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PROGRAMME CADRE GLOBAL DE DEVELOPPEMENT DE LA PECHE ET DE L'AQUACULTURE pour la période 1992–1996 |
MINISTERE DE L'ELEVAGE ET DES RESSOURCES HALIEUTIQUES
Direction des Resources Halieutiques
Edité par
Charles ANDRIANAIVOJAONA
Directeur National
Zbigniew W. KASPRZYK
Conseiller Technique Principal
Germain DASYLVA
Expert Associé
Projet PNUD/FAO/MAG/85/014
Antananarivo, mars 1992
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2. Facteurs déterminants le développement du secteur
3. Stratégie de développement économique du pays
3.1. Principales orientations gouvernementales
3.2. Objectifs de développement de la pêche et de l'aquaculture
3.3. Stratégie de réalisation des objectifs retenus
4. Assistance antérieure et en cours
II. JUSTIFICATION DU PROGRAMME
2. Effets escomptés du Programme Cadre
3. Bénéficiaires immédiats du Programme
III. STRATEGIE DU PROGRAMME CADRE
2. Synergie entre les différents thèmes
4. Organisation et fonctionnement
ANNEXE. Fiches synthétiques des thèmes
Depuis quelques années, le secteur des pêches ne cesse de se développer. Pour soutenir et organiser ce développement, plusieurs actions concrêtes se sont averées nécessaires. Le présent Programme Cadre de développement de la pêche et de l'aquaculture a été élaboré pour permettre aux différents organismes qui souhaitent aider ce secteur, de disposer d'un choix d'actions déjà identifiées et considérées comme prioritaires par les responsables de l'Administration des pêches.
Ce programme est un instrument qui permettra au Gouvernement malgache de mettre en pratique sa nouvelle politique de développement des pêches. L'objectif à long terme de cette politique est d'optimiser les avantages économiques et sociaux retirés de l'exploitation des ressources halieutiques. Par là même, d'augmenter la production, d'élever le niveau de vie des pêcheurs et des pisciculteurs, d'améliorer la situation nutritionnelle des populations, d'accroître les exportations et d'améliorer la participation du secteur à l'effort général de développement du pays.
L'analyse détaillée du secteur des pêches ainsi que du potentiel des ressources existantes peu ou non encore exploitées a permis de quantifier cet objectif général de développement. Ainsi, la production totale devrait passer de 104.000 t en 1990 jusqu'à 144.000 t environ en 1996. Ce qui représente une augmentation de presque 38,5%. Cette augmentation de la production devrait d'une part accroître la consommation locale du poisson par habitant et par an de 7,4 kg en 1990 à 8 kg en 1996 et d'autre part augmenter de deux fois l'exportation des produits halieutiques.
Le séminaire national sur la planification du développement des pêches à Madagascar, organisé en octobre 1990, qui a regroupé les représentants de tous les opérateurs et institutions concernées par la pêche, a permis de définir une stratégie pour réaliser les objectifs retenus. A la base de cette stratégie, un plan quinquennal sectoriel de développement de la pêche et de l'aquaculture a été élaboré. Ce plan contient plusieurs propositions d'actions concrêtes sous forme de projets de démonstration, de plans d'aménagement de différentes pêcheries ainsi que celles concernant la recherche et la formation, des études avec la présentation de nouveaux règlements économiques, juridiques et fiscaux, la réorganisation et l'amélioration du fonctionnement de l'Administration.
Toutes les actions définies dans le plan doivent être menées par l'administration malgache elle-même ou en collaboration avec différents partenaires étrangers. Parmi ces actions, 39 thèmes considérés comme prioritaires nécessitent l'assistance de bailleurs de fonds extérieurs.
Le nombre élevé de ces thèmes et leur diversité posent le problème de coordination. Une approche en terme de Programme permettrait sans doute de réaliser avec efficacité et cohérence ces thèmes, d'assurer une meilleure concertation, complémentarité et coordination des interventions de développement réalisée par les différents bailleurs de fonds et agences d'exécution.
Après avoir identifié les thèmes considérés comme prioritaires, la recherche des bailleurs de fonds constitue l'étape suivante. Certains bailleurs de fonds ont déjà manisfesté leur desir de financer quelques thèmes. D'autres seront consultés avant fin mai 1992.
La troisième étape va consister à définir les modalités de coordination d'interventions des différents bailleurs de fonds ainsi que des agences d'exécution, des ONG et d'autres collaborateurs potentiels. Ces modalités seront discutés avec ces organismes au cours d'une table ronde qui sera organisée en juin 1992.