No.1  juin 2006  
 Perspectives de l'alimentation
  Analyse des marchés mondiaux

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LES MARCHÉS EN BREF

BLÉ

CÉRÉALES SECONDAIRES

RIZ

MANIOC

GRAINES OLÉAGINEUSES, HUILES ET FARINES D’OLÉAGINEUX

SUCRE

VIANDE ET PRODUITS CARNÉS

LAIT ET PRODUITS LAITIERS

PRÉVISIONS À COURT TERME DES MARCHÉS DES PRODUITS: ÉTABLIR UN LIEN ENTRE LES ÉVOLUTIONS DES MARCHÉS

LA HAUSSE DES PRIX DU PÉTROLE BRUT STIMULE LA DEMANDE DE PRODUITS AGRICOLES DANS LE SECTEUR DE L’ÉTHANOL

PERSPECTIVES À MOYEN TERME: L’AFRIQUE DEVRA IMPORTER DE PLUS GRANDES QUANTITÉS DE PRODUITS ALIMENTAIRES

ENGRAIS

TAUX DE FRET MARITIME

Appendice statistique

INDICATEURS DU MARCHÉ ET FACTURES DES IMPORTATIONS VIVRIÈRES

Annonce

BLÉ

PRIX

Top

Les cours internationaux grimpent et les marchés deviennent plus fluctuants

Top

Après être restés en général stables au cours de la campagne 2004/2005, les cours internationaux du blé sont devenus plus variables en 2005/2006 et n'ont cessé de progresser pendant les derniers mois de la campagne. En mai, les prix d'exportation du blé dur des États-Unis avaient gagné plus de 50 dollars E.-U. (soit 33 pour cent) par rapport au début de la campagne. Les inquiétudes croissantes face à la contraction des disponibilités exportables et la vivacité des achats hebdomadaires ont exercé une pression à la hausse des prix au comptant, qui ont atteint leur niveau le plus élevé en près de quatre ans. À mesure de la progression de la campagne, les prix du blé tendre ont aussi augmenté, mais dans une proportion plus modeste en raison des vastes disponibilités de blé originaire de la mer Noire. Dans l'UE, en dépit de disponibilités abondantes, les ventes de blé sont restées limitées du fait de la fermeté persistante de l'euro par rapport au dollar des États-Unis. Malgré la fermeté de sa monnaie, l'UE a maintenu le niveau de ristournes à l'exportation (subventions) à un niveau relativement bas ces dernières semaines, à savoir au maximum 6,20 euros.

À la mi-mai, les prix du blé sur les marchés à terme américains ont atteint leur niveau le plus élevé des deux dernières années. À la fin du mois, les contrats à terme portant échéance en septembre négociés au Chicago Board of Trade (CBOT) étaient cotés à plus de 150 dollars E.-U. la tonne, soit une augmentation de plus de 30 pour cent par rapport à la même époque l'an dernier. Plusieurs facteurs expliquent la valorisation des contrats à terme pour le blé ces dernières semaines, notamment les inquiétudes suscitées par l'état des cultures d'hiver aux États-Unis, les perspectives d'un équilibre de l'offre et de la demande plus précaire en 2006/2007, conséquence de la baisse de la production mondiale et des stocks, ainsi que les effets des achats par des fonds indiciels suite aux flambées sur les marchés des métaux et de l'énergie.

PRODUCTION

Top

La production mondiale de blé devrait encore baisser en 2006

Top

Selon les prévisions de la FAO, la production mondiale de blé s'établirait en 2006 à 617 millions de tonnes environ, soit 1,6 pour cent de moins qu'en 2005. Ce volume représente la deuxième baisse consécutive après la récolte record de 2004, qui avait atteint près de 632 millions de tonnes, mais demeure nettement supérieur à la moyenne des cinq dernières années. Le gros de la réduction de cette année devrait être imputable aux États-Unis, à la Fédération de Russie et à l'Ukraine. Aux États-Unis, les effets néfastes de la sécheresse sur les cultures d'hiver, qui représentent normalement environ 70 pour cent du volume total, expliquent pour l'essentiel le nouveau recul de la production cette année. Toutefois, les perspectives préliminaires d'une récolte de printemps tout aussi réduite, du fait des mauvaises conditions de semis (pluies surabondantes et basses températures) laissent présager que la production totale de cette année (hiver plus printemps) pourrait être la plus faible depuis 1988, en recul de quelque 8 pour cent par rapport à la moyenne des cinq dernières années.

Perspectives de l'alimentation

 

Les mauvaises conditions météorologiques sont également responsables des perspectives de production défavorables en Fédération de Russie et en Ukraine, où les résultats devraient baisser d'environ 12 et 40 pour cent respectivement. En Fédération de Russie, les très mauvaises conditions ont provoqué des pertes dues au froid hivernal nettement supérieures à la normale, tandis que la pénurie d'intrants et/ou les prix exorbitants ont empêché de réensemencer en blé de printemps les vastes superficies perdues. En Ukraine, les emblavures avaient déjà été considérablement réduites à l'époque des semis, car il régnait un temps sec défavorable et les agriculteurs ne disposaient pas de fonds suffisants pour acheter les intrants nécessaires. Ces diminutions, conjuguées aux baisses moins importantes attendues dans d'autres grands pays producteurs tels que le Canada, l'Inde, le Pakistan et la Roumanie, devraient neutraliser largement les augmentations enregistrées cette année, principalement en Argentine, en Chine, en Afrique du Nord et dans l'UE.

Dans l' UE, la récolte de blé devrait se redresser par rapport aux résultats inférieurs à la moyenne de l'an dernier, une légère progression des emblavures étant prévue ainsi que de biens meilleurs rendements en certains endroits, en particulier dans le sud de la France, en Espagne et au Portugal après les niveaux réduits par la sécheresse enregistrés l'an dernier. De même, en Afrique du Nord, où la récolte est déjà en cours, les conditions météorologiques se sont nettement améliorées cette campagne après la sécheresse de l'an dernier, ce qui devrait favoriser une forte reprise de la production. En Chine, la production de blé devrait légèrement progresser par rapport aux bons résultats de l'an dernier, grâce à une augmentation des emblavures et des rendements. En Argentine, où les cultures de 2006 doivent encore être mises en terre, les premières indications font état d'un redressement de la production, les emblavures étant en nette augmentation grâce aux prix favorables et à l'amélioration des réserves d'humidité des sols.

Tableau 1. Aperçu général du marché mondial du blé

 

2004/05

2005/06

2006/07

Variation: 2005/06 par
rapport à 2006/07

 

En millons de tonnes

%

BILAN MUNDIAL

    

Production

632.1

626.8

616.8

-1.6

Comerse

110.3

109.7

110.0

0.3

Utilisation totale

619.5

625.3

627.0

0.3

Alimentation

437.8

441.9

445.8

0.9

Fourrage

111.2

113.7

111.8

-1.6

Autres utilisations

70.5

69.7

69.4

-0.4

Stocks de clôture

173.5

170.4

160.0

-6.1

  

INDICATEURS DE L’OFFRE ET LA DEMANDE

 

Consommation par habitant:

    

Monde (Kg/an)

 

68.7

68.5

68.3

-0.3

PFRDY (Kg/an)

 

59.9

59.6

59.4

-0.4

Rapport stocks mondiaux- utilisation (%)

27.7

27.2

25.2

-7.3

Rapport stocks des principaux pays exportateurs-utilisation totale (%)

 

21.2

21.1

18.3

-13.3

 

COMMERCE

Top

Les échanges mondiaux restent élevés en 2005/2006

Top

Alors que la campagne de commercialisation touche à sa fin, les chiffres concernant les échanges se précisent. Selon les estimations actuelles, le commerce mondial de blé en 2005/2006 (juillet/juin) avoisine 109 millions de tonnes, soit un niveau élevé comparable à celui de la campagne précédente. Les dernières estimations sont en hausse d'environ 6 millions de tonnes par rapport aux prévisions de la FAO annoncées au début de la campagne en juin 2005. On s'attend désormais à ce que plusieurs pays terminent la campagne en ayant acheté de plus grandes quantités de blé que prévu sur les marchés mondiaux, en particulier l'Algérie, le Brésil, l'Égypte, l'Iraq et le Nigéria. Le recul de la production de blé en 2005, la croissance de la consommation intérieure dans de nombreux pays, la faiblesse relative des cours mondiaux (en particulier pour le blé de qualité inférieure), auxquels s'ajoute la baisse des taux d'affrètement, expliquent pour l'essentiel la fermeté persistante de la demande d'importation en 2005/2006.

Dans les différentes régions, en Asie uniquement les importations totales de blé devraient diminuer par rapport à la campagne précédente. Ce recul est dû essentiellement à une forte diminution des achats de la Chine (continentale) où le redressement de la production intérieure en 2005, associé à la relative lenteur de la croissance de la consommation, ont réduit le volume des importations nécessaires. Les importations de l' Afghanistan et du Pakistan ont aussi considérablement baissé, suite à l'augmentation de la production intérieure. En revanche, l' Inde a dû accroître ses importations, principalement suite à la hausse des prix intérieurs, tout comme la République de Corée, où la contraction des disponibilités régionales de maïs a entraîné une augmentation des importations de blé de qualité inférieure. En Afrique, les récoltes réduites par la sécheresse, ainsi que l'augmentation des capacités de broyage, ont stimulé les importations de blé de plusieurs pays, plus particulièrement l' Algérie, le Maroc et le Nigéria. Les importations de blé de la plupart des pays d' Amérique latine et des Caraïbes devraient rester pratiquement inchangées par rapport à la campagne précédente. Toutefois, selon les prévisions, les achats du plus grand importateur de la région, le Brésil, devraient s'intensifier pour faire face au recul de la production intérieure, aux pénuries croissantes de blé intérieur de qualité meunière et au raffermissement de la monnaie nationale (le réal), lequel favorise aussi les approvisionnements sur les marchés extérieures. En Europe, les importations totales devraient aussi augmenter par rapport à la campagne précédente, essentiellement du fait d'un accroissement des achats de l'UE.

La demande d'importation vivace constatée cette campagne a offert de bons débouchés à plusieurs pays exportateurs. Une caractéristique émergente est la présence plus forte d'exportateurs non traditionnels sur les marchés mondiaux, notamment les exportateurs de la CEI qui ont rentré des récoltes abondantes et pourraient aisément intensifier leurs exportations en profitant des disponibilités réduites de l' Argentine et des États-Unis pour cette campagne. Au total, les ventes du Kazakhstan, de la Fédération de Russie et de l' Ukraine devraient avoisiner 20 millions de tonnes en 2005/2006, ce qui représente approximativement 18 pour cent de la part du marché mondial, contre 13 pour cent en 2004/2005.

Les échanges devraient augmenter en 2006/2007

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À cette époque de l'année, l'attention des marchés se tourne vers les perspectives concernant la nouvelle campagne qui commence en juillet. Selon les premières indications pour 2006/2007, le volume global des échanges mondiaux devrait se maintenir aux niveaux élevés des deux dernières campagnes. Le commerce total de blé en 2006/2007 restera probablement proche du niveau record d'environ 110 millions de tonnes, soit une légère hausse par rapport à 2005/2006.

Une poignée de pays seront probablement les principaux acteurs de l'accroissement des échanges mondiaux au cours de la prochaine campagne. En Asie, l'Inde devrait ouvrir la voie avec une forte augmentation de ses importations. Du fait de la hausse des prix intérieurs, du bas niveau des réserves de l'État et de la contraction des disponibilités que devrait connaître le système de distribution public, l' Inde devrait acheter des quantités considérables de blé sur les marchés internationaux, pour la première fois depuis longtemps. D'ors et déjà, la State Trading Corporation a annoncé le lancement d'un appel d'offres portant sur l'importation de trois millions de tonnes de blé. Cependant, si l'Inde a aussi assoupli certaines normes de spécification de qualité, elle a mis en place des réglementations plus strictes en matière d'expéditions et de contrats, ce qui pourrait alourdir les coût de transport et de manutention et donc dissuader les gros négociants d'importer de vastes quantités. Les importations du Pakistan devraient diminuer malgré le léger recul de la production intérieure prévu actuellement pour cette année. Ces moindres importations s'expliqueraient en partie par l'imposition d'un droit de 10 pour cent annoncé par le gouvernement au début mai en vue de privilégier les achats locaux par rapport aux grosses importations du secteur privé.

Les achats de blé de la plupart des autres grands importateurs de l'Asie resteront probablement inchangés - voire augmenteront - par rapport aux niveaux de la campagne actuelle, compte tenu également d'un accroissement de la consommation. Tandis qu'en Afrique du Nord, le redressement de la production escompté devrait se traduire par une diminution des importations de la plupart des pays, une situation mitigée prévaut dans plusieurs pays de l'Afrique subsaharienne, où les importations de plusieurs pays devraient rester au même niveau ou augmenter en raison du raffermissement de la demande. En Éthiopie, le volume des importations pourrait doubler du fait de la baisse de la production intérieure. Au Nigéria, qui est déjà le plus gros importateur de blé de l'Afrique après l' Égypte, l'expansion de la capacité de broyage du pays devrait stimuler les importations, qui passeraient à plus de 4 millions de tonnes, soit un nouveau record. Les importations de blé élevées du Nigéria devraient aussi susciter une augmentation des exportations de farine de blé du pays. S'agissant de la plupart des pays d'Amérique latine, les importations s'annoncent stables. Toutefois, en Europe, une bonne production pourrait entraîner une diminution des importations, notamment dans l'UE qui détient en outre des stocks de report abondants.

S'agissant des exportations pour 2006/2007, la plupart des grands pays exportateurs récupéreront probablement en partie la part du marché qu'ils avaient perdue en faveur des exportateurs de la CEI en 2005/2006. Les gains devraient être plus marqués en Argentine, où l'on s'attend à une reprise de la production, ainsi qu'en Australie, au Canada et dans l' UE. Toutefois, les disponibilités tendues aux États-Unis pourraient limiter les exportations pendant la nouvelle campagne. En ce qui concerne les exportateurs non traditionnels, le fort recul de la production se traduira probablement par de moindres disponibilités exportables, en particulier en Bulgarie, en Fédération de Russie et en Ukraine.

Perspectives de l'alimentation

 

UTILISATION

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La consommation suit la croissance démographique

Top

En dépit d'un recul de la production mondiale de blé en 2005, l'utilisation mondiale de blé en 2005/2006 devrait passer à 625 millions de tonnes, soit 5 millions de tonnes de plus que la campagne précédente et légèrement au-dessus de la tendance sur dix ans. Globalement, la hausse des cours mondiaux en 2005/2006 n'a pas véritablement nui à la demande. La consommation alimentaire de blé devrait atteindre 442 millions de tonnes en 2005/2006, soit un pour cent de plus que pour la campagne précédente. Cette modeste augmentation prévue devrait par ailleurs suffire à maintenir la consommation mondiale moyenne par habitant à un niveau stable, à savoir 69 kg environ. L'utilisation totale de blé dans le secteur de l'alimentation animale devrait s'élever à 114 millions de tonnes, en légère hausse par rapport à la campagne précédente. Cette faible augmentation devrait être principalement le fait de l'UE, qui détient de vastes disponibilités de blé de qualité inférieure. Cependant, l'utilisation fourragère ne devrait pas représenter plus de 18 pour cent de l'utilisation mondiale de blé, proportion inchangée par rapport à la campagne précédente.

Les premières indications concernant la nouvelle campagne font également état d'une certaine progression de l'utilisation de blé, mais la hausse sera probablement plus modeste et légèrement inférieure à la tendance. Le raffermissement des prix du blé devrait atténuer la croissance dans une certaine mesure, mais ce facteur à lui seul ne devrait pas entraîner une baisse de la consommation par habitant dans le monde. L'éventualité d'une contraction des disponibilités de blé de qualité supérieure, et donc d'un renchérissement de ce produit, pourrait toutefois influencer certains marchés, surtout en Asie et dans les pays développés. Dans le secteur de l'alimentation animale, le blé de qualité inférieure restera compétitif et sa part globale dans les rations pour animaux devrait augmenter, étant donné que l'on prévoit une nouvelle augmentation des prix des principales céréales secondaires, dont l'offre devrait être réduite pendant la prochaine campagne.

Perspectives de l'alimentation

 

STOCKS

Top

Une modeste diminution des stocks mondiaux en 2006 pourrait être suivie d'une chute plus sensible en 2007

Top

Selon les prévisions actuelles, les stocks mondiaux de blé pour les campagnes agricoles s'achevant en 2006 s'établiraient à 170 millions de tonnes, soit environ 3 millions de tonnes de moins que leur niveau d'ouverture. Ce recul prévu des réserves mondiales est dû pour l'essentiel à la baisse des stocks détenus par la Chine, l' Inde, le Maroc et la Turquie. Les stocks de clôture de l' UE devraient aussi diminuer par rapport à leur niveau élevé de début de campagne, du fait du recul de la production. S'agissant du groupe des principaux exportateurs, les stocks de blé atteindraient, selon les prévisions, environ 53 millions de tonnes au total, chiffre pratiquement inchangé par rapport à la campagne précédente; en effet, les reculs prévus dans l'UE devraient être nettement compensés par des augmentations en Australie et au Canada, tandis que de faibles variations sont attendues aux États-Unis. Ainsi, les stocks de blé cumulés des principaux pays exportateurs représentent 31 pour cent du total mondial, soit la même proportion qu'en 2004/2005, qui est aussi la plus élevée des vingt dernières années. Par ailleurs, les stocks de blé détenus au total par les principaux exportateurs en pourcentage de l'utilisation totale (définie comme l'utilisation intérieure plus les exportations) restent assez stables, à savoir 21 pour cent, et proches de la tendance sur dix ans.

Compte tenu des prévisions préliminaires concernant la production et la consommation pour la nouvelle campagne, les premières indications montrent que les stocks de l'année prochaine pourraient accuser une forte chute d'environ 10 millions de tonnes (6 pour cent), ce qui les ramènerait à 160 millions de tonnes. Ainsi, le rapport stocks mondiaux-utilisation s'établira à 25 pour cent seulement, soit 2 pour cent de moins que pour la campagne 2005/2006 et le plus faible coefficient en trente ans. Cette situation s'expliquerait notamment par le recul prévu de la production de blé dans un certain nombre de grandes régions consacrées à cette céréale, en particulier aux États-Unis, mais aussi en Australie et au Canada. La reprise probable des exportations de l'UE pourrait aussi se traduire par un amenuisement de ses stocks de clôture. Globalement, les stocks détenus au total par les principaux exportateurs pourraient perdre plus de 5 millions de tonnes l'année prochaine, d'où un rapport stocks-utilisation totale en recul de 18 pour cent, ce qui représente une forte diminution par rapport à 2005/2006. Les moindres réserves de plusieurs pays de la CEI devraient être responsables du reste du recul général des réserves mondiales. Toutefois, les stocks de blé de la Chine demeureront probablement stables, après avoir reculé pendant six années consécutives, tandis qu'en Inde, les réserves de blé ne se redresseront que légèrement par rapport aux faibles niveaux estimatifs de la présente campagne.

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