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ANNEXES TECHNIQUES (continuer)

ANNEXE III
INSTRUCTIONS GENERALES MODIFIEES

1. INTRODUCTION

Les certificats sont délivrés après classification de l'établissement et à la suite des examens cliniques et/ou essais de laboratoire ci-après.

Les inspecteurs devraient tenir compte de la situation géographique et de l'état sanitaire de l'établissement, ainsi que des mesures d'hygiène et des techniques d'élevage appliquées et fonder leur évaluation relative à l'état de l'établissement sur ces facteurs, ainsi que sur des motifs cliniques d'ordre général. Ces précautions sont particulièrement importantes aux fins de la certification portant sur les établissements CEP (codé exempt pathogène) et CEM (codé exempt de maladie) ou encore ECM (exempt de certaines maladies).

Des essais de laboratoire appropriés doivent être réalisés conformément aux dispositions de la section 14 de la présente annexe et l'échantillonnage devrait être effectué conformément à la section 10 de la présente annexe.

2. CLASSIFICATION DES ETABLISSEMENTS PISCICOLES

2.1 Etablissements CEP (cf. Tableaux 1 et 2)

Ces établissements doivent être exempts de tous les agents pathogènes énumérés au Tableau 1 de la présente annexe et doivent être situés dans un milieu géographique et écologique tels que la contamination, de quelque source qu'elle provienne, soit tout à fait improbable. La station devrait être alimentée par une source, un forage, un puits ou toute autre source non contaminée de ce type, qui doit être classé sous le contrôle strict de l'exportateur ou de son agent et ne doit faire l'objet d'aucune contamination par suite du repeuplement ou des vecteurs de virus.

Le repeuplement doit être assuré par des alevins provenant uniquement d'établissements CEP.

2.2 Etablissements CEM (cf. Tableaux 1 et 2)

Ces établissements doivent être exempts de toutes les maladies énumérées au Tableau 1 de la présente annexe; cependant, leur situation géographique et écologique ne fait pas l'objet d'un contrôle aussi strict que dans les établissements CEP (2.1 ci-dessus). Les établissements CEM devraient être approvisionnés en eaux par des cours d'eau ou des fleuves. Aucun établissement piscicole autre que des établissements CEP ou CEM ne doit être situé en amont et le repeuplement de l'établissement et de tous autres établissements situés en amont doit être contrôlé.

2.4 Etablissements à infections minimums (IM) (cf. Tableaux 1 et 2)

Ces établissements peuvent être alimentés par des eaux libres et ne doivent présenter aucun signe manifeste de maladie.

3. INSTRUCTIONS RELATIVES A LA DELIVRANCE DES CERTIFICATS SANITAIRES

3.1 Certificat 1

Ce certificat ne peut être délivré que pour les établissements CEP et le fonctionnaire de certification doit s'assurer qu'il est satisfait aux critères relatifs à cette catégorie d'établissement.

A. Pour les salmonidés ou les oeufs de salmonidés (cf. aussi section 4 de la présente annexe). L'établissement d'origine:

  1. doit avoir fait l'objet d'inspections cliniques deux fois au moins au cours de chacune des deux premières années et des échantillons appropriés devront avoir été prélevés lors de chacune de ces inspections, conformément à la section 7 de la présente annexe; d'autre part, des essais de laboratoire appropriés devront avoir été effectués, comme il est précisé dans les sections 9 et 10 de la présente annexe; il faut que l'on ait déterminé, sur la base des examens cliniques et des essais en laboratoire correspondants, que ces établissements étaient exempts des agents pathogènes codés au Tableau 1 de la présente annexe.
  2. doit ultérieurement avoir fait l'objet d'inspections cliniques et essais de laboratoire appropriés, comme il est précisé à l'alinéa 3.1 A (i) ci-dessus, deux fois par an, à des époques appropriées.
  3. dés qu'une maladie est suspectée, des essais de laboratoire appropriés devront être effectués comme il est précisé dans les sections 9 et 10 de la présente annexe.

B. Pour les cyprinidés (cf. aussi section 5 de la présente annexe). L'établissement:

  1. doit avoir fait l'objet d'une inspection clinique au moins une fois par an, lorsque la température de l'eau se situe entre 13 et 18°C. Des échantillons doivent être prélevés, comme il est précisé à la section 7 de la présente annexe et doivent faire l'objet des essais de laboratoire décrits dans les sections 9 et 10 de la présente annexe.
  2. par la suite, il doit faire l'objet d'une inspection clinique au moins une fois par an, à l'époque appropriée, et des échantillons appropriés doivent être prélevés, comme il est prévu en (i) ci-dessus dès que l'on suspecte la présence d'une maladie.

3.2 Certificat 2

  1. Ce certificat peut être délivré aux établissements CEM EXEMPTS de toutes les maladies codées au Tableau 1 de la présente annexe.
  2. Il doit être satisfait aux critères établis pour les établissements CEP; toutefois, les établissements CEM doivent être situés sur des fleuves ou autres eaux naturelles dans lesquelles la présence de maladies provoquées par les pathogènes codés n'a pas été attestée.
  3. L'échantillonnage, l'examen clinique et les essais de laboratoire devront être effectués conformément aux dispositions relatives aux établissements CEP figurant aux paragraphes 3.1 A et 3.1 B (pour les cyprinidés), respectivement, de la présente annexe.
  4. Si un autre établissement est situé en amont de l'établissement examiné, les maladies présentes dans cet établissement devront être déterminées et la catégorie de certification applicable à cet établissement doit être appliquée à l'établissement à l'étude.

3.3 Certificat 3

Ce certificat peut être délivré pour les poissons et oeufs de salmonidés provenant d'établissements ECM, en présence de certaines des maladies codées (cf. Tableau 1). Il n'est pas valide pour les cyprinidés.

Il devrait être satisfait aux critères établis; il convient cependant de noter qu'une ou plusieurs maladies énumérées pourront être présentes dans ces établissements. Il importe que les cases soient cochées lorsque les maladies sont ABSENTES. Seules l'absence de maladie est indiquée et non sa présence.

Si un autre établissement ECM est situé en amont de l'établissement à l'examen, les maladies affectant cet établissement devront être déterminées. Si l'une des maladies codées (cf. Tableau 1) est présente dans l'établissement ou les établissements situés en amont, il ne pourra être noté absent dans l'établissement à l'étude.

Les certificats ne pourront être délivrés qu'après échéance des deux premières années d'inspection et ne pourront continuer à être délivrés que si l'inspection a eu lieu deux fois au moins au cours de chacune des années suivantes et si l'on ne suspecte aucune des maladies codées pour des motifs cliniques ou autres. Les essais de laboratoire doivent être effectués lors de chaque inspection et à tout autre moment, lorsque la présence de l'une des maladies codées est suspectée.

3.4 Certificat 4

  1. Ce certificat pourra être délivré pour les établissements à infections minimums ou pour les poissons ou oeufs sauvages en provenance d'eaux libres.
  2. Les établissements à infections minimums diffèrent des autres dans la situation écologique et en ce qu'ils sont sujets à des infections. L'établissement ne doit présenter aucun signe clinique de maladie. Le certificat peut être rempli à la suite d'une inspection clinique seulement; cependant, si l'on suspecte une maladie, des essais de laboratoire appropriés devront être réalisés comme il est spécifié dans les sections 9 et 10 de la présente annexe et le certificat devra porter les indications correspondantes.
  3. Lorsque des poissons sauvages ou leurs oeufs ont été prélevés en eaux libres et doivent être inspectés aux fins de délivrance du Certificat 4, il est indispensable que les échantillons (conformément à la section 7 de la présente annexe) de poissons sauvages de la même espèce, provenant des mêmes eaux, aient été soumis à un examen clinique et à des essais de laboratoire conformément aux dispositions des sections 9 et 10 de la présente annexe pendant les deux années précédentes, en quatre occasions au moins, et qu'ils aient été trouvés exempts de ces maladies codées, telles qu'indiquées sur le certificat..

4. PROCEDURES DE CERTIFICATION POUR LES SALMONIDES ET LES OEUFS DE SALMONIDES

4.1 Pour les établissements CEP

  1. Le certificat initial ne peut être délivré que si, après deux années d'inspection continue, conformément aux dispositions figurant en 3.1 A (i), la présence des pathogènes codés n'a pas été attestée.

  2. Des certificats ultérieurs peuvent être délivrés chaque année, si l'inspection prévue en 3.1 A (ii) n'a fait apparaître aucun des agents pathogènes codés.

  3. Lorsque l'examen clinique fait soupçonner la présence de l'une des maladies codées, la certification doit être immédiatement suspendue et si les soupçons se trouvent confirmés par des essais de laboratoire, le certificat doit être immédiatement annulé et l'établissement n'est pas autorisé à exporter tant que la situation n'aura pas été rétablie.

  4. Aux fins de nouvelles certifications, l'établissement doit être désinfecté (voir recommandations à la section 16 de la présente annexe) puis réempoissonné avec des alevins en provenance d'un autre établissement certifié CEP. Dans ce cas, au cours de la première année après le nouvel empoissonnement d'alevins, deux inspections doivent être effectuées conformément aux dispositions figurant en 3.1 A (i) et un nouveau certificat pourra être délivré si toutes les inspections et tous les essais ont été négatifs. Au cours des années suivantes, les inspections devront être réalisées conformément aux dispositions figurant en 3.1 A (ii).

  5. Si la présence d'une maladie suspectée d'après des signes cliniques n'est pas confirmée par des essais de laboratoire, une deuxième série d'essais de laboratoire devra être effectuée dès que possible: le certificat ne saurait être délivré à nouveau que lorsque les résultats d'un second essai de laboratoire ne seront révélés négatifs pour ce qui concerne ladite maladie.

4.2 Etablissements CEM

  1. Dans les établissements CEM, toutes les procédures décrites pour les établissements CEP devront être appliquées. Il convient de noter que si une infection est détectée dans un établissement CEM, elle peut être provoquée par la présence de la maladie dans le fleuve ou dans une autre source incontrôlée; il faut alors examiner avec le pisciculteur si la désinfection se révèle rentable. Si elle est jugée peu économique, le certificat devra être ramené au niveau inférieur approprié.

4.3 Etablissements ECM

Les procédures d'inspection sont les mêmes que pour les établissements CEM.

4.4 Réévaluation de la classification

Si pour l'une ou l'autre des catégories d'établissements précités des circonstances se produisent, qui altèrent les conditions de l'adduction d'eau à l'établissement ou si le milieu écologique ou géographique est modifié de quelque façon que ce soit (par extraction minière ou travaux forestiers, par exemple), la situation devra être réexaminée par le fonctionnaire de certification.

5. PROCEDURES DE CERTIFICATION RELATIVE AUX CYPRINIDES ET OEUFS DE CYPRINIDES

  1. Toute mortalité massive devra faire l'objet d'une enquête, et il conviendra de faire preuve d'une attention particulière au printemps, lorsque la température de l'eau est de 10 à 20°C. Si l'on suspecte la présence du virus de la VP, un examen virologique est obligatoire.
  2. Si l'on ne constate aucune mortalité massive ou si elle ne semble pas avoir été provoquée par le virus de la VP, le nombre de poissons précisé à la section 7 de la présente annexe devra être prélevé au printemps, de préférence lorsque la température de l'eau est entre 13 et 18°C, et devra être soumis aux examens cliniques et essais de laboratoire décrits dans les sections 9 et 10 de la présente annexe. Il faudra réaliser un échantillonnage par an pendant deux années consécutives au moins, avant de pouvoir établir le certificat.
  3. Aux fins de délivrance du certificat 1, l'inspecteur doit recevoir la preuve que le poisson a été élevé dans un milieu non contaminé par le virus de la virémie de printemps.
  4. Si les critères applicables pour la nouvelle délivrance du Certificat 1 ne peuvent être satisfaits, le nombre de poissons constituant l'échantillon devra être augmenté, tel qu'il est précisé dans la présente annexe (section 7). Les certificats 2 ou 4 pourront être délivrés après les examens cliniques et essais de laboratoire prévus dans les sections 9 et 10 de la présente annexe.
  5. Lorsqu'on observe des signes cliniques de maladies, la validité des certificats doit être immédiatement suspendue: si les suspicions cliniques sont confirmées par les essais de laboratoire appropriés, le certificat doit être immédiatement annulé et l'établissement ne pourra exporter avant que la situation ne soit rétablie.
  6. Si la présence de VP est confirmée, les établissements CEP pourront être désinfectés conformément aux instructions données dans la présente annexe (section 16); par contre, dans les autres catégories d'établissements, lorsque la désinfection n'est pas possible, on ne pourra redélivrer que le Certificat 4.
  7. Si la présence de VP est confirmée et si les méthodes de désinfectation décrites à la section 16 de la présente annexe sont effectuées, les certificats pourront être délivrés lorsque les essais réalisés au cours de deux printemps successifs se seront révélés négatifs..

6. NOTES RELATIVES AUX INSPECTIONS

Au départ, des inspections sont effectués pendant deux ans pour tous les certificats et, par la suite, deux fois par an ou, de préférence, plus fréquemment (ou suivant les dispositions établies périodiquement en vertu d'un accord international).

Il convient de noter que c'est l'Etablissement (décrit sur les certificats comme l'“Etablissement d'origine”) dont la situation sanitaire est déterminée et non des lots individuels de poissons. La validité de la procédure de certification est par conséquent fonction, non seulement des diagnostics cliniques et des essais de laboratoire nécessaires mais également de la situation géographique et écologique de l'établissement, ainsi que de sa politique d'alevinage.

Comme on l'a signalé précédemment, les établissements piscicoles ne devraient réempoissonner qu'avec des alevins certifiés au minimum de niveau identique à celui de l'établissement en cause. Si un établissement accepte des stocks ou des oeufs en provenance d'un établissement dont la catégorie de certification est inférieure à la sienne, il ne peut être certifié par la suite que dans cette catégorie, jusqu'à ce que les inspections et essais nécessaires pour le réintégrer dans la catégorie précédente aient été effectués pendant deux ans au moins. On trouvera au Tableau 3 de la présente annexe quelques indications sur la situation sanitaire des établissements piscicoles.

Tableau 1
AGENTS PATHOGENES ET MALADIES CODEES

Les organismes pathogènes codés sont:

1.virus de la NPI
2.virus de la NHI
3.virus de la SHV
4.virus de la VP (pour les cyprinidés)

Les maladies codées sont:

1.NPI
2.NHI
3.SHV
4.VP (pour les cyprinidés)

Tableau 2
CATEGORIES D'ETABLISSEMENTS

CatégorieDescriptionCertificat
CEPEtablissement exempt des organismes pathogènes codés1
CEMEtablissement exempt des maladies codées2
ECMEtablissement exempt des maladies codées indiquées sur le certificat3
IM    Etablissement exempt des maladies codées selon les inspections cliniques et essais de laboratoire effectués en cas de suspicion, et ne présentant pas les signes des maladies codées indiquées sur le certificat4

Tableau 3
SITUATION SANITAIRE DES ETABLISSEMENTS

Catégorie d'établissementsignes cliniquesPrésence de agents pathogènesanticorpsMilieu infectéObjectifs de production
CEP----Trafic international, reproduction, production d'oeufs
CEM---±-ditto-
ECM--±±Reproduction, repeuplement des eaux libres, consommation ou transformation
IM  -±±± ou +Consommation immédiate et zones infectées

7. ECHANTILLONNAGE

7.1 Lorsqu'on choisit des spécimens aux fins d'échantillonnage, il faut prélever les poissons gravement malades, moribonds et faibles; les poissons apparemment en bonne santé ne serviront qu'à compléter l'échantillon, le cas échéant.

7.2 Etablissements CEP et CEM (salmonidés)

L'effectif minimum de l'échantillon pour chaque source d'eau dans l'établissement devrait se présenter comme suit: au cours de la première et de la deuxième année d'inspection, des échantillons de 40 poissons seront prélevés deux fois par an; au cours des années suivantes, l'effectif de l'échantillon sera ramené à 20 spécimens; la fréquence d'échantillonnage reste la même; pour la première inspection de l'année, des poissons de 4 à 7 cm (.... g) seront prélevés, tandis que pour la deuxième inspection (3 à 6 mois plus tard), on utilisera des poissons de la même année, soit une taille de 10 à 15 cm (.... g). Si les deux tailles sont disponibles au moment de l'inspection, l'échantillon prélevé devra comporter des poissons de chacun des deux groupes.

7.3 Etablissements CEP et CEM pratiquant l'élevage des carpes

Au printemps, lorsque la température de l'eau est de 10 à 20°C, on peut attirer dans chaque étang les carpes présentant des signes de faiblesse vers le point d'eau en faisant arriver une petite quantité d'eau. Tous les poissons capturés devraient faire l'objet d'un examen clinique. Aux fins d'examens virologiques, 80 poissons au total, provenant de tous les étangs, devront être prélevés. La procédure est répétée pour chaque inspection annuelle.

7.4 Etablissements ECM pratiquant l'élevage des truites

Les établissements de cette catégorie pourront être certifiés comme étant exempts d'une ou plusieurs maladies spécifiées.

Quelque soit la maladie dont on certifie l'absence, l'inspection clinique et virologique doit porter sur deux années entières, en conformité des dispositions relatives aux établissements CEP et CEM pratiquant l'élevage des truites.

Au cours des années suivantes, le type d'examen requis pour les différentes maladies varie:

  1. NPI: Comme pour les établissements CEP et CEM pratiquant l'élevage des truites, après la période initiale de deux ans.
  2. SHV: Examen clinique au moins deux fois par an. Examen virologique chaque fois que des symptômes ressemblant à ceux de la maladie sont observés.

  3. NHI: Comme pour SHV

7.5 Etablissements IM

Ces établissements obtiennent la certification minimum.

On certifie qu'ils sont exempts de l'une au moins des maladies ci-après: SHV, NHI, VP, d'après des signes cliniques.

L'inspection clinique est réalisée deux fois par an, à intervalles approximatifs de 6 mois. L'échantillonnage aux fins d'examens virologiques ne s'impose que si l'on suspecte la présence d'une maladie précise. La certification peut être entreprise au terme de deux inspections.

8. HISTOLOGIE

  1. Bien que les examens histopathologiques soient de nature à fournir des informations diagnostiques extrêmement utiles, ils ne devraient pas être utilisés comme procédures de détermination mais uniquement afin d'indiquer des présomptions.
  2. La myxosomiase fait exception; en effet, les trophozoïtes ne peuvent être détectés que par des méthodes histologiques. Les modifications histopathologiques associées à cette maladie sont fonction du stade d'infestation par le parasite.

Au cours des 70 premiers jours, on constate une légère érosion du cartilage crânien. Seuls les trophozoïtes de Myxosoma cerebralis sont présents à ce stade.

Trois à quatre mois après le début de l'infection, il s'est creusé dans le cartilage crânien une cavité de type lésionnel contenant des débris cellulaires; elle est due à l'érosion du tissu et il n'y a ni infection, ni prolifération tissulaire. Des spores de Myxosoma cerebralis sont présents à ce stade.

Huit à douze mois après le début de l'infection, on observe une prolifération des tissus granuleux épithélioïdes tout autour de la masse des spores de Myxosoma cerebralis. Ce tissu épithélioïde remplace le tissu normal et donne naissance à un “kyste” qui ressemble à un granulome; ce processus affecte l'ostéogénèse normal.

9. METHODES D'ISOLATION ET D'IDENTIFICATION DES AGENTS PATHOGENES

9.1 Transport au laboratoire effectuant le diagnostic

Il serait idéal de pouvoir livrer les poissons vivants moribonds en récipients aérés ou oxygénés ou, encore, en sacs de matière plastique renfermant de l'oxygène. Lorsque le transport du matériel vivant n'est pas possible, les spécimens devraient être transportés sous glace. Ils ne devraient être ni congelés, ni entreposés dans du glycérol.

Tous les poissons devraient être transportés entiers et les poissons ne devraient être éviscérés que dans des circonstances exceptionnelles. Les échantillons de rein, de rate, de foie et d'autres organes devraient être réunis en lots de cinq spécimens au maximum et emballés convenablement.

Dans le cas des stocks de reproducteurs, les ovaires ou le sperme sont recueillis à l'époque de la reproduction, dans des tubes stériles ou autres récipients appropriés.

Fèces: 0,5–1,0 ml de fèces fraîches sont recueillies dans 5,0 ml de solution physiologique.

On ne peut congeler ni les fèces, ni les fluides reproducteurs: il faudrait les entreposer pendant 24 h au maximum, dans de la glace ou à 4°C.

Lorsqu'on recherche la myxosomiase, il ne faudrait pas employer de poissons de moins de 4 mois, étant donné que la formation de spores est peu probable. Les têtes devraient être prélevées sur des poissons plus âgés et jointes aux autres échantillons.

Pour ce qui est de la furonculose, le matériel lésionnel devrait être incorporé dans du bouillon de culture de Trypticase Soy Agar (TSA) ou encore directement étalé sur du TSA et envoyé avec les autres échantillons. A l'arrivée au laboratoire, les frottis de reins devraient être colorés par la méthode Gram.

9.2 Méthodes de laboratoire

A l'arrivée des échantillons au laboratoire, le matériel destiné au diagnostic de la myxosomiase et de la furonculose devrait être mis à part. Le reste des spécimens rassemblés devrait être homogénéisé dans un volume égal de solution saline stabilisée (pH 7,6–7,8) (solutions de Earle ou de Hanks). Le liquide ovarien n'est pas dilué ou peut être dilué à 1:2 lorsqu'il y a turbidité. Les échantillons de tissus homogénéisés ou de liquide ovarien sont alors centrifugés à 1 000 ou 2 000 g pendant 10 à 15 minutes. Les bactéries et les champignons sont éliminés du liquide surnageant, soit par filtration, soit par traitement aux antibiotiques.

Le cas échéant, le matériel peut être centrifugé à 5 000 g, pendant .... minutes dans un tube étroit et la couche supérieure du liquide surnageant éliminée, les niveaux inférieurs et la boulette étant jetés.

Le pH peut, s'il y a lieu, ne pas être ajusté à 7, 6–7, 8 et le filtrat ou le liquide traité aux antibiotiques ou centrifugé devrait être inoculé dans des flacons doubles ou des tubes de cellules appropriées.

Dans les essais de routine portant sur tous les virus sauf VP, il faudrait utiliser des cellules RTG2, l'incubation étant réalisée à 15°C. Cependant, les cellules RTG2 ne sont pas particulièrement sensibles au virus de NHI et si l'on suspecte la présence de cette maladie ou si l'on se propose précisément d'isoler le virus d'IHN, il faut employer des cellules de FHM. Pour isoler le virus de la VP, les cellules de FHM sont essentielles: le virus se développe mal dans les cellules RTG2.

Dans tous les cas, les cellules FHM doivent être incubées à 20°C.

Il convient de noter que certaines souches de cellules de RTG2 et de FHM ne sont pas nécessairement sensibles à la souche de virus inoculé. Il faudrait donc toujours faire appel à des témoins positifs.

Après inoculation des cellules appropriées, il faudrait permettre l'absorption pendant 1 h à la température ambiante; on ajoute ensuite le volume normal de milieu d'entretien.

Il importe de n'employer, pour les essais de virologie, que des cellules jeunes, se développant activement, ensemencées 1–4 jours auparavant et dont la confluence atteint 75–95 pour cent.

L'incubation devrait être poursuivie pendant 10 jours, et l'on devrait rechercher régulièrement des preuves de la présence de ECP.

Les cultures cellulaires inoculées ne faisant pas apparaître de ECP à la suite d'une incubation de 10 jours font l'objet d'une sous-culture (passage aveugle) et la sous-culture est incubée, comme décrite précédemment, pendant une nouvelle période de 10 jours durant laquelle on recherche régulièrement le ECP.

L'absence de ECP dans les cultures cellulaires inoculées comme à la suite du passage aveugle, devra être interprétée comme une détermination négative aux fins de la certification.

Si un effet cytopathogène important se développe au cours des premières 24 h d'incubation, il s'agit en général de l'indication du fait que l'extrait de poisson inoculé est toxique pour les cellules. Dans ces cas, les cellules devraient être recueillies en agitant vigoureusement le tube ou flacon et elles devraient être traitées aux ultra-sons pendant 10 secondes, diluées à 1:5 dans un milieu d'entretien et inoculées à de nouvelles cultures cellulaires.

En présence de contamination bactérienne ou fongique de la culture cellulaire, celle-ci devrait être recueillie, traitée aux ultra-sons pendant 20 à 30 secondes, centrifugée à 1 000 g pendant 15 minutes et le liquide surnageant devrait être filtré à travers une membrane de 0,5 μ et inoculé à de nouvelles cultures.

10. IDENTIFICATION SEROLOGIQUE DES VIRUS

10.1 Il importe que l'identité des virus isolés dans les cultures tissulaires soit confirmée sans doute possible dans un minimum de temps. Les méthodes décrites ci-après sont les plus fréquemment utilisées actuellement. Quel que soit le test sérologique effectué, il faudra utiliser des anti-sérums1 de spécificité commune, contre les différents virus des poissons. Etant donné les variations du groupe de virus de la NPI du point de vue sérologique, la confirmation de l'isolation d'un virus de la NPI par des méthodes sérologiques devrait être fondée sur une réaction positive avec un anti-sérum polyvalent, utilisé contre les principaux sérotypes du virus. On utilisera avec succès des tubes ou des plaques microtitres.

Des cultures cellulaires présentant un ECP viral seront recueillies, traitées aux ultrasons pendant 10 secondes puis diluées à 1:1 000 dans un milieu d'entretien. Un aliquote de cette solution diluée devrait être mélangé à un volume égal d'anti-sérum spécifique, à un titre approprié (dont la dilution doit être fonction du titre de l'antisérum, mais en général à 10-2 ou 10-3); un second aliquote est mélangé à un volume égal de milieu d'entretien. On laisse incuber pendant une heure à 20°C. On inocule au volume normal du milieu d'entretien des cultures cellulaires fraîches et on laisse incuber à la température appropriée. Les cultures devront être examinées après 1, 2 et 3 jours, pour déterminer l'apparition d'ECP.

Si un ECP apparaît dans les cultures ayant reçu de la solution recueillie mélangée à de l'anti-sérum, cela indique soit que l'identité du virus n'est pas celle que l'on soupçonnait, soit que la concentration de virus à la dilution 10-3 était trop élevée pour être neutralisée par l'anti-sérum spécifique dilué à 10-2. Cela ne devrait pas se produire en présence de la NPI étant donné qu'il est facile de préparer un anti-sérum très concentré; il peut cependant se poser un problème de neutralisation pour les trois Rhabdovirus (SHV, NHI et VP), pour lesquels il est difficile de préparer des anti-sérums très concentrés. Dans ces cas, la méthode de la réduction des plaques est recommandée. On peut se servir, pour identifier les virus, des techniques d'immunofluorescence.

10.2 Essais de réduction des plaques - On peut, si on le souhaite, utiliser cette procédure pour tous les virus que l'on désire déterminer.

Le liquide de culture provenant des cultures cellulaires présentant un ECP typique est dilué jusqu'à ce qu'il contienne environ 103 ou PF/ml. La solution est mélangée à un volume égal dans l'antisérum approprié dont la concentration est fonction du titre de l'antisérum employé mais non inférieure à 100. On mélange une nouvelle quantité du liquide de culture diluée avec un volume égal de milieu d'entretien. Des quantités égales d'antisérum et de témoin négatif, respectivement, sont mélangées avec une souche virale de référence, à titre de témoins positifs.

Les mélanges préparés comme décrit ci-dessus sont maintenus à la température ambiante pendant environ 1 h. Des aliquotes de chacun des mélanges sont ajoutés à des cultures cellulaires en double de sensibilité connue, dans des plats de Petri. Après absorption pendant ½ h, les cultures cellulaires sont recouvertes d'un milieu contenant 0,5 pour cent d'agarose. Deux cultures cellulaires non inoculées sont utilisées à titre de témoins négatifs.

Les plats de Petri contenant les cultures cellulaires sont mis à incuber pendant 48 à 72 h, à 15°C ou 20°C suivant le cas et les couches cellulaires colorées au rouge neutre (0,2 mgm/ml); on procède à la numération des plaques. Une réduction égale ou supérieure à 40 pour cent du nombre de plaques dans les plats de Petri inoculés avec le mélange virusantisérum est considérée comme la preuve de la présence du virus considéré dans le matériel examiné.

1 Les spécifications minimums relatives aux anti-sérums seront déterminées de temps à autre par le Comité scientifique consultatif

11. METHODES DE DETECTION DE LA MYXOSOMIASE

Les références ci-après donnent les méthodes recommandées pour la détection des spores de Myxosoma cerebralis:

11.1 Techniques de digestion

  1. Markiw et Wolf (1974), J.Fish.Res.Bd Can., 31, pp. 15–20
  2. Markiw et Wolf (1974), J.Fish.Res.Bd Can., 31, pp. 1597–1600
  3. Rydlo, M. (1971), Österreichs Fisch., 24, pp. 97–9.

11.2 Méthode de centrifugation du plancton

  1. O'Grodnick, J.J. (1975), J.Wildi.Dis., 11, pp. 54–7

12. METHODES D'IDENTIFICATION DE LA FURONCULOSE

12.1 Identification bactériologique de routine

Le diagnostic présumé de la furonculose sur la base de signes cliniques et de conclusions histopathologiques doit être confirmé en laboratoire par isolation d'Aeromonas salmonicida, l'agent causatif de la maladie. Les méthodes ci-après sont acceptables aux fins de la détection de la bactérie.

Le matériel infectieux prélevé dans les lésions et les tissus des poissons malades est examiné sous forme de préparations humides dans un milieu d'impregnation et de frottis colorés par la méthode de Gram. Le matériel lésionnel et tissulaire est également étalé sur des plaques d'agar-agar présentant la furonculose ou des TSA, sur lesquels la présence d'A. salmonicida provoque typiquement l'apparition d'un pigment hydro-soluble de coloration brunâtre au bout de 48 h d'incubation à 20–25°C. La présence de batonnets Gram-négatifs, asporogènes, dépourvus de motilité, dans le matériel infectieux et tissulaire provenant de poissons affectés et l'isolement de colonies brunâtres sur agar de furonculose ou TSA constituent une forte présomption de l'existence d'A. salmonicida dans les échantillons examinés. Il importe de noter qu'il existe des couches achromogéniques d'A. salmonicida.

L'identification de toutes colonies soupçonnées d'appartenir à l'espèce A. salmonicida devrait être réalisée par l'une des méthodes suivantes:

Epreuve à la cytochrome oxydase, sur des cultures préparées depuis 24–48 h (A. salmonicida) est cytochrome oxydase positif).

12.2 Identification sérologique

Epreuve d'agglutination sur lame: on mélange une colonie âgée de 24 h avec du soluté physiologique. On dépose des gouttes de la suspension obtenue sur une lame. Il faut maintenant examiner les deux gouttes avec une loupe pour déterminer si elles se sont agglutinées. Dans le cas contraire, on ajoute une goutte de sérum anti A. salmonicida à l'une des gouttes de la suspension et une goutte de soluté normal à la deuxième goutte de suspension. L'effet d'agglutination obtenu dans la suspension additionnée d'antisérum et non dans la suspension témoin additionnée de soluté physiologique constitue la preuve que la bactérie isolée est bien A. salmonicida. S'il y a auto-agglutination, l'essai n'est pas valable.

Le sérum anti A. salmonicida n'est pas disponible dans le commerce mais peut être préparé en laboratoire. Suivant sa concentration, il peut demander à être dilué. Il faudrait prendre soin d'ajouter l'antisérum à la goutte et non la goutte à l'antisérum.

On trouvera dans les documents ci-après deux épreuves recommandées pour la détection d' A. salmonicida:

  1. McCarthy and Rawle (1975), J.Gen.Microbiol., 86, pp. 185–7
  2. McCarthy (1975), J.Gen.Microbiol., 88, pp. 384–6.

La première est une épreuve d'hémo-agglutination passive et la seconde est une épreuve utilisant du latex recouvert d'anticorps.

NOTE:

  1. Les tentatives d'isolement d' A. salmonicida en vue de poser un diagnostic de furonculose chez les sujets asymptomatiques porteurs de la maladie constituent une technique de valeur douteuse, notamment dans les cas où les bactéries ne sont présentes qu'en petit nombre; la prudence s'impose donc lorsqu'il s'agit de certifier que les salmonidés en apparence sains sont indemnes de furonculose.
  2. Dans tous les cas, l'identification d'Aeromonas salmonicida devrait être confirmée par des épreuves biochimiques classiques.

13. METHODES DE DESINFECTATION DES OEUFS EMBRYONNES DES SALMONIDES D'ELEVAGE

Conformément aux dispositions en matière de certification contenues à l'Annexe II de la Convention internationale pour la lutte contre les principales maladies transmissibles des poissons, 19.., tout envoi d'oeufs embryonnés de poissons d'élevage de la famille des salmonidés doit être désinfecté immédiatement avant l'expédition. Le désinfectant utilisé sera un composé organique approuvé de l'iode1, dont l'efficacité dans la destruction des virus (NPI, NHI, SHV) et de certaines bactéries pathogènes des poissons (Aeromonas, vibrions, myxobactéries) susceptibles d'être transportés à la surface de ces oeufs embryonnés a été démontrée.

Le composé organique approuvé de l'iode, fraîchement dilué dans l'eau, doit atteindre une concentration efficace finale de 75–100 ppm d'iode actif (comme I2 libre)2. Les oeufs embryonnés sont exposés pendant 5 minutes à ce désinfectant récemment préparé. Pour assurer le maximum d'efficacité contre le virus, le pH de l'eau avec laquelle le désinfectant est dilué est amené à une valeur pratiquement neutre (c'est-à-dire pH 7,0). La teneur de l'eau en matières organiques devrait être nulle ou minime durant l'immersion des oeufs dans la solution désinfectante.

Lorsqu'on désinfecte des oeufs, il faut employer un volume suffisant de solution de désinfectant. En préparant la solution, il importe qu'en définitive la concentration du composé approuvé, par rapport au volume d'oeufs, soit de 50 litres de solution pour 5 000 oeufs (soit 10 volumes de désinfectant pour un volume d'oeufs).

1 Ou une substance équivalente
2 Ou de 50 ppm pendant 15 minutes

NOTE:

  1. Un certain nombre de firmes commerciales vendent un composé organique approuvé de l'iode; il s'agit de la polyvinylpyrrolidonéiodine (PVP-I) dont la teneur d'iode libre est de 1 pour cent.
  2. Les solutions aqueuses fraîchement préparées de composé d'iode organique approuvé sont de couleur ambrée. Lorsque cette couleur ambrée s'atténue, par élimination ou inactivation de l'iode libre, on considère que la solution a perdu son efficacité en tant que désinfectant et ne devrait plus être utilisée.

14. METHODES DE DESINFECTION DES CUVES ET AUTRES RECIPIENTS UTILISES POUR TRANSPORTER LES POISSONS VIVANTS

Les cuves et autres récipients utilisés pour le transport des poissons vivants doivent être nettoyés à fond et désinfectés avant chaque envoi international par une méthode de désinfection efficace. Les procédures suivantes sont jugées efficaces:

  1. Nettoyage mécanique approfondi dans une machine à rincer sous pression, avec addition d'une solution à 0,2 pour cent d'hydroxyde de sodium;

    OU

    par récurage manuel à la brosse avec une solution à 0,2 pour cent d'hydroxyde de sodium;

    OU

    par d'autres méthodes également efficaces.

  2. Après nettoyage, la cuve ou autre récipient est désinfecté à fond par pulvérisation de formaline (du commerce) diluée dans de l'eau à 1:50.

15. METHODES DE DESINFECTION DES CUVES ET AUTRES RECIPIENTS UTILISES POUR LE TRANSPORT DES OEUFS DE POISSONS

Les récipients utilisés pour transporter des oeufs de poisson doivent être du type non réutilisable et doivent toujours être détruits par incinération immédiatement après usage. Lorsqu'on emploie des récipients non réutilisables, il est essentiel qu'ils soient neufs et n'aient jamais été utilisés.

16. METHODES RECOMMANDEES POUR LA DESINFECTION DES ETABLISSEMENTS PISCICOLES

  1. L'établissement est drainé ou asséché et toute la vase et les autres détritus sont éliminés;

  2. Les étangs, bassins et autres installations de stockage sont abondamment couverts de chaux vive (1/2 kg/m2 au minimum).

  3. Les bassins, les écluses, les écrans et tout le matériel d'écloserie, de même que l'intérieur de l'écloserie et les locaux servant à la préparation des aliments ou les autres locaux servant d'équipement à l'écloserie sont soigneusement nettoyés avec une solution à 2 pour cent de NaOH (20 g de NaOH/10 litres d'eau) avec une brosse ou, de préférence, avec un jet sous pression, employé à la température minimum de 60°C;

  4. Tout le matériel et les machines utilisés (cf. 1, 2 et 3) sont séchés et aspergés d'une solution à 2 pour cent de formaline (200 ml de formaline du commerce pour 10 litres d'eau) ou une solution d'iodophore, contenant 50 à 100 ppm d'iode libre;

  5. Lorsqu'il est impossible d'assécher totalement les installations de stockage, il faut les vider par pompage deux fois au moins au cours de la période de nettoyage et, chaque fois qu'ils sont asséchés par pompage, il faut répartir une quantité de chaux vive telle que décrite en(2) ci-dessus.

  6. Le matériel servant à transporter du poisson doit être nettoyé avant chaque emploi conformément aux instructions figurant à l'Annexe III (section 14).

  7. Lorsqu'on emploie des véhicules pour transporter les poissons et qu'il faut changer l'eau au cours du voyage, l'eau des récipients ne doit être jetée que dans des sites approuvés, susceptibles d'être ultérieurement désinfectés.

ANNEXE IV
LISTE DES MALADIES DES POISSONS VISES PAR LA CONVENTION

  1. Maladies des poissons incluses aux fins de certification

    1. Famille des salmonidés

      1. Nécrose pancréatique infectieuse (NPI)
      2. Nécrose hématopoïétique infectieuse (NHI)
      3. Septicémie hémorragique virale (SH)
    2. Famille des cyprinidés

      1. Virémie de printemps (VP)
  2. Maladies des poissons et conditions morbides incluses aux seules fins d'information

    1. Famille des salmonidés

      1. Myxosomiase
      2. Furonculose
      3. Erythrodermatite

(fin des annexes techniques modifiées)


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