En Ouganda, il existe plusieurs catégories de taxes afférentes à la production de bois rond: les redevances sur le bois d’œuvre, les redevances sur les produits forestiers et les droits de licence. Le barème de ces taxes figure dans l’ordonnance de 2000 sur les licences et les redevances forestières (Gouvernement ougandais, 2000), et ces taxes sont prélevées aussi bien dans les plantations que dans les forêts naturelles, mais pas dans les forêts privées. Les taxes afférentes au bois rond sont les mêmes dans toutes les régions.
Les redevances sur le bois d’œuvre sont dues sur le volume de bois rond (en mètres cubes) coupé par les propriétaires de scieries et les scieurs de long. Le tarif au mètre cube varie en fonction de l’espèce et il est basé sur la valeur des différentes essences ligneuses et sur la demande du marché. Ces redevances sont actuellement regroupées en trois classes (Classe I pour les espèces les plus précieuses et les plus demandées, suivie de la classe II puis de la classe III). La classe I est en outre subdivisée en classe A et Classe B (pour la liste des espèces appartenant à ces classes voir l’Annexe 2).
En plus des redevances sur le bois d’œuvre, les propriétaires de scieries et les scieurs de long paient aussi des taxes d’enregistrement pour leurs concessions forestières, qui s’élèvent respectivement à 1 400 000 U Sh et 350 000 U Sh. Les scieries consommant entre 2 300 et 4 200 mètres cubes de bois par an, en moyenne, se voient attribuer une concession de 5 ans, alors que la concession est de deux ans pour les scieries qui consomment entre 200 et 2 300 mètres cubes par an et d’un an pour les bûcherons opérant avec des scies à main. La taxe d’enregistrement se paye chaque année jusqu’à l’expiration de la concession, après quoi une nouvelle demande est nécessaire. Une fois les taxes d’enregistrement payées, une licence est délivrée aux propriétaires de scieries et aux scieurs de long. Cette licence indique la zone des opérations, décrit les produits qui peuvent être enlevés et précise la possibilité de coupe annuelle (PAC), les espèces qui peuvent être récoltées, et le diamètre minimal de coupe pour chaque espèce, etc… (pour un exemple, voir l’Annexe 3). La licence délivrée n’autorise que la récolte; l’aménagement de la forêt continue de relever du Département des forêts.
Les redevances sur les produits forestiers sont des taxes prélevées sur les bois ronds de plus petites tailles. Les perches sont classées par classes de diamètre et une distinction est faite entre les perches provenant des plantations forestières et celles issues des forêts naturelles. Les redevances sont prélevées par perche pour les perches les plus petites des classes I et II (0,5 – 14cm de dbh) et par mètre courant (longueur de la perche, en mètres) pour les perches les plus grandes des classes III et IV (15 – 24 cm dbh). Un droit de coupe est également prélevé sur chaque perche qui est récoltée.
Les fagots (tas de petits bois) sont taxés à l’unité et les piquets de clôture au mètre courant. Les palmiers sont aussi taxés au mètre courant. Le bois de feu des plantations forestières et des réserves de forêts naturelles est taxé par stère de bois. Quant au bois de feu provenant d’autres types de terres publiques, il peut être assujetti à une redevance par stère de bois, à moins que la personne intéressée ne préfère se faire délivrer une licence valable pour un mois. En général, des licences mensuelles sont délivrées aux personnes qui ramassent régulièrement du bois de feu (par exemple, à ceux qui en font le commerce). Le montant des droits de licence varie suivant l’échelle de la production, les gros producteurs de bois de feu payant des droits plus élevés que les petits commerçants.
Le débardage ou le transport du bois de feu est également assujetti à une taxe, qui varie en fonction de la taille du véhicule; les camions payent les taxes les plus élevées et les bicyclettes les plus faibles.
Des redevances de classement du bois (payables par mètre cube de bois scié) sont également prévues dans l’ordonnance de 2000 sur les licences et les redevances forestières, mais elles ne sont pas facturées pour l’instant, car le Département des forêts n’a pas repris ce service.
En Ouganda, les produits forestiers non ligneux les plus courants sont le charbon de bois, le bambou, les arbres de Noël, les semences et les plantules, les palmiers, le rotin (cannes de jonc), les produits forestiers mineurs (PFM) et les minéraux extraits des forêts. Les services procurés par les forêts comprennent l’écotourisme, le pâturage et la chasse.
Les licences afférentes à la production et à la vente de charbon de bois sont attribuées à une personne pour un mois, et les licences de transport sont fonction de la taille du véhicule (camions, pick-up, canoés et bicyclettes). Le bambou et les arbres de Noël sont assujettis respectivement à une redevance par perche et par arbre. Les semences sont taxées au kilogramme et les plantules à l’unité.
Pour les PFM (lits, chaises, nattes, paniers, fruits, miel, plantes médicinales, plantes ornementales, sculptures sur bois, cannes (de marche), cadres de tambour et cuves de brassage), des licences de commerce occasionnel sont délivrées moyennant le paiement d’un droit par personne et par an. De même, les licences autorisant la récolte du café sauvage sont attribuées par personne et par mois. Les redevances sur la gomme arabique et les résines se payent au kilogramme.
Les licences concernant l’extraction des minéraux forestiers (matériaux entrant dans la fabrication de briques et grès) se payent par personne et par mois et les redevances prélevées sur la production de minéraux sont plus élevées à proximité des villes qu’ailleurs.
Les propriétaires de scieries et les scieurs de long payent aussi une Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 17%, sur les sciages, qui est versée à l’Office ougandais des recettes (URA). En Ouganda, toutes les entreprises[1] doivent facturer la TVA, sauf si leur revenu annuel brut est inférieur à 20 millions de U Sh. En dessous de ce seuil, les entreprises ne sont pas assujetties à la TVA. Il s’ensuit que les propriétaires de petites scieries et les scieurs de long n’ont généralement pas à payer cette taxe, car leur revenu brut n’atteint pas ce seuil. Dans ce cas, ils doivent toutefois payer une taxe de 15% (de la valeur du bois vendu) au Département des forêts. [2]
Actuellement, tous les producteurs opérant dans les forêts privées et tous les scieurs de long sont en-dessous du seuil de la TVA et sont assujettis à cette taxe de 15%. De fait, en Ouganda, l’essentiel de la production de bois d’œuvre provient de petits producteurs et de petits commerçants qui n’atteignent pas ce seuil[3], si bien qu’une petite fraction seulement des recettes potentielles sous forme de TVA est actuellement perçue.
Le mandat du Département des forêts ne lui permet de prélever aucune autre taxe sur la production (par exemple, sur des produits comme les panneaux dérivés du bois, les pâtes et papiers, etc.). Toutefois, l’URA perçoit des taxes générales des industries forestières (par exemple, des impôts sur le revenu et sur les sociétés). L’URA a recours à une classification générale de toutes les entreprises qui sont divisées en gros, moyens et petits contribuables, selon leur revenu. Chaque classe est soumise à un taux forfaitaire d’impôt sur le revenu, payable chaque année. Le montant de l’impôt sur le revenu payé par une entreprise du secteur forestier dépend donc du niveau de ses revenus.
Les autres taxes générales, redevances et droits de licence (applicables par exemple à l’exportation ou à la production de produits forestiers transformés), relèvent du Ministère du commerce.
Le Département des forêts ne perçoit aucune taxe sur le commerce des produits forestiers. Toutefois des licences spéciales sont nécessaires pour vendre les produits forestiers transformés, et celles-ci sont délivrées par les autorités municipales ou locales, suivant le lieu. Ces licences sont valables un an et les recettes correspondantes vont aux administrations locales.
En ce qui concerne le commerce international, les exportations ne sont assujetties à aucune taxe ou droit d’inspection. C’est la politique actuellement suivie par le Gouvernement ougandais, dans le but de promouvoir les exportations et d’accroître les recettes en devises. La seule taxe sur le commerce international est une taxe sur les réexportations, qui frappe les produits forestiers qui sont importés puis réexportés vers d’autres pays.
Pour l’instant, tout le bois rond utilisé en Ouganda est produit à l’intérieur du pays. Le pays n’importe pas de bois rond et les exportations de bois rond ont été interdites dans les années 80. Les principaux produits forestiers exportés sont des objects d’artisanat en bois et des bois sculptés. Le nombre de personnes exportant ces produits est très réduit, de sorte que les quantités exportées sont faibles et ne devraient guère avoir d’impact sur les ressources forestières.
Un autre type de redevance forestière est la rente foncière que payent les agriculteurs qui utilisent les terres des réserves forestières gouvernementales (pour plus de détails, voir Encadré 1) pour y planter des arbres. La rente est facturée par hectare et par an et jusqu’à une époque récente, elle était de 1500 U Sh par hectare et par an.
Encadré 1 Cession à bail de terres forestières pour promouvoir les boisements privés
La cession à bail des terres forestières a d’abord été introduite dans des zones péri-urbaines où le gouvernement avait établi des plantations forestières pour la production de perches et de bois de feu. Le but était de mettre des terres à la disposition des personnes, institutions ou organisations qui souhaitaient planter des arbres, et en avaient la capacité, pour approvisionner les zones urbaines en perches et en bois de feu. Initialement, cette initiative a été prise parce que le Département des forêts n’était pas en mesure de reboiser ces zones (faute de ressources), mais elle a ensuite été considérée comme une possibilité de faire intervenir des agriculteurs du secteur privé dans la plantation d’arbres. Dans le cadre de ce programme, une parcelle de cinq hectares est attribuée à chaque agriculteur. Le Département des forêts est tenu de fournir des orientations techniques pour les opérations de boisement et d’entretien, mais l’agriculteur prend à sa charge tous les coûts de la main d’œuvre et des fournitures. Ordinairement ces boisements se font avec des essences d’eucalyptus. Lorsque les arbres sont coupés, l’agriculteur conserve l’intégralité des recettes provenant de la vente des perches et du bois de feu. En raison de la demande élevée de perches et de bois de feu dans les zones urbaines, ce programme a remporté un franc succès et l’on trouve aujourd’hui de grandes surfaces de plantations d’eucalyptus gérées par des privés dans de nombreuses zones péri-urbaines. Un système analogue est actuellement à l’étude pour l’établissement de plantations industrielles de conifères et quelques investisseurs seraient déjà disposés à participer à un programme de ce type. |
Le régime fiscal forestier ne prévoit actuellement le paiement d’aucun autre type de loyer pour l’utilisation d’autres services forestiers (mâts d’antenne, lignes d’électricité, etc.). Toutefois, étant donné que l’on envisage de transformer le Département des forêts en un Office national des forêts qui s’auto-financera, toutes ces sources de revenu potentiel seront exploitées. On cherchera à mettre en place des systèmes novateurs pour dégager des recettes, notamment en faisant payer des redevances pour le stockage du carbone, et en mettant en place des projets d’écotourisme privés.
Mises à part les taxes qui précèdent, des amendes et des sanctions sont prévues en cas d’infraction aux lois et réglementations forestières. Toute personne déclarée coupable d’une infraction aux dispositions de la Loi forestière ou de toute autre réglementation, est passible d’une peine d’emprisonnement allant jusqu’à six mois et / ou d’une amende allant jusqu’à 2 000 U Sh. Le matériel et les produits forestiers associés à l’infraction peuvent être intégralement saisis par le tribunal et vendus, les recettes allant au Département des forêts. Une personne reconnue coupable peut aussi être condamnée à verser une indemnité égale à la valeur de tous les produits perdus, à travers ses activités illégales.
Le problème est que ces amendes sont si faibles qu’elles n’ont aucun d’effet dissuasif sur les pratiques illégales. Ces faibles amendes, en particulier celles sanctionnant les infractions commises dans les forêts, les ont même encouragées, de sorte que les infractions n’ont fait qu’augmenter. Ainsi, si un contrevenant sait qu’il risque au maximum de perdre 10% de la valeur de sa production, il préfère souvent agir en dehors de la loi. Cette exploitation anarchique, le plus souvent conduite de manière non professionnelle, conduit à la dégradation des forêts. De plus, le dépassement de la PCA se traduit par une surexploitation et un amenuisement de la base de ressources.
Conscient de ce problème, le Département des forêts a décidé de mettre en application des amendes plus sévères. Ainsi, lorsqu’une infraction a été commise, tous les produits forestiers sont maintenant saisis et vendus par le Département des forêts, par adjudication publique. Ces ventes aux enchères sont organisée s périodiquement et représentent à présent à peu près 15 pour cent des recettes mensuelles perçues. Une équipe de surveillance forestière a été chargée de prélever tous les produits forestiers récoltés illégalement, dans les entrepôts à bois, les chantiers de construction, les véhicules de transport, les arrières-cours, etc. et de les consigner au Siège du Département des forêts, pour adjudication.
Le dernier barème des taxes forestières a été établi le 30 novembre 1999 et publié dans l’ordonnance de 2000 sur les redevances et les licences forestières, entrée en vigueur en mars 2000. Toutes les taxes forestières sont incluses dans cette liste, présentée au Tableau 1.
Tableau 1 Redevances sur le bois d’œuvre, redevances sur les produits forestiers et droits de licence
Article |
Montant |
left |
i. Bois d’œuvre1 |
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Classe IA – Bois de feuillus |
100 000 |
Par m³ de bois sur pied, (mesure effective) |
Classe IB – Bois de feuillus et de cyprès |
45 000 |
Sur écorce (d’après tables du DF) |
Classe II – Bois de feuillus et de pins |
28 100 |
Sur écorce (d’après tables du DF) |
Classe III – Bois defeuillus |
17 000 |
Sur écorce (d’après tables du DF) |
ii. Perches |
|
|
A – Issues de plantations forestières |
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Classe I (5 - 9 cm dbh) |
800 |
Par perche sur pied |
Classe II (10 - 14 cm dbh) |
1 400 |
Par perche sur pied |
Classe III (15 - 19 cm dbh) |
1 400 |
Par mètre courant de longueur |
Classe IV (20 - 24 cm dbh) |
1 800 |
Par mètre courant de longueur |
B – issues de la forêt naturelle et de la brousse |
|
|
Classe I (5 - 9 cm dbh) |
900 |
Par perche sur pied |
Classe II (10 - 14 cm dbh) |
1 600 |
Par perche sur pied |
C – Droits de coupe2 |
200 |
Par perche |
iii. Fagots (petits bois) |
1 000 |
Par unité (fagot) |
iv. Piquets de clôture |
|
|
A – Piquets traités |
|
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Classe II (10 - 14 cm dbh) |
1 400 |
Par mètre courant de piquet |
Classe III (15 – 19 cm dbh) |
1 800 |
Par mètre courant de piquet |
Class IV (20 – 24 cm dbh) |
2 700 |
Par mètre courant de piquet |
B – Piquets non traités (issus de plantations forestières) |
|
|
Classe II (10 - 14 cm dbh) |
700 |
Par mètre courant de piquet |
Classe III (15 – 19 cm dbh) |
1 400 |
Par mètre courant de piquet |
Classe IV (20 – 24 cm dbh) |
1 800 |
Par mètre courant de piquet |
C – Palmiers (P Reclinata) |
400 |
Par mètre courant |
v. Bois de feu |
|
|
A – issu de plantations forestières |
6 000 |
Par stère (réserves forestières) |
B – issu de la forêt naturelle et de la brousse |
7 500 |
Par stère (autres terres publiques) |
C – Droits de licence3 |
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I Petit commerce |
22 000 |
Par mois et par personne |
II coupe et commerce du bois à grande échelle |
225 000 |
Par mois et par personne |
D – Licence concernant le transport du bois de feu4 |
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|
I Camion |
45 000 |
Valable 3 jours, à partir de la date de délivrance |
II Pick-up ou canoé |
17 000 |
Valable pour la date de délivrance de la licence |
III Bicyclette |
12 000 |
Par mois et par personne |
vi. Charbon de bois5 |
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A – Licence concernant la carbonisation ou la vente |
36 000 |
Par mois et par personne |
B – Licence concernant le transport du charbon de bois4 |
|
|
I Camion |
62 000 |
Valable 3 jours, à partir de la date de délivrance |
II Pick-up ou
canoé |
40 000 |
Valable pour la date de délivrance de la licence |
III Bicyclette |
22 000 |
Par mois et par personne |
vii. Bambou |
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|
Espèces sauvages et plantées |
500 |
Par perche (réserves forestières et terres publiques) |
viii. Arbres de Noël6 |
|
|
Moins de 3 m de haut |
7 000 |
Par arbre |
3-5m de haut |
10 000 |
Par arbre |
Plus de 5 m de haut |
14 000 |
Par arbre |
ix. Semences et plantules7 |
|
|
A – Semences |
10 000+ |
Par kg, suivant l’espèce |
B – Plantules8 |
50+ |
Suivant l’espèce et la taille |
C – Plantes à fruits |
1 000+ |
Suivant l’espèce et la taille |
D – Sauvageons |
50+ |
Suivant l’espèce et la taille |
Plantes ornementales |
5 000+ |
Arbres et arbustes d’ombrage et à feuilles décoratives, et plantes d’intérieur |
x. Palmiers |
|
|
Borassus et autres palmiers |
12 000 |
Par arbre (réserves forestières et terres publiques) |
xi. Rotin (cannes de jonc) |
45 000 |
Par personne et par mois (réserves forestières et terres publiques) |
xii. Redevances de classement du bois9 |
22 000 |
Par m³ |
xiii. Droits de coupe10 |
4 500 |
Par arbre |
xiv. Droits de licence de sciage |
1 400 000 |
Par an et par scieur (appliquée dans les réserves forestières) |
xv. Droits d’enregistrement des scieurs de long |
350 000 |
Par an et par scieur de long (appliqué dans les réserves) |
xvi. Taxes forestières sur le bois scié |
15% |
De la valeur du bois scié11 |
xvii. Licences de commerce occasionnel |
|
|
Cannes de marche, tabourets, sculptures sur bois, outils et manches d’outils en bois, mortiers et pilons |
45 000 |
Par an et par personne (pour le petit commerce, dans toutes les zones) |
Produits forestiers non ligneux (graminées, feuilles de palmier, lianes et plantes grimpantes forestières, matelas, paniers, vannerie) |
45 000 |
Par an et par personne (pour le petit commerce, dans toutes les zones) |
Aliments des forêts (pousses de bambou, huile de palme, autres fruits et légumes forestiers) |
45 000 |
Par an et par personne (pour le petit commerce, dans toutes les zones) |
xviii. Café sauvage |
25 000 |
Par mois et par personne (réserves forestières) |
xix. Gomme arabique |
800 |
Par kg (réserves forestières) |
xx. Résines |
150 |
Par kg (réserves forestières) |
xxi. Minéraux extraits des forêts |
|
|
A – Briques (Mpigi, Entebbe, Kampala) |
300 000 |
Par mois et par personne (réserves forestières) |
B – Briques (autres zones) |
100 000 |
Par mois et par personne (réserves forestières) |
C – Sable (Mpigi, Entebbe, Kampala) |
300 000 |
Par mois et par personne (réserves forestières) |
D – Sable (autres zones) |
100 000 |
Par mois et par personne (réserves forestières) |
E – Pierres (toutes zones) |
68 000 |
Par mois et par personne (appliqué dans les réserves forestières) |
F – Marne (toutes zones) |
11 250 |
Par tonne (réserves forestières) |
Source: Gouvernement ougandais (2000)
Notes:
[1]Y compris les exploitants de scieries et les scieurs de long opérant das les forêts publiques et privées.
[2]Cette taxe se substitute à la TVA. A partir du moment où un exploitant de scierie a un revenu supérieur à 20 millions de U Sh, il n’est plus tenu de payer la taxe de 15% au Département des forêts, mais il devient passible de la TVA.
[3]D’après les dernières estimations, ces petits producteurs assureraient environ 90 pour cent de la production totale.