Département économique et social

 système mondial d'information et d'alerte rapide sur l'alimentation et l'agriculture

 perspectives alimentaires
No. 3 Rome, septembre 2004

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faits saillants

DONNÉES DE BASE SUR LA SITUATION CÉRÉALIÈRE MONDIALE

Situation de l'offre et de la demande des céréales

Blé

Céréales secondaires

Les infestations de criquets pèlerins menacent la production agricole du Sahel

Riz

Taux de fret maritime

Sucre

ANNEXE STATISTIQUE

NOTE SUR LES STATISTIQUES

Céréales secondaires

Production des céréales secondaires

  2003
estim.
2004
prévis.
2004 cf
2003
 (millions de tonnes)%
ASIE 215,6 219,2 1,7
AFRIQUE 91,8 88,1 -4,0
   Afrique du Nord12,712,5-1,4
  Afrique subsaharienne79,175,6-4,4
AMÉRIQUE CENTRALE 32,0 31,2 -2,5
AMÉRIQUE DU SUD 79,9 70,9 -11,3
AMÉRIQUE DU NORD 302,6 324,7 7,3
EUROPE 198,9 219,4 10,3
  UE-25 125,3142,914,0
  CEI en Europe52,251,9-0,1
OCÉANIE 13,4 12,0 -10,1
TOTAL MONDIAL 934,1 965,5 3,4
  Pays en développement404,3396,0-2,1
  Pays développés529,8569,57,5
Source: FAO. Note: Total calculé à partir de chiffres non arrondis.

Les bonnes perspectives aux États-Unis élèvent la récolte mondiale de céréales secondaires

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Les prévisions de la FAO en ce qui concerne la production mondiale de céréales secondaires ont été nettement revues à la hausse depuis le rapport précédent et s’établissent à 965,5 millions de tonnes, soit 3,4 pour cent de plus que l’an dernier et le plus gros volume jamais enregistré. Cette récente révision est pratiquement essentiellement imputable à une amélioration des perspectives aux États-Unis où la campagne avance particulièrement bien et où la production pourrait augmenter de 8 pour cent environ par rapport à la récolte déjà bonne de 2003. En Europe également, des informations récentes continuent d’indiquer une nette reprise de la production après les récoltes de l’an dernier réduites par la sécheresse.

En Extrême-Orient, la récolte des céréales secondaires de la campagne principale de 2004 vient juste de commencer. En Chine, la production devrait augmenter de 3,6 pour cent pour atteindre 131 millions de tonnes environ du fait de l’accroissement des superficies ensemencées, à la suite des mesures incitatives prises par le gouvernement pour accroître la production, et de conditions météorologiques favorables. Les perspectives restent également favorables en Inde après les pluies tombées récemment dans l’ensemble du pays et une autre récolte supérieure à la moyenne devrait être rentrée, comme en 2003. Des récoltes plus importantes sont aussi prévues en Indonésie et aux Philippines.

Dans la sous-région des pays asiatiques de la CEI, une récolte nettement réduite de céréales secondaires (produites essentiellement au Kazakhstan) est engrangée en raison des mauvaises conditions météorologiques qui ont prévalu au début de la campagne. La production devrait se chiffrer au total à près de 3,8 millions de tonnes, soit une baisse d’environ 16 pour cent par rapport à 2003.

En Afrique du Nord, la récolte des céréales secondaires d’hiver de 2004 est bien avancée dans l’ensemble de la sous-région. La production totale devrait s’élever à 12,5 millions de tonnes environ, soit un volume similaire aux bons résultats de l’année précédente qui reflète des conditions météorologiques propices et une disponibilité suffisante d’intrants agricoles. La menace d’une infestation acridienne qui pesait sur certaines cultures a été éliminée grâce à des mesures de lutte prises en temps voulu. En Égypte, premier producteur, la récolte de maïs devrait atteindre 6,5 millions de tonnes, soit un volume analogue au volume proche de la moyenne de l’an dernier.

En Afrique de l’Ouest, les pluies ont en général été régulières et généralisées dans les principales zones productrices du Sahel, et les semis de céréales secondaires sont achevés dans la plupart des pays. Une autre récolte supérieure à la moyenne pourrait être engrangée si la menace d’une recrudescence des criquets pèlerins qui pèse actuellement est maîtrisée (voir encadré page 15). Dans les parties méridionales des pays riverains du Golfe de Guinée, une récolte de maïs moyenne a été rentrée tandis que les semis de maïs de la campagne secondaire sont en cours. Dans les parties septentrionales, le développement des céréales secondaires est en général satisfaisant.

En Afrique centrale, les conditions de végétation sont favorables pour le maïs de deuxième campagne actuellement semé au Cameroun, où la récolte de maïs de première campagne a été satisfaisante. En République centrafricaine, malgré de bonne conditions météorologiques et des distributions de semences, la production ne devrait pas enregistrer de nette reprise en raison de l’insécurité persistante.

En Afrique orientale, les perspectives concernant les céréales secondaires de 2004, à récolter à partir d’octobre/novembre, sont généralement mauvaises dans la plupart des pays en raison de l’insuffisance des pluies, et la production totale de la sous-région devrait diminuer par rapport aux bons résultats de l’an dernier. En Érythrée, l’absence presque totale de pluies pendant la campagne secondaire (mars-juin) et le début tardif de la principale saison des pluies (juin-septembre) ont gravement affecté les cultures. De même en Éthiopie, une mauvaise campagne secondaire suivie d’une campagne principale irrégulière dans plusieurs régions a eu un impact négatif sur les perspectives de récolte. Au Soudan, les perspectives sont également défavorables en raison de l’insuffisance des pluies et d’importants déplacements de population dus à la guerre civile. Au Kenya, après des pluies irrégulières et inférieures à la normale, des estimations révisées de la production indiquent une production de maïs de près de 2 millions de tonnes pour la campagne principale de 2004, soit une baisse par rapport aux prévisions antérieures qui l’établissaient à 2,3 millions de tonnes. En Ouganda, la récolte des céréales secondaires de la première campagne de 2004 est terminée et les rendements ont été mauvais. Le maïs, dans les parties orientales et centrales, et le mil et le sorgho, dans les parties septentrionales et du nord-est, ont été affectés par la sécheresse. En Somalie, les récoltes de maïs et de sorgho de la campagne principale rentrées en août ont été estimées à 125 100 tonnes, soit une baisse de près de 25 pour cent par rapport à la moyenne qui s’explique par les pluies insuffisantes. En Tanzanie où la récolte est en cours, les dernières prévisions indiquent une production de céréales secondaires de 3,5 millions de tonnes, soit 5 pour cent environ de plus que la production moyenne de l’an dernier.

En Afrique australe, d’après les dernières estimations de la FAO concernant les récoltes de céréales secondaires de 2004 récemment rentrées, la production totale s’établirait à 16,4 millions de tonnes, soit 4 pour cent de moins que l’an dernier et 2 pour cent de moins que la moyenne, reflétant l’arrivée tardive de la saison des pluies et un temps sec dans les parties nord-est de l’Afrique du Sud. La production de maïs, principale denrée de base, a diminué de près de 6 pour cent par rapport à 2003, pour s’établir à 14,8 millions de tonnes. En Afrique du Sud, principal producteur de la sous-région, la dernière estimation officielle laisse présager une production de maïs de 8,7 millions de tonnes, soit 10 pour cent de moins que le volume supérieur à la moyenne de 2003. La production de maïs au Zimbabwe est estimée à 1 million de tonnes environ, indiquant une légère reprise par rapport à l’an dernier qui avait enregistré les pires résultats depuis la campagne catastrophique de 1992/93. Les récoltes de céréales secondaires ont été bonnes en Zambie, en Angola et au Mozambique, mais mauvaises au Lesotho, au Swaziland et au Malawi, touchés par la sécheresse.

En Amérique centrale et aux Caraïbes, la récolte des céréales secondaires de la campagne principale de 2004 est sur le point de commencer dans les pays d’Amérique centrale. Après une vague de sécheresse prolongée dans plusieurs régions, la production fléchira probablement par rapport au volume de l’an dernier pour la même campagne. Au Mexique, les semis de maïs d’été de 2004, une culture pluviale importante, sont bien avancés et les intentions de semis indiquent un accroissement d’environ 14 pour cent par rapport à la récolte d’été de l’année précédente. Selon les estimations provisoires, la production de maïs de 2004 de la sous-région s’élèverait au total à 23,3 millions de tonnes, chiffre proche des bons résultats de l’année précédente et supérieur à la moyenne.

En Amérique du sud, la récolte de céréales secondaires de 2004 est terminée dans les principaux pays producteurs du sud. La production totale de la sous-région devrait atteindre près de 71 millions de tonnes, chiffre inférieur au niveau record de l’an dernier (80 millions de tonnes), mais toujours supérieur à la moyenne. Au Brésil, la production de maïs de 2004 est estimée au total à approximativement 41,6 millions de tonnes, soit environ 13 pour cent de moins que la récolte record de 2003. Cette baisse est essentiellement imputable à la reconversion des terres au soja et au riz qui offrent des prix plus attrayants et davantage de débouchés commerciaux, et au temps sec néfaste pour les semis de la deuxième campagne dans les états producteurs du centre-sud. En Argentine, selon les dernières prévisions officielles, la production de maïs baisserait, passant de 15 millions de tonnes en 2003 à près de 12,7 millions de tonnes en 2004, du fait d’une réduction des emblavures par suite de pluies insuffisantes à l’époque des semis. Au Chili, en Colombie et en Uruguay, les productions de maïs de 2004 sont estimées supérieures à la moyenne des cinq dernières années, du fait de conditions météorologiques favorables.

En Amérique du Nord, les conditions météorologiques ont continué d’être favorables aux États-Unis, ce qui a relancé la production prévue de céréales secondaires du pays, qui atteindrait le niveau record de 299 millions de tonnes. Les cultures parviennent à maturité dans les états producteurs situés le plus au sud où les récoltes débuteront bientôt. Au Canada, des gelées exceptionnellement précoces fin août ont suscité des inquiétudes pour le développement des récoltes mais il est trop tôt pour connaître l’étendue des dommages qui ont pu être causés. Jusqu’alors, les conditions avaient été favorables avec les meilleures réserves d'humidité enregistrées depuis plusieurs années. La production de la plupart des petites céréales secondaires devrait croître mais la production de maïs devrait diminuer suite à une nette réduction des superficies.

En Europe, les pluies généralisées tombées en août dans l’ensemble des parties nord-ouest ont continué de retarder les récoltes des céréales d’hiver, en particulier au Royaume-Uni, mais ont été favorables au développement des cultures de printemps/d’été. Des récoltes de céréales secondaires supérieures à la moyenne sont en train d’être rentrées dans l’ensemble des 25 pays de l’UE, et les prévisions en ce qui concerne la production totale de ce groupe de pays ont été revues à la hausse et s’établissent à 143 millions de tonnes, soit un volume nettement supérieur à la production totale de ces pays l’année précédente. Dans les pays des Balkans, les perspectives concernant les céréales secondaires sont également meilleures qu’il y a un an, reflétant l’amélioration significative de l’humidité des sols.

Dans les pays européens de la CEI, la récolte de céréales secondaires est en cours et a commencé plus tôt que prévu. La production totale de la sous-région est actuellement estimée à près de 52 millions de tonnes, accusant une légère baisse par rapport à l’an dernier et pour la deuxième année consécutive. Des gelées tardives en avril ont endommagé plus d’un million d’hectares de céréales secondaires au printemps, réduisant le potentiel de production précédent, et les superficies sous maïs ont été réduites en Ukraine.

En Australie, la campagne des céréales secondaires d’hiver se poursuit et les cultures sont en plein développement mais les perspectives restent quelque peu incertaines suite au temps sec qui s’est de nouveau installé dans certaines grandes régions productrices. On s’attend actuellement à un recul de la production par rapport aux bons résultats de l’an dernier, celle-ci devant s’établir à 11,5 millions de tonnes environ, mais les résultats définitifs continueront de dépendre en grande partie du volume des pluies au cours des semaines à venir.

Les importations de céréales secondaires devraient chuter en 2004/05

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Les prévisions de la FAO en ce qui concerne le commerce mondial de céréales secondaires en 2004/05 ont été abaissées de 2,5 millions de tonnes depuis le dernier rapport pour s’établir à 102,5 millions de tonnes, du fait d’une révision à la baisse des estimations relatives aux importations de maïs et d’orge en Europe. D’après les prévisions actuelles, les importations mondiales de céréales secondaires seraient nettement inférieures à celles de la campagne précédente. Parmi les céréales secondaires, le commerce du maïs pourrait considérablement diminuer pour atteindre 76 millions de tonnes environ, tandis que le commerce de l’orge et du sorgho pourrait légèrement croître, pour s’établir, respectivement, à près de 16 millions de tonnes et 6 millions de tonnes.

Les importations totales des pays développés en 2004/05 sont estimées à 33 millions de tonnes, soit un recul considérable par rapport à 2003/04. Compte tenu de l’importance des disponibilités en blé fourrager dans les 25 pays de l’UE et la région de la mer Noire ainsi que d’une forte reprise de la production, la demande d’importation, de maïs notamment, devrait considérablement chuter pendant la campagne en cours. Les importations totales de céréales secondaires des pays en développement devraient s’élever à 69,5 millions de tonnes, soit près de 1,5 million de tonnes de plus que lors de la campagne précédente. En Afrique, l’accroissement des importations de maïs en Algérie, en Égypte, au Malawi et en Ouganda devrait compenser plus que largement le déclin prévu des importations de plusieurs pays de la sous-région méridionale. En Amérique latine et aux Caraïbes, les importations de sorgho du Mexique et de maïs du Pérou devraient augmenter par suite de la réduction des disponibilités intérieures et d’une forte demande d’aliments pour animaux. En revanche, les importations de céréales secondaires en Asie devraient légèrement baisser malgré une hausse probable des importations de la Chine et de la République islamique d’Iran. La réduction de la demande en Asie reflète également l’accroissement des disponibilités de blé fourrager pendant la campagne en cours, que certains pays pourraient préférer au maïs, ainsi qu’un ralentissement économique général dans plusieurs pays asiatiques et une baisse de l’utilisation aux fins de l’alimentation animale dans les pays les plus touchés par la récente épidémie de grippe aviaire.

perspectives alimentaires

Les disponibilités exportables de céréales secondaires, de maïs et d’orge en particulier, devraient être plus abondantes que lors de la campagne précédente, reflétant une récolte record de maïs aux États-Unis et une vive reprise de la production dans l’ensemble de l’Europe. Les perspectives d’accroissement des exportations de céréales secondaires de la plupart des exportateurs traditionnels et de plusieurs pays de la CEI pendant la campagne en cours demeurent favorables malgré le déclin prévu de la demande d’importation mondiale. Cela s’explique notamment par le fait que les exportations de maïs de la Chine devraient chuter d’un tiers, pour atteindre 4 millions de tonnes, par suite du resserrement de la situation sur son marché intérieur, tandis que les disponibilités exportables de maïs du Brésil semblent moins importantes en raison d’une baisse de la production. Les prévisions concernant les exportations d’orge des 25 pays de l’UE ont été abaissées d’un million de tonnes depuis le dernier rapport, compte tenu d’approvisionnements moins chers en provenance de la mer Noire. Ailleurs, le volume des exportations de l’Afrique du Sud, premier exportateur d’Afrique, devrait se maintenir au niveau de l’année précédente, proche d’un million de tonnes, malgré une réduction de la production intérieure. Le Soudan devrait réduire ses exportations de sorgho par suite d’une baisse de la production, tandis qu’une récolte exceptionnelle de maïs devrait encourager les exportations de la Zambie.

Progression de l’utilisation pour l’alimentation animale et à des fins industrielles en 2004/05

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Selon les prévisions actuelles, l’utilisation totale de céréales secondaires en 2004/05 s’élèverait à 963 millions de tonnes, soit 1,2 pour cent de plus que la campagne précédente et un volume supérieur à la tendance sur 10 ans pour la deuxième campagne consécutive. Malgré d’importantes disponibilités en blé fourrager, l’utilisation totale des céréales secondaires dans l’alimentation animale devrait continuer de croître légèrement, d’environ 0,6 pour cent. Cette hausse concernerait toutefois en majeure partie les pays développés, essentiellement les États-Unis et l’Europe dont les disponibilités sont plus importantes. En revanche, dans les pays en développement, l’utilisation totale des céréales secondaires dans l’alimentation animale pourrait chuter pendant la campagne en cours, reflétant en partie une utilisation accrue du blé tandis que dans certains pays asiatiques, la demande généralement plus faible en aliments pour animaux est la principale raison. L’utilisation industrielle des céréales secondaires, en particulier du maïs, pourrait également augmenter en 2004/05. Les prix élevés du carburant et les réglementations environnementales devraient stimuler la production d’éthanol aux États-Unis, laquelle atteindrait un nouveau record.

Les stocks devraient se maintenir à leurs niveaux réduits de début de campagne

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Les prévisions de la FAO concernant les stocks mondiaux de céréales secondaires pour les campagnes agricoles se terminant en 2005 ont été relevées de 21 millions de tonnes depuis le dernier rapport et s’établissent à 145 millions de tonnes, volume pratiquement inchangé par rapport à leur niveau d’ouverture, après les fortes baisses enregistrées au cours des quatre dernières années. La révision à la hausse de ce mois rend compte essentiellement des ajustements apportés aux prévisions concernant les stocks de clôture des États-Unis, de la Chine et de l’UE. Aux États-Unis, les stocks de clôture s’établissent actuellement à près de 36 millions de tonnes, contre 23 millions de tonnes en juin. Cet hausse résulte principalement d’un net relèvement des prévisions concernant la production de maïs de 2004. Les prévisions concernant les stocks détenus en Chine ont été relevées pour s’établir à 43 millions de tonnes, contre 36 millions de tonnes en juin. Les prévisions concernant les stocks de clôture dans les 25 pays de l’UE ont été améliorées de 1,5 million de tonnes, compte tenu de l’accroissement des récoltes et de perspectives d’exportation moins favorables, notamment pour l’orge.

Les stocks totaux détenus par les cinq principaux exportateurs à la fin des campagnes agricoles de 2005 devraient, selon les dernières prévisions, s’élever à 57 millions de tonnes, soit une hausse de 7 millions de tonnes environ (15 pour cent) par rapport à leurs niveaux réduits de début de campagne. À ce niveau, la part totale des stocks mondiaux de céréales secondaires détenue par les principaux exportateurs serait de 39 pour cent, ce qui représente une nette augmentation par rapport aux 34 pour cent signalés en juin et une part beaucoup plus proche de la moyenne des années 1990, qui était d’environ 40 pour cent.

perspectives alimentaires

Les prix continuent de baisser

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Les meilleures perspectives de récolte et les disponibilités importantes de blé fourrager continuent d’exercer une pression à la baisse sur les prix internationaux des céréales secondaires. Le fléchissement de la demande d’importation de maïs en Asie, provoquée en partie par la hausse des taux de fret ainsi que par les réductions opérées dans l’alimentation du bétail dans plusieurs pays asiatiques, ont contribué à la chute récente des prix. Bien que l’on escompte une réduction massive des ventes de la Chine pour la campagne en cours, l’amélioration des perspectives de récolte, notamment aux États-Unis, entraînera vraisemblablement dans l’ensemble un net accroissement des disponibilités exportables pendant la campagne en cours. En août, le prix du maïs américain à l’exportation (No. 2 jaune) s’élevait en moyenne à 104 dollars E.-U. la tonne, soit 26 dollars E.-U. la tonne (20 pour cent) de moins qu’en mai et tout juste au-dessus des prix de l’an dernier à la même époque. Une tendance similaire caractérise le marché à terme. Par suite de perspectives meilleures que prévues pour les récoltes de l’année en cours et de l'atonie des ventes, le marché à terme de Chicago pour le maïs a chuté ces dernières semaines et fin août, les contrats à terme portant échéance en décembre étaient cotés à 94 dollars E.-U. la tonne, soit une baisse de 23 dollars E.-U. par rapport aux contrats de décembre cotés à la fin mai. Compte tenu des indicateurs de base actuels de l’offre et de la demande, les prix pourraient encore chuter au lieu d’augmenter à court terme bien que beaucoup dépende du résultat final des récoltes de l’année en cours.

perspectives alimentaires
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