9. Le Secrétariat a présenté le document FI:SCA/2001/2 qui définit laquaculture commerciale comme lélevage dorganismes aquatiques (poisson, mollusques, crustacés et algues) à des fins lucratives et les raisons de sa promotion en Afrique. Il a ensuite passé en revue les conditions nécessaires au succès des entreprises aquacoles commerciales compte tenu des potentialités de la région. Il a fait observer que les contraintes liées aux intrants, notamment les difficultés daccès aux aliments, aux capitaux et aux semences, constituent un obstacle majeur au développement de laquaculture commerciale.
10. La Consultation a constaté que la région dispose dun vaste potentiel pour le développement de laquaculture commerciale. Toutefois, celle-ci exige des approvisionnements fiables en aliments pour poisson et en semences ainsi que des capitaux. Plusieurs délégués ont présenté la situation de laquaculture commerciale dans leurs pays respectifs. Lapprovisionnement en aliments de bonne qualité, produits localement, constitue lune des principales contraintes dans la plupart de ces pays. Ils devraient donc importer des aliments ou des ingrédients tels que des vitamines et des minéraux à un prix relativement élevé, ce qui porte les coûts de production à un niveau non compétitif.
11. Certains délégués ont signalé que leurs pays sont à même dappuyer une industrie des aliments pour poisson, tandis que dautres ont fait observer que lorsque la production daliments pour poisson dépend de celle daliments destinés à dautres animaux délevage, elle est soumise aux fluctuations économiques affectant ces sous-secteurs. Dune façon générale, tous ces pays ont largement intérêt à renforcer leurs capacités en technologies de production daliments et de nutrition du poisson.
12. Par ailleurs, la Consultation a noté que la promotion de laquaculture commerciale est intrinsèquement liée au niveau du développement du secteur agricole commercial. Les faiblesses de ce dernier rendent difficile tout progrès dans le domaine de laquaculture commerciale.
13. La Consultation a fait observer que laquaculture commerciale est une activité complexe et dun coût élevé, dont le développement exige une approche intégrée. Lune des principales difficultés consiste à trouver le moyen de réduire les coûts de production, alors que les intrants sont particulièrement coûteux.
14. La Consultation a identifié des stratégies à proposer aux gouvernements pour surmonter les principales contraintes freinant actuellement le développement du secteur. Ces stratégies peuvent être résumées comme suit:
15. La Consultation a souligné que la FAO devrait chercher à accentuer son rôle dans le renforcement des capacités humaines, la collaboration régionale, léchange dinformations et la promotion générale de laquaculture commerciale en Afrique subsaharienne et aider les pays à mobiliser des ressources pour lancer ce type dentreprise.