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Le monde forestier


Créer de nouvelles associations forestières
Mangroves d'Asie
Réorganisation du secteur forestier en Nouvelle-Zélande
Un nouveau centre de génétique au mexique
Nomination du nouveau chef du service forestier des Etats-Unis

Créer de nouvelles associations forestières

L'Union internationale des associations de forestiers (lUSF) vient de publier un manuel intitulé Comment constituer une association professionnelle forestière, accompagné d'une brochure d'annexes. Ce manuel gratuit contribue à l'une des missions de l'lUSF, qui est d'aider à la création d'institutions nationales solides rassemblant les forestiers de profession. «Il n'est pas douteux, écrit dans la préface le président sortant, Laurence Roche, que l'absence d'associations professionnelles nationales puissantes est une entrave non négligeable à l'élaboration de politiques forestières judicieuses et de pratiques de gestion rationnelles.»

Le manuel présente des instructions détaillées sur la préparation, la constitution et le fonctionnement d'organisations professionnelles et techniques. En suivant pas à pas la marche indiquée, un groupe de forestiers désireux de créer une association est certain de ne rien oublier d'important. Le manuel est également destiné à servir de guide à une association professionnelle existante qui envisagerait de modifier profondément ses statuts.

Le premier volume du manuel, qui compte 73 pages, est divisé en trois parties, traitant la première de l'organisation d'une nouvelle association, la deuxième de sa constitution et la troisième de son fonctionnement. Les annexes, qui occupent un second volume de 97 pages, traitent de 22 sujets particuliers tels que définitions, emploi de personnel, choix du nom de l'association et publications.

Ce manuel peut être obtenu à l'adresse suivante: International Union of Societies of Foresters, Secrétariat: Institut forestier du Canada, 151, rue Slater, suite 815, Ottawa, Canada KIP. 5H3.

Mangroves d'Asie

Les forêts de mangroves d'Asie et d'Océanie sont les plus étendues et les plus productives monde. Le Réseau régional d'information sur la mangrove pour l'Asie et le Pacifique (REMIN - Regional Mangrove Information Network for Asia and the Pacific), dont le siège situé à Manille est confié au Centre d'aménagement des ressources naturelles et au Comité national philippin de la mangrove, a été établi en 1985. Il a pour objet la diffusion et l'échange d'information sur les mangroves de la région. Il édite un bulletin d'information trimestriel et publiera une bibliographie de la recherche sur les mangroves, un rapport sur la situation des mangroves de la région et un répertoire des experts en matière de mangrove. Le réseau regroupe les pays suivants: Thaïlande, Indonésie, Malaisie, Inde, Philippines. Papouasie-Nouvelle-Guinée. Australie et Sri Lanka.

EXPLOITATION DE BOIS DANS UNE MANGROVE DE MALAISIE la conservation n'exclut pas une utilisation multiple / B. CHRISTENSEN

Besoins de recherche dans la région Asie-Pacifique

Les représentants de 21 institutions de recherche forestière de la région Asie-Pacifique se sont rencontrés avec des représentants de 13 organismes internationaux, régionaux et nationaux d'assistance technique et financière, à l'occasion d'une réunion d'étude qui s'est tenue du 17 au 21 mars 1986 à l'East-West Center de Honolulu (Hawai), pour étudier des stratégies de recherche forestière à appliquer dans la région.

Lors de cette réunion, des groupes d'étude ont formulé des suggestions en vue d'améliorer l'efficacité de la recherche forestière dans la région. Les recommandations suivantes ont été adressées aux donateurs et organismes d'assistance: i; renforcer la coordination des programmes; ii) fournir des fonds au Conseil international de la recherche et de la vulgarisation forestières (INCOFORE) proposé dans le cadre de l'IUFRO; iii) financer les jumelages et l'établissement de réseaux entre institutions de recherche forestière; iv) préparer des actions précises de développement par pays dans un cadre régional ou mondial; y) établir et appuyer le Centre d'information forestière régional des îles du Pacifique qui a été proposé, et des mécanismes similaires de financement de programmes à petite échelle pour répondre aux besoins des petits pays; vi) accroître et poursuivre le financement destiné à la recherche forestière, à la formation scientifique et technique et à la création d'institutions dans la région; yii) financer de nouvelles actions forestières en matière de reboisement, biotechnologie, biocombustibles, amélioration des arbres forestiers, arbres à fins multiples, banques de semences et foresterie sociale.

Les suggestions suivantes ont été présentées aux institutions de recherche forestière: i) élaborer des plans d'action forestiers nationaux s'insérant dans le cadre de plans d'action internationaux tels que le

Plan d'action forestier tropical, afin de mobiliser l'appui des milieux politiques et du public en faveur de la recherche forestière; ii) centrer la recherche sur les problèmes immédiats et urgents intéressant le développement national, plutôt que sur des domaines plus traditionnels, iii) accroître la coordination entre institutions de recherche et chercheurs forestiers et non forestiers, iv) intensifier les actions de recherche de terrain au niveau des communautés.

Les cinq grandes priorités suivantes ont été identifiées pour les institutions de recherche forestière dans la région:

· former des chercheurs;
· améliorer les installations;
· accroître le financement des projets;
· améliorer la gestion de la recherche;
· améliorer les contacts entre chercheurs.

Avant la réunion, on avait demandé à 23 institutions de recherche forestière de réexaminer la liste de sujets de recherche prioritaires dressée lors d'une réunion analogue en 1982. Les cinq grandes priorités de 1982 étaient: i) écologie et sylviculture; ii) sylviculture; iii) agroforesterie; iv) reboisement; et v) aménagement des bassins versants et hydrologie. En 1986 les priorités sont les mêmes mais leur ordre a changé: i) sylviculture; ii) écologie et sylviculture; iii) reboisement iv) aménagement des bassins versants et hydrologie; et v) agroforesterie.

L'East-West Center a publié un compte rendu de la réunion d'étude dans lequel les discussions et conclusions sont résumées, et où les activités de projets de recherche forestière financés par des donateurs et organismes d'assistance technique dans la région Asie-Pacifique sont récapitulées.

Réorganisation du secteur forestier en Nouvelle-Zélande

PÉPINIËRE DE PINS AUX FIDJI priorité au reboisement / R. LEVINGSTON

D'importants changements sont intervenus en Nouvelle-Zélande dans l'organisation du secteur forestier officiel. Le gouvernement a décidé que les diverses activités forestières seraient désormais partagées entre trois grands organismes:

i) L'Office des forêts (Forestry Corporation). Les forêts de production - surtout plantations d'essences exotiques mais aussi forêts naturelles - et les secteurs de la commercialisation et de l'industrie (scieries), précédemment administrés par le Service forestier de Nouvelle-Zélande, seront désormais gérés comme une entreprise commerciale, et le conseil d'administration rendra compte au gouvernement. Un conseil intérimaire a été nommé, et l'Office des forêts a commencé à fonctionner le 1er janvier 1987.

ii) Le Département de la conservation (Department of Conservation). Il aura la responsabilité de toutes les autres forêts précédemment administrées par le Service forestier, ainsi que des parcs nationaux, des parcs marins et des réserves de paysages naturels. Son directeur général, M. Ken Piddington, sera placé sous l'autorité d'un nouveau sous-secrétaire d'État à la conservation.

iii) Le Ministère des forêts (Ministry of Forestry). Les autres secteurs précédemment administrés par le Service forestier et non mentionnés ci-dessus, tels que l'Institut de la recherche forestière, les services consultatifs (inspection des bois, service phytosanitaire, foresterie fermière, etc.), la formation, la planification et l'application de certaines réglementations (Forest and Rural Fires Act), relèveront du Ministère des forêts. M. Alan Farrington a été désigné pour organiser le fonctionnement du ministère à dater du 1 er janvier 1987.

La Commission des terres domaniales (Crown Estate Commission), qui rendra compte au Département du cadastre et des affaires foncières (Department of Survey and Land Information), sera chargée de conseiller le gouvernement sur l'affectation des terres de la Couronne à la protection, à la conservation ou à la production.

The Commonwealth Forestry Review

Un nouveau centre de génétique au mexique

Le Centro de Genética Forestal, créé en 1985 au Mexique, est une organisation sans but lucratif qui a pour objet d'encourager la recherche sur la génétique et l'amélioration des conifères mexicains. Il se trouve à Chapingo et est financé conjointement par l'industrie, les universités et le gouvernement fédéral.

Les principaux objectifs du centre sont de lancer des prol grammes d'amélioration des arbres et de conservation des ressources génétiques forestières, ainsi que d'autres projets concernant le traitement des semences et la biosystématique. Le centre organise actuellement sa bibliothèque et accueille donc avec gratitude les dons de tirés à part, revues et livres. Pour toute information, s'adresser à: M.; Teobaldo Eguiluz (directeur), I Apartado Postal n° 104, Chat Dingo, C.P. 56230 Mexique. Tél.: (595) 43522.

Nomination du nouveau chef du service forestier des Etats-Unis

F. Dale Robertson nouveau chef du Service forestière des Etats-Unis

R. Max Peterson a pris sa retraite le 2 février 1987 après 37 ans de carrière au US Forest Service, dont il a été le chef pendant plus de sept ans.

Son successeur est F. Dale Robertson, âgé de 46 ans, qui est entré au Forest Service en 1961, après avoir obtenu un diplôme de foresterie à l'Université de l'Arkansas (Monticello). Il a travaillé dans le sud et le nord-ouest du pays et à Washington D.C. Après avoir passé huit ans en qualité de directeur des forêts dans l'Oregon il a été nommé chef associé du Forest Service en 1982 et a rempli ces fonctions jusqu'à ce qu'il devienne le douzième chef de ce service, qui a été créé en 1905.

George M. Leonard, ancien chef adjoint associé chargé du National Forest System, a succédé à F. Dale Robertson comme chef associé.


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