Forum global sur la sécurité alimentaire et la nutrition (Forum FSN)

Appels à contributions

Appel à contributions sur l'expérience acquise dans l'utilisation et l'application de trois séries de recommandations du CSA sur la politique agricole des petits exploitants dans le contexte de la sécurité alimentaire et de la nutrition

Un bilan de la situation devrait avoir lieu en octobre 2019 au cours de la quarante-sixième session plénière du Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) dans le cadre du suivi de l'utilisation et l'application des recommandations politiques suivantes du CSA:

Série 1: Investir dans la petite agriculture  en faveur de la sécurité alimentaire et de la nutrition (adoptée en 2013)

Série 2: Établir des liens entre les petits exploitants agricoles et les marchés (adoptée en 2016)

Série 3: Le développement agricole durable au service de la sécurité alimentaire et de la nutrition: quels rôles pour l’élevage? (adoptée en 2016)

Le Comité de la sécurité alimentaire mondiale demande aux parties prenantes de faire part de leur expérience dans l'application de l'une ou l'autre de ces recommandations d'ici le 29 avril 2019 pour informer la quarante-sixième session du CSA. 

Ces recommandations sont d'une grande pertinence pour toutes les parties prenantes du CSA, et en particulier pour les petits exploitants agricoles qui contribuent le plus à la sécurité alimentaire et à la nutrition et qui constituent la catégorie la plus nombreuse d'agriculteurs familiaux. Ce sont les principaux protagonistes de la Décennie des Nations Unies pour l'agriculture familiale et cette quarante-sixième réunion de bilan constituera une contribution spécifique du CSA à cette décennie en 2019.

Cette manifestation mettra l'accent sur la manière dont les petits exploitants ont effectivement bénéficié ou sont censés bénéficier de ces recommandations politiques du CSA. On y examinera également la possibilité d'appliquer les résultats de la politique du CSA, en particulier pour la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) et dans le contexte de la Décennie de l'agriculture familiale et de la Décennie d'action des Nations Unies pour la nutrition. Compte tenu du rôle important des femmes dans le contexte de l'agriculture paysanne, l'événement contribuera également à l'intégration des messages de l'initiative émanée du  Forum 2017 du CSA sur l’autonomisation des femmes dans le contexte de la sécurité alimentaire et de la nutrition.

Ces trois séries interdépendantes de recommandations de politique générale du CSA se concentrent sur les petits exploitants qui jouent un rôle essentiel pour assurer la sécurité alimentaire et la nutrition sur le plan local et mondial. La première série fournit un cadre général des recommandations promues par le CSA pour soutenir les petits exploitants agricoles, conformément à la vision du CSA. Ces recommandations émanent du rapport du Groupe d'experts de haut niveau sur la sécurité alimentaire et la nutrition (HLPE) « Investir dans la petite agriculture en faveur de la sécurité alimentaire et de la nutrition ». Les recommandations en matière de politiques visent essentiellement à: habiliter les politiques nationales, la gouvernance et les bases de données probantes; promouvoir l'accès aux avoirs, aux biens publics, aux services sociaux, à la recherche, à la vulgarisation et à la technologie; et faciliter les investissements, l'accès aux marchés, aux ressources et services de production.

La deuxième série résulte d'une analyse plus complète des principaux défis et opportunités pour améliorer l'accès des petits exploitants aux marchés. Ces recommandations sont issues du  Forum 2017 du CSA sur l’établissement de liens entre les petits exploitants agricoles et les marchés  tenu en juin 2015. Elles soulignent l'importance que revêtent pour les petits exploitants les marchés intégrés dans les systèmes alimentaires locaux, nationaux et régionaux et proposent une série de mesures politiques visant à renforcer ces marchés et leur accès pour les petits exploitants dans le cadre de la sécurité alimentaire et la nutrition.

La troisième série contribue à la réflexion politique globale sur l'agriculture paysanne en mettant l'accent sur le rôle du développement agricole durable et en particulier de l'élevage dans l'amélioration de la durabilité économique, sociale et environnementale des systèmes alimentaires. Ces recommandations émanent du rapport du Groupe d'experts de haut niveau sur la sécurité alimentaire et la nutrition (HLPE) « Le développement agricole durable au service de la sécurité alimentaire et de la nutrition: quels rôles pour l’élevage? ».

Le CSA a toujours encouragé les parties prenantes à partager volontairement leurs expériences concernant l'utilisation et l'application de ses principaux produits et autres recommandations, soit en faisant part des expériences « individuelles » d'un groupe de parties prenantes (par exemple, un État membre, la société civile, le secteur privé, etc.), soit en communiquant les résultats des consultations multipartites organisées (pour confronter leurs expériences) par plusieurs groupes d'intéressés. Des orientations pour la tenue de consultations multipartites aux niveaux national, régional et mondial sont proposées dans le Cadre de référence pour la mise en commun des expériences et des bonnes pratiques relatives à l'application des décisions et recommandations du CSA au travers de manifestations nationales, régionales et mondiales, approuvé par le CSA en 2016.

L'approche recommandée par le CSA pour organiser des consultations multipartites favorise l’organisation de manifestations par les pays en collaboration et en partenariat avec les mécanismes et initiatives de coordination existants. Les acteurs nationaux devraient jouer un rôle actif dans l'organisation de ces manifestations à tous les niveaux, avec le soutien éventuel des institutions basées à Rome (Organisation pour l’alimentation et l’agriculture  - FAO, Fonds international de développement agricole  – FIDA, et le Programme alimentaire mondial - PAM) ou d’autres parties prenantes. Les résultats devraient être documentés dans des rapports préparés en consultation avec tous les groupes d'intervenants participant à la réunion.

Toutes les contributions reçues contribueront à assurer le suivi des progrès accomplis dans l'utilisation et l'application des trois séries de recommandations de politique générale du CSA. Toutes les contributions seront compilées dans un document qui sera mis à la disposition des délégués lors de la quarante-sixième session du CSA en octobre 2019.

Veuillez utiliser la grille ci-jointe pour faire part de votre expérience dans l'application de l'une ou l'autre de ces recommandations. Vous pouvez télécharger le formulaire ci-dessous ou l'envoyer par courriel à [email protected]. La date limite de dépôt des soumissions est fixée au 29 avril 2019.

Les soumissions peuvent être rédigées dans n'importe laquelle des langues de l'ONU (arabe, chinois, anglais, français, russe et espagnol). Les contributions doivent être strictement limitées à 1000 mots.

Le Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) a pour vocation d'être la principale plate-forme internationale et intergouvernementale ouverte à un large éventail de parties prenantes résolues à collaborer de manière coordonnée à l'appui des processus nationaux visant à éliminer la faim et à assurer la sécurité alimentaire et la nutrition pour tous les êtres humains. Le CSA s'efforcera d'instaurer un monde libéré de la faim là où les pays mettent en œuvre les Directives volontaires à l'appui de la concrétisation progressive du Droit à une alimentation adéquate dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale. De plus amples informations sur le Comité sont fournies sur le site web du CSA.

Cette activité est maintenant terminée. Veuillez contacter [email protected] pour toute information complémentaire.

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Max Blanck

European Food Safety Authority (EFSA)
Italie

Dear all,

Thank you very much for the comments shared so far. While all contributions are most welcome, I would like to remind you to use, where possible, the template provided by CFS.

This would greatly help our colleagues in analysing and systematizing your case studies.

You can download the template here.

We look forward to keep receiving your case studies!

Max

FSN Forum Team

In my opinion, in developing countries the smallholders are not aware about the modern production technology of field crops cultivation. The farmers use toxic chemicals, degrade soils, and they don’t know the soil and water conservation practices. Moreover, the smallholders are cheated by the middlemen because they don’t have direct access to big markets to sell their produce. About 50-80% of the smallholder’s income goes to the middlemen. I recently completed a two years project (2017 and 2017) entitled: Transfer of Modern Production Technology of Field Crops Cultivation to Farmers through Field Days and Trainings in remote areas of two districts (Malakand and Swat). I trained farmers there in different union councils. I will also suggest the attention of governments to make good policies regarding smallholders in neglected/remote areas.

Livestock play important role in sustainable farming system. However, the genetics of our livestock are low yielding and therefore the farmers are not in much advantage by keeping livestock’s. Government should work and introduce high yielding livestock’s in the country for the betterment of farming community. On the other hand, the dominant cereal based cropping system in the country i.e. rice-wheat or maize-wheat reduce the fertility of the soils. Moreover, cereal based system results in low proteins per unit area and so the farmers are having malnutrition and poor health problem (e.g. Zn deficiency). The government must encourage the introduction of pulses in the cropping system which could increase soil fertility and protein per unit area. Here the farmers apply so many sprays on orchids (e.g. peach orchids) which is the major cause of hepatitis, skin problem, and cancer etc. The livestock health is also under severe stress due to lack of balanced and less feed availability.

Detailed file already sent by email.

Hello everyone,

It’s about, Set 3: Sustainable Agricultural Development for Food Security and Nutrition: What Roles for Livestock?

Livestock production is important from the point of view of human health, employment and livelihoods, yet questioned by some mostly in environmental implications context. It’s mostly the management issue-how we are keeping the livestock in terms of numbers, production efficiency, feeding regime (competition with humans for feed) etc. The integrated systems could be more resilient, where livestock could be maintained as per the carrying capacity of the land holdings with the farmers. The Extension and Advisory services can design extension strategies around food systems towards ensuring the availability of required amount of animal sourced protein. We need 20gm animal sourced protein/per day which means everyone needs 33 kg lean meat / 45 kg fish / 60kg eggs or 230 kg milk/year. Many countries around the world are having far less consumption from this required levels. This leads to human population suffering from micro- nutrients related deficiency diseases stunting, wasting, anaemia, cognitive problems etc. In India, for instance, Over 70% pre-school children  consume less than 50% of Recommended Dietary Allowance (RDA) of iron, vitamin A, and some B vitamins particularly riboflavin and folic acid. Many of these nutritional deficiencies can be overcome, if livestock products like milk, meat, pork, fish and eggs are included in human diets in required quantities. Livestock production offers multiple benefits like improved nutrition, health, incomes, and livelihoods. Yet the potential of livestock production is underexploited in many developing countries. While the research can help improve livestock productivity, the extension and outreach activities can deliver research outcomes to producers leading to improved livestock productivity. But Research-extension- farmer linkages are weak in these countries. So, we need to design extension interventions that include promoting crop-livestock integrated farming systems, fodder cultivation, promoting livestock entrepreneurship, mentoring rural youths, and organizing capacity building programmes including for farm women. The productivity enhancing livestock technologies, when shared with the livestock owners via targeted extension services can improve their production practices for green fodder, milk, meat, fish and egg production.

The questions we need to answer, how best we can ensure the required quantity of ASF to growing human population, with least implications to environment?

You may like to read my blog: http://www.fao.org/cfs/home/blog/blog-articles/article/en/c/1043521

Looking forward to hear more from the participants?

    Dans le haut Atlas Maroc, et exactement dans la Commune d'Assoul  situé à la province de Tinghir où les population vivent essentiellement de la petite agriculture où j'ai exercé comme vulgarisateur et où j'ai pu réaliser , au sein de l'office agricole du Tafilalet, l'extention du pommier en général, mais  pas le développement de toute la filière. Mon action avait ciblé uniquement la production et une ébauche de l'organisation professionnelle aux alentours de cette filière.

     L'action était de marier cette culture(pommier) au cultures fourragères et par consequent  à l'élevage. Mais cette petite agriculture est sujette à de nombreux problèmes notamment la secheresse ou l'eccès subite de l'eau (innondations , grêle et crues qui ravagent tout) et les agriculteur se trouvent démunis et vivent en dépendance de leurs proches qui se louent ailleurs .        Et la solution du problème n'est pas inconnue mais difficile à réaliser par les agricultures, cette solution est d'installer des barrages de retenue pour régler le débit de l'eau et atténuer l'effet de secheresse par une bonne maitrise l'eau.

     Et la deuxième solutionet d'installer des infrastructure comme le lieu de stockage de la production et encadrer ces petits agriculteurs et agricultrice.

PROYECTO PESQUERO – ALIMENTARIO

Proyecto orientado al uso racional de la anchoveta como materia prima de conservas, producidas bajo los más altos standards de calidad alimentaria. Objetivo: Reducir hambre y desnutrición.

El Proyecto identifica los actuales desafíos y oportunidades que afectan el desarrollo de la cadena de valor de la anchoveta enlatada, eliminando la opción de su consumo alimentario.

El Proyecto describe un modelo inédito de colaboración entre socios de la cadena. Define las Best Practices que conducen al aseguramiento de la sostenibilidad de los socios y de la cadena.

Identifica las no conformidades existentes en procesos críticos. Propone las acciones correctivas para su levantamiento y cierre. Recoge teoría, experiencia y lecciones aprendidas de expertos.

El Proyecto es una propuesta para la aplicación de los tres conjuntos de recomendaciones de política del CSA, lo cual se aprecia en los tres acápites siguientes.

Conjunto 1: Inversión en el pescador artesanal en favor de la seguridad alimentaria y la nutrición. (Pescador artesanal is a small fishing boat owner) Smallholder Perspective.

Conjunto 2: Vinculación de los pescadores y productores artesanales con los mercados. (The food in a food system is not only produced, but also processed, distributed and marketed)

Conjunto 3: Desarrollo pesquero sostenible en apoyo de la seguridad alimentaria y la nutrición. ¿Qué función desempeña el recurso pesquero alimentario más abundante en el mundo? (Anchovy availability is good enough for feeding and nurturing people living in poverty all the world over)

En la etapa de elaboración del estudio de factibilidad del proyecto, utilizaremos la estructura del “Framework for Project Design”, la cual forma parte del documento “Nutrition-sensitive Value Chains from a Smallholder Perspective”