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Les forêts et L'Amérique Latine


Rôle des forêts dans une politique agraire intégrée
L'influence des forestiers
Une législation forestière et des stimulants financiers de notre époque
Mécanisation et rationalisation des travaux forestiers
Documents

UNE DEUXIÈME SÉRIE de séances plénières ont été prévues au programme du congrès pour analyser la contribution actuelle du secteur agricole/forestier au développement socio-économique des pays de la région où s'est tenu le congrès. On se proposait d'y inclure également le rôle des industries forestières dans l'évolution économique de l'Amérique latine.

Des exposés liminaires on été faits par M. Armando Samper, Sous-Directeur de la FAO et Représentant régional pour l'Amérique latine, qui dirige le Bureau régional de la FAO à Santiago du Chili.

La Commission générale a nommé MM. J. Veruete Fuentes (Mexique) et C. Claverie Rodríguez (Venezuela) vice-présidents du congrès pour ces sessions. Chaque question a fait l'objet d'un échange de vues entre les membres de certains groupes avant d'être soumise au débat général. Les conclusions sont récapitulées dans les pages ci-après.

Rôle des forêts dans une politique agraire intégrée

Président:

PRÉSIDENT DU CONGRÈS

Vice-président:

C. EUGENIO THIBAU (Brésil)

Modérateur:

F. BARRIENTOS (Espagne, anciennement FAO)

Groupe de discussion:

H. BIANCHI SWERON (Chili)
F. BURGOS MARTÍNEZ (Mexique)
J. CASTELLANOS (FAO)
J.H. CRAVENS (Etats-Unis)
I. ESTRADA (Mexique)
C. MONTAÑES (FAO)
O. MORETTI (Argentine)
UGO SORBI (Italie)
J. RUAN RUAN (Colombie)
J. VERUETE FUENTES (Mexique)

1. On s'est accordé à dire que la politique agraire doit être élaborée d'un point de vue global impliquant une réforme agraire conforme aux besoins de chaque pays. Tout le potentiel de forêts et de terres forestières doit être inclus dans cette politique agraire intégrée.

2. On a souligné particulièrement le rôle important de l'Etat en tant que propriétaire et responsable des domaines forestiers, ainsi que les aspects négatifs de l'insécurité de l'exploitation à court terme. On a souligné que les mesures politiques de mise en valeur des ressources forestières sur les terres soumises à la réforme agraire devaient tenir dûment compte des intérêts des populations rurales. A cet égard, il faut rappeler la disproportion totale entre les lourdes responsabilités des services forestiers chargés d'appliquer ces politiques et les faibles ressources dont ils disposent pour le faire.

3. On ne doit déboiser pour faciliter le développement agricole d'une région dans le cadre d'un programme de réforme agraire qu'après avoir étudié les meilleures utilisations des terres dans l'intérêt commun.

4. On a évoqué les graves problèmes posés par la destruction aveugle des forêts en Amérique latine, qu'on attribue surtout à la prédominance des intérêts individuels sur les intérêts collectifs, laquelle reflète dans une grande mesure les défauts de la structure agraire. Pour éviter cette situation, on a recommandé de développer, parallèlement au processus de la réforme, des régions de prospérité forestière en encourageant l'utilisation des matières premières d'origine forestière et leur industrialisation, qui créent des emplois complétant la culture et l'élevage. De cette manière, le colon acquerra une nouvelle attitude qui fera de lui le meilleur champion des ressources forestières.

5. On a souligné combien souvent les multiples tentatives de réforme urbaine laissent de côté les ressources forestières, ce qui a pour résultat de manquer une partie des objectifs recherchés et de menacer en permanence lesdites ressources. C'est pourquoi on s'est accordé à dire qu'il est nécessaire de planifier convenablement l'utilisation des terres, y compris le potentiel représenté par les forêts et les terres forestières, avec la participation de forestiers professionnels.

6. La destination des superficies forestières pour l'industrialisation dans les régions de dépression socio-économique peut représenter un bon moyen de développer la région à condition que les projets forestiers soient intégrés dans le développement socio-économique général (activités agricoles, élevage, artisanat, tourisme, etc.), et que des travaux et services d'infrastructure nécessaires soient assortis.

7. L'existence de terres forestières déboisées, aptes à produire des forêts à croissance rapide dans les régions de réforme agraire, devrait servir de base pour l'exécution de projets forestiers cherchant à maintenir un taux annuel d'emploi constant et à fournir des matières premières pour le développement industriel.

8. Aménagement technique des ressources forestières, formation de la main-d'oeuvre utilisée pour leur exploitation, développement et amélioration des institutions existantes, voilà trois principes importants pour assurer la promotion d'un développement forestier continu et le progrès soutenu des populations rurales. L'association des travailleurs en forêt, qui leur permettra d'exercer leurs droits légitimes, et leur participation effective aux décisions ont également été données pour nécessaires.

9. Enfin, on s'est accordé à dire que, conformément aux aspirations des gouvernements, le développement et l'amélioration des techniques doivent tenir compte de l'environnement social. Le principal est toujours de servir la communauté.

L'influence des forestiers

Président:

C. EUGENIO THIBAU (Brésil)

Vice-président:

J. VERUETE FUENTES (Mexique)

Modérateur:

D. COZZO (Argentine)

Groupe de discussion:

K. ARNOLD (Etats-Unis)
J. SANCHEZ ALDANA (Mexique)
C. BAZAN (Pérou, anciennement FAO)
R. CARRETERO (Argentine)
J. CASTELLANOS (FAO)
V. HARPER (Etats-Unis)
R. KLAGGES (Chili)
J. MENZ (FAO)
S. PELLICO NETO (Brésil)
L. SANGRI (Mexique)
J. DE VAISSIÈRE (France)

1. On est convenu que la principale raison expliquant le petit rôle des forêts dans le développement économique et social est l'organisation défectueuse de ce secteur dans les pays en développement, et l'on a estimé à cet égard que la législation forestière existante, la structure des services forestiers et les conditions de l'éducation forestière, de la recherche et de la vulgarisation sont les principaux obstacles institutionnels qui s'opposent à la promotion rapide du développement forestier.

2. Au sujet du reclassement politique et institutionnel des services forestiers, on a constaté qu'il existe une césure entre ceux qui planifient les politiques de développement régional et ceux qui les exécutent. Les services forestiers en tant que tels doivent pouvoir participer davantage aux décisions à l'échelon gouvernemental, ce qui exige souvent de transformer profondément le rôle de ces services dans la structure des gouvernements.

3. Il est particulièrement nécessaire de moderniser ces services en Amérique latine et dans d'autres pays en développement pour que les actions des forestiers provoquent une prise de conscience correspondante chez les législateurs, les ministres et les planificateurs. A cet égard, il est évident que l'absence de communication ne s'explique pas seulement par l'indifférence ou l'isolement des responsables de l'action du gouvernement, mais également par le manque d'initiative chez les spécialistes de la forêt, qui devraient exposer avec plus de force les points de vue du secteur. On a estimé qu'il fallait reclasser le statut politique et institutionnel des services forestiers en renforçant leur activité et leur dynamisme; pour cela le personnel technique devra être assisté par des professionnels qualifiés.

4. L'importance de la formation politique et économique des forestiers professionnels a été soulignée pour faciliter leur action à l'échelon des gouvernements et on a affirmé que le forestier devait participer à l'administration intégrée des ressources forestières par l'intermédiaire de ses propres disciplines, avec un esprit de synthèse qui lui permettra de conseiller utilement les services de planification. De cette manière, grâce à une formation individuelle et collective plus poussée, il atteindra les couches supérieures des pouvoirs publics, élevant du même coup le statut des fonctions des forestiers.

5. On a estimé nécessaire de renforcer la formation théorique des ingénieurs forestiers en insistant sur la préparation politique et économique afin de l'harmoniser avec la dynamique évolutive du développement. Le programme élargi devrait également englober les aspects industriels et ceux de l'utilisation multiple des forêts, pour que les professionnels du secteur soient à même de préparer des projets concrets de préinvestissement.

6. S'agissant du rôle des associations forestières dans le développement des pays, on a souligné que ces institutions étaient très bien placées pour introduire la technologie résultant de la recherche dans l'environnement qui devra l'utiliser, et qu'en outre elles sont toutes désignées pour donner des conseils sur les meilleurs moyens de créer une conscience forestière dans le public.

7. On a souligné que les associations forestières pouvaient agir de multiples façons pour soutenir le développement forestier: sonder l'opinion pour circonscrire les secteurs sur lesquels orienter leur action; encourager les moyens de communication; organiser des conférences sur les forêts à l'intention du grand public; publier des livres et des brochures destinés à l'éducation des masses.

8. On a également reconnu que l'action individuelle ou collective ne devait pas s'enfermer dans des limites étroitement théoriques ou scientifiques, mais se manifester sur le plan politique. Pour ce faire, les associations professionnelles peuvent exercer une action dynamique dans la communauté en faveur du développement des forêts au moyen d'une campagne publicitaire de choc pour informer l'opinion publique en général et le secteur gouvernemental en particulier.

Une législation forestière et des stimulants financiers de notre époque

Président:

C. CLAVERIE RODRÍGUEZ (Venezuela)

Modérateur:

LUCAS TORTORELLI (Argentine, anciennement (FAO)

Groupe de discussion:

O. D'ADAMO (Argentine, anciennement FAO)
R. ALBARENGA (Brésil)
E. GOYENECHE (Argentine)
J. MENZ (FAO)
T. NELSON (Etats-Unis)
N.A. OSARA (Finlande, anciennement (FAO)
J.C. WESTOBY (FAO)
C. WIEBECKE (Rép. féd. d'Allemagne)

1. On a souligné que les pays en développement devraient promulguer des lois forestières de base pour accélérer rationnellement le secteur. On a reconnu en général que les législations forestières n'étaient pas un instrument de développement mais de répression, destiné à éviter la mauvaise utilisation des forêts.

2. On a attiré l'attention sur l'importance acquise désormais par les forêts naturelles, le boisement et le reboisement dans un monde qui demande toujours plus de bois et de produits forestiers; on a déclaré qu'on mesurait de mieux en mieux les possibilités qu'offrent aux pays en développement les produits forestiers et leur utilisation dans l'industrie, ainsi que les fonctions protectrices et récréatives des forêts par un aménagement orienté sur la polyvalence; il est donc du plus haut intérêt de trouver une politique de stimulants fiscaux ou autres pour renforcer le développement du secteur conformément aux caractéristiques particulières de chaque région.

3. La législation de base doit essentiellement souligner les normes générales qui permettent de mieux répondre, et de manière souple, par des décrets, règlements et autres décisions complémentaires, à la dynamique changeante du développement économique et social en général et de la foresterie en particulier. La législation doit être appliquée par un organe national au plus haut niveau, équipé de manière à répondre efficacement aux politiques et aux objectifs forestiers.

4. On est tombé d'accord sur la nécessité de déclarer d'utilité publique certains milieux: cela signifie qu'étant donné l'influence de la forêt sur les conditions du milieu, il faudra que dans l'aménagement forestier les intérêts de la communauté l'emportent sur ceux des individus. Le caractère protecteur de la forêt, élément vital de la conservation de l'environnement, implique une limitation juridique du droit de propriété, et les forêts classées comme productrices dans l'intérêt national, quelles que soient les conditions de la propriété, doivent être aménagées pour un rendement soutenu maximal. Un traitement juridique analogue est applicable aux autres ressources naturelles renouvelables qui constituent le patrimoine naturel, condition du bien-être collectif.

5. La législation doit prévoir que la définition des forêts et des terres forestières ainsi que la détermination de leurs différentes fonctions dans le cadre de la loi seront assumées par un personnel forestier qualifié.

6. En général, la grande masse des forêts naturelles n'est pas englobée dans le développement forestier faute de bases juridiques suffisantes permettant leur exploitation dans les plans d'aménagement à long terme qui garantiraient l'existence et l'amélioration continues des ressources forestières et conduiraient à un développement industriel efficace.

7. La planification du développement industriel des forêts, son exécution et la commercialisation des produits forestiers doivent figurer dans la législation forestière.

8. Etant donné les conditions écologiques favorables des pays en développement, on estime que, pour obtenir en peu de temps des matières premières ligneuses pour les industries forestières, une législation devrait être appliquée pour promouvoir l'octroi de stimulants financiers tels que le crédit national et international à long terme à faible taux d'intérêt, les exonérations fiscales, etc., et favoriser ainsi l'essor du secteur.

9. Il faut créer un fonds forestier de façon à accumuler des moyens financiers pour appliquer la loi; ce fonds devrait être financé par la totalité du montant des droits, redevances supplémentaires et taxes, ainsi que par les aforos ou taxes perçues au titre de l'utilisation des forêts, droits d'inspection, expertises, services forestiers techniques, ventes de bois et de produits forestiers, etc.

10. Pour favoriser la protection, la politique d'encouragements financiers devra prévoir un traitement spécial pour les investissements dans ce domaine, qui ne devront pas être traités comme des spéculations financières ordinaires. Dans le cas des investissements forestiers rentables, il faut dégrever les investissements et exonérer les revenus; ces privilèges fiscaux sont importants pour promouvoir les plantations industrielles.

11. En ce qui concerne les stimulants financiers, on estime que les crédits nationaux et internationaux doivent être à long terme (jusqu'à 25 ans) et que leur taux d'intérêt ne doit pas dépasser 7 pour cent, l'amortissement commençant au bout de 10 ans. Les investisseurs ne doivent pas être victimes des fluctuations de change, en prévision desquelles on pourrait créer une surtaxe ou utiliser diverses ressources, notamment celles du fonds forestier. Ces mesures devraient être appliquées aussi aux industries du bois, chaque pays étant appelé à fixer ses priorités.

12. Les stimulants doivent avoir un caractère différentiel respectant les caractéristiques de chaque région. Ce principe est valable tant pour un pays que pour des régions groupant plusieurs pays. Les bénéficiaires des stimulants doivent s'engager à respecter les clauses techniques qui garantiront une bonne gestion des ressources forestières; ils doivent également coopérer aux programmes de recherche et remplir les obligations sociales qui leur correspondent.

13. Les banques et les institutions nationales et internationales de promotion octroyant des stimulants pour l'aménagement des forêts nationales artificielles en vue de favoriser l'industrie forestière des pays en développement doivent créer des conditions analogues à celles qu'a établies récemment la Banque interaméricaine de développement, voire plus favorables encore.

Mécanisation et rationalisation des travaux forestiers

Président:

G. JAIME TOHA (Chili)

Vice-président:

H. CALDEVILLA (Uruguay)

Modérateur:

H.J. STEINLIN (Rép. féd. d'Allemagne)

Groupe de discussion:

V. FOSSA (Chili)
E. GARNUM (FAO)
R. GONZÁLEZ (Argentine)
J.C. HERRERA (Argentine)
J. DE LA MAZA (Espagne)
S. SALCEDO (FAO)
L.B. SANDAHL (Suède, anciennement FAO)
C.R. SILVERSIDES (Canada)
U. SUNDBERG (FAO)

1. La mécanisation des activités forestières a évolué rapidement. Appliquée dans des conditions convenables, elle procure des avantages économiques, sociaux, techniques et biologiques, et l'on peut espérer que son champ d'action augmentera constamment dans les pays où elle est utilisée et s'étendra à ceux qui n'en font pas encore usage. Cependant, il faut tenir compte de certains inconvénients, par exemple les effets de contamination du milieu, les risques d'accidents et les dégâts causés au sol.

2. La principale fonction de la mécanisation est d'accroître la productivité, ce qui réduit d'autant les coûts tout en impliquant de meilleures conditions pour le travailleur en forêt. Pour garantir les plus grands profits, il faut faire une analyse économique portant sur les coûts et les autres conditions opérationnelles dans chaque cas.

3. S'il est vrai qu'en général la mécanisation a des avantages évidents dans les pays les plus développés, dans les pays en développement son application doit respecter les objectifs plus généraux et définir par exemple les conditions de travail représentant les situations de plein emploi.

4. Dans les pays au premier stade du développement, il faut rationaliser les travaux forestiers avant de les mécaniser, de façon à obtenir des résultats importants tout en évitant de créer des problèmes financiers et de déplacer la main-d'oeuvre.

5. Les techniques actuelles viennent des pays développés où les conditions diffèrent profondément de celles des pays en développement, et il est donc dangereux d'introduire ces techniques aveuglément. Il s'ensuit que ces pays doivent commencer à mettre au point leurs propres techniques, qui permettront d'activer les industries participant au processus et de les rendre plus indépendants des étrangers tant sur le plan économique que technique.

6. Dans certaines conditions, selon la station, l'utilisation des machines est cruciale pour préparer le sol afin d'obtenir un meilleur rendement dans les plantations artificielles. Il a été prouvé que les soins ultérieurs combinés avec l'utilisation des engrais permettent également d'accroître énormément le rendement.

7. Pour diverses raisons - changements dans la demande des produits forestiers, nouvelles techniques d'aménagement - on s'attend que les éclaircies perdent peu à peu de leur importance. C'est pourquoi la mécanisation à cette fin n'a pas retenu davantage l'attention, et le développement de nouvelles techniques se bornera à des cas spécifiques permettant les problèmes locaux.

8. La mécanisation est plus facile en terrain plat, sur de grandes étendues et dans les forêts homogènes. L'exploitation économique de tous les autres genres de forêt est un problème qui prend chaque jour plus d'importance, et le développement d'une technique appropriée à ces conditions plus difficiles, en particulier le travail en terrain escarpé et dans les forêts hétérogènes, devrait être étudié avec soin.

Documents1

1 Les documents soumis au Congrès étaient de deux sortes: les «mémoires généraux» et les «mémoires spéciaux».

Les mémoires généraux, présentés à la demande du Comité d'organisation, font l'analyse complète d'un sujet particulier en vue des débats.

Les mémoires spéciaux ont été communiqués par leurs auteurs sur leur initiative.

MÉMOIRES GÉNÉRAUX

Arnold. R.K. The status of forest services within the structure of government machinery: adapting to change

Bazan, F. La intervención del forestal en la planificación a nivel gubernamental del manejo integrado de los recursos naturales

Bianchi Sweron, H. Areas forestales en regiones de intensa presión social

Burgos Martínez, F. Reserva de areas específicamente forestales en regiones de intensa presión demográfica

d'Adamo, O. Desarrollo forestal y desarrollo económico de América Latina

de la Maza, J. La integración de la silvicultura y de la mecanización

de Vaissière, J. Participation du forestier dans la planification, au niveau gouvernemental de l'aménagement intégré des ressources naturelles

Fossa, H. Progresos y problemas de la mecanización forestal en relación a las técnicas de la silvicultura moderna

Harper, V. L. & Callaham, R.Z. The future role of societies of forestry in developing countries

McGuire, J.R. Forestry as part of national development and progress

Micheli Saavedra, H. Análisis sobre la generación de la dependencia tecnológica. Algunos criterios fundamentales para la estrategia de desarrollo forestal en los países subdesarrollados

Nelson, T.C. Implementation of incentives to stimulate forestry development

Osara, N.A. Investment programmes for forestry development

Silversides, C.R. Progress and problems in the mechanization of forest work in relation to modern silvicultural techniques

Sundberg, U. Social and economic repercussions of the progress made in the mechanization and rationalization of forest operations

Wiebecke, C. The modernization of forestry legislation and government financial incentives to accelerate forest development

MÉMOIRES SPÉCIAUX

Sorbi, U. Formes associatives modernes - instrument d'incentivation écologique en forêt et montagne dans le cadre d'une politique agricole intégrée

Veiga, R.A.A. et al. Social-economic aspects in the Brazilian development through the fiscal incentives

DOCUMENTS DU CONGRÈS

Les documents du septième Congrès forestier mondial peuvent être obtenus chez:

Ing. Agr. J.A. Castiglioni
Presidente
Comite de Documentos y Actas
VII Congreso Forestal Mundial
Pueyrredón 2446
Buenos Aires, Argentine


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