Forum global sur la sécurité alimentaire et la nutrition (Forum FSN)

Consultations

Renforcement des systèmes alimentaires urbains et péri-urbains pour assurer la sécurité alimentaire et la nutrition dans le contexte de l’urbanisation et de la transformation rurale

 À la demande du Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA), le Groupe d’experts de haut niveau sur la sécurité alimentaire et la nutrition (HLPE-FSN) a élaboré le rapport intitulé «Renforcement des systèmes alimentaires urbains et péri-urbains pour assurer la sécurité alimentaire et la nutrition dans le contexte de l’urbanisation et de la transformation rurale». Le rapport du HLPE-FSN sera présenté à la cinquante-deuxième session plénière du CSA en octobre 2024.

Par le biais de cette consultation électronique, le HLPE-FSN souhaite obtenir votre avis sur le champ d'application proposé pour ce rapport et sur les questions indicatives ci-dessous.

CHAMP D'APPLICATION ET JUSTIFICATION

Près de 60 pour cent de la population mondiale vit actuellement dans des centres urbains (DESA, 2018; Acharya et al., 2020). Ceux-ci sont considérés comme des moteurs de croissance et d’emploi qui produisent plus de 80 pour cent du PIB mondial, mais qui sont également confrontés à d’énormes défis pour ce qui est de garantir l’accès de tous les résidents aux services essentiels que sont la santé, l’éducation, le transport et la nourriture (ibid.). La population urbaine connaît un accroissement particulièrement fort en Afrique et en Asie. Les 15 villes à la croissance la plus rapide au monde sont toutes situées en Afrique. Parallèlement à cette urbanisation, on assiste à un « découplage géographique » (Langemeyer et al., 2021) des villes par rapport aux sources d’approvisionnement alimentaire, en raison de l’utilisation des terres urbaines et péri-urbaines réorientées vers des « usages plus rentables ». Ainsi, les villes perdent rapidement les terres agricoles péri-urbaines, qui leur fournissaient depuis toujours des aliments frais et sains. Les zones urbaines connaissent également une fréquence plus élevée de phénomènes météorologiques extrêmes qui compromettent la subsistance et les revenus des populations, tandis que les inégalités entre populations urbaines se creusent (Pelling et al., 2021). Du fait de ces évolutions, les zones urbaines et péri-urbaines concentrent également les risques d’insécurité alimentaire et de malnutrition, comme on a pu le constater lors de la pandémie de covid-19 (voir, par exemple, Rede PENSSAN, 2021), encore exacerbés par les catastrophes naturelles et les conflits. Dans le même temps, ces zones regorgent de ressources et constituent des centres d’éducation, de technologie et d’innovation, d’offre de services sanitaires et sociaux, ainsi que de production, de transformation et de distribution d’aliments, autant de rôles qui peuvent être renforcés.

Dans les quartiers pauvres des villes, les activités économiques et commerciales informelles sont souvent essentielles à la sécurité alimentaire, mais elles sont généralement négligées au niveau politique et réglementaire. Les systèmes alimentaires informels comprennent un réseau complexe de fournisseurs, de transporteurs, de colporteurs, de détaillants et de vendeurs de rue et de marchés, en plus des agriculteurs, et rend les aliments plus accessibles et plus abordables pour les consommateurs urbains. Or, ces acteurs du secteur informel s’appuient principalement sur leurs propres ressources et capitaux et ne bénéficient, pour renforcer leurs entreprises et en garantir la qualité, que d’un faible soutien politique en termes d’intelligence du marché, de transport et de logistique, de chaînes du froid ou d’installations de réutilisation des déchets (Tefft et al., 2017). En fait, en l’absence de planification précise des systèmes alimentaires, la vente et la consommation d’aliments hautement transformés augmentent dans la plupart des centres urbains, tandis que le commerce local qui garantit des aliments sains et frais à des prix abordables, et souvent en plus petites quantités, y est négligé, ce qui a contribué à la création de ce qui a été appelé « des déserts alimentaires » . Ce phénomène a eu des répercussions négatives sur la sécurité alimentaire et la nutrition (Peyton, Moseley et Battersby, 2015; Battersby, 2017; Acharya et al., 2020).

Cette incohérence stratégique se traduit par un manque général de coordination entre les politiques et les acteurs concernés par la sécurité alimentaire, l’environnement, etc. et la planification urbaine. Cette situation est encore exacerbée par le manque général de données, d’analyses et d’éléments empiriques dont on a besoin au niveau des villes pour éclairer la prise de décisions sur les questions d’alimentation urbaines et péri-urbaines. C’est pourquoi il est difficile, pour les décideurs, de planifier, de hiérarchiser, de concevoir et de suivre les interventions dans les systèmes alimentaires des zones urbaines et péri-urbaines. De plus, les gouvernements et les systèmes d’alerte rapide face aux risques de famine n’ont pas non plus été aussi performants dans le suivi de l’insécurité alimentaire dans les zones urbaines qu’ils l’ont été dans les zones rurales, au-delà d’indicateurs très élémentaires tels que les prix des aliments (Moseley, 2001; Krishnamurthy, Choularton et Kareiva, 2020).

Les villes peuvent jouer un rôle essentiel dans l’élaboration de politiques relatives aux systèmes alimentaires qui renforcent leur résilience de différentes manières. Elles peuvent, au besoin, s’approvisionner en aliments cultivés localement ou de manière régénérative, faciliter la production urbaine et péri-urbaine durable d’aliments nutritifs, éviter le gaspillage alimentaire et en renforçant les investissements dans la bioéconomie circulaire (définie au sens large comme une économie fondée sur l'utilisation, la réutilisation et la régénération durables des ressources naturelles), créer des marchés alimentaires inclusifs en investissant dans des infrastructures qui permettent aux petits commerçants et détaillants de commercialiser des produits alimentaires plus sains. Elles peuvent également jouer un rôle pour favoriser la résilience en atténuant les effets négatifs du changement climatique et en s'y adaptant (HLPE, 2020 ; Heck et Alonso, 2021).

L’agriculture urbaine et péri-urbaine est une option importante qui peut avoir des effets positifs sur la diversité alimentaire, la qualité des espaces urbains et l’action et l’autonomisation des communautés. Or, dans la plupart des villes, notamment dans les pays du Sud, cette agriculture ne bénéficie que d’un soutien public limité. Au contraire, la réglementation en vigueur dans les villes et la valeur marchande croissante des terrains limitent les possibilités de production locale. Selon une enquête récente de la FAO, les autorités municipales jouent un rôle énorme pour identifier et mettre en relation les acteurs des systèmes alimentaires et favoriser ainsi l’émergence d’initiatives locales innovantes propres à améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition (FAO, 2020). Face aux conséquences dramatiques de la pandémie, par exemple, les jardins potagers ont fourni des compléments alimentaires sains et nutritifs ainsi que des services écosystémiques (Lal, 2020). Les marchés locaux se sont multipliés, tout comme les livraisons à domicile de paniers d’aliments frais par des producteurs familiaux et les initiatives de dons alimentaires aux communautés à faibles revenus. De nombreux habitants des zones urbaines, en particulier les migrants, les sans-papiers et les travailleurs informels, ont été contraints de s’adresser aux banques alimentaires et aux organisations caritatives, ce qui a grandement nui à leur dignité et à leur agencéité (Rao et al., 2020). Ces expériences soulignent l’importance et le potentiel que revêt la dimension territoriale des systèmes alimentaires pour la réalisation du droit humain à l’alimentation (Recine et al., 2021).

Compte tenu de l’importance sociale et économique des zones urbaines, il est impératif de relever les défis posés par l’urbanisation en matière de transformation rurale pour « reconstruire en mieux » après la pandémie de covid-19, et les perturbations des chaînes d'approvisionnement causées par la guerre en Ukraine, les conflits internes et les catastrophes naturelles. Les politiques doivent impérieusement s’attaquer à la pauvreté et aux inégalités, renforcer la résilience et l’inclusion sociale et favoriser la pérennité des moyens d’existence. Les besoins spécifiques des divers contextes ruraux et urbains, les différences entre les différents types d’environnements urbains (par exemple, les mégalopoles et les villes situées dans des zones essentiellement rurales), ainsi que les liens entre ces éléments dans les relations urbaines-rurales, doivent être pris en compte dans la formulation des politiques alimentaires. Ainsi, le Nouvel Agenda Urbain appelle à intégrer la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la planification urbaine et territoriale (ONU-Habitat, 2016). Le rapport pourrait également explorer les questions spécifiques concernant la sécurité alimentaire et la nutrition auxquelles les villes sont confrontées dans les situations de conflits, de catastrophes naturelles et d'autres crises, en particulier en cas de dépendance vis-à-vis des importations alimentaires et de vulnérabilité à la volatilité des prix.

Une analyse plus approfondie des systèmes alimentaires est nécessaire dans le contexte de l'urbanisation et de la transformation des zones rurales pour garantir le respect du droit à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, dans ses six dimensions (HLPE, 2020). Le rapport pourrait notamment étudier le potentiel des marchés territoriaux et informels, de l'économie circulaire et des chaînes d'approvisionnement plus courtes pour renforcer les liens entre la production et la consommation alimentaires urbaines et péri-urbaines. Le rôle des environnements alimentaires dans les zones urbaines est particulièrement important, compte tenu de la coexistence de la distribution organisée (supermarchés) avec les marchés territoriaux et informels, et des effets néfastes de la supermarchandisation qui évince les petits commerces alimentaires et/ou informels (Peyton et al. 2015). Ainsi, certaines parties des villes, souvent les plus pauvres, sont devenues des "déserts alimentaires" pour les produits frais et sains, ce qui affecte les régimes alimentaires urbains, déjà caractérisés par une priorité croissante accordée aux aliments transformés et prêts à consommer. En outre, les centres urbains, et notamment les zones d'habitat informel, sont souvent caractérisés par le manque d'infrastructures de base telles que l'accès à l'eau potable et au réseau d'égouts. Il faut donc accorder une attention particulière aux besoins en eau et en assainissement par rapport à l'utilisation des aliments dans les zones urbaines et péri-urbaines.

Dans le même temps, les zones urbaines et péri-urbaines abritent des innovations intéressantes pour la production, la transformation et la distribution de denrées alimentaires, telles que les jardins verticaux, les groupes d'achat éthiques et les innovations en matière de marketing, qui pourraient être reproduites dans d'autres contextes. Pour renforcer le rôle des systèmes alimentaires urbains et péri-urbains, il est essentiel de réfléchir à l'architecture de la gouvernance en matière de sécurité alimentaire et de nutrition, et notamment à la manière dont les conseils municipaux, les experts en urbanisme et les autres partenaires peuvent s'engager auprès des acteurs traditionnellement impliqués dans les systèmes alimentaires et les politiques de sécurité alimentaire et de nutrition afin de renforcer les synergies. Certaines des mesures politiques recommandées ces dernières années pour renforcer le rôle des systèmes alimentaires urbains et péri-urbains portent sur la promotion d'un accès équitable aux terres et aux ressources agricoles productives pour les petits producteurs. Elles incluent également l'investissement dans les infrastructures rurales et urbaines, le développement de marchés territoriaux et de chaînes d'approvisionnement courtes, la priorité donnée aux personnes vivant dans la pauvreté dans les villes et les zones rurales pour qu'elles aient accès à des aliments nutritifs et à des conditions de vie plus saines, et l'anticipation de l'avenir interconnecté de l'urbanisation et de la transformation des zones rurales (HLPE, 2020 ; Heck et Alonso, 2021).

À partir des résultats du Groupe de travail à composition non limitée (GTCN) du CSA sur l'urbanisation, la transformation rurale et les implications pour la sécurité alimentaire et la nutrition (CFS 2017/44/6 et CFS 2016/43/11), de publications récentes et de débats d'orientation, le rapport explorera ces questions et formulera des recommandations de politique générale à l'attention du CSA.

QUESTIONS POUR ORIENTER LA CONSULTATION ÉLECTRONIQUE SUR LE CHAMP D'APPLICATION DU RAPPORT HLP-FSN

Le HLPE-FSN sollicite votre avis sur le champ d'application proposé pour le rapport «Renforcement des systèmes alimentaires urbains et péri-urbains pour assurer la sécurité alimentaire et la nutrition dans le contexte de l’urbanisation et de la transformation rurale», et vous invite en particulier à :

A

Faites-nous part de vos commentaires sur les objectifs et le contenu proposé pour ce rapport, tels que décrits ci-après.

Pensez-vous que le champ d'application proposé est suffisamment large pour permettre d'analyser et de discuter des questions clés concernant le rôle des systèmes alimentaires urbains et péri-urbains dans la réalisation de la sécurité alimentaire et de la nutrition? Y a-t-il des lacunes ou des omissions majeures?

B

Faites-nous connaître les bonnes pratiques et les expériences réussies en matière de renforcement des systèmes alimentaires urbains et péri-urbains dans le contexte de l'urbanisation et de la transformation rurale, y compris dans les situations d'urgence ou de conflit.

C

Veuillez partager la littérature récente, les études de cas et les données qui pourraient aider à répondre aux questions suivantes :

1.            Quels sont les principaux goulets d'étranglement qui freinent la contribution des systèmes alimentaires urbains et péri-urbains à la sécurité alimentaire et à la nutrition?

2.            Comment transformer les systèmes alimentaires urbains et péri-urbains et les rendre plus équitables et accessibles, aussi bien pour les acteurs du système alimentaire qu'en termes de sécurité alimentaire et de résultats nutritionnels?

3.            Comment renforcer la résilience des chaînes d'approvisionnement alimentaire urbaines, formelles et informelles, locales et mondiales, afin de garantir la sécurité alimentaire et la nutrition en milieu urbain?

4.            Quels changements faut-il apporter à la planification urbaine pour mieux soutenir toutes les dimensions de la sécurité alimentaire, y compris le soutien aux droits de l'homme, à l'agencéité et à la durabilité? Comment renforcer l'action des acteurs locaux dans les systèmes alimentaires urbains et péri-urbains? 

5.            Comment les autorités nationales et municipales peuvent-elles renforcer les potentialités des villes à faible émission de carbone, inclusives, relativement auto-suffisantes et résilientes pour améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition à la suite du changement climatique et d'autres crises?

6.            Quelles sont les politiques les plus appropriées (et les lacunes des politiques existantes) dans le cadre du continuum rural-urbain pour résoudre les problèmes de régime foncier, d'expansion urbaine sur les terres agricoles et de concurrence croissante pour les ressources naturelles?

7.            De quelle manière les systèmes alimentaires urbains et péri-urbains peuvent-ils garantir la satisfaction des besoins alimentaires et nutritionnels de groupes spécifiques de personnes, tels que les migrants, les personnes déplacées à l'intérieur du pays, les enfants, les adolescents, etc.?

8.            Les marchés territoriaux peuvent-ils renforcer la sécurité alimentaire et la nutrition des populations urbaines, et quels sont les avantages et les défis qu'ils représentent?

9.            En quoi l'incorporation de pratiques liées à l'agriculture résiliente au climat et à l'économie circulaire dans l'agriculture urbaine et péri-urbaine peut-elle apporter des co-bénéfices pour tous sur le plan climatique et renforcer la résilience climatique?

10.         Comment les citoyens peuvent-ils être impliqués et habilités à conduire des processus inclusifs, transparents et participatifs pour les transformations urbaines, en assurant les synergies et la complémentarité avec les conseils municipaux?

11.         Comment les expériences des communautés urbaines pour améliorer l'accès aux aliments frais et aux régimes alimentaires sains peuvent-elles inspirer des politiques publiques plus larges?

Les conclusions de cette consultation seront utilisées par le HLPE-FSN pour élaborer le rapport, qui sera ensuite rendu public dans sa version préliminaire pour consultation électronique, puis soumis à un examen par les pairs, avant d'être parachevé et approuvé par l'équipe de rédaction du HLPE-FSN et le comité directeur.

Nous remercions par avance tous les collaborateurs pour avoir lu, commenté et fourni des informations sur la portée de ce rapport du HLPE-FSN. Les commentaires sont les bienvenus dans en anglais, français et espagnol.

Le HLPE-FSN se réjouit d'une riche consultation!

Évariste Nicolétis, Coordinateur HLPE-FSN

Paola Termine, Chargée de programme HLPE-FSN

 


BIBLIOGRAPHIE

Acharya, G. Cassou, E. Jaffee, S., Ludher, E.K. 2020. RICH Food, Smart City: How Building Reliable, Inclusive, Competitive, and Healthy Food Systems is Smart Policy for Urban Asia. Washington, DC, World Bank. https://openknowledge.worldbank.org/handle/10986/35137   

Battersby, J. 2017. Food system transformation in the absence of food system planning: the case of supermarket and shopping mall retail expansion in Cape Town, South Africa. Built Environment, 43(3): 417-430.

FAO. 2020. Cities and local governments at the forefront in building inclusive and resilient food systems: Key results from the FAO Survey “Urban Food Systems and COVID-19”, Revised version. Rome.

Heck, S. & Alonso, S. 2021. Resilient Cities Through Sustainable Urban and Peri-Urban Agrifood Systems. Montpellier, France, CGIAR. Resilient-Cities.pdf (storage.googleapis.com)

HLPE. 2020. Food security and nutrition: building a global narrative towards 2030. A report by the High Level Panel of Experts on Food Security and Nutrition of the Committee on World Food Security. Rome. http://www.fao.org/3/ca9731en/ca9731en.pdf

Krishnamurthy, P. K., Choularton, R. J., & Kareiva, P. 2020. Dealing with uncertainty in famine predictions: How complex events affect food security early warning skill in the Greater Horn of Africa. Global Food Security, 26: 100374.

Lal, R. 2020. Home gardening and urban agriculture for advancing food and nutritional security in response to the COVID-19 pandemic. Food Security, 12: 871-876. https://link.springer.com/article/10.1007/s12571-020-01058-3

Langemeyer, J., Madrid-López, C., Mendoza Beltrán, A. & Villalba Mendez, G. 2021. Urban agriculture — A necessary pathway towards urban resilience and global sustainability? Landscape and Urban Planning, 210: 104055. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0169204621000189

Moseley, W. G. 2001. Monitoring urban food security in Sub-Saharan Africa. African Geographical Review, 21(1): 81-90.

Pelling, M., Chow, W. T. L., Chu, E., Dawson, R., Dodman, D., Fraser, A., Hayward, B. et al. 2021. A climate resilience research renewal agenda: learning lessons from the COVID-19 pandemic for urban climate resilience. Climate and Development, 0(0): 1–8. https://doi.org/10.1080/17565529.2021.1956411

Peyton, S., Moseley, W. & Battersby, J. 2015. Implications of supermarket expansion on urban food security in Cape Town, South Africa. African Geographical Review, 34(1): 36-54.

Rao, N., Narain, N., Chakraborty, S., Bhanjdeo, A. & Pattnaik, A. 2020. Destinations Matter: Social Policy and Migrant Workers in the Times of Covid. The European Journal of Development Research, 32(5): 1639–1661. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7590571/

Recine, E., Preiss, P.V., Valencia, M. et al. 2021. The Indispensable Territorial Dimension of Food Supply: A View from Brazil During the COVID-19 Pandemic. Development, 64: 282–287. https://doi.org/10.1057/s41301-021-00308-x    

Rede Brasileira de Pesquisa em Soberania e Segurança Alimentar (Rede PENSSAN). 2021. VIGISAN National Survey of Food Insecurity in the Context of the Covid-19 Pandemic in Brazil https://olheparaafome.com.br/VIGISAN_AF_National_Survey_of_Food_Insecurity.pdf

Tefft, J., Jonasova, M., Adjao, R. & Morgan, A. 2017. Food systems for an urbanizing world. Washington DC, World Bank and Rome, FAO.

UNDESA (UN Department of Economic and Social Affairs). 2018. 2018 Revision of World Urbanization Prospects. New York. Cited June 2022. https://desapublications.un.org/file/615/download

UN-Habitat (United Nations Human Settlements Programme). 2016. The New Urban Agenda. Nairobi. https://habitat3.org/wp-content/uploads/NUA-English.pdf

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A

Share your comments on the objectives and proposed content of this report as outlined above.

Do you find the proposed scope comprehensive to analyze and discuss the key issues concerning the role of urban and peri-urban food systems in achieving food security and nutrition? Are there any major gaps or omissions?

Response: In the scope of the report is very good and how about if it also focuses on reporting an experience of the recent situation in Kathmandu valley's food production system, the  Urban and Peri-urban food systems were over stretched to meet demand for nutritious food while at the same time they face own challenges in terms of inadequate capacity to produce caused by inadequate support.  I would like the report to also focus on any successful food system that could have worked breaking the Land fragmentation  It can be Seen the latest situation in Kathmandu valley where cover by houses and affected by the pollution. 90 percent agriculture land in Kathmandu valley and peri –pheri urban, sub urban area arable land using for constructions to the total of land.

B

Share good practices and successful experiences on strengthening urban and peri-urban food systems in the context of urbanization and rural transformation, including in the case of emergencies or conflicts.

 

 

C

Share recent literature, case studies and data that could help answer the following questions:

1. What are the main bottlenecks hampering the contribution of urban and peri-urban food systems to food security and nutrition?

Response : If the reforms the agriculture in Kathmandu valley implantation and classification of land reforms. The act it should active.(Inputs) to urban farmers by government, climate change, poor road and market infrastructure, inadequate access to market information, weak or inadequate law enforcement for our case is the management of cattle in urban areas, and investment in agriculture etc.

2.  How can urban and peri-urban food systems be transformed and made more equitable and accessible both for food system actors and in terms of food security and nutrition outcomes?

Response:  The Urban and Peri-Urban are critical condition should be commonly known to all stakeholders and be designed in a participatory manner where by the small holder farmers are linked to the services that they need such as technical /advisory services, capital for investment, technology service providers, government should involves its tax payers money on address issues of market infrastructure, irrigation, transport network value chain, early warning and early response,

3.  How can urban food supply chains, formal and informal, local and global, be made more resilient to ensure food security and nutrition within urban settings?

Response:  By Documenting all supply chains, ensuring they are well coordinated and that they work together (strengthen their linkages), Government should support in addressing their underlying challenges or indirect factors such as bureaucracy, promote transparency and accountability, government should ensure quality assurance of products or inputs for the farmers.

4. What changes are needed in urban planning to better support all dimensions of food security – including support for human rights, agency and sustainability? Which are some of the measures that can strengthen the agency of local actors in urban and peri-urban food systems? 

Response:  Urban areas normally develop land use plans that include special allocation of some land for purpose of fresh food production. Now at this situation land is main problem, for good food practice. And to enhance the appropriate agri inputs production. The land use plans are good in themselves until they are abused/not followed. For example other government policies such as the Mining Policy may end up affecting a land use plan of a urban area. Issues of access to nutritious food for the urban population should be made a Human rights issue. Local actors in urban and peri-urban food systems should be represented in legislative function of local authorities so that their voices are considered in decision making.

5. How can national and municipal governments strengthen the potential for low-carbon, inclusive, relatively self-sufficient and resilient cities and towns to drive improved food security and nutrition in the wake of climate change and other crises?

Response:  Through environment protection and regeneration, diversify sources of energy for us here the high reliance on fuel vehicle, like a public bus, heavy vehicle, manmade garbage, lack of the city management trees and forests. Investment in natural gas and in the use of solar generated electricity for household use can cause an impact. Monsoon season rainfall in right time very late and very soon there is not fix rain it also affecting climate change.

6. What are the most appropriate policies (and gaps in existing policies) along the rural-urban continuum to address issues of land tenure, urban expansion into farmland and the growing competition for natural resources?

7.  How can urban and peri-urban food systems ensure that food and nutrition needs of specific groups of people, such as migrants, the internally-displaced, children, adolescent, etc., are met?

Response:  By having contingency plans and budgets in place in case of emergencies such as condition in the around the city. Men is centered in city area to grab the opportunity in Kathmandu valley Man of crowd, Centering and migrating from village to city. Food Security and Nutrition is endanger in Kathmandu valley. Some time being delay cause of political instability hindering to working a progress seeming the gap of political commitment. Role of various factor having role player in agriculture. Lack of data, vulnerable persons or households. Strengthen linkages with non-state actors such as social sector, social networks, engage private profit companies to get their corporate social responsibility to be triggered in case of a disaster. etc

8.  What are the potential benefits and challenges of territorial markets for strengthening food security and nutrition for urban populations?

Response:

  • Potential benefits: Food prices are highly increasing around the 15 to 25% per 6 month and year. It makes high risk level of food system people losing their buying power lack of the appropriate resources management located in central places where majority can access; other social services can be accessed from such market gathering. Decreasing the purchasing power. Increasing population in urban sector. Senior citizen, Children, Disable person unable to arrangement on the living together lack of the government support. 

Challenges:

  • May be inaccessible to some people with special needs such as disabled.
  • Management issues may be experienced.
  • Highly lease rate high not fix. Monopoly of land owner.
  • Highly risk in consumer health using by the highly chemical pesticide.

9. In what ways can the incorporation of climate resilient agricultural and circular economy practices in urban and peri-urban agriculture provide climate co-benefits for all and enhance climate resilience?

Response:

Urban agriculture creating self employment jobs. Majority of small holder farmer survive from urban agro base program. They generate income from agriculture production Farmer plays the dimentional role to feed the urban peoples. specially young farmers can play the vital role in agriculture.

The situation is changing now young farmer and youth boarding to gulf, Europe, America and middle east Asian countries for the search the appropriate income generate. Government has should be make ensure youth in the own country. But now is a opposite of conditions.   

10.  How can citizens be engaged and empowered to drive inclusive, transparent, participatory processes for urban transformations, ensuring synergies and complementarity with city councils?

Response:

Nepal has became the federal system since 2072 according to their constitution law. Kathmandu valley is s Federal governing center, Name of the Bagmati province, including its 7 province have acting by federal of Democratic, Republic of Nepal and governing the under the Three government federal, province, local  body of village municipality and city municipality government system, and each of the government lunch their program according to their capacity. People they are able to access with government. All of the citizens including those with special needs in the planning and decision making of government plans and projects. Nepal government power decentralization policy where there is bottom-up planning.

11. Which experiences of urban communities to increase access to fresh food and healthy diets can inspire broader public policies?

 Response:

My After the COVID-19 Urban communities was engage in vegetable farming in peri-pheri urban sub urban area. Limited land and own their limited resources lanuch the program. Rooftop agro farming. Best try But, still not success. Urban center and this is done by small groups farmer , personal house holder, households. Supported them by the municipality's agricultural development branches and agriculture knowledge center. Production the commodity of agri inputs such as Seeds and Hand tools, Hand Tractor, Etc.

Thanks for this opportunity to contribute. As you well know, this is a topic I have been involved for decades including in the OEWG on Urbanisation and Rural Transformation. While I understand the trade offs that lead to the title of a HLPE report,  the terminology urban and per-urban food systems is in my view too restrictive in the present global development agenda context (human rights, climate, health, conflict, energy, food, connectivity, mobility, natural resources management, e.g. biodiversity etc.). The time has finally come to reorient our work in the context of integrated territorial development and urban rural partnerships, food systems being clearly a major entry point.

  1. Do you find the proposed scope comprehensive to analyse and discuss the key issues concerning the role of urban and peri-urban food systems in achieving food security and nutrition? Are there any major gaps or omissions?

The present document is in my view biased to local food supply and short value chains. This is of course crucial but the report should adopt a broader perspective. The “territorial dimension of food systems for the realisation of the human right to food” is indeed essential.

The rationale should be expanded:

  • It should bring out the impact of present urban food systems (which usually rely on imports) on surrounding rural areas and resulting temporary or permanent rural-urban migration.
  • Rural areas can indeed provide local foods in season but also environmental services (water, clean air), renewable energy and leisure, all of which are directly or indirectly related to food
  • The recent COVID crisis has raised awareness of the importance of rural areas for more healthy and affordable lifestyles. Clearly youth will go on migrating to cities in search of employment and socialisation but older people in many parts of the world either stayed or are returning to rural areas.
  • One of the obstacles to sustainable territorial development is the inadequacy of the existing legal and regulatory framework (in particular regarding the informal sector).
  • The need for an inter-sectoral approach is well taken, but health and social protection seems to be missing?

2. Good practices and successful experiences

Catering, and in particular collective catering (both public – e.g. school canteens - and private – e.g. enterprise catering), can and is playing a key role in reorienting diets, providing markets to family agriculture, strengthen local food processing, minimise waste and packaging etc. and overall reviving local economies.  

There should be explicit mention of e-commerce.

Bibliography

Kindly include Urban-rural linkages: Guiding Principles- Framework for Action to Advance Integrated Territorial Development

 https://unhabitat.org/urban-rural-linkages-guiding-principles

You may also want to check the following documents, which were elaborated in preparation of the 2021UN FSS

https://www.uncdf.org/article/7177/territorial-food-systems-for-sustainable-development-issue-brief-for-un-food-systems-summit

https://ecoagriculture.org/publication/governance-of-food-systems-transformation/

Other comments

Given the key role of conflicts in food insecurity , both international and internal conflicts should definitely be mentioned. But if this report is meant for a world audience, explicit reference to the war in Ukraine should be removed. As an African colleague of mine once told me, I could not possibly share this with counterparts in Haiti, Syria or Afghanistan…

Looking forward to the V0 version...

 

Question : Pensez-vous que le champ d'application proposé est suffisamment large pour permettre d'analyser et de discuter des questions clés concernant le rôle des systèmes alimentaires urbains et péri-urbains dans la réalisation de la sécurité alimentaire et de la nutrition ? Y a-t-il des lacunes ou des omissions majeures ?

A. Selon moi, je pense qu’en plus de ce qui a été dit, je souhaiterai également faire allusion à l’idée selon laquelle on doit faire intervenir les différentes parties prenantes de cette activité à travers des séances de formation sur la nécessité et l’importance des systèmes alimentaires car certaines populations sont ignorantes de ce concept.

De même, l’Etat central et les collectivités locales doivent mettre en œuvre des mécanismes visant à informer les populations sur les risques qu’ils encourent du fait de l’utilisation abusive des engrais chimiques.

Question : Faites-nous connaître les bonnes pratiques et les expériences réussies en matière de renforcement des systèmes alimentaires urbains et péri-urbains dans le contexte de l'urbanisation et de la transformation rurale, y compris dans les situations d'urgence ou de conflit.

B. En ce qui concerne les bonnes pratiques, il s’agit notamment de mettre en œuvre une politique ambitieuse en développant :

  • Nos productions traditionnelles,
  •  Mettre sur pied des nouvelles stratégies alimentaires basées sur l’inclusion
  •  La mise en place des nouvelles stratégies basées sur la participation des paysans à la reconversion des nouvelles filières agricoles.
  •  En fin, l’élaboration des techniques visant l’exploitation des zones marécageuses pour les produits de contre saison.

C.  Comment les autorités nationales et municipales peuvent-elles renforcer les potentialités des villes à faible émission de carbone, inclusives, relativement auto-suffisantes et résilientes pour améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition à la suite du changement climatique et d'autres crises ?

Les autorités fusent-elles nationales ou municipales devraient d’abord transformer la contrainte climatique en opportunités de développement.

Ensuite sensibiliser les populations à s’adapter aux changements climatiques tout en les éduquant sur ces nouveaux phénomènes qu’ils considèrent encore de normaux et passager.

Ainsi, les autorités devraient : mettre des politiques qui facilitent l’autosuffisance et qui prônent pour une sécurité alimentaire. Ensuite, favoriser le développement de l’agro-industrie et enfin améliorer la productivité et de la compétitivité.

Pour ce qui est de autorités municipales, ces derniers devraient par exemple,

Promouvoir une gestion durable des forêts par l’exploitation et la valorisation des forêts productives dans le cadre de plans d'aménagement,  Contribuer à la croissance économique et à la lutte contre la pauvreté à travers la rétrocession d’une partie des recettes fiscales aux collectivités, la création d’emplois, la création de forêts communales dans le Domaine Forestier Permanant (DFP) et de forêts communautaires dans le Domaine Forestier non Permanant, la Conservation de la biodiversité à travers le renforcement du réseau national d’aires protégées, et la  Mise en cohérence du système foncier grâce aux plans de zonage.

Mr. ERIC RAPHAEL PENZOM SOMPOH, Cameroon.

 Je souhaiterai également faire allusion à l’idée selon laquelle on doit faire intervenir les différentes parties prenantes de cette activité à travers des séances de formation sur la nécessité et l’importance des systèmes alimentaires car certaines populations sont ignorantes de ce concept.

De même, l’Etat central et les collectivités locales doivent mettre en œuvre des mécanismes visant à informer les populations sur les risques qu’ils encourent du fait de l’utilisation abusive des engrais chimiques.

 

Bonjour cher Modérateur, 



Veuillez trouver en attaché mes contributions. 

Cordialement.



Prof ABDELSALAM TIDJANI, Université de N'Djamena-Tchad

A Faites-nous part de vos commentaires sur les objectifs et le contenu proposé pour ce rapport, tels que décrits ci-après. Pensez-vous que le champ d'application proposé est suffisamment large pour permettre d'analyser et de discuter des questions clés concernant le rôle des systèmes alimentaires urbains et périurbains dans la réalisation de la sécurité alimentaire et de la nutrition? Y a-t-il des lacunes ou des omissions majeures ?

Nous présentons ci-dessous quelques études menées au Tchad qui pourront enrichir le champ d’action du rapport. Le Champ d’action du rapport peut être élargi en intégrant l’importance de l’alimentation de la rue ou aliments vendus sur la voie publique dans la nutrition de la population. Egalement prendre en compte l’apport des cultures maraîchères dans l’alimentation de la population. Quelques éléments de la feuille de route sur l’étude des systèmes alimentaires du Tchad sont également pris en compte.



1- SECTEUR DE L’ALIMENTATION DE LA RUE

Le secteur informel de l’alimentation de rue prospère dans toute l’Afrique Sub-saharienne en

raison du rythme accru de l’urbanisation (37% de la population vit en ville), du manque

d’opportunités d’emplois formel ainsi que de l’introduction de la journée continuée de travail. Là

où 47% de la population total est estimée comme pauvre (Banque Mondiale, 2013), les services

de restauration «formels» n’ont pas la capacité de répondre à la croissante demande d’aliments,

à bon prix, ce qui constitue une opportunité pour le secteur de l’alimentation de rue pour

prospérer. A cet effet deux études ont été menées au Tchad en 2014, 2015 et 2017 :

Une étude dans le cadre de la mise en oeuvre du Projet de recherche et

d’Accompagnement pour la Salubrité des Aliments de la Rue (PRASAR). L’objectif général

du projet PRASAR était de contribuer à la réduction des maladies d’origine alimentaire et de

lutter contre la pauvreté. De façon spécifique, le projet vise une production saine des denrées

alimentaires préparées et vendues sur les voies publiques, la protection de la santé du

consommateur et l’augmentation du rendement des vendeurs. La réalisation de ce projet qui

intègre la stratégie du Gouvernement en matière de santé préventive, s’inscrit dans la

dynamique de la mise en place d’un système efficace de prévention de la qualité tout le long de

la chaîne de production des aliments. Au regard de nos résultats, on peut dire que sur le plan

nutritionnel, toutes les catégories des aliments existent dans la rue. Des aliments énergétiques

aux aliments protecteurs en passant par les aliments constructeurs, il existe une gamme de

produits locaux mélangés aux produits importés pour servir les consommateurs. Cependant, les

qualités microbiologique et physico-chimique de ces aliments ne sont souvent pas garanties.

Certains produits importés mais aussi les ingrédients utilisés peuvent être dangereux pour la

santé. Sur le plan hygiénique, l’étude a relevé beaucoup des insuffisances tels que l’insalubrité

des lieux de préparation et de vente, l’utilisation de matériels souillés, le manque d’eau potable

dans certains points de vente, le non respect des règles d’hygiène par les vendeurs et

consommateurs, les mauvaises méthodes de conservations de l’eau, des aliments et des

ingrédients, etc. Aussi, compte tenu des avantages socio-économiques et nutritionnels des

aliments de la rue, diverses mesures et dispositions ont été prises pour améliorer leurs qualités.

Il s’agit entre autres de l’organisation des vendeurs et transformateurs et leur sensibilisation sur

les Bonnes Pratiques d’Hygiènes (BPH) et les Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF). Diverses

catégories de vendeurs, transformateurs, inspecteurs et consommateurs ont été formés sur les

techniques améliorés et les notions d'hygiène alimentaire en s’appuyant sur les municipalités,

l’Association pour la Défense des Droits des Consommateurs (ADC), l’Association Tchadienne pour la Santé Publique, les laboratoires, le Centre National de Nutrition et de Technologies

Alimentaires (CNNTA), les Services d’Hygiène et Assainissement, les Universités etc.

Une étude autre étude a été menée en collaboration avec la FAO pour comprendre le

contexte et les spécificités de l’alimentation de rue au Tchad et identifier les possibles points

d’entrée afin d’amélioration la sécurité alimentaire de la population urbaine de N’Djamena. Il

ressort de l’étude que Le secteur de l’alimentaition de la rue au Tchad joue un rôle important car

il procure des revenus aux ménages et assure la couverture des besoins nutritionnels de la

majorité de la population. Cependant, par manque de structures et infrastructrures adéquates,

les vendeurs se trouvent confrontés à d’énormes difficultés notamment l’insalubrité de

l’environnement, ce qui nécessite une forte intervention de la part des institutions étatiques,

particulièrement les communes pour un bonne gestion et un bon rendement du secteur

- Mayoré AD, Tidjani A, Bessimbaye N, Asséta K, Kuan AT, René D , Bagré TS , et Nicolas B.

Characteristics of the Street Food Sector in N'Djamena, Chad Food Science and Nutrition

Technology, Medwinpublishers, 2017, https://medwinpublishers.com/FSNT/index.php ;

- Tidjani A, Giorgia F. Nicolò, Mohamed Ag Bendech. Les aliments dans la rue et la sécurité

alimentaire des populations urbaines en Afrique subsaharienne: le cas du Tchad. In :

Reconnecting Agriculture and Food Chains to Soxietal Needs, Rome-Italie, 14-17

septembre 2015 ; Second International Conference on Agriculture in an Urbanizing

Society, Linkedin | http://tinyurl.com/linkedinagurb, University of Roma III, ISBN

9788890896033, 2015, Rome-Italie, 430-431 pp.

- Tidjani A, Bechir M, Moussa A, Dionadji , Mbairi DG (2016). Les aliments vendus sur la

voie publique : Expérience du Projet Recherche et d’Accompagnement pour la Salubrité

des aliments de la Rue (PRASAR) au Tchad. Forum National sur la Nutrition et

l’Alimentation, sous la Coordination de Mahamat Bechir & Abdelsalam Tidjani ; Edition du

Centre National d’Appui à la Recherche (CNAR) ; Revue Scientifique du Tchad - Série

spéciale - mai 2016 ; 75-86 pp.



2- LES CULTURES MARAICHERES

Plusieurs études ont été menées sur l’importance et les défis du secteur des cultures

maraichères au Tchad. L’agriculture urbaine permet un développement durable. Il contribue à la

protection de l’environnement. Il améliore la situation nutritionnelle et constitue une activité

génératrice des revenus. Cependant les espaces agricoles qui assuraient l’approvisionnement de

la ville de N’Djamena en produit frais ont largement régressé à cause de l’urbanisation

galopante. Pour cette raison l’agriculture urbaine se voit de plus en plus fragilisé. Par ailleurs les

produits issus de cette agriculture posent aussi les problématiques de la qualité à cause des

manques des infrastructures et des technologies de transformation. Plusieurs études ont été

menées au Tchad dans ce secteur.

A l’instar des autres pays africains, l’agriculture urbaine et péri-urbaine se développe de façon

exponentielle dans la ville de N’Djamena. Une étude a été menée dans le cadre du programme

Sécurité Alimentaire et Durabilité Environnementale. Elle a porté sur l'Agriculture Urbaine et

Périurbaine dans la ville de N'Djamena à travers le secteur du maraîchage et du jardinage. Il vise

à fournir des éléments caractérisant cette activité. Pour collecter et analyser les données, un

focus groupe a été réalisé auprès de 92 maraîchers sur contraintes au développement du

maraîchage suivi d'une enquête individuelle auprès de 61 producteurs sur les techniques de

production. L’étude a permis de caractériser l'agriculture à travers les acteurs, les types

d'espaces, les types de cultures et les produits obtenus. Il ressort de cette étude que les

producteurs sont majoritairement des hommes (67,21%) avec une moyenne d'âge de 35 ans années. A N'Djamena, le maraîchage est une activité localisée dans les réserves administratives

(34,43%) et la propriété privée (65,57%). Ces exploitations, aux itinéraires techniques plus ou

moins uniformes dans tous les sites de production, sont très diversifiées en termes de

spéculation sur les prix bien que les feuilles vertes dominent avec 47% de part des produits

obtenus. Cependant de nombreux problèmes constituent un obstacle au développement de ce

secteur. Par exemple l’urbanisation galopante a conduit à une réduction des surfaces agricoles et

cultivables autour de la ville de N’Djamena. On note aussi une extension des infrastructures, des

habitats publics, des immeubles au détriment bien sûr du développement de l’agriculture

urbaine et péri-urbaine.

- Nazal Alhadj Markhous, Abdelsalam Tidjani, Abdelsalam Adoum Doutoum,

Djamalladine M. Doungous, Ibrahim Amoukou & Balla Abdourahamane. Analysis of

Health Risk Factors in the Vegetable Production in the City of N’Djamena-Chad». Journal

of Food Research, 2019, Vol. 8, No. 3. pp 111-121. http://jfr.ccsenet.org ;

- Alhadj Markhous Nazal, Abdelsalam Tidjani , Yassine Doudoua , Abdourahamane Balla.

Le maraichage en milieu urbain et periurbain : cas de la ville de N’Djamena au Tchad.

Journal of UNiversities and International Development, Unito Network, 2017,

http://www.ojs.unito.it/index.php/junco/issue/view/23

- Ngarassem Goltob Mbaye, Adoum Idriss mahadir, Mando Tala. La dynamique d’extension

spatiale de N’Djamena, une menace pour l’agriculture urbaine. Revue scientifique du

Tchad, 2012 ; 74 – 84 pp ;

B. Faites-nous connaître les bonnes pratiques et les expériences réussies en matière de

renforcement des systèmes alimentaires urbains et péri-urbains dans le contexte de

l'urbanisation et de la transformation rurale, y compris dans les situations d'urgence ou de

conflit.

L’agriculture urbaine jour un rôle extrêmement important car elle fournit des aliments à

plusieurs millions de personnes dans les grandes villes. Les bonnes pratiques consistent à

appuyer le secteur en leur offrant des terrains, des équipements, des intrants de production etc.

Il faut aussi encourager les populations à pratiquer le petit élevage notamment des bovins, des

poulets. Dans chaque commune les états doivent développer une stratégie de planification

foncière à savoir réservé des espaces agricoles et mettre à leur disposition surtout l’eau et

l’énergie. Assurer la formation des agriculteurs. En cas de catastrophe, inondations, situation

d’urgence, renforcer la résilience des ménages et des communautés les plus vulnérables.

Réaliser des forages, apporter des aides alimentaires et non alimentaires aux populations

victimes.



C. Veuillez partager la littérature récente, les études de cas et les données qui pourraient

aider à répondre aux questions suivantes
:

1- Quels sont les principaux goulets d'étranglement qui freinent la contribution des

systèmes alimentaires urbains et péri-urbains à la sécurité alimentaire et à la

nutrition ;

- Il y a d’abord la pauvreté qu’il faut combattre ;

- Difficultés d’accès aux terrains (espaces pour cultiver et réaliser le petit éléevage) ;

- Le manque de financement ;

- L’absence des textes réglementant les systèmes alimentaires ;

- Les effets du changement climatique ;

- Manque d’unités de transformation des produits alimentaires et d’infrastructures de

base (chaine de froid, entrepôts, routes, dépôts, etc.) ;

- Manque de formation sur les techniques de conservation des produits agro-sylvopastoraux

et halieutiques.

- Inaccessibilité à l’énergie ;

- Absence des normes et programmes de gestions de la qualité des aliments.



2- Comment transformer les systèmes alimentaires urbains et péri-urbains et les

rendre plus équitables et accessibles, aussi bien pour les acteurs du système

alimentaire qu'en termes de sécurité alimentaire et de résultats nutritionnels?

- Développer une stratégie efficace de sécurité alimentaire, de réduction de la pauvreté à

travers des mécanismes adaptés comme la protection sociale, comme les filets sociaux;

- Garantir une assurance alimentaire et non alimentaire en développant des cantines

scolaires et en réalisant le transfert monétaire ;

- Soutenir les activités génératrices des revenus ;

- Rendre accessible l’énergie et assurer l’approvisionnement en eau ;

- Fournir des intrants et équipements agricoles ;

- Octroyer des espaces de culture ;

- Réglementer le secteur en élaborant des textes et lois.



3- Comment renforcer la résilience des chaînes d'approvisionnement alimentaire

urbaines, formelles et informelles, locales et mondiales, afin de garantir la sécurité

alimentaire et Assurer une nutrition précoce pour les femmes et enfants ;

- Innover en développant et en expérimentant des startups dans le secteur

agroalimentaire ;

- Il faut assurer le financement des activités des groupements des transformateurs et

Producteurs ;

- Prévenir toutes les formes de malnutrition ;

- Appuyer les producteurs, commerçants, transformateurs en équipements de transport,

de vente et de conservation des aliments ;

- Assurer l’accès à l’eau potable et à l’énergie ;

- octroyer des crédits.



4- Quels changements faut-il apporter à la planification urbaine pour mieux soutenir

toutes les dimensions de la sécurité alimentaire, y compris le soutien aux droits de

l'homme, à l'agencéité et à la durabilité? Comment renforcer l'action des acteurs locaux

dans les systèmes alimentaires urbains et péri-urbains?

- Adopter des textes et des lois qui appuient la création des filières porteuses ;

- Développer des filières à hautes valeurs nutritionnelles ;

- Renforcer les capacités techniques et organisationnelles des producteurs, des transformateurs

et de tous les acteurs intervenant dans les systèmes alimentaires ;

- Améliorer les capacités de stockage, de conservation, de transformation et de

commercialisation des produits locaux ;

- Valoriser les produits locaux par la sensibilisation ;

- Réglementer les prix des denrées alimentaires ;

- Former et sensibiliser sur les régimes alimentaires sains ;

- Former et sensibiliser sur la sécurité sanitaire des aliments.

5. Comment les autorités nationales et municipales peuvent-elles renforcer les

potentialités des villes à faible émission de carbone, inclusives, relativement autosuffisantes

et résilientes pour améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition à la

suite du changement climatique et d'autres crises?

- Contrôler et réglementer les activités à forte émission des CO2 ;

- Rendre disponible l’énergie ;

- Fournir des infrastructures de préservation telles que réfrigérateur, chambre froide et

congélateur ;

- Assurer l’hygiène et assainissement dans l’environnement ;

- Former et informer sur les bonnes pratiques agricoles, d’hygiène et de transformation.



6. Quelles sont les politiques les plus appropriées (et les lacunes des politiques

existantes) dans le cadre du continuum rural-urbain pour résoudre les problèmes

de régime foncier, d'expansion urbaine sur les terres agricoles et de concurrence

croissante pour les ressources naturelles?

- Planification spatiale des agglomérations des capitales ;

- Définir des politiques multisectorielles ;

- Assurer une bonne gouvernance ;

- Dans les plans cadastraux, réserver des zones pour la production vivrière ;

- Créer et protéger les zones agricoles ;

- Organiser les agriculteurs et producteurs en coopératives ;

- Créer des plateformes de concertation ou organiser des interprofessions autour des

principales filières ;

- Privilégier les espaces comme les berges et les bas fonds ;

- Elaborer des documents de politique et plan d’action prenant en compte la préservation des

espaces pour l’agriculture urbaine et périurbaine.



7. De quelle manière les systèmes alimentaires urbains et péri-urbains peuvent-ils

garantir la satisfaction des besoins alimentaires et nutritionnels de groupes

spécifiques de personnes, tels que les migrants, les personnes déplacées à

l'intérieur du pays, les enfants, les adolescents, etc. ?

- Améliorer la productivité et la durabilité des systèmes agricoles et alimentaires ;

- Accroitre et diversifier la production ;

- Construire des infrastructures et développer des technologies agro-sylvo-pastorales et

halieutiques ;

- Développer les startups pour faciliter la gestion, la communication et la traçabilité des

produits ;

- Mettre l’accent sur la valorisation des produits locaux agro-sylvo-patoraux et halieutiques;

- Faciliter l’accès au marché ;

- Faire la promotion des femmes et jeunes dans les systèmes alimentaires ;

- Promouvoir la bonne nutrition et la santé des adolescents et jeunes filles ;

- Sensibiliser et informer sur la nutrition précoce et son impact sur la santé ;

- Faire la promotion de l’allaitement maternel exclusif ;

8. Les marchés territoriaux peuvent-ils renforcer la sécurité alimentaire et la

nutrition des populations urbaines, et quels sont les avantages et les défis qu'ils

représentent?

Oui ils participent de façon efficace à la transition agricole ; ils assurent une bonne connexion

entre les consommateurs et les producteurs ;

Avantages :

- Création des emplois ;

- Bonne relation sociale ;

- Source de diversité et diversification alimentaire ;

- Développement des régimes alimentaires sains ;

- Renforcement des cantines scolaires ;

- Accès facile des pauvres aux aliments ;

- Gouvernance qui mobilise le public notamment les citoyens ;

- Renforcement des modèles socio-économiques ;

- Transparence des pris et de la qualité des denrées alimentaires ;

- Développement et contrôle du foncier agricole ;

- Développement des plates-formes numériques ;

Défis :

- Accessibilité économique difficile ;

- Enjeux environnementaux difficiles à maîtriser ;

- Manque de subventions ;

- Les alternances politiques ;

- Le manque d’espaces ;

- Le manque de financement conséquent ;

- La recherche action ;

- Education nutritionnelle ;

- relation entre producteurs et consommateurs ;

- Approvisionnement alimentaire et disponibilité des intrants et équipements ;

- manque d’énergie ;

- Délimitation des territoires ;

- Absence des projets de développement ;

- l’insécurité.



9. En quoi l'incorporation de pratiques liées à l'agriculture résiliente au climat et à

l'économie circulaire dans l'agriculture urbaine et péri-urbaine peut-elle apporter

des co-bénéfices pour tous sur le plan climatique et renforcer la résilience

climatique?

- Création d’un microclimat dans les zones urbaines et péri urbaines ;

- Lutte contre la désertification ;

- Atténuation des inondations et réduction des ruissellements ;

- Résilience urbaine et possibilité d’estimation des impacts du changement climatique ;

- Diminution des charges en Co2 dans l’atmosphère ;

- Bonne adaptation au changement climatique.



10. Comment les citoyens peuvent-ils être impliqués et habilités à conduire des

processus inclusifs, transparents et participatifs pour les transformations urbaines, en assurant les synergies et la complémentarité avec les conseils

municipaux?

- Créer et organiser des Réseaux de la société civile ;

- Mobiliser les réseaux des parlementaires, des communicateurs, du secteur privé ;

- Créer des plates formes et des comités multisectoriel ;

- Créer un Réseau de suivi-évaluation ;

- Intégration des citoyens au sein des municipalités pour la gestion des communes et la

répartition des territoires ;

- Renforcement de l’agriculture familiale ;

- Assurance d’une bonne gouvernance.



11. Comment les expériences des communautés urbaines pour améliorer l'accès aux

aliments frais et aux régimes alimentaires sains peuvent-elles inspirer des

politiques publiques plus larges?

- Sensibilisation et communication pour des systèmes alimentaires durables ;

- Concertation producteurs, consommateurs, transformateurs et décideurs politiques via des

plates formes multisectorielles ;

- Mise en place des programmes sur l’ éducation nutritionnelle ;

- Mise en place des programmes nutrition-santé ;

- Mise en place de programme alimentation ;

- Conception des politiques nationales de nutrition et d’alimentation.

- Echanges avec les parlementaires ;

- Communication pour un changement des comportements.

NB : Numérisation et digitalisation du système alimentaire

En plus de ces actions, il est temps de repenser les systèmes alimentaires. Nous avons qu’avec la

mondialisation, l’industrie agro-alimentaire ne peut pas être à l’abri de la numérisation et de la

digitalisation. Ces technologies nouvelles permettent un bon contrôle de la production agricole,

une bonne gestion administrative. Le domaine de la digitalisation nécessite d’être exploité et

maîtrisé par les producteurs, consommateurs et transformateurs. La digitalisation permet une

bonne et rapide connexion de la fourche à la fourchette dans le système alimentaire. Elle assure

une bonne traçabilité des produits et évite les gaspillages alimentaires. Elle contribue à la

réduction des maladies métaboliques et maladies d’origine alimentaire.

 

 

 

M. HUZAIMA SEKALEMA

Southern and Eastern African Trade and Information Negotiation Institute
Ouganda

Do you find the proposed scope comprehensive to analyze and discuss the key issues concerning the role of urban and peri-urban food systems in achieving food security and nutrition? Are there any major gaps or omissions?

Response: Digitization is important but lacking in scope. Digitalization viewed from economic, social and behavioral dimensions to explore the benefits and impacts on food and nutrition security rural- urban continuum. It informs the report on aspects on sustainability of e-commerce, distribution and can lobby movement on the consumption of traditional and locally produced products.

Share good practices and successful experiences on strengthening urban and peri-urban food systems in the context of urbanization and rural transformation, including in the case of emergencies or conflicts.

Response: Informal systems e.g farmers managed seed system, local food systems etc. that are often not recognized in policies remained resilient in the Covid-19 pandemic and were the source of affordable, nutritious food for both rural and urban poor communities. Links to useful resources;

https://doi.org/10.1007/s12571-020-01076-1

Share recent literature, case studies and data that could help answer the following questions:

1.            What are the main bottlenecks hampering the contribution of urban and peri-urban food systems to food security and nutrition?

Response: Agriculture and trade policies that expose least developed communities to agricultural dumping. Low-priced food imports weaken the agricultural sectors of vulnerable countries in the long-term and hindered the development of competitive agricultural production and affects food security. 

2.            How can urban and peri-urban food systems be transformed and made more equitable and accessible both for food system actors and in terms of food security and nutrition outcomes?

Response: Develop program based strategic plan that is open to global tendencies with regulatory frameworks that protect food producers and ensure profitable agriculture for families.  Currently, Rural farmers do not receive much for their produce yet consumers pay a higher price for lower quality food.  This is because of disjointed public policies. The government of Uganda adopted the program based approach https://eprcug.org/eprc-highlights/how-the-government-can-successfully-implement-the-programme-based-approach-of-ndp-iii/

3.            How can urban food supply chains, formal and informal, local and global, be made more resilient to ensure food security and nutrition within urban settings?

Response: Attracting investments respecting human rights based mode of development to Improve incomes, employment and enterprise opportunities for the poor as well as improving gender equality and reducing the negative impacts of climate change and environmental degradation.

4.            What changes are needed in urban planning to better support all dimensions of food security – including support for human rights, agency and sustainability? Which are some of the measures that can strengthen the agency of local actors in urban and peri-urban food systems?

Response: Policy coherence for sustainable food and nutrition systems along the rural-urban continuum is important. The MILAN URBAN FOOD POLICY PACT is a relevant experience which can be adopted with some modifications and applied in local context. https://www.milanurbanfoodpolicypact.org/wp-content/uploads/2020/12/Milan-Urban-Food-Policy-Pact-EN.pdf

6.            What are the most appropriate policies (and gaps in existing policies) along the rural-urban continuum to address issues of land tenure, urban expansion into farmland and the growing competition for natural resources?

Response: Food security has not been a priority for investment policies and laws. Various related professions such as town planning and urban design, public health administration have not adequately incorporated these subjects into their curricula for professional training.

7.            What are the potential benefits and challenges of territorial markets for strengthening food security and nutrition for urban populations?

Response: While the pandemic has increased awareness of good nutrition and the need for organic products, tendering systems in local governments are making it very difficult to set up regional markets selling only organic products in Uganda's rural, urban and peri-urban centers. https://www.trade.gov/country-commercial-guides/uganda-market-challenges

8.         How can citizens be engaged and empowered to drive inclusive, transparent, participatory processes for urban transformations, ensuring synergies and complementarity with city councils?

Response: Democratic governance open and inclusive participation. Developing countries should not rely heavily on voluntary guidelines adopted from developed countries to inform own development. This often pre-empts the need for specific references to public participation and access to information in the sectoral legislation.

9.    Which experiences of urban communities to increase access to fresh food and healthy diets can inspire broader public policies?

Response:  Experiences of consumers' willingness to pay for food safety labels in an emerging market. Labeling and brand protection policies in the food system to provide greater traceability in its supply chain, improve efficiency and thereby reduce counterfeits, and ultimately enhance the overall customer experience of choosing healthy diets in urban, peri-urban and rural centers. https://doi.org/10.1016/j.foodpol.2017.03.004

 

Pour moi, les objectifs sont bien définis néanmoins je voulais revenir sur un aspect très crucial pour avoir des résultats probants lors de cette étude. Je parle de la question foncière et des nouvelles techniques de production. Le développement des villes, et surtout l'urbanisation a faire perdre le système de l'autosuffisance alimentaire qu'il avait dans les villes. Les espaces ou quartiers dédiés pour la culture maraichère (je prends l'exemple type d'une ville côtière du Togo à savoir Lomé) n'existe plus ou sont en disparition. Avec les années, on risque de ne plus avoir cette facilité d'approvisionner en légumes frais les villes et je parle de légumes frais du jour j de récolte. Pour moi, l'occupation foncière ou la cartographie d'un espace municipal doit être envisagé et étudié car cela peut impacter le système alimentaire dans les milieux urbains. Bien évidemment la construction des maisons à bout de champs dans la ville, pose aussi le problème de conversion de ces petits producteurs qui se sont installés dans ces villes ou en périphérie. La question mérite d'être aussi étudiée dans ce sens.  

A part cela, les nouvelles techniques de productions doivent aussi faire l'objet d'attention dans les périphéries en relation avec les quartiers pauvres. La production hors sol actuellement est devenu une alternative pour la question foncière dans les villes pour permettre aussi de continuer par fournir ces dernières en produits frais. 

Question B/ Pour moi, il est évident que les autorités définissent des zones propices et proches des villes qui seront des espaces dédiés pour la production et pour desservir les villes. Aussi est il important de former les jeunes (surtout des quartiers pauvres) sur les nouvelles technologies de production qui respectent l'environnement et résiliente. 

Question C/

9.            En quoi l'incorporation de pratiques liées à l'agriculture résiliente au climat et à l'économie circulaire dans l'agriculture urbaine et péri-urbaine peut-elle apporter des co-bénéfices pour tous sur le plan climatique et renforcer la résilience climatique? Cette incorporation permet tout d'abord de laisser un environnement sain à nos générations à venir donc contribue fortement à la viabilité des villes. Cette pratique de l'agriculture résiliente nous permet de produire dans le respect de la nature, de moins détruit l'environnement ce qui nous permet de gagner en temps et aussi en ressource financière. Car le contrait nous fait plus perdre en argent. Je donne l'exemple de la production du riz étuvé dans les périphéries comme Covè au Togo, qui est un milieu qui dessert beaucoup la ville en riz. La production du riz étuvé avec incorporation de la réutilisation des balles vides comme combustible est un moyen qui non seulement coute moins cher aux transformateurs mais également permet d'éviter la destruction de l'environnement et enfin permet d'avoir un riz de qualité et abordable et concurrentiel des riz importé dans la ville de Lomé. Ce cas est bénéfique aux consommateurs dans la ville qui peuvent s'approvisionner localement et à cout abordable sans oublier le gain que tire les autorités locales. 

 

Strengthening urban and peri-urban food systems is vital for achieving food security and nutrition amidst increasing urbanization and rural transformation. The following scenario outlines a multi-level approach that integrates various innovative farming methods and technologies to address these challenges.

Level 1: In-store vertical farms

In retail stores, fully automated vertical farms could be established to grow fresh herbs and small fruit plants. These farms would be managed by robotic systems, allowing customers to have their food picked, packaged, and ready for purchase in real-time. This approach would help reduce transportation costs, lower the carbon footprint, and provide the freshest produce to consumers.

Level 2: Larger vertical farms and greenhouses

To supplement in-store vertical farms, larger vertical farms and greenhouses utilizing aquaponics systems could be established in urban and peri-urban areas. These facilities would produce larger quantities of less perishable foods, such as leafy greens, tomatoes, and cucumbers. Aquaponics systems integrate fish farming with hydroponics, which would help conserve water and reduce the need for synthetic fertilizers, promoting sustainable agricultural practices.

Level 3: Highly automated, precision farming in external areas

Farming areas particularly suited for agriculture could be developed with fully automated, high-productivity farms that utilize precision farming and digital agriculture technologies. These technologies would enable better management of resources, reduce waste, and maintain a balance between productivity and environmental sustainability. Drones, sensors, and AI-driven decision-making tools would optimize farming practices, ensuring the best use of land, water, and fertilizers.

Bonus Level: Rooftop greenhouses

To further enhance urban food production, buildings could be encouraged to transform their rooftops into productive greenhouses. These spaces could be rented out to individuals for personal food growing, promoting local food production and a sense of community. This approach would also contribute to the greening of urban environments, improve air quality, and increase overall urban resilience.

By promoting local food production and minimizing the environmental impact of agriculture, this approach can help ensure food security and nutrition in the face of urbanization and rural transformation.