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3. OPERATIONS DE PECHE


3.1 Embarcations (navires et pirogues)
3.2 Mises à terre

3.1 Embarcations (navires et pirogues)

Une tradition de pêche maritime n’existe depuis longtemps qu’au Ghana et au Sénégal; dans les autres pays, les poissons ont été de tout temps capturés surtout dans les marécages, les lacs, les fleuves et les lagunes de la côte. L’exploitation intensive de la région par des Européens a débuté au cours des années vingt au large du Maroc, avec la pêche des stocks de sardines, qui étaient débarquées pour être mises en boîte et exportées en Europe. A peu près à la même époque, des pays d’Europe méridionale (Portugal, Espagne, Italie, etc.) ont commencé à pêcher le merlu et la brème de mer au chalut; ces espèces étaient alors vendues à l’état frais dans ces pays. Au cours des années cinquante, les eaux ont été exploitées de manière plus intensive par les navires de la Baie de Biscaye qui venaient dans la région en certaines saisons à la recherche de thonidés. Plus tard, le commerce de ces derniers s’est développé à tel point que des centres de transbordement du thon ont été établis à Pointe Noire, Tema, Abidjan, Monrovia, Freetown et Dakar et que les thoniers restaient dans la région toute l’année.

L’exploitation industrielle par les flottilles hauturières battant pavillon étranger a commencé au début des années soixante, avec des chalutiers de moyen et de fort tonnage, gréés de chaluts pélagiques et de chaluts à grande ouverture verticale. Les flottilles de chalutiers provenaient surtout de l’U.R.S.S., de la Pologne, de la République démocratique allemande, de la Bulgarie, de la Roumanie et du Ghana et leurs captures étaient à l’origine destinées à la consommation humaine. Depuis 1969, des flottilles originaires de Norvège, des Bermudes et d’Afrique du Sud ont accédé à la pêche en opérant des senneurs de moyen tonnage gréés pour la pêche à la senne coulissante et alimentant de grands navires-usines; la pêche était transformée en farine et en huile de poisson. Ces opérations sous contrôle étranger étaient essentiellement localisées dans les zones à fortes concentrations de poisson au large des côtes de la Mauritanie, du Sahara ex-espagnol et du Maroc et, dans une moindre mesure, au large du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée-Bissau, de la Guinée et de la Sierra Leone. Depuis l’extension des limites de pêche, notamment par la Mauritanie et le Sénégal, en 1972, ces opérations sont devenues moins intensives, sans que l’on sache encore avec certitude combien de navires battant pavillon étranger exploitent la région.

Tous les ports de la côte servent de point d’attache à des chalutiers côtiers ou littoraux: Casablanca, Agadir, Nouadhibou, Dakar, Freetown, Monrovia, Abidjan, Tema, Lomé, Cotonou, Lagos, Port-Harcourt, Douala, Libreville, Pointe-Noire et Matadi, etc. Une importante flottille de chalutiers côtiers ont leur base aux Canaries. Ces chalutiers pèchent surtout pour alimenter les marchés locaux. Cependant, de nombreux chalutiers appartenant à des compagnies étrangères et ayant leur port d’attache à Nouadhibou, capturent fréquemment des céphalopodes et des sparidés, uniquement pour les exporter au Japon. D’autres chalutiers capturent des crevettes, destinées à l’exportation, en différents points de la côte; ils ont leur port d’attache au Sénégal, au Liberia, au Bénin, au Nigeria et au Cameroun. Les seuls pays riverains dotés de chalutiers congélateurs hauturiers sont le Ghana et le Cameroun. Ces navires exploitent surtout les fonds de la zone CIPASE.

Les navires gréés pour la pêche à la senne coulissante sont particulièrement nombreux le long de la côte marocaine, où ils prennent des sardines. Les senneurs ayant leur port d’attache à Nouadhibou, à Dakar, à Banjul, à Abidjan, à Tema et à Pointe Noire prennent surtout des sardinelles; les senneurs partant d’Abidjan et de Nouadhibou peuvent opérer des sorties durant en moyenne une semaine; ceux de Dakar et de Pointe Noire sont plus petits et leurs sorties ne dépassent guère un jour. Les nombreuses unités péchant à la senne coulissante au départ de Tema sont de petites dimensions et jouent un rôle dans la pêcherie semi-industrialisée du Ghana.

Les navires de pêche de la région sont dans l’ensemble assez anciens. Ainsi, la flottille ivoirienne a en moyenne plus de sept ans et plus de la moitié des chalutiers marocains ont, dit-on, plus de quinze ans. Nombre de navires ghanéens de fort tonnage ont été achetés usagés au début des années soixante. Le principal problème auquel il faut faire face avec des navires de pêche vétustes est celui de la difficulté d’approvisionnement en pièces de rechange, quel que soit par ailleurs leur port d’attache. Ainsi, on estime qu’au Ghana, en 1975, plus de 40 pour cent des navires côtiers n’a pas pu prendre la mer par suite d’indisponibilité de pièces de rechange.

Le nombre de pirogues existant dans la région est récapitulé aux tableaux 3.3 et 3.4 pour le milieu des années 60 et le milieu des années 70, respectivement. Les données sont plus précises pour certains pays que pour d’autres. Les principales erreurs portent sur les pirogues affectées principalement à la pêche en mer, à la pêche dans les lagunes d’eaux saumâtres et dans les estuaires. Pour ce qui concerne notamment le nombre des pirogues nigérianes (1975), y sont incluses toutes les unités péchant en eau saumâtre, tandis que les données relatives à 1966 excluent ces pirogues. Autre source d’erreur importante: le nombre de pirogues effectivement opérationnel est sans doute très inférieur au nombre de pirogues dénombrées dans un pays donné.

Sauf au Ghana, le nombre de pirogues augmente partout dans la région. Pour obtenir une estimation, un peu grossière, de l’augmentation annuelle du nombre de pirogues dans la région, on a comparé les données pertinentes, pour 1966 et 1974, respectivement, pour le Sénégal, la Gambie, la Côte-d’Ivoire, le Cameroun, le Gabon et le Congo. L’augmentation pour 9 ans est de 25 pour cent ce qui signifie que le nombre de pirogues a augmenté chaque année dans la région d’environ 2,5 pour cent. Pour autant que l’on sache, aucune étude n’a été entreprise sur la durée d’exploitation moyenne d’une pirogue et cependant celle-ci devrait se répercuter sur le rythme du remplacement.

Tableau 3.1 Nombre approximatif de navires ayant leur port d’attache dans la région (1965)

Pays

Thoniers

Chalutiers hauturiers

Chalutiers

Senneurs

Palangriers

Maroc

-

-

132

303

-

Mauritanie

-

-

4

2

3

Sénégal

1

-

34

1

12

Guinée

-

-

6

1

-

Sierra-Leone

-

-

10

-

-

Liberia

-

-

9

-

-

Côte d’Ivoire

4

-

27

32

6

Ghana

-

12

222

-

-

Togo

-

-

1

-

-

Bénin

-

-

6

1

-

Nigeria

-

-

12

-

-

Cameroun

-

-

21

-

-

Guinée équatoriale

-

-

10

-

-

Gabon

-

-

5

-

-

Sao Tomé-et-Principe

-

-

1

-

3

Congo

-

-

10

3

-

Zaïre

-

-

15

-

-

Total

5

12

525

343

24

Source: Lagoin et Salmon (1967 et 1970)
Le dégré de motorisation des pirogues augmente plus vite que le nombre de pirogues. Ainsi, en 1965, aucun pays n’avait plus de 34 pour cent de pirogues motorisées, alors qu’en 1974 le Ghana, par exemple disposait de pirogues motorisées à 87 pour cent. Le taux de motorisation a été comparé pour le Sénégal, la Gambie, la Sierra Leone, le Ghana, le Togo, le Bénin, le Cameroun, le Gabon et le Congo et, si en 1965, 22,4 pour cent des pirogues étaient motorisées (tableau 3.3), ce pourcentage atteignait 49,2 pour cent en 1974 (tableau 3.4). Ces informations donnent une idée assez précise de la progression de la motorisation, laquelle a pratiquement doublé pour l’ensemble de la région. Toutefois, du fait que ces données portent entre autre sur des pays dont les pirogues sont relativement bien motorisées, comme le Sénégal et le Ghana, on ne saurait déduire que 22,4 pour cent de toutes les pirogues étaient motorisées en 1965, ou 49,2 pour cent en 1974. En fait, le chiffre moyen serait sensiblement inférieur. Au Sénégal et au Ghana les moteurs hors - bord restent rarement en état de fonctionnement pendant plus de trois ans.

Tableau 3.2 Nombre approximatif de navires ayant leur port d’attache dans la région (1974)

Pays

Thoniers

Chalutiers hauturiers

Chalutiers

Senneurs

Crevettiers

Maroc

-

-

132

3032/

-

Mauritanie

-

-

50

20

-

Sénégal

42

-

17

16

63

Gambie

-

-

-

8

-

Cap-Vert

10

-

-

3

-

Guinée-Bissau

-

-

41/

-

-

Guinée

-

-

10

-

-

Sierra Leone

-

-

8

-

-

Liberia

-

-

5

-

20

Côte-d’Ivoire

4

-

22

22

10

Ghana

33

18

3602/

-

-

Togo

-

-

2

-

-

Bénin

-

-

7

-

12

Nigeria

-

-

48

-

15

Cameroun

2

2

24

-

12

Guinée équatoriale

-

-

10

-

-

Gabon

-

-

10

-

-

Sao Tomé-et-Principe

-

-

-

-

-

Congo

-

-

10

3

-

Zaïre

-

-

18

-

-

Total

91

20

692

375

132

Source: Estimations du Projet COPACE

1/
2/

3.2 Mises à terre

Le poids des captures de poissons marins est passé dans la Région de 800 000 tonnes en 1965 à environ 3,5 millions de tonnes en 1975. Cette importante augmentation est essentiellement liée à l’intensité très grande des activités de pêche des navires battant pavillon étranger, ainsi qu’au rôle, moins essentiel encore que de premier plan, joué par les navires et pirogues ayant leur port d’attache dans la région.

Tableau 3.3 Nombre approximatif de pirogues (1965)

Pays

Non motorisées

Motorisées

Total

Pourcent motorisées

Mauritanie

···

10

10

·

Sénégal

3 694

1 824

5 518

33

Gambie

141

73

214

34

Guinée

···

···

1 300

·

Sierra Leone

2 150

114

2 264

5

Liberia

···

···

1 700

·

Côte-d’Ivoire

···

···

2 124

·

Ghana

7 090

3 122

10 212

31

Togo

438

25

463

5

Bénin

552

14

566

2

Nigeria

···

···

10 000

·

Cameroun

4 150

295

4 445

7

Guinée équatoriale

937

88

1 025

9

Gabon

500

50

550

9

Sao Tomé-et-Principe

1 460

7

1 467

·

Congo

448

12

460

·

Zaïre

84

···

84

·

Source: Lagoin et Salmon (1967 et 1970)
Les captures réalisées par les navires soviétiques (1,15 million de tonnes) sont particulièrement importantes par rapport à l’ensemble des captures de la région. La pêche des autres pays non riverains, comme l’Espagne (280 000 tonnes), la Roumanie (71 000 tonnes), la Corée du Sud (31 000 tonnes) et la Bulgarie (25 000 tonnes) n’a cessé d’augmenter, tandis que la production du Portugal (31 000 tonnes) et du Japon (71 000 tonnes) a progressivement décliné. Les prises du Maroc, pays riverain, sont constataient élevées et dépassent 200 000 tonnes. Les quantités capturées par le Sénégal n’ont cessé de croître chaque année et dépassent actuellement 320 000 tonnes; la pêche du Ghana a récemment un peu diminué par suite de la médiocrité des prises de sardinelles; les captures d’autres espèces ont toutefois augmenté. Les données relatives au Nigeria doivent être traitées avec la plus grande circonspection et devront peut-être être rectifiées; en effet, on a enregistré pour 1969 des captures de 46 000 tonnes, alors qu’en 1970 et plus récemment les quantités capturées ont dépassé 271 000 tonnes. Les quantités pêchées par la Sierra Leone sont passées à 50 000 tonnes en 1972, compte tenu des ajustements statistiques des données.

Les données présentées au tableau 3.5 sont relatives aux mises à terre provenant de captures effectuées dans la seule région du COPACE. Elles n’incluent pas le poisson péché dans la zone CIPASE par le Ghana, le Cameroun et le Congo (par contre, des données relatives aux débarquements de thonidés sont incluses).

Tableau 3.4 Nombre approximatif de pirogues (1974)

Pays

Non motorisées

Motorisées

Total

Pourcent motorisées

Mauritanie

···

···

132

···

Sénégal

2 255

4 187

6 442

65

Gambie

123

227

350

65

Cap-Vert

···

···

800

···

Guinée-Bissau

···

40

···

···

Guinée

···

···

···

17

Sierra Leone

4 887

1 400

6 087

23

Côte-d’Ivoire

···

···

2 800

···

Ghana

1 078

7 168

8 238

87

Togo

349

254

603

42

Bénin

400

100

5001/

20

Nigeria

···

···

69 627

···

Cameroun

5 100

800

5 9502/

13

Gabon

415

185

600

31

Congo

415

85

500

17

1/ 1970
2/ 1973
Source: Estimations du projet COPACE
Les tableaux 3.6 et 3.7 montrent à l’évidence l’importance des mises à terre provenant de la pêche artisanale par rapport au total des quantités débarquées. Seuls le Maroc, la Mauritanie, la Côte-d’Ivoire, le Bénin, le Gabon, le Congo et le Zaïre font état de débarquements plus considérables pour leurs navires côtiers que pour leurs embarcations artisanales. En fait, si on exclut les quantités débarquées par les senneurs marocains, les captures artisanales sont d’une importance prépondérante dans les pêcheries de la région. Les quantités mises à terre par les thoniers ayant leur port d’attache dans la région ne sont appréciables que pour le Sénégal, la Côte-d’Ivoire et (plus récemment) le Ghana.

Les espèces mises à terre dépendent de la méthode de capture utilisée. Ainsi, les grands chalutiers congélateurs prennent surtout du chinchard, du maquereau espagnol et du faux maquereau. Dans toute la région, les senneurs prennent surtout des sardinelles. On trouvera au tableau 3.8 la composition approximative par espèces de toutes les captures réalisées dans la région.

Au Maroc, les trois espèces le plus fréquemment capturées à proximité des côtes sont le chinchard (27 pour cent en poids), les petits merlus (21 pour cent) et les brèmes de mer (14 pour cent). En Mauritanie, les brèmes de mer (environ 40 pour cent de poids), les céphalopodes (autour de 30 pour cent) sont le plus fréquemment capturés; cependant la composition des captures dépend de la profondeur et de la situation des fonds de chalutage. Les trois espèces composant l’essentiel (en poids) des captures des chalutiers côtiers sénégalais sont les crevettes (21 pour cent), les soles (18 pour cent) et les ombrines (13 pour cent). Une grosse part du poisson péché est rejetée. Aussi, la composition des espèces débarquées ne traduit-elle pas absolument la composition par espèces des captures; en fait, elle se borne refléter la technique de capture, puisque les chalutiers s’attachent essentiellement ne prendre que des espèces très prisées. Les chalutiers ayant leur port d’attache à Freetown prennent surtout le madongo (Larimus peli), le petit capitaine (Galeaoides decadactilus) et le poisson-papillon (Drepane africana). Les chalutiers ivoiriens pèchent surtout le tambour (Pseudotolithus sp.), le capitaine (Polynemus sp.), alors que la moitié environ des pêches littorales ghanéennes au chalut est composée de baliste gris (Balistes capriscus). La flottille nigériane exploite surtout le petit tambour et la friture (Brachydeuterus auritus). Les captures réalisées dans la zone COPACE et débarquées au Cameroun sont notamment composées de friture et de crevettes (P. duorarum), tandis que celles qui proviennent de la zone CIPASE sont essentiellement le merlu et le chinchard. Tambours et capitaines constituent la majeure partie des captures des chalutiers gabonais et congolais. Au Congo, où la production est bloquée par une distribution et une demande limitées, les senneurs ne débarquent jamais de Brachydeuterus, petite espèce, qui existe en abondance. Lorsque cette espèce est prise au chalut, elle est automatiquement rejetée en mer. En Côte-d’Ivoire, où la demande de poisson dépasse toujours l’offre, les senneurs capturent et débarquent Brachydeuterus lorsque Sardinella est peu abondante; il en va de mime pour les chalutiers lorsque les mises à terre (de quelques espèces qu’il s’agisse) des senneurs, ne suffisent pas à satisfaire la demande de poissons bon marché.

Tableau 3.5 Estimations relatives aux captures annuelles dans les mers de la zone COPACE (1964-74)

milliers de tonnes

Pays du pavillon

Année

1964

1968

1971

1972

1973

1974

Angola

1.0

1.1

1.0

0.2

1.7

1.7

Argentine

-

0.4

0.6

0.5

0.4

-

Bénin

6.3

5.6

5.6

5.9

8.6

7.0

Bermudes

-

-

264.1

253.5

231.1

230.7

Bulgarie

-

6.9

14.1

26.6

20.0

25.4

Cameroun

12.0

22.6

39.5

36.6

36.6

36.6

Cap-Vert

2.5

4.9

4.5

4.8

4.4

4.5

Congo

9.0

9.5

6.6

12.4

13.8

7.8

Cuba

-

0.2

8.9

6.4

9.0

8.6

Egypte

-

3.4

11.0

16.1

13.8

1.9

Guinée équatoriale

1.0

3.9

4.3

4.3

4.3

4.3

France

28.3

57.8

47.7

55.2

49.6

54.2

Gabon

1.0

2.6

2.5

3.6

3.6

3.6

Gambie

5.1

4.7

5.0

5.2

9.6

10.0

Allemagne (Rép. dém.)

0.4

5.4

43.0

5.0

···

···

Ghana

68.4

70.7

177.6

227.2

112.3

150.8

Grèce

21.4

36.8

40.5

30.7

33.1

···

Guinée

8.0

8.0

8.0

8.0

8.0

8.0

Guinée-Bissau

0.5

1.3

1.4

1.7

1.7

2.6

Israël

-

3.6

0.1

-

-

-

Italie

38.2

62.2

64.0

43.9

43.9

35.0

Côte-d’Ivoire

1.5

36.9

64.7

82.1

55.9

55.1

Japon

85.7

179.3

104.7

128.0

102.6

126.8

Corée (Rép. de)

0.6

13.5

32.6

35.8

54.9

59.8

Liberia

12.9

20.8

29.5

29.5

29.5

29.5

Mauritanie

11.8

27.4

63.2

32.1

29.2

13.3

Maroc

167.5

202.9

217.8

234.7

381.5

280.1

Nigeria

53.3

62.7

295.6

321.5

322.7

378.5

Norvège

4.4

1.3

201.0

195.4

168.9

79.4

Pologne

15.0

32.9

31.9

37.2

34.3

36.6

Porto-Rico

2.9

0.8

20.0

30.0

29.6

27.9

Portugal

43.7

47.3

46.7

30.1

28.2

31.1

Roumanie

-

-

15.9

33.3

43.8

72.0

Sao Tomé-et-Principe

0.8

0.8

0.9

0.8

0.8

0.8

Sénégal

90.1

149.1

221.7

246.9

302.9

345.6

Sierra Leone

29.2

22.6

29.6

50.0

65.7

66.7

Afrique du Sud

-

-

-

-

-

-

Espagne

3.7

170.4

197.6

199.5

308.1

346.5

Sahara ex-espagnol

2.3

3.9

4.0

4.0

4.0

4.0

Togo

5.2

5.3

5.5

5.4

5.5

5.0

U.R.S.S.

163.3

318.6

789.8

848.8

942.7

1 145.0

Zaïre

···

···

···

···

···

···

Total

897.0

1 608.3

3 123.5

3 293.3

3 526.6

3 696.5

Source: Bulletin statistique du COPACE, sous réserve de modifications
Tableau 3.6 Mises à terre approximatives des navires ayant leur port d’attache dans la région (1965)

milliers de tonnes

Pays

Pêche artisanale

Pêche industrielle

Total

Pourcent pêche artisanale

Maroc

1.0

230.0

231.0

0.0

Mauritanie

0.8

2.6

3.4

23.5

Sénégal

83.3

5.2

88.5

94.1

Gambie

3.2

-

3.2

100.0

Guinée

4.0

0.8

4.8

83.3

Sierra Leone

18.0

3.0

21.0

85.7

Liberia

5.0

2.2

7.2

69.4

Côte d’Ivoire

15.0

38.9

53.9

27.8

Ghana

43.2

24.4

67.6

63.9

Togo

4.0

-

4.0

100.0

Bénin

3.5

1.0

4.5

77.8

Nigeria

32.0

2.2

34.2

93.0

Cameroun

15.4

11.5

26.9

57.2

Guinée-équatoriale

2.0

0.9

2.9

69.0

Gabon

1.0

1.7

2.7

37.0

Congo

1.7

11.6

13.3

12.8

Zaïre

0.2

12.5

12.7

15.7

Total ou moyenne1/

232.3

118.5

350.8

66.2

Total ou moyenne2/

200.3

116.3

316.6

63.3

1/ Maroc non compris
2/ Maroc et Nigeria non compris

Source:

Lagoin et Salmon (1967 et 1970)
Estimations du projet COPACE
Tableau 3.7 Mises à terre approximatives des navires ayant leur port d’attache dans la région (1974)

milliers de tonnes

Pays

Pêche artisanale

Pêche industrielle

Total

Pourcent pêche artisanale

Maroc

1.0

230.0

231.0

0.0

Mauritanie

1.0

71.0

72.0

1.4

Sénégal

263.0

85.0

348.0

75.6

Gambie

10.0

14.0

24.0

41.7

Guinée

4.0

10.0

14.0

40.0

Sierra Leone

55.0

3.0

58.0

94.8

Liberia

20.0

4.0

24.0

83.3

Côte d’Ivoire

24.0

38.5

67.5

35.5

Ghana

109.0

88.0

197.0

55.3

Togo

3.0

1.0

4.0

75.0

Bénin

3.0

4.0

7.0

42.8

Nigeria

378.0

10.0

388.0

97.4

Cameroun

34.0

21.0

45.0

75.5

Gabon

2.0

3.0

5.0

40.0

Congo

5.0

11.0

16.0

31.2

Zaïre

2.0

8.0

10.0

20.0

Total ou moyenne1/

913.0

371.5

1 284.5

71.1

Total ou moyenne2/

535.0

361.5

896.5

59.7

1/ Maroc non compris
2/ Maroc et Nigeria non compris

Source: Estimations du projet COPACE

Tableau 3.8 Composition approximative des espèces capturées par zone (1974)

tonnes

Espèces

Sous-zone nord

Sous-zone sud

Pleuronectidés (poissons plats, etc.)

12 776

18 346

Merlus

93 725

3 100

Sparidés (brèmes de mer)

130 206

4 811

Sciaenidés

29 606

55 987

Pomadasydés (friture, roncador, etc.)

1 208

28 475

Carangidés (chinchards, etc.)

460 688

28 773

Clupéidés (sardinelles, sardines, etc.)

924 229

282 651

Pomatomus spp. (tassergal, etc.)

29 373

3 242

Trachiures

216 585

15 245

Requins et raies

1 964

5 315

Crevettes

6 440

···

Crabes

438

···

Langoustes

1 264

6

Crustacés non identifiés

511

···

Céphalopodes

41 550

1 219

Poissons marins non identifiés

413 772

250 416

Total

2 364 335

697 587

La sous-zone nord est située au nord de 10° de latitude nord; la sous-zone sud est située au sud de cette latitude.

Source: Bulletin statistique COPACE, sous réserve de modifications.


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