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Le monde forestier


Le COFO regarde au-delà de l'an 2000
Politique forestière en Amérique latine
Plantations forestières paysannes au Pérou
Le déboisement en République Dominicaine
Un aperçu du pin Brutia
Les forêts au Japon
Activités récentes au Chili

Le COFO regarde au-delà de l'an 2000

Centrée sur le thème «La foresterie au-delà de l'an 2000», la session du Comité des forêts du Conseil de la FAO (COFO) s'est tenue au siège de la FAO, à Rome, du 7 au 11 mai 1984.

Les 197 participants à cette réunion comprenaient des délégations de 83 pays membres, de quatre pays non membres, du Saint-Siège, de sept organismes et institutions spécialisées des Nations Unies, ainsi que de cinq autres organisations internationales. La session a été ouverte par le Directeur général de la FAO, M. Edouard Saouma; le Comité a ensuite élu à l'unanimité G.D. Holmes (Royaume-Uni) président et C.L. Bhatia (Inde) premier vice-président.

Après avoir examiné quatre documents de fond rédigés par la FAO, le comité a débattu du thème de politique forestière «La foresterie au-delà de l'an 2000 potentiel, problèmes et perspectives, en particulier politiques forestières intéressant les régions tempérées, les régions tropicales humides, les zones arides et. enfin, le monde dans son ensemble». Au cours des débats. le comité a identifié la conservation des ressources forestières comme une préoccupation majeure. Pour les régions tropicales humides. c'est la dégradation et la disparition des forêts qui sont considérées comme étant les principaux problèmes de conservation; pour la région méditerranéenne et les zones arides, le feu et la désertification et, pour les régions tempérées industrialisées, les pluies acides.

Compte tenu de ces préoccupations, le comité a recommandé que tous les pays accélèrent la prise de conscience politique de l'importance cruciale des ressources forestières mondiales pour l'avenir de l'humanité. La FAO doit, selon la recommandation du comité. avoir un programme permanent et exhaustif de collecte d'informations et d'évaluation des perspectives du secteur forestier.

L'importance fondamentale des forêts pour la sécurité alimentaire a été soulignée par le comité. qui a recommandé une intégration plus étroite de la foresterie aux utilisations agricoles et pastorales des terres grâce à la participation active des populations locales.

Etant donné que l'apport futur de biens et services forestiers sera fonction d'un financement et d'investissements suffisants, le comité a recommandé que d'autres fonds que les ressources financières des Etats soient mobilisés pour appuyer les programmes de développement forestier. Soulignant le rôle important de la FAO dans la mise en valeur des forêts mondiales, le comité a instamment prié les gouvernements et les organismes donateurs d'accroître leur contribution aux ressources extrabudgétaires de la FAO en vue de programmes forestiers de terrain.

Passant des questions de politiques aux programmes de la FAO, le comité a approuvé les stratégies à long terme de l'Organisation, mettant l'accent sur une plus grande participation des populations aux avantages découlant du développement forestier. Ce point a été souligné par M.A. Flores Rodas. Sous-Directeur général, Département des forêts de la FAO. qui a rappelé aux participants que la foresterie a une mission sociale et doit beaucoup contribuer au processus du développement, dont le but primordial est d'assurer la justice sociale et une distribution équitable des avantages sociaux. La forêt. selon lui, requiert une approche globale qui reconnaisse ses multiples productions et la nécessité impérieuse d'associer les populations aux prises de décision. Approuvant ce point de vue, le comité a déclaré que la dimension humaine de la foresterie n'a pas jusqu'à présent été prise suffisamment en compte.

QUEL SERA L'AVENIR DES FORÊTS? le Comité des forêts mat l'accent sur la conservation

Le comité a énoncé diverses autres recommandations concernant les programmes de la FAO:

· Il conviendrait que les priorités de la FAO privilégient les activités visant à faire face aux problèmes et tâches identifiés dans les documents sur «La foresterie au-delà de l'an 2000» dans les régions tempérées, tropicales et arides, ainsi qu'à l'échelle mondiale.

· La priorité absolue devrait être accordée aux apports du secteur forestier au développement rural, à la sélection et l'amélioration génétique en vue de la production d'énergie et de la lutte contre la désertification, à l'éducation, à la formation et au développement des institutions forestières nationales:

· Il faudrait que la FAO prépare une étude sur les rapports entre la foresterie et la sécurité alimentaire à l'intention du Comité de la sécurité alimentaire, du Comité de l'agriculture et d'autres organes compétents de la FAO.

Les autres questions examinées par le comité étaient notamment les suivantes: décisions des organes directeurs de la FAO intéressant le comité; questions soumises à l'attention du comité par les commissions forestières régionales et autres organes statutaires de la FAO; mise en œuvre de la Stratégie de développement forestier adoptée par le comité à sa 5e session (1980); suite donnée aux recommandations de la 6e session du comité (1982); et programme de travail de la FAO dans le secteur forestier.

Le comité a entendu un rapport présenté par la délégation mexicaine sur les préparatifs du 9e Congrès forestier mondial, qui se tiendra à Mexico en juillet 1985. Il a d'autre part adopté la résolution proposée par la délégation autrichienne que 1985 soit proclamée «Année internationale de la forêt».

Politique forestière en Amérique latine

L'Amérique latine possède de vastes étendues de forêts, mais beaucoup ne sont pas accessibles, et une proportion importante de celles qui le sont est inexploitée du fait que le continent ne renferme qu'un petit nombre d'essences commerciales. Il est facile de comprendre, dans ces conditions, quelle est dans toutes les régions l'importance du reboisement avec des essences combinant intérêt écologique et valeur économique.

Presque tous les pays d'Amérique latine ont entrepris des efforts de reboisement. Selon une étude publiée en 1983 par M. Misael Acosta-Solís, président de l'Instituto Ecuatoriano de Ciencias Naturales, et intitulée «Política forestal y reforestación nacional», les pays à l'avant-garde en matière de reboisement sont: l'Argentine, avec les salicacées et les pins; le Brésil, avec les eucalyptus et les pins; le Chili, avec Pinus radiata; la Colombie, avec diverses essences forestières; l'Equateur et le Pérou, avec les eucalyptus et P. radiata; et enfin l'Uruguay, avec les eucalyptus et les pins. Les pays qui ont la plus vaste expérience forestière en général sont le Brésil, l'Argentine, le Chili et l'Uruguay. Tous s'intéressent beaucoup aux reboisements à base de conifères, notamment les producteurs de pâte qui les apprécient pour la fabrication de papier de diverses catégories, évitant ainsi des importations coûteuses en devises.

Les perspectives forestières en Amérique latine sont prometteuses. Les plantations ont donné des résultats encourageants, bien que l'on n'ait réalisé jusqu'à présent que des opérations à petite échelle. C'est pourquoi, parallèlement à une exploitation prudente de la forêt, il est impérieux d'accroître les plantations, non seulement pour remplacer la forêt naturelle exploitée, mais aussi pour fournir le bois d'œuvre, la pâte à papier et les nombreux autres produits forestiers dont l'économie de chaque pays peut avoir besoin.

Selon Acosta-Solís, les programmes forestiers exécutés dans chaque pays doivent se conformer aux études effectuées par région géographique, délimitant les zones à restaurer écologiquement, les zones de reboisement à des fins économiques ou industrielles, et enfin celles réservées par l'Etat à des petites entreprises.

OUVRIERS SCIEURS A IBADAN...

...ET A KABOUL que les avantages de la forêt allient à la population

Pour atteindre ces objectifs, les services forestiers de tous les pays doivent être renforcés. De même, il faut que les institutions spécialisées dans l'enseignement forestier reçoivent un appui accru afin de former des effectifs plus nombreux de personnel forestier. Les gouvernements doivent offrir à l'industrie forestière des incitations et d'importantes lignes de crédit. En bref, après avoir défini une politique forestière appropriée, chaque pays doit encore développer les infrastructures nécessaires pour la mettre en œuvre.

Pour de plus amples informations, s'adresser à: Publicaciones Científicas Más, Apartado 408, Quito, Equateur.

María Gutiérrez
Rome

Plantations forestières paysannes au Pérou

Des représentants de la FAO et de plusieurs autres organisations internationales ont récemment rencontré M. Simón Morales Tejada, ingénieur forestier et directeur de Cenfor IX Cuzco, bureau régional de l'institut national des forêts et de la faune sauvage du Pérou. Cette rencontre a eu lieu à la plantation forestière de Chacán (département de Cuzco), qui appartient à une collectivité paysanne et est gérée par celle-ci.

M. Simón Morales a indiqué que les reboisements ont débuté dans le département de Cuzco en 1973 et que ces plantations paysannes se rangent parmi les meilleures de tout le pays, grâce non seulement à des conditions favorables de climat et de sol, mais également à une large participation des paysans. «Il ne faut pas laisser le reboisement prendre du retard», a-t-il souligné. «Les forêts doivent être exploitées en fonction des ressources des entreprises paysannes et des besoins de la population de la région. C'est notre souci permanent, de même que l'industrie et la commercialisation.»

M. Simón Morales a ensuite énuméré les diverses difficultés que rencontrent les collectivités paysannes, telles que taux d'intérêt élevés des prêts forestiers et manque d'assistance technique. «Les activités forestières», a-t-il dit. «doivent être développées pour le bénéfice des collectivités paysannes et de l'ensemble du pays.»

M. Kenny-Jordan, directeur d'un projet FAO au Pérou, parlant au nom de tous les représentants, a exprimé son vif intérêt pour ces plantations et le souhait que des échanges et une collaboration puissent s'établir afin de promouvoir de telles activités dans d'autres pays. Le président de la collectivité paysanne l'a remercié et a souligné l'importance économique des reboisements pour les ruraux.

Sylva 2000
décembre 1983

REPIQUAGE DE PLANTS AU JAPON une culture nationale fondés sur le bois

Le déboisement en République Dominicaine

Selon M. Abelardo Jiménez Lambertus, Président de l'Instituto Dominicano de Bioconservación, on a coupé davantage d'arbres en République dominicaine au cours des 20 dernières années que pendant tout le reste de son histoire. A ce rythme, toutes les forêts du pays seront détruites dans à peine une dizaine d'années. Une cause majeure du déboisement est l'abattage illégal.

M. Jiménez Lambertus rappelle que les Crónicas de las Indias mentionnaient une abondante végétation en République dominicaine, et qu'en 1910 la forêt couvrait encore quelque 50 pour cent du territoire national. En 1967, le taux de boisement était déjà descendu à 11,5 pour cent. Selon lui, il est nécessaire de mettre fin d'urgence au déboisement et d'entreprendre un reboisement massif de haute qualité.

M. Antonio Thomen, expert dominicain en écologie, déclare que malheureusement la République dominicaine n'a pas une politique cohérente en matière de forêts. Il propose la création d'un conseil national pour la défense de l'environnement, l'interdiction d'abattre les arbres, la mise en œuvre d'urgence d'un vaste programme de reboisement et de plantation d'arbres à l'échelle nationale, et l'établissement de forêts communautaires et d'exploitations productrices d'énergie verte, entre autres solutions propres à prévenir une destruction totale de l'environnement du pays et à sauvegarder ses ressources forestières menacées.

El Caribe
21 mai 1982

Un aperçu du pin Brutia

Forêt méditerranéenne (décembre 1983) a publié la première partie d'une monographie consacrée à Pinus brutia, écrite par le Professeur Ibrahim Nahal de la Faculté d'agronomie de l'Université d'Alep (République arabe syrienne).

Dans cette première partie, l'auteur nous présente le pin Brutia comme une espèce complexe renfermant de nombreuses sous-espèces. Jusqu'à une époque très récente, nous dit-il, ce pin était confondu avec son cousin le pin d'Alep. Pourtant il est connu depuis 1811, ayant été décrit par le célèbre botaniste napolitain Tenore qui le nomma d'après le Brutium, nom antique de la Calabre. Cependant, l'auteur note que l'espèce n'a jamais été retrouvée en Italie, et il est donc probable que la description en a été faite à partir de spécimens provenant du Proche-Orient.

C'est à la sous-espèce Pinus brutia var. brutia, que s'intéresse particulièrement Ibrahim Nahal. Il en décrit l'aire géographique: Grèce, Turquie, République arabe syrienne, Liban, Iraq et Chypre. L'arbre peut atteindre 35 m de hauteur et vivre jusqu'à 150 ans. L'auteur décrit ses caractéristiques morphologiques et forestières et met en relief sa grande capacité d'adaptation à des conditions climatiques et édaphiques variées, qualités qui en font une essence particulièrement indiquée pour les projets. de reboisement. A cet égard, l'auteur recommande de n'utiliser, pour chaque étage bioclimatique, que les graines récoltées dans les pinèdes appartenant à ces aires. Pinus brutia se prête à une vaste gamme d'utilisations: sciage, déroutage, emballage. charpente, pâte à papier, etc.

Cette première partie de la monographie est accompagnée d'une importante bibliographie et de nombreuses photographies d'un grand intérêt.

Les forêts au Japon

Le numéro spécial de 1983 de la Revue forestière française est entièrement consacré aux forêts et aux bois du Japon. Les articles qui le composent décrivent certaines réalisations importantes de ce pays dans le domaine de la recherche, de l'enseignement, de la sylviculture et de l'industrie du bois, réalisations qu'un groupe de forestiers français, eux-mêmes auteurs des articles, a pu étudier à l'occasion du 17e Congrès mondial de l'Union internationale des instituts de recherches forestières (IUFRO), qui s'est tenu à Kyoto en 1981.

Ainsi que le souligne dans sa préface Haruo Oyama, professeur à la Faculté d'agronomie de l'Université Meiji, la culture japonaise est «une culture du bois caractérisée par la nature même du bois qui se perpétue». Dans un monde comme le nôtre, fondé sur le fer et le béton - matériaux qui sont «destinés à s'épuiser» - , prophétise-t-il dramatiquement, il importe de trouver les moyens de valoriser le bois «afin de donner à notre civilisation une nouvelle dimension».

Les articles étudient, entre autres aspects forestiers: les forêts japonaises et leur gestion; la sylviculture et la production du Sugi (Cryptomeria japonica), arbre-roi du Japon, objet de considérables repeuplements artificiels dès 1600; la production du poteau d'alcôve qui, à cause de la déformation volontaire des troncs, a été qualifiée, lors du congrès, de «sylviculture perverse»; la culture du shiitaké japonais, champignon lignivore qui devient de plus en plus un produit alimentaire de base; les parcs nationaux, où la sensibilité particulière du Japonais pour la nature trouve son expression. Un des articles est consacré à l'utilisation traditionnelle du bois dans la construction de maisons et d'édifices religieux et impériaux. Bien d'autres aspects de l'industrie forestière japonaise sont examinés, aspects qui soulignent l'écart existant entre le Japon et la France - et l'on pourrait dire l'Europe - en matière de forêts et de bois.

Les problèmes, eux, se ressemblent: structures vétustes de propriété forestière héritées d'une société paysanne; crise de l'industrie du contre-plaqué; main-d'œuvre forestière insuffisante; complexité de l'administration et de la politique forestières.

Activités récentes au Chili

Articles tirés de la revue Chile Forestal

EXPÉRIENCE DE LUTTE CONTRE L'ÉROSION AU CHILI financée par la FAO et le PAM

Progrès réalisés dans l'aménagement des bassins versants

Lors d'une récente visite au Chili, Luis Santiago Botero, chef de la Sous-Division FAO de la conservation des forêts et des espaces naturels, a mis en lumière les progrès réalisés par ce pays en matière d'aménagement des bassins versants. Ces derniers font l'objet de programmes lancés entre 1973 et 1977. Comme l'a expliqué Botero, l'aménagement des bassins versants consiste à assurer un système intégré et équilibré englobant les eaux, les sols et la végétation, de manière à améliorer la productivité tout en protégeant l'environnement. Le Chili, selon lui, a acquis un haut niveau de savoir-faire dans ces tâches complexes, et ses efforts dans ce domaine ont même une portée mondiale puisqu'il a déjà fourni une assistance technique à plusieurs pays d'Amérique du Sud.

Botero a également loué le travail accompli par la Corporación Nacional Forestal de Chile (CONAF) en matière de mise en valeur des régions arides et semi-arides du nord du pays. Il a participé avec des experts de la CONAF à l'analyse préalable en vue d'un programme financé par le PNUD visant à systématiser toutes les recherches accomplies dans les zones arides et semi-arides du Chili. Le lancement de ce programme devait avoir lieu au début de 1984. Un accueil très favorable a été réservé à ce projet, qui est susceptible de transformer l'économie du nord du Chili et pourrait servir d'exemple à d'autres pays présentant des conditions physiques analogues.

Succès dans la lutte contre les feux de forêt

Le Chili est à l'avant-garde en matière de lutte contre les incendies de forêts, selon Hugo Knockaert, chef du Programme feux de forêts de la Corporación Nacional Forestal de Chile (CONAF). Dans une interview accordée à la revue Chile Forestal à l'issue d'un cours de perfectionnement sur la lutte contre les incendies organisé par le Service forestier des Etats-Unis, Knockaert a déclaré: «Le Chili est le chef de file des pays d'Amérique latine dans la lutte contre les incendies de forêts.»

FORET INCENDIÉE PRÈS DU RIO TENO le Chili marque des points dans la lutte contre les feux

Il donne à cela trois raisons: (i) le Chili possède des statistiques fiables, ce qui n'est, a-t-il dit, le cas d'aucun autre pays latino-américain; (ii) la structure du programme chilien est sans équivalent puisqu'il s'agit d'un organisme régulateur étatique; (iii) il y a une coordination totale entre le programme national et le secteur privé. Le Chili possède en outre un corps de sapeurs-pompiers dont la responsabilité s'étend aux secteurs ruraux et urbains, et une police forestière chargée des enquêtes en cas de dommages.

Cette politique a eu pour résultat, selon Knockaert, de maîtriser le problème des feux de forêts. «Le nombre moyen de sinistres est très faible, et même proportionnellement moindre que dans des pays développés tels que les Etats-Unis.»

Selon Knockaert, les progrès réalisés aux Etats-Unis dans l'utilisation du feu lui-même comme arme de lutte contre les incendies de forêts était le sujet le plus intéressant. Bien que les modalités d'application au Chili soient différentes, Knockaert reconnaît l'intérêt de cette technique, mais il indique que le Chili a encore un long chemin à parcourir dans cette voie.

Enfin, Knockaert fixe pour le programme chilien deux objectifs: un plus large recours aux organismes privés dans la prévention des feux de forêts; et un vaste projet à long terme visant à établir un nouvel indicateur de risque d'incendie qui permettra de «comprendre les modes de comportement du feu en fonction des différents types de combustible».

Nouveau projet de recherche forestière

Un nouveau projet conjoint de la Corporación Nacional Forestal de Chile (CONAF), du PNUD et de la FAO, qui a démarré en avril 1984 et doit durer trois ans, a pour objectif principal d'incorporer dans l'économie nationale 24 millions d'ha dans le nord du pays, qui à l'heure actuelle sont improductifs et gravement érodés.

On estime que 78 000 ha pourraient être plantés, ce qui signifierait un revenu d'un demi-million de dollars U.S. en produits forestiers et un surcroît de 395 000 visiteurs dans les zones naturelles protégées.

Ce nouveau programme de recherches représente un investissement de 856 000 dollars, dont 646 000 dollars fournis par le PNUD. La CONAF sera l'agent de coordination entre les institutions nationales chiliennes telles qu'universités et instituts de recherche, qui exécuteront le programme. Les différents centres sont prêts à entreprendre les premières activités, qui comprendront une évaluation des programmes d'introduction d'espèces menés jusqu'à maintenant, une étude des maladies de Prosopis chilensis («algarrobo») et de la lutte biologique contre ces maladies, ainsi que l'aménagement des forêts sclérophylles.


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