayant les mêmes définitions concernant le résidu et le résidu marqueur sur le même produit alimentaire, cest la LMR la plus élevée qui doit prévaloir sous réserve que lapport de résidus ne dépasse pas la DJA.
50. Le Comité a noté que, afin déviter la situation où il ny a pas de LMR parce que la LMR la plus élevée de deux LMR différentes fixées pour une même substance chimique ayant la même définition de résidus pour le même produit a été supprimée, il convient alors de conserver la LMR la plus basse en tant que note de bas de page dans la liste de LMR du Comité pertinent. Dans les cas où des projets de LMR suivent en même temps la procédure délaboration du Codex, il convient de les avancer ensemble à létape 8 pour adoption, afin de garantir quil existe des LMR pour les deux usages au cas où un usage était supprimé ultérieurement.
51. Le Comité a noté que des efforts dharmonisation devraient être entrepris au cas par cas lorsquon relève des différences entre les définitions du résidu marqueur et du résidu par le JECFA et la JMPR. Le Comité a appuyé la recommandation suivante: pour les substances communes aux deux, la JMPR et le JECFA devraient utiliser des descriptions de produits dorigine animale plus spécifiques aux fins dharmonisation.
52. Le Comité a renvoyé lexamen des recommandations spécifiques concernant certains composés jusquà ce quil ait examiné ces composés en même temps que dautres LMR. Le Comité a pris acte de toutes les autres recommandations pertinentes aux travaux du présent Comité, notant que la plupart dentre elles étaient conformes aux pratiques actuelles ou avaient déjà été mises en uvre.
53. La délégation australienne a présenté le document de travail proposant un certain nombre de mesures qui pourraient être prises lorsque lapport journalier estimatif international (AJEI) indique que la dose journalière admissible (DJA) risque dêtre dépassée.
54. Le document recommande deux approches principales dans des situations de ce type. La première sappuie sur lamélioration de la base scientifique des calculs prévisionnels de lingestion dorigine alimentaire au niveau international. Une série de recommandations plus spécifiques visant à améliorer la méthodologie est présentée en détail, et notamment: meilleure utilisation des études sur la transformation, concentrations de résidus dans les portions comestibles, données de surveillance nationales, pourcentage de cultures traitées et données de consommation pour les produits transformés. Parmi les recommandations on relève encore, inviter la JMPR à utiliser des études nationales contemporaines et des calculs de lexposition dorigine alimentaire, et demander aux gouvernements nationaux dans les régions où lestimation du régime alimentaire a été dépassée si, compte tenu de leurs propres études nationales, ils peuvent appuyer lavancement des LMR en question. Il a aussi été suggéré que lamélioration de la base scientifique des calculs de lexposition dorigine alimentaire au niveau international permettrait de fournir une estimation plus réaliste de lexposition, dans lobjectif de convoquer une consultation dexperts à une date appropriée.
55. Le document propose aussi une approche alternative: le Codex avance les LMR même lorsque les estimations de lingestion dorigine alimentaire risquent de dépasser la DJA et les gouvernements décident eux-mêmes de leur politique de gestion des risques en ce qui concerne ces LMR.
56. Le Comité a pris note des conclusions du document, à savoir que ces situations pourraient bien être un problème artificiel créé par la méthode elle-même, les calculs au niveau national nayant pas suscité dinquiétude.
57. Le Comité, de lavis général, a appuyé les recommandations visant à poursuivre lamélioration de la base scientifique des calculs de lexposition dorigine alimentaire au niveau international et à encourager les pays à soumettre les données pertinentes.
58. Lapproche alternative na reçu quun appui limité. Il a été indiqué quune telle option pourrait avoir des incidences en ce qui concerne lAccord SPS de lOMC et que les pays qui procédaient régulièrement à lévaluation de lexposition dorigine alimentaire nétaient très nombreux. Toutefois, le Comité est convenu quelle montrait la nécessité de combler la différence entre ce qui peut être fait aux niveaux international et national.
59. Le Comité a rappelé quil était convenu, à sa vingt-neuvième session de mettre en uvre une procédure permettant de traiter le problème de lexposition chronique dorigine alimentaire et den réexaminer les effets trois ans après[19]. Le Comité a décidé de maintenir la procédure en vigueur en ce qui concerne le problème de lexposition chronique. Le Comité a noté quil convenait davancer avec prudence dans ce domaine.
60. Le Comité est aussi convenu de poursuivre létude de cette question dans le cadre de lexamen de la procédure et de demander, par une lettre circulaire, des observations aux gouvernements sur les principes de base des recommandations énoncées aux paragraphes 22, 41 et 42 du document. Il est aussi convenu quil était prématuré de demander la réunion dune consultation dexperts sur lamélioration de lévaluation des risques chroniques dorigine alimentaire. Le Comité a demandé à lAustralie, en collaboration avec le Canada, la Nouvelle-Zélande, la Suède, les Etats-Unis, Consumers International et GCPF, délaborer un document basé sur les débats de la présente session et sur les observations formulées en réponse à la lettre circulaire pour examen par le Comité à sa prochaine session.
61. Le Comité a rappelé que lors de lexamen de LMR pour lAMPA[21] à sa dernière session, plusieurs délégations avaient exprimé des réserves au sujet de létablissement de LMR pour un métabolite résultant du traitement au glyphosate dune culture génétiquement modifiée et demandé une politique claire sur la façon daborder cette question. Le Comité était convenu délaborer un court document sur létablissement de LMR pour les cultures génétiquement modifiées et les résidus de métabolite pour examen à la présente session
62. La délégation canadienne a présenté le document élaboré en collaboration avec lAustralie, lAfrique du Sud, les Etats-Unis, la Commission de la CE, le GCPF et le Secrétariat du Codex. Elle a expliqué les deux scénarios de résidus rencontrés avec les variétés végétales résistant aux herbicides: la voie métabolique suivie est la même mais a résulté en une évolution du métabolite dominant; et la voie métabolique suivie est différente et produit un ou des nouveau(x) métabolite(s). Il a aussi expliqué les approches envisageables pour ces deux scénarios utilisant, à titre dexemple, les cas du glufosinate dammonium[22]/NAG[23] et du glyphosate/AMPA[24]: (1) le métabolite est inclus dans la définition actuelle du résidu; et (2) le métabolite nest pas inclus dans la définition du résidu. Il a conclu quaucune approche ne semble applicable à toutes les situations et quil convenait donc pour linstant dappliquer une approche au cas par cas; il a proposé des options sur la manière dont on pourrait traiter cette question.
63. Plusieurs délégations étaient davis quil nétait pas pratique, aux fins de contrôle, détablir des LMT distinctes pour les variétés conventionnelles et pour celles génétiquement modifiées et préféraient une définition unique de résidu couvrant les unes et les autres. Toutefois, une délégation a fait observer que lorsquun nouveau métabolite apparaissant dans une variété génétiquement modifiée est ajouté à la définition du résidu, cette définition ne devrait sappliquer quà la variété génétiquement modifiée afin déviter des frais supplémentaires pour la validation de la méthode danalyse pour tous les produits.
64. Le Comité a décidé de demander par une lettre circulaire des informations aux gouvernements sur les points énoncés ci-après afin que le présent Comité puisse mettre au point des directives générales concernant lélaboration de données sur les résidus et dune méthode danalyse qui faciliteront ladoption de définitions de résidus compatibles avec les variétés traditionnelles et les variétés résistantes:
65. Le Comité est convenu de transmettre pour examen le présent document à la JMPR de 2000. Le Comité examinera, à sa prochaine session, les opinions de la JMPR ainsi que les informations soumises en réponse à la lettre circulaire mentionnée ci-dessus que le Canada est chargé de rassembler.
66. Le Comité est convenu que lorsque lon prévoit que la définition actuelle du résidu est appelée à perdre de sa pertinence, dans le cas, par exemple, où la substance mère ne représente plus un élément mesurable du résidu final, lindustrie devrait envisager de mettre au point une méthode danalyse du groupe fonctionnel commun qui permettrait dévaluer de manière cohérente le résidu final, quelle que soit sa composition finale, comme pour le glufosinate dammonium et le NAG). Cette décision a également été appuyée par le GCPF.
67. Le Comité a rappelé quil était convenu à sa dernière session délaborer, à la demande du Comité du Codex sur la nutrition et les aliments diététiques ou de régime, un document sur la possibilité détablir des LMR spécifiques pour les aliments à base de céréales et les préparations pour nourrissons et sur déventuelles préoccupations toxicologiques concernant les enfants.
68. La délégation allemande a présenté le document élaboré en coopération avec les Etats-Unis, Consumers International et le Secrétariat du Codex, et informé le Comité que le document portait sur toute une série de questions liées au bien fondé des procédures actuelles utilisées pour établir les DJA et les LMR pour protéger la santé des nourrissons et des enfants. La délégation a indiqué que les nourrissons et les enfants pouvaient être plus ou moins sensibles à certaines substances chimique que les adultes, et quil convenait de tenir compte de ce fait dans lévaluation des risques. La délégation a proposé plusieurs options au cas où le Comité décidait détablir des DJA particulières pour les nourrissons et les enfants et des LMR pour les aliments transformés. Il sagit notamment de létablissement dune limite commune générique pour les aliments destinés aux nourrissons et aux enfants et de lapplication au cas par cas dun facteur de sécurité supplémentaire lors de létablissement de la DJA des pesticides dont la toxicité pourrait être renforcée chez les nourrissons et les enfants.
69. Le Comité a décidé daxer son examen sur ce qui suit: (1) la demande du CCNFSDU; et (2) lefficacité des méthodes actuelles détablissement des DJA et des LMR pour protéger la santé des nourrissons et des enfants.
70. En ce qui concerne la demande du CCNFSDU, certaines délégations ont fait remarquer que le document ne traitait pas de manière adéquate la possibilité détablir des LMR distinctes pour les aliments à base de céréales et les préparations pour nourrissons et se sont interrogées sur la nécessité détablir des LMR pour ces produits. Il a été signalé que létablissement de LMR distinctes pour un produit brut, lune pour les adultes et lautre pour les nourrissons et les enfants, était ni pratique ni possible.
71. LObservateur de la CE a informé le Comité que, afin de protéger la santé des nourrissons et des jeunes enfants, la CE avait adopté, au titre de mesure de précaution provisoire, une limite commune de 0,01 mg/kg pour tous les pesticides dans les aliments prêts à être consommés destinés aux nourrissons et aux enfants, en attendant les évaluations toxicologiques de ces substances.
72. Le Comité a noté quil ny avait pas de LMR pour les produits composés. Il a reconnu quil faudrait pour cela élaborer une nouvelle méthode destimation des LMR pour les produits composés et quune telle méthode serait de nature complexe, et noffrait peut-être pas une base scientifique objective pour établir les LMR du Codex. Le Comité a conclu que létablissement de LMR pour ces produits nétait pas réalisable pour linstant.
73. Le Comité na pas appuyé létablissement de deux LMR pour un produit brut, lune pour les adultes et lautre pour les nourrissons et les enfants et na pu parvenir à un consensus à ce stade sur létablissement dune limite commune générique (par exemple, à la limite de détermination) pour ces produits.
74. Le Comité a pris note que le libellé standard de la disposition relative aux résidus de pesticides nétait pas applicable aux Avant-projets de normes pour les aliments à base de céréales destinés aux nourrissons et aux jeunes enfants et aux préparations pour nourrissons parce quaucune LMR nétait établie pour ces produits. Compte tenu de ce qui précède, le Comité a entériné le libellé de la disposition relative aux résidus de pesticides proposé par le CCNFSDU pour insertion dans ces avant-projets de normes, soit:
5.1 Résidus de pesticides
Le produit doit être préparé avec un soin particulier selon de bonnes pratiques de fabrication, de manière que les résidus de pesticides qui peuvent être nécessaires pendant la production, lemmagasinage ou la transformation des matières premières ou du produit fini disparaissent ou, en cas dimpossibilité technique, soient éliminés le plus possible.
75. En ce qui concerne le bien-fondé des pratiques actuelles, lObservateur de Consumers International a invité instamment le Comité à envisager la protection des nourrissons et des enfants dans une perspective plus générale, étant donné notamment que le document préparé par lAllemagne abordait des questions quil serait peut-être utile dexaminer dans le cadre dune consultation dexperts.
76. Suite à lexamen récent de la JMPR et compte tenu des faits et éléments nouveaux au niveau national, le Comité a décidé de demander à la JMPR, dans ses évaluations de pesticides, démettre un avis précis sur la validité des bases de données pour évaluer les risques chez les nourrissons et les enfants. Conscient de la nécessité dexaminer la question des effets cumulatifs des résidus (même mécanisme daction), il est convenu de demander à la JMPR ses observations sur cette question lorsquelle disposera des informations requises.
77. Le Comité est convenu dinviter les gouvernements dans une lettre circulaire à fournir des renseignements sur les points qui suivent:
78. Le Comité était davis que ces renseignements seraient utiles pour établir une liste de pesticides pour lesquels un examen particulier pourrait être requis pour la protection des nourrissons et des enfants; pour décider sil fallait ou non réunir une consultation dexperts, et dans laffirmative pour déterminer les objectifs spécifiques dune telle consultation. Les renseignements devraient être transmis aux Pays-Bas qui, en coopération avec le Secrétariat du Codex, élaboreraient un document pour examen par le Comité à sa prochaine session.
79. Le Comité a rappelé quà sa dernière session le Comité avait examiné un document[27] élaboré par lAllemagne sur la nécessité dune LMRE pour le camphéchlore dans le poisson. Le Comité était convenu de demander aux gouvernements, dans une lettre circulaire[28], des observations sur le document et des informations sur les problèmes commerciaux et sur la disponibilité de données de surveillance. Le Comité a aussi rappelé quil avait fait sienne les mesures approuvées par le CCPR pour lévaluation des LMRE[29].
80. La délégation allemande a présenté un nouveau document[30], qui répond aux principales questions soulevées dans les observations formulées suite à la lettre circulaire. Les conclusions sont les suivantes: la source de contamination par le camphéchlore est son utilisation antérieure comme pesticide et les données disponibles qui ont été transmises à la JMPR sont suffisantes pour recommander une DJTP[31] et une LMRE.
81. Plusieurs délégations se sont interrogées sur la nécessité détablir une LMRE pour le camphéchlore dans le poisson ou sur son utilité, car aucun problème de commercialisation ou de santé grave navait été mis en évidence dans leurs pays. Plusieurs autres délégations ont estimé quil était prématuré de décider de létablissement dune LMRE car les données de surveillance étaient trop fragmentaires et quil faudrait élaborer des directives sur les composants indicateurs à analyser et à déclarer.
82. La délégation allemande a demandé que les données toxicologiques, conformes aux dispositions de lOCDE, soient examinées par la JMPR afin dattribuer une DJTP. Toutefois le Cosecrétaire de lOMS auprès de la JMPR a signalé que, à moins quil ne soit certain que les études toxicologiques étaient applicables aux composants indicateurs correspondant à ceux trouvés comme résidus dans le poisson et à moins que la nécessité détablir une LMR nait été déterminée, la JMPR ne souhaitait pas examiner les données toxicologiques.
83. Tout en étant conscient de la toxicité du camphéchlore dune part et des problèmes pratiques dautre part, tels linsuffisance des données de surveillance, le Comité na pu parvenir à un consensus sur la nécessité détablir une LMRE pour le camphéchlore dans le poisson. Compte tenu des observations formulées à la session et de la lourde charge de travail de la JMPR et du CCPR, le Comité a estimé quil sagissait dune question de priorité faible et a décidé de ne pas transmettre cette question à la JMPR. Rappelant la décision prise à sa vingt-neuvième session concernant lutilisation des pesticides dans laquaculture et la contamination de lenvironnement du poisson[32], le Comité est convenu quil pourrait examiner cette question si des informations plus nombreuses devenaient disponibles.
Captane (007)
Carbaryl (008)
Chlorfenvinphos (014)
Chlorméquat (015)
2,4-D (020)
Diméthoate (027)/Ométhoate (055)
Endosulfan (032)
Ethoxyquine (035)
Fenthion (039)
Lindane (048)
Malathion (049)
Mévinphos (053)
Ortho-phénylphénol (056)
Quintozène (064)
Thiabendazole (065)
Cyhexatine (067)
Bénomyl (069)/Carbendazime (072)/Thiophanate-méthyle (077)
Disulfoton (074)
Vamidothion (078)
Amitrole (079)
Chinométhionat (080)
Chlorothalonil (081)
Dichlofluanide (082)
Dicloran (083)
Fénamiphos (085)
Dinocap (087)
Chlorpyrifos-méthyl (090)
Carbofuran (096)
Méthamidophos (100)
Hydrazide maléique (102)
Phosmet (103)
Dithiocarbamates (105)
Iprodione (111)
Phorate (112)
Triforine (116)
Aldicarb (117)
Cyperméthrine (118)
Perméthrine (120)
Amitraze (122)
Azocyclotin (129)
Méthiocarbe (132)
Deltaméthrine (135)
Procymidone (136)
Bitertanol (144)
Carbosulfan (145)
Cyhalothrine (146)
Flucythrinate (152)
Pyrazophos (153)
Cyfluthrine (157)
Oxydeméton-méthyle (166)
Glufosinate-ammonium (175)
Hexythiazox (176)
Abamectine (177)
Myclobutanil (181)
Cléthodime (187)
Tébuconazole (189)
Haloxyfop (194)
Fenbuconazole (197)
Acide aminométhylphosphonique (AMPA) (198)
Krésoxim-méthyle (199)
84. La délégation des Etats-Unis a indiqué quelle ne pouvait appuyer lavancement des projets de LMR pour les pesticides organophosphatés et carbamatés tant que les conclusions du processus dévaluation des risques cumulés ne seraient pas connus. Ce point de vue a été partagé par lObservateur de Consumers International. La CE sest opposée à lavancement des LMR supérieures à la limite de détermination en cas dingestion grave ou chronique possible.
85. LObservateur de la CE a demandé à la JMPR destimer une dose de référence aiguë et noté quil faudrait effectuer des études sur lalimentation animale pour avoir une évaluation complète du composé. La délégation thaïlandaise a informé le Comité quun résumé des données relatives aux BPA sur les raisins et les fraises avait été fourni. Le Comité a renvoyé le projet de LMR à létape 6 en attendant lexamen périodique de la JMPR en 2000 et étant donné les réserves Etats-Unis et de la CE concernant plusieurs produits.
86. Le Comité a noté que les LMR pour les produits dalimentation animale et le haricot commun ne seraient plus appuyées. Le Comité a été informé que les délégations thaïlandaise et mexicaine fourniraient de nouvelles données sur les résidus et des renseignements sur les BPA à la JMPR de 2001. Le Comité a maintenu toutes les CXL provisoires en attendant lévaluation toxicologique de la JMPR de 2000 et lévaluation des résidus de la JMPR de 2001, étant donné que plusieurs utilisations sur des cultures entrant aussi dans lalimentation animale figuraient encore sur la liste.
87. Le Comité a noté que lexamen périodique du composé par la JMPR ne serait plus appuyé, les BPA au Royaume Uni pour tous les produits de la liste ayant été révoquées. Le Comité envisagerait la révocation des LMR Codex en vigueur à sa prochaine session.
88. Le Comité a renvoyé tous les projets de LMR à létape 6 en attendant lévaluation de nouvelles données y compris des études sur lalimentation animale par la JMPR de 2000.
89. Le Comité a décidé de conserver la LMR générale du Codex pour les agrumes, les délégations de lAfrique du Sud, de lUruguay et des Etats-Unis étant en faveur de cette limite générale afin de tenir compte des emplois après récolte. La délégation espagnole a également préféré cette solution à des LMR pour chaque produit. Les Etats-Unis et lEspagne ont informé le Comité que de nouveaux essais de résidus seraient mis à la disposition de la JMPR. Les Pays-Bas et lAfrique du Sud ont exprimé leur désaccord sur lévaluation des données concernant les projets de LMR distinctes pour les oranges et les pomelos.
90. Le Brésil et la Thaïlande ont noté quils étaient prêts à coopérer à lélaboration de données de résidus à lappui de la LMR pour les agrumes. Prenant acte des inquiétudes suscitées par lingestion chronique et aiguë, le Comité a décidé de recommander à la Commission la révocation de toutes les LMR dont le retrait a été proposé par la JMPR de 1998 et qui ne sont pas appuyées. Le Comité a avancé lavantprojet de LMR à létape 5, indiquant que le problème de lexposition chronique et devra être traité avant de les avancer à une étape ultérieure.
91. Le Comité sest demandé sil fallait ou non conserver lométhoate dans la définition du résidu. Il a noté que ce produit nétait plus employé et que son utilisation nétait pas appuyé, mais quil nignorait pas que la présence dométhoate pouvait être due à lemploi du diméthoate. Nétant parvenu à aucun accord, le Comité a décidé de conserver la définition actuelle du diméthoate et de la réexaminer à sa prochaine session. Il a reporté sa décision concernant les LMR pour lométhoate à sa prochaine session.
92. Le Comité a été informé que de nouvelles données provenant dessais de résidus seraient présentées pour toute une série de produits par lAustralie et les Etats-Unis.
93. Le Comité a renvoyé le projet de LMR à létape 6 et lavant-projet de LMR à létape 3. Le Comité a conservé toutes les CXL en attendant lévaluation de résidus par la JMPR en 2003.
94. Le Comité examinera à sa prochaine session la révocation de la CXL pour la poire à moins de données toxicologiques suffisantes disponibles.
95. Le Comité a été informé que des études sur lalimentation animale avaient été transmises à la JMPR de 2000. Le Comité est convenu de prolonger la période de 4 ans pendant laquelle les LMR pour la viande et le lait sont soumises à la procédure dexamen périodique, en attendant lexamen de la JMPR de 2000.
96. Le Comité a été informé que des données seraient transmises sur le traitement des semences et des sols utilisé pour plusieurs céréales et légumes aux fins dévaluation des résidus par la JMPR de 2003. Des informations détaillées ont été demandés sur les produits spécifiques à appuyer, et devront être fournies bien avant la prochaine session.
97. Le Comité a été informé que lutilisation sur les produits suivants: pomme, brocolis, choux cabus, agrumes, raisin, pêche, framboises (y compris les framboises de Virginie) et pomme de terre, serait appuyée. Le Comité examinera à sa prochaine session le maintien de la CXL des racines et tubercules, en attendant des informations sur la pomme de terre, et la révocation de toutes les autres CXL comme recommandé par la JMPR de 1999. Le Cosecrétaire de la FAO a informé le Comité que de nouvelles données dessai étaient disponibles pour des usages après récolte sur le son de blé non transformé, la farine de blé et la farine complète de blé.
(voir Appendice II)
98. Le Comité examinera à sa prochaine session le nouvel avant-projet de LMR et le maintien de la CXL pour les poires en attendant lexamen de la JMPR, les producteurs américains ayant accepté de fournir des données sur les poires dans le courant de lannée.
99. Le Comité a recommandé à la Commission de supprimer les CXL pour les laitues pommées et les pommes de terre, aucune donnée dappui nayant été soumise à la JMPR de 1998. Le Comité est convenu de prolonger la période de 4 ans prévue pour la procédure dexamen périodique pour toutes les autres CXL en attendant que les LMR correspondantes parviennent à létape 8. Les Pays-Bas se sont inquiétés des implications réglementaires quaurait la présence de résidus dans les cultures en alternance.
100. Le Comité a noté que lutilisation pour les avocats, les agrumes, la mangue, les fruits à pépins et les fraises était appuyée.
101. Le Comité a renvoyé la LMR pour les champignons à létape 3, un nouvel étiquetage basé sur les BPA révisées devant être examiné par la JMPR de 2000. Le Comité a modifié les projets de LMR pour la viande de bovins et le lait de bovins de 0,05 à 0,1 mg/kg pour des raisons dharmonisation avec les LMR en vigueur pour les produits dorigine animale découlant des usages vétérinaires (voir par. 49) et les a avancés à létape 8. Le Comité a maintenu la LMR pour les abats comestibles de bovins à létape 7B et a demandé à la JMPR dexaminer la LMR, qui risque dêtre trop basse compte tenu de la somme des substances analysées inclues dans la définition du résidu.
102. Le Comité a noté que des données dappui seraient disponibles pour la pomme, les agrumes, le raisin, la pêche, la poire et les prunes (y compris les pruneaux). Des BPA ont été demandées pour les nectarines, brugnon. Le Comité a maintenu le projet de LMR pour la pêche et les prunes (y compris les pruneaux) à létape 7B. Il examinera lannée prochaine la révocation ou le retrait des autres CXL et projets de LMR pour les nectarines, brugnons à létape 7C.
103. Le Comité sest demandé sil fallait ou non avoir trois définitions de résidus distinctes, et a décidé de conserver les définitions actuelles et de les réexaminer lannée prochaine. Des données devant être présentées, le Comité a décidé de maintenir les CXL pour le carbendazime pour les espèces suivantes: asperge, avocat, céleri, grains de café, haricot commun (gousses et/ou graines immatures), laitue pommée, mangue, piments, soja (sec), fourrage sec de soja, patate douce et fruits à coque despèces arborescentes (macadamia). Il a été demandé de fournir par écrit des données et des renseignements précis.
104. Le Comité a décidé de recommander à la Commission la révocation des CXL pour les produits suivants: fèves (gousses vertes/grains verts); cerises; aubergines; houblon sec; melons, sauf pastèques; arachides; fourrage sec darachides; pommes de terre; viande dovins; pâtissons; betteraves sucrières; betteraves sucrières, feuille ou collet; rutabagas; taro; et potirons dhiver. Le Comité a retiré le projet de LMR pour les champignons, renvoyé tous les autres projets de LMR à létape 6 et avancé tous les avantprojets de LMR à létape 5. La question de lextrapolation de la pêche aux autres fruits à noyaux et du blé au seigle sera examinée à la prochaine session.
105. Les AJEI dépassent les DJA dans tous les régimes alimentaires régionaux. Le riz et le sorgho sont la principale source dingestion sauf dans le régime alimentaire européen. Le fabricant envisage de ne pas appuyer les CXL pour le riz et le sorgho. Le Comité a décidé dexaminer la révocation des CXL pour le riz et le sorgho à sa prochaine session. Le Comité a renvoyé tous les projets de LMR à létape 6 et les examinera lan prochain.
106. Le Comité a décidé dexaminer la révocation des CXL à la prochaine session, ne disposant daucune donnée dappui.
107. Le Comité a avancé tous les avant-projets de LMR à létape 5. Le Comité a noté les inquiétudes des Etats-Unis concernant les risques éventuels de cancer.
108. Le Comité a recommandé à la Commission la révocation de toutes les CXL, la substance nétant plus appuyée.
109. La délégation des Etats-Unis a proposé daugmenter le projet de LMR pour les bananes de 0,01 à 0,05 mg/kg afin de tenir compte des résidus présents dans les bananes hors sac, la limite de détermination étant de 0,03 mg/kg. Le Comité a renvoyé le projet de LMR à létape 6 et décidé de le réexaminer à sa prochaine session en même temps que la modification proposée de 0,05 mg/kg.
110. Le composé nétant plus appuyé au-delà de lan 2000 et devant être remplacé par le tolylfluanide, le Comité est convenu dexaminer la révocation des CXL lan prochain et de demander aux gouvernements, par lettre circulaire, des informations sur lhomologation de la substance.
111. Le Comité a noté que son utilisation était appuyée pour les produits suivants: raisins, laitue pommée, pêche, prunes (y compris les pruneaux), fraises; et tomate. Le Comité a maintenu les CXL pour ces produits pendant quatre ans conformément à la procédure dexamen périodique.
112. Le Comité a noté les inquiétudes concernant lingestion grave et a décidé dexaminer à sa prochaine session le retrait des CXL pour les brocolis, choux-fleurs, fèves de café, fèves de café torréfiées, kiwis, oranges, douces, amères, pommes de terre, soja (fèves sèches), betteraves sucrières et patates douce, sous réserve de nouvelles informations dici là.
113. Le Comité a demandé à la JMPR: de formuler des observations sur la dose de référence aiguë, notant quelle était basée sur les effets tératogènes et quelle pouvait ne pas convenir pour les enfants; de procéder à un calcul de lingestion, étant donné que ce calcul avait été effectué sur les tomates uniquement; et de préciser, lors de la JMPR de 2000, que la définition du résidu comprenait toujours lisomère et les phénols, comme lavait établi la JMPR de 1998.
114. Le Comité a avancé les LMR proposées à létape 5, notant que lutilisation sur les fraises cultivées sous serre nétait plus appuyée.
115. Le Comité a renvoyé le projet de LMR à létape 6, étant entendu que lAustralie communiqueraient leurs calculs dingestion et leurs observations bien avant la prochaine session pour distribution par le Secrétariat des Pays-Bas. Le Comité a décidé de demander au groupe de travail sur les priorités de linclure sur la liste des priorités à examiner par la JMPR afin détablir une dose de référence aiguë.
116. Le Comité a avancé les projets de LMR pour la luzerne (fourrage vert), la pulpe dagrumes sèche, le sorgho fourrager (vert) et la paille et fourrage sec de sorgho à létape 8, notant les réserves de la délégation des Etats-Unis et de lObservateur de la CE. Le Comité a renvoyé les autres projets de LMR à létape 6, compte tenu des inquiétudes concernant lingestion.
117. Le Comité a noté que lévaluation toxicologique du méthamidophos et de lacéphate (095) était inscrite au calendrier de la JMPR de 2002 au titre de la réévaluation périodique. Le Comité a demandé des informations détaillées à lappui du méthamidophos/acéphate. LObservateur du GCPF a fait savoir que son organisation présenterait les informations requises à lappui de lacéphate composé de la même famille. LObservateur de la CE a indiqué que la CE présenterait des informations à lappui du méthamidophos avant la prochaine session.
118. Le Comité a renvoyé le projet de LMR à létape 6 compte tenu des inquiétudes concernant lingestion. Le Comité a indiqué quil proposerait, à sa prochaine session, la suppression des LMR pour les produits qui ne seraient pas appuyés par les Etats-Unis et la CE.
(voir Appendice II)
119. Le Comité a décidé de recommander à la Commission de révoquer les CXL pour les produits suivants: fourrage de luzerne; luzerne fourragère (en vert); viande de bovins; maïs; fourrage de maïs; maïs fourrager; laits; nectarine, brugnon; fourrage (sec) de pois; pois fourrager (en vert); pois (gousses et graines vertes = immature); maïs doux (maïs en épi) et patates douces. Un appui ayant été signalé pour les airelles, agrumes, nectarine, poire et fruits à coque despèces arborescentes, les CXL pour ces produits ont été maintenues pour quatre ans dans le cadre de la procédure dexamen périodique.
120. Le Comité a avancé le projet de CXL pour les graines de coton et les pommes de terre à létape 8 et a renvoyé le projet de LMR pour labricot à létape 6. Le Comité est convenu que les estimations de lingestion grave devraient comprendre non seulement les LMR proposées mais également les CXL. Le Comité est aussi convenu que cette approche devait être suivie pour toutes les substances pour lesquelles il existe des inquiétudes concernant lingestion grave.
121. Le Comité a avancé le projet de LMR pour la noix pacanes, les fruits à noyau et les fraises à létape 8, ayant noté les observations de lObservateur de la CE.
122. Le Comité a décidé de prolonger la période de quatre ans prévue pour la procédure dexamen périodique pour la tomate étant donné lévaluation des résidus par la JMPR de 2001.
123. Le Comité a pris acte que des données dappui seraient fournies pour son examen périodique (2003 et 2004).
124. Le Comité examinera la révocation de la CXL pour la tomate arbustive à sa prochaine session, tous les autres produits (sauf la tomate arbustive) bénéficiant dun appui.
125. Le Comité a renvoyé le projet de LMR pour les pommes de terre à létape 6 en attendant lexamen de la JMPR en 2000.
126. Le Comité a été informé que le CCRVDF, à sa douzième session, avait décidé de retirer tous les projets de LMR provisoires à létape 8 concernant les usages vétérinaires, les données requises nayant pas été transmises au JECFA, à sa cinquante-quatrième session.
127. Le Comité a décidé dexaminer à sa prochaine session la révocation de toutes les LMR du Codex pour les produits ne bénéficiant pas dappui. Le Comité a demandé des informations détaillées à lappui de la perméthrine (voir par. 160).
128. LObservateur de la CE a fait savoir que la DJA et la dose de référence aiguë proposées par la JMPR de 1998 nétaient pas acceptables. Le Comité a demandé à la CE de soumettre leurs évaluations toxicologiques et les résultats de la nouvelle étude par extrapolation au Cosecrétaire de lOMS auprès de la JMPR. Celui-ci a fait savoir au Comité que si les informations fournies allaient dans ce sens, il faudrait prévoir la réévaluation de la DJA et de la dose de référence aiguë de la substance.
129. Le Comité a maintenu le projet de LMR à létape 7C jusquà sa prochaine session, nayant reçu aucune confirmation sur les produits appuyés. Il a été demandé de fournir des informations par écrit sur les produits spécifiques bénéficiant dun appui bien avant la prochaine session. Lappui pour les pommes et les raisins a été confirmé.
130. Le Comité est convenu dexaminer la révocation de toutes les CXL à sa prochaine session si aune information nétait fournie sur les produits appuyés.
131. Le Comité a été informé que le CCRVDF, à sa douzième session, avait décidé de maintenir lavantprojet de LMR découlant de lusage vétérinaire à létape 4.
(voir Appendice II)
132. Le Comité examinera, à sa prochaine session, la révocation des LMR du Codex pour les produits suivants: abricot; pois fourrage (en vert); haricot commun (gousses et/ou graines immature); arachides et arachides fourragères (en vert).
133. Le Comité a renvoyé le projet de LMR pour la pulpe dagrumes sèche et les oranges, douces, amères à létape 6 pour examen à sa prochaine session.
134. Le Comité a été informé que le JECFA, à sa cinquante-quatrième session, avait attribué une DJA inférieure à celle établie antérieurement par la JMPR. Les estimations de lingestion, comprenant les LMR proposées par le JECFA et les LMR du Codex élaborées par le CCPR, ne dépassent pas la DJA.
135. La délégation allemande a noté que la plupart des LMR du Codex résultaient de lemploi de lambdacyhalothrine et que la cyhalothrine ne serait pas appuyée pour un examen périodique.
136. Le Comité a noté que le flucythrinate nétait plus appuyé et décidé dexaminer la révocation de toutes les CXL à sa prochaine session.
137. LObservateur de la CE a noté que le pyrazophos nest plus appuyé dans la CE et que les CXL sont basées sur les BPA de la CE. Le Comité est convenu dexaminer la révocation de toutes les CXL à sa prochaine session.
138. Le Comité a été informé que le CCRVDF, à sa douzième session, avait décidé de maintenir le projet de LMR pour le lait provenant des usages vétérinaires, que le présent Comité était convenu dappuyer à sa dernière session, à létape 7 en même temps que les autres projets de LMR, nétant pas parvenu à un accord sur la DJA.
139. Le Comité a supprimé les projets de LMR pour plusieurs produits, car il nexiste pas de BPA pour ces produits. Le Comité a avancé lavant-projet de LMR à létape 5 et renvoyé le projet de LMR à létape 6 compte tenu des préoccupations concernant lingestion. Ces projets seront examinés à la prochaine session. Le Comité a demandé des informations détaillées à lappui de loxydéméton-méthyle.
140. Le Comité a eu un échange de vues sur la définition du résidu qui avait été confirmée par la JMPR de 1999. Il a été signalé que le démeton-S-méthyle nétait plus appuyé et quil ny avait pas de BPA; en conséquence, afin de pas autoriser son emploi, il fallait supprimer cette substance de la définition du résidu. Cependant, il a été fait observer quil nétait pas possible de distinguer le démeton-S-méthyle de loxydéméton-méthyle dans les analyses et quil pouvait être produit par loxydéméton-méthyle pendant le processus de lanalyse. Nétant parvenu à aucun accord, le Comité est convenu, à titre de compromis, de conserver la présente définition du résidu et de préciser que la définition du résidu et les LMR ne concernaient que les résidus provenant de lemploi de loxydéméton-méthyle en ajoutant la note suivante à la définition du résidu: La définition du résidu et les LMR sont basées sur lemploi de loxydémétonméthyle uniquement.
141. Le Comité a avancé lavant-projet de LMR pour les coques damande, les fruits tropicaux et soustropicaux divers à peau non comestible, et les fruits à coque despèces arborescentes, recommandée par la JMPR de 1998 à létape 5 en attendant la suite de la discussion sur la politique en matière de définitions de résidus pour les cultures génétiquement modifiées (voir par. 62-66).
(voir Appendice II)
142. Le Comité a été informé que le CCRVDF, à sa douzième session, avait maintenu tous le projets de LMR à létape 7 compte tenu de lexistence de deux définitions différentes pour les produits dorigine animale proposés par le JECFA et la JMPR. Le Comité a décidé de renvoyer la question de la définition du résidu pour les produits dorigine animale à la JMPR de 2000 dans lobjectif de supprimer lavermectine B1b et 8,9-Z-avermection B1b de la définition aux fins dharmonisation. En attendant les résultats de lexamen de cette question par la JMPR de 2000, le Comité a renvoyé tous les projets de LMR pour les produits dorigine animale à létape 6.
143. Le Comité a avancé tous les projets de LMR pour les produits dorigine végétale à létape 8.
(voir Appendice II)
144. Le Comité a été informé que la DJA nest pas dépassée dans aucun régime alimentaire régional lorsque la valeur de 10 mg/kg pour le soja sec est comprise dans les calculs. Les calculs de lingestion seront modifiés dans le rapport de la JMPR de 2000.
145. Les délégations de la France, de lAllemagne et des Pays-Bas se sont inquiétées de la disponibilité de méthode danalyse aux fins réglementaires et des limites de détermination qui sont assez élevées et variables pour la cléthodime et ses métabolites dans plusieurs produits. Le Comité a décidé de demander, par une lettre circulaire, aux gouvernements et aux autres organisations intéressées de communiquer les informations disponibles et de formuler des observations sur les méthodes danalyses et les limites de détermination pour examen par le groupe de travail ad hoc sur les méthodes danalyse et déchantillonnage.
146. Le Comité a renvoyé tous les projets de LMR à létape 6.
(voir Appendice II)
147. La délégation néerlandaise a estimé que le composé devait être classé comme liposoluble (partiellement). La délégation était favorable à des LMR uniformes, à la limite de détermination pour les produits dorigine végétale pouvant être facilement appliquées et létablissement de LMR pour les produits bovins. La délégation australienne a informé le Comité que de nouvelles données de résidus pour le haloxyfop dans plusieurs cultures avaient été récemment évaluées en Australie, y compris de nouvelles études de transfert et de disparition progressive chez le buf et les animaux laitiers, et que plusieurs nouvelles LMR étaient proposées pour les produits dalimentation animale et les produits dorigine animale. Les nouvelles études seront communiquées à la JMPR de 2001.
148. Le Comité a renvoyé les LMR pour les produits pouvant être utilisés dans lalimentation animale et pour les produits dorigine animale à létape 6 en attendant les études de transfert animal.
(voir Appendice II)
149. La délégation des Etats-Unis a informé le Comité que les BPA sur lesquelles la JMPR de 1997 avait basé ses recommandations pour le maïs, le fourrage de maïs et le maïs fourrager avaient été modifiées et que AMPA ne représentait plus aujourdhui quune très faible partie du résidu pour les nouvelles variétés de maïs génétiquement modifié. Le Comité a renvoyé le projet de LMR à létape 6.
150. LObservateur de la CE a fait savoir au Comité quune proposition de directive avec des LMR pour les produits dorigine végétale et animale était en cours délaboration et devrait être adoptée dans les mois qui viennent et a indiqué son désaccord sur la définition du résidu pour les produits dorigine animale, préférant une définition plus différentiée selon le produit concerné.