Lignes directrices à lusage des comités du Codex
Principes concernant la participation des organisations internationales non-gouvernementales (OING) aux travaux de la Commission du Codex Alimentarius
Critères régissant létablissement des priorités des travaux
Critères régissant la création dorganes subsidiaires de la Commission du Codex Alimentarius
Lignes directrices pour lincorporation de dispositions spécifiques dans les normes Codex et textes apparentés
Uniformisation du système de cotation des documents Codex
Plan de présentation des normes Codex de produits
Relations entre les comités soccupant de produits et les comités soccupant de questions générales
Fonctions essentielles des points de contact du Codex
Contenu de la Section La présente Section du Manuel de procédure décrit les modalités de travail des organes subsidiaires de la Commission du Codex Alimentarius. Elle sadresse essentiellement aux Présidents, aux Secrétariats des gouvernements hôtes des différents comités du Codex et aux Groupes spéciaux intergouvernementaux. Les Lignes directrices à lusage des Comités du Codex décrivent lorganisation et la conduite des réunions, ainsi que la préparation et la distribution des documents de travail et des rapports. Les principes relatifs à ladmission des organisations internationales non-gouvernementales au statut dobservateur et les critères régissant létablissement des priorités de travail et la création dorganes subsidiaires sont également décrits dans cette section. On trouvera aussi des explications sur le système de référence utilisé pour la cotation de la documentation. La Section contient le plan de présentation des normes Codex, accompagné de notes explicatives sur la façon dont les comités et les groupes spéciaux devraient rédiger les projets de normes. Afin de sassurer que les sections des normes Codex de produits portant sur la sécurité des aliments, la nutrition, la protection du consommateur et lanalyse des aliments ont été examinées, une section sur les relations entre les comités soccupant de produits et les comités soccupant de questions générales a été introduite à lintention des comités du Codex et des Groupes spéciaux intergouvernementaux. Une section sur les fonctions essentielles des points de
contact du Codex énumère les tâches principales des points
de contact du Codex au niveau national et décrit leur interaction avec la
Commission du Codex, les Comités et les Groupes spéciaux
intergouvernementaux. |
INTRODUCTION
En vertu de lArticle 7 de ses Statuts et de lArticle IX.1(b) de son Règlement intérieur, la Commission du Codex Alimentarius a créé un certain nombre de comités du Codex et groupes spéciaux intergouvernementaux chargés détablir des normes en conformité de la Procédure délaboration des normes Codex, ainsi que des comités de coordination chargés dassurer la coordination générale de ses activités dans des régions ou des groupes de pays spécifiques. Le Règlement intérieur de la Commission sappliquera mutatis mutandis aux comités du Codex et aux comités de coordination et groupes spéciaux intergouvernementaux. Les lignes directrices à lusage des comités du Codex, décrites dans cette section, sappliquent également aux groupes spéciaux intergouvernementaux.
COMPOSITION DES COMITÉS DU CODEX
MEMBRES
2. Les comités du Codex sont ouverts aux membres de la Commission qui ont notifié au Directeur général de la FAO ou au Directeur général de lOMS leur désir dêtre considérés comme membres desdits comités qui peuvent également comprendre certains membres désignés par la Commission. Les comités régionaux de coordination ne sont ouverts quaux membres de la Commission qui appartiennent à la région ou au groupe de pays intéressés.
OBSERVATEURS.
3. Tout autre membre de la Commission et tout État Membre ou Membre associé de la FAO ou de lOMS qui ne fait pas partie de la Commission peut prendre part en qualité dobservateur aux travaux de tel ou tel comité du Codex sil a notifié au Directeur général de la FAO ou au Directeur général de lOMS son désir dy participer. Ces pays peuvent participer pleinement aux travaux des comités et ils doivent bénéficier des mêmes possibilités que les autres membres pour exprimer leur point de vue et soumettre même des mémorandums, sans toutefois disposer du droit de vote ni être habilités à présenter des propositions de fond ni des motions de procédure. Les organisations internationales qui entretiennent des relations officielles avec la FAO ou avec lOMS devraient également être invitées à prendre part, en qualité dobservateurs, aux réunions des comités du Codex qui les intéressent.
ORGANISATION ET RESPONSABILITÉS
PRÉSIDENCE
4. Le soin de désigner le président de tel ou tel comité du Codex est confié par la Commission du Codex Alimentarius à celui de ses Etats Membres qui a manifesté lintention daccepter la charge financière et toute autre responsabilité dudit comité. Il incombe à lEtat Membre intéressé de désigner parmi ses ressortissants le président de ce comité. Au cas où cette personne serait dans lincapacité, pour une raison quelconque, dassumer la présidence, lÉtat Membre intéressé désignera une autre personne qui remplira les fonctions de président jusquà ce que le président soit en mesure de reprendre ses fonctions. À nimporte quelle session, un comité peut désigner un ou plusieurs rapporteurs parmi les délégués présents.
SECRÉTARIAT
5. LÉtat Membre auquel la responsabilité dun comité du Codex a été confiée est chargé de fournir tous les services de conférence nécessaires, y compris le secrétariat. Le Secrétariat devrait disposer dun personnel administratif adéquat capable de travailler sans difficulté dans les langues employées lors de la session; il devrait également disposer dun équipement approprié pour traiter sur ordinateur et reproduire les documents. Linterprétation, de préférence simultanée, devrait être assurée dans toutes les langues utilisées lors de la session et, lorsque le rapport doit être adopté dans plus dune des langues de travail du comité, les services dun traducteur devraient être disponibles. Le Secrétariat du Comité et le Secrétariat mixte FAO/OMS (Codex) sont chargés de préparer le projet de rapport provisoire en consultation, le cas échéant, avec les rapporteurs
FONCTION ET MANDAT
6. Les Comités du Codex ont notamment les fonctions ci-après:
a) établir un ordre de priorité, si besoin est, parmi les sujets et produits dont lexamen relève de leur mandat,b) prendre en considération les aspects (ou les recommandations) concernant la qualité et la sécurité, que ce soit dans les normes dapplication générale ou en référence à des produits alimentaires spécifiques,
c) étudier les types de produits devant faire lobjet de normes, par exemple décider si les substances servant à des traitements ultérieurs dans les denrées alimentaires doivent être couvertes,
d) préparer des projets de normes Codex dans le cadre de leur mandat,
e) soumettre à chaque session de la Commission un rapport sur létat davancement de leurs travaux et, le cas échéant, un rapport sur toute difficulté liée à leur mandat, ainsi que des suggestions tendant à amender celui-ci.
f) passer régulièrement en revue, selon un calendrier préétabli, les normes existantes et les textes apparentés, conformément à la procédure de révision et damendement du Codex, de manière à sassurer que les normes et les textes apparentés relevant de leur mandat sont compatibles avec létat des connaissances scientifiques et toute autre donnée pertinente.
SESSIONS
INVITATIONS ET ORDRE DU JOUR PROVISOIRE
7. Les sessions des comités du Codex et des comités de coordination sont convoquées par les Directeurs généraux de la FAO et de lOMS en consultation avec le président de chacun de ces comités. La lettre dinvitation et lordre du jour provisoire doivent être établis par le Secrétaire de la Commission du Codex Alimentarius, Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires, FAO, Rome, en consultation avec le président du comité concerné, en vue de leur transmission par les Directeurs généraux à tous les États Membres et membres associés de la FAO et de lOMS ou, dans le cas des comités de coordination, aux pays de la région ou aux groupes de pays concernés, aux Points de contact du Codex et à toutes les organisations internationales intéressées en conformité des listes dadresses officielles de la FAO et de lOMS. Avant de mettre définitivement au point les projets en question, les présidents devraient informer et consulter les Points de contact nationaux du Codex dans les pays où de tels organes ont été établis et, le cas échéant, obtenir le visa des autorités nationales compétentes (Ministère des affaires étrangères, Ministère de lagriculture, Ministère de la santé, etc. selon le cas). Linvitation et lordre du jour provisoire seront traduits et distribués par la FAO/OMS dans les langues de travail de la Commission au moins quatre mois avant la date de la réunion.
8. Les lettres dinvitation devraient traiter notamment des points suivants:
a) nom du Comité du Codex,9. Les destinataires seront normalement invités à envoyer leurs réponses au Président pour quelles lui parviennent aussitôt que possible et, en tout état de cause, au moins 30 jours avant la session. Une copie devrait être également envoyée au Secrétaire de la Commission du Codex Alimentarius, Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires, FAO, Rome. Il est de la plus haute importance que tous les gouvernements et organisations internationales qui envisagent de participer à la session communiquent leurs réponses à la date indiquée dans la lettre dinvitation. Il conviendrait de préciser dans la réponse en combien dexemplaires et en quelle langue les documents doivent être envoyés.b) date et heure de la séance douverture et date de la séance de clôture de la session,
c) lieu de la session,
d) langues à utiliser au cours de la session et dispositions prises en matière dinterprétation (interprétation simultanée ou non),
e) le cas échéant, renseignements concernant les réservations dhôtel,
f) demande dindiquer le nom du délégué principal et des autres membres de la délégation et de préciser si le délégué principal dun gouvernement participera à la session en qualité de représentant ou bien dobservateur.
10. Lordre du jour provisoire devrait indiquer la date, lheure et le lieu de réunion et comporter les points suivants:
a) adoption de lordre du jour,11. Lorganisation des activités du Comité et la durée de la réunion devraient être prévues de manière à laisser suffisamment de temps vers la fin de la session pour lapprobation dun rapport sur les travaux du Comité.b) si nécessaire, élection des rapporteurs;
c) points se rapportant à la question de fond à étudier, y compris le cas échéant, lindication de létape de la procédure établie par la Commission pour lélaboration de normes à laquelle se trouve le point examiné pendant la session. Il faudrait également indiquer la cote des documents se rapportant au point examiné;
d) autres questions,
e) date et lieu de la session suivante,
f) adoption du projet de rapport.
ORGANISATION DES TRAVAUX
12. Tout comité ou comité de coordination du Codex peut assigner des tâches déterminées à des pays, groupes de pays ou organisations internationales représentés à ses réunions et peut demander lavis des États Membres et organisations internationales sur des points particuliers. Les groupes de travail ad hoc créés pour sacquitter de tâches spécifiques sont dissous une fois que leur mission est accomplie. Les rapports des Groupes de travail ad hoc sont distribués à tous les membres du Comité, ainsi quaux observateurs, suffisamment à lavance pour que ceux-ci aient le temps dexaminer à fond les recommandations des groupes de travail. Les comités ou comités de coordination du Codex ne sont pas habilités à créer des sous-comités permanents, quils soient ou non ouverts à tous les membres de la Commission, sans lapprobation expresse de celle-ci.
PRÉPARATION ET DISTRIBUTION DE LA DOCUMENTATION
13. Le président du comité du Codex intéressé devrait envoyer la documentation pertinente, au moins deux mois avant louverture de la session, aux destinataires ci-après: i) tous les points de contact du Codex; ii) les chefs des délégations des pays membres, des pays observateurs et des organisations internationales; et iii) aux autres participants, en conformité des réponses reçues. Il conviendrait denvoyer au Chef du Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires, FAO, Rome, vingt exemplaires de tous les documents dans chaque langue employée par le comité intéressé.
14. Les documents destinés à une session et préparés par des participants doivent être rédigés dans une des langues de travail de la Commission, qui devrait être, si possible, une des langues employées au sein du comité du Codex intéressé. Ces documents devraient être envoyés au président du comité, avec copie adressée au Chef du Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires, FAO, Rome, suffisamment à lavance pour quils puissent être inclus dans la distribution des documents pour la session. (Voir paragraphe 13)
15. Les documents distribués à une session dun comité du Codex, autres que les projets de documents préparés à la session et finalement distribués comme textes définitifs, devraient faire ultérieurement lobjet de la même distribution que les autres documents préparés pour le comité.
16. Les Points de contact du Codex sont chargés de veiller à ce que la documentation soit transmise à tous les intéressés dans leur propre pays et que toutes les mesures nécessaires soient prises à la date prévue.
17. Il faudrait attribuer à tous les documents des comités une cote de référence établie selon un code numérique dans une série appropriée. La cote de référence devrait figurer dans langle supérieur droit de la première page, avec indication de la langue dans laquelle le document a été rédigé ainsi que de la date de préparation. La provenance du document (origine ou pays où le texte a été établi) devrait être clairement précisée immédiatement après le titre. Le texte devrait être subdivisé en paragraphes numérotés. À la fin de ces directives figure une série de cotes pour les documents du Codex que la Commission du Codex Alimentarius a adoptées pour ses sessions et celles de ces organes subsidiaires.
18. Les membres de chaque comité du Codex devraient informer le président du comité, par lintermédiaire des points de contact du Codex, du nombre dexemplaires dont ils ont normalement besoin.
19. Les documents de travail des comités du Codex peuvent être distribués librement à toutes les personnes qui aident une délégation à préparer sa participation aux travaux de tel ou tel comité; ils ne devraient cependant pas être publiés. En revanche, la publication des rapports des réunions des comités ou des textes définitifs des normes ne soulève aucune objection.
DÉROULEMENT DES RÉUNIONS
20. Les sessions des comités et des comités de coordination du Codex, sont publiques, à moins que le comité nen décide autrement. Les États Membres responsables de comités et des comités de coordination du Codex doivent décider de la personne qui ouvrira officiellement en leur nom la réunion. Le président devrait inviter les membres du Comité à présenter leurs observations sur lordre du jour provisoire puis, en tenant compte de ces observations, leur demander officiellement dadopter lordre du jour provisoire ou, le cas échéant, lordre du jour amendé. Les réunions devraient se dérouler en conformité avec le Règlement intérieur de la Commission du Codex Alimentarius. On attire tout particulièrement lattention sur lArticle VI.7 qui est rédigé comme suit: Les dispositions de lArticle XII du Règlement général de la FAO sappliquent mutatis mutandis à toutes les questions qui ne sont pas expressément traitées en vertu de lArticle VI du présent Règlement. LArticle XII du Règlement général de la FAO, dont un exemplaire sera remis à tous les présidents des comités et comités de coordination du Codex, renferme des dispositions complètes sur la procédure à suivre en ce qui concerne les votes, les motions dordre, la suspension et lajournement des séances, lajournement et la clôture des débats sur une question déterminée, le réexamen dune question ayant déjà fait lobjet dune décision et lordre dans lequel les modifications doivent être étudiées.
21. Les présidents des comités du Codex devraient veiller à ce que toutes les questions soient étudiées de manière approfondie, en particulier, les déclarations sur les incidences économiques possibles des normes à lexamen aux étapes 4 et 7. Ils devraient également faire le nécessaire afin dassurer que les observations écrites, formulées par les Membres qui ne sont pas présents à la session, soient prises en considération par le comité. Tous les points à examiner devraient être clairement présentés au comité. En règle générale, le mieux à cet effet consiste à dégager ce qui paraît être lopinion généralement acceptable et à senquérir auprès des délégués sils ont des objections à formuler à lencontre de ladoption de cette opinion. Le président devrait toujours sefforcer de parvenir à un assentiment général et ne pas demander au comité de procéder à un scrutin lorsque la décision du comité peut être adoptée sans opposition.
22. Les délégations et les délégations des pays observateurs désirant que leur objection à une décision du comité soit officiellement consignée, que la décision en question ait été prise à la suite dun scrutin ou non, peuvent demander linscription de leur réserve dans le rapport du comité. Cette indication devrait comporter non pas une simple phrase du genre La délégation de X réserve sa position, mais donner des précisions sur lampleur de lobjection émise par la délégation à lencontre de telle ou telle décision du comité et déclarer si la délégation en question est simplement opposée à ladite décision du comité ou si elle désire que le point en cause fasse lobjet dun nouvel examen.
23. Seuls les chefs de délégation des pays membres, des pays observateurs ou des organisations internationales peuvent prendre la parole, à moins quils nautorisent dautres membres de leur délégation à le faire.
RAPPORTS
24. Les rédacteurs des rapports devraient tenir compte des considérations suivantes:
a) les décisions devraient être formulées de façon claire; les mesures prises concernant les déclarations dincidence économique devraient être rapportées de façon détaillée; toutes les décisions au sujet des projets de normes devraient être accompagnées de lindication de létape à laquelle se trouvent les normes considérées;25. Les annexes suivantes devraient être jointes au rapport:b) si des mesures doivent être appliquées avant la réunion suivante du comité, il convient dindiquer clairement la nature de ces mesures, le responsable de leur mise en uvre et la date à laquelle elles devront être prises;
c) les points nécessitant un examen de la part dautres comités du Codex devraient être clairement exposés;
d) si le texte du rapport est relativement long, des résumés concernant les points adoptés et les mesures à prendre devraient être incorporés à la fin du rapport, et, dans tous les cas, le rapport devrait contenir une section terminale indiquant clairement et succinctement:
- les normes examinées lors de la session et les étapes quelles ont atteintes;- les normes, à quelque étape de la procédure quelles se trouvent, dont lexamen a été différé ou qui sont en suspens et les étapes quelles ont atteintes;
- les nouvelles normes proposées à lexamen, lépoque probable de leur examen à létape 2 et lautorité responsable de la préparation du premier projet de norme.
a) liste des participants, avec adresses postales complètes;26. Le Secrétariat mixte FAO/OMS (Codex) veillera à ce que le texte adopté du rapport final soit communiqué aussitôt que possible et, en tout état de cause, au plus tard un mois après la clôture de la session, à tous les participants et à tous les points de contact du Codex.b) projets de normes, avec indication de létape à laquelle ils se trouvent.
ÉLABORATION DES NORMES CODEX
27. Lors de lélaboration de normes et textes apparentés, chaque comité du Codex devrait se préoccuper des points suivants:
a) Il faudrait tenir compte des lignes directrices contenues dans les Principes généraux du Codex Alimentarius;b) toutes les normes et textes apparentés devraient inclure une introduction contenant les renseignements suivants:
- la description de la norme ou texte apparenté,c) en ce qui concerne les normes ou textes apparentés pour un produit comportant plusieurs sous-catégories, le Comité doit élaborer de préférence une norme générale ou texte apparenté pour chaque sous-catégorie en prévoyant des spécifications différentes.- une description succincte du champ dapplication et des objectifs de la norme ou texte apparenté,
- des références y compris létape atteinte par la norme ou le texte apparenté, selon la Procédure pour lélaboration des normes et textes apparentés de la Commission du Codex Alimentarius et la date de lapprobation du projet
- points du projet de norme ou texte apparenté qui appellent une confirmation ou une action de la part dautres comités du Codex.
1. BUT
La collaboration avec les Organisations internationales non-gouvernementales est destinée à permettre à la Commission du Codex Alimentarius dobtenir desdites organisations des renseignements et des avis autorisés ainsi que lassistance de spécialistes et de permettre aux organisations qui représentent des secteurs importants de lopinion publique et qui font autorité en matière professionnelle et technique dans les domaines de leur compétence dexprimer les points de vue de leurs membres et de jouer un rôle approprié en assurant lharmonisation des intérêts intersectoriels entre les divers organismes sectoriels concernés dans un pays, une région ou à léchelon mondial.
Les dispositions qui seront prises avec lesdites organisations viseront à permettre à la Commission du Codex Alimentarius de réaliser ses objectifs, en obtenant des Organisations internationales non-gouvernementales le maximum de coopération pour lexécution de son programme.
2. TYPES DES RELATIONS
Une seule catégorie de relations sera reconnue, à savoir le statut dobservateur; tous les autres contacts, y compris les relations de travail, seront considérés comme informels.
3. ORGANISATIONS POUVANT ÊTRE ADMISES AU STATUT DOBSERVATEUR
Les organisations suivantes pourront être admises au statut dobservateur:
4. PROCÉDURE POUR OBTENIR LE STATUT DOBSERVATEUR
4.1 ORGANISATIONS INTERNATIONALES NON-GOUVERNEMENTALES DOTÉES DUN STATUT AUPRÈS DE LA FAO ET DE LOMS OU AYANT DES RELATIONS OFFICIELLES AVEC CELLES-CI
Le statut dobservateur sera accordé aux organisations internationales non-gouvernementales dotées du statut consultatif, du statut consultatif spécial ou du statut de liaison auprès de la FAO ou les Organisations internationales non-gouvernementales ayant des relations officielles avec lOMS qui informeront le Secrétariat de la Commission du Codex Alimentarius de leur désir de participer régulièrement aux travaux de la Commission ou de lun ou de lensemble des organes subsidiaires de la Commission[5]. Elles peuvent également demander à être invitées à participer à des sessions spécifiques de la Commission ou de ses organes subsidiaires de manière ponctuelle.
4.2 ORGANISATIONS NON-GOUVERNEMENTALES NON DOTÉES DUN STATUT AUPRÈS DE LA FAO ET DE LOMS OU NAYANT PAS DE RELATIONS OFFICIELLES AVEC CELLES-CI
Avant létablissement, sous quelque forme que ce soit, de relations avec une organisation non-gouvernementale, celle-ci doit fournir au Secrétaire de la Commission les informations énoncées à lAnnexe aux présentes procédures. Le Secrétaire doit transmettre ces informations au Directeur général de la FAO et au Directeur général de lOMS.
Sur confirmation que les Directeurs généraux sont assurés que lOrganisation requérante est à même dapporter une contribution importante à la réalisation des objectifs de la Commission du Codex Alimentarius, le statut dobservateur lui sera accordé.
Le statut dobservateur à des réunions spécifiques ne sera normalement pas octroyé à titre individuel à des organisations qui sont membres dune organisation plus importante habilitée et visant à les représenter à ces réunions.
5. PRIVILÈGES ET OBLIGATIONS
Les organisations internationales non-gouvernementales admises au statut dobservateur auront les privilèges et obligations suivants:
5.1 PRIVILÈGES DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES NON-GOUVERNEMENTALES ADMISES AU STATUT DOBSERVATEUR
Les organisations admises au statut dobservateur:
a) peuvent se faire représenter aux sessions de la Commission par un observateur (sans droit de vote) qui pourra être accompagné de conseillers; avoir communication, par le Secrétaire de la Commission, avant louverture de la session, de tous les documents de travail et notes dinformation; communiquer leurs vues à la Commission par écrit et in extenso; et participer aux discussions sur invitation du président;b) peuvent se faire représenter aux sessions dorganes subsidiaires spécifiés par un observateur (sans droit de vote) qui pourra être accompagné de conseillers; avoir communication, par les Secrétaires des organes subsidiaires spécifiés, avant louverture de la session, de tous les documents de travail et notes dinformation; communiquer leurs vues à ces organes par écrit et in extenso; et participer aux discussions sur invitation du Président[6];
c) peuvent être invitées par les Directeurs généraux à participer à des réunions ou à des séminaires organisés dans le cadre du Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires portant sur des sujets qui relèvent du domaine dont elles soccupent; lorsquelles ny participent pas, elles peuvent exposer, par écrit, leurs vues à ces réunions ou séminaires; et
d) reçoivent les documents et les renseignements concernant les réunions relatives à des questions sur lesquelles elles se sont mises daccord avec le Secrétariat
e) peuvent, sous la responsabilité de leur organe directeur, soumettre à la Commission des exposés écrits, rédigés dans lune des langues de la Commission; le Secrétaire peut communiquer ces exposés à la Commission ou au Comité exécutif, selon le cas.
5.2 OBLIGATIONS DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES NON-GOUVERNEMENTALES ADMISES AU STATUT DOBSERVATEUR
Les organisations admises au statut dobservateur sengagent:
a) à coopérer pleinement avec la Commission du Codex Alimentarius à la réalisation des objectifs du Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires;b) à déterminer avec le Secrétariat les moyens de coordonner les travaux dans le domaine du Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires, afin déviter les doubles emplois;
c) à contribuer, dans toute la mesure du possible et à la demande des Directeurs généraux, à mieux faire connaître et comprendre la Commission du Codex Alimentarius et le Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires en organisant à cet effet des discussions appropriées ou en utilisant toute autre forme de publicité;
d) à adresser au Secrétaire de la Commission, sous réserve de réciprocité, leurs rapports et publications concernant des questions couvrant en totalité ou en partie le champ dactivité de la Commission;
e) à tenir le Secrétaire de la Commission au courant des modifications apportées à leur structure et à leur composition, ainsi que les changements importants apportés à leur secrétariat.
6. RÉVISION DU STATUT DOBSERVATEUR
Les Directeurs généraux peuvent mettre fin aux arrangements octroyant le statut dobservateur quils nestiment plus nécessaires ou appropriés par suite de modifications apportées au programme ou pour dautres raisons, et ils doivent en informer la Commission. Toutefois, lorganisation internationale non-gouvernementale concernée peut faire appel de la décision de mettre fin au statut dobservateur.
Une organisation internationale non-gouvernementale admise au statut dobservateur, qui na manifesté aucun intérêt et ne se sera pas fait représenter à aucune réunion pendant quatre ans, peut être considérée comme ne présentant pas un intérêt suffisant pour justifier le maintien de ces relations.
Le Secrétaire fournit à la Commission du Codex Alimentarius des renseignements sur les relations entre celle-ci et les organisations internationales non-gouvernementales, qui ont été établies conformément aux présentes procédures ainsi quune liste des organisations admises au statut dobservateur, en indiquant les membres quelles représentent.
La Commission révise, périodiquement, les présents principes et procédures et examinera, le cas échéant, tous amendements qui lui paraîtront souhaitables.
ANNEXE: RENSEIGNEMENTS À FOURNIR PAR LES ORGANISATIONS NON-GOUVERNEMENTALES DEMANDANT LE STATUT DOBSERVATEUR
a) Nom officiel de lorganisation en langues différentes (avec initiales);
b) Adresse postale complète, téléphone, adresse télex, télécopie et courrier électronique, selon le cas;
c) Objectifs et domaines (mandat) de lorganisation, et modes de fonctionnement (Inclure statuts, acte constitutif, règlements, règlement intérieur, etc.);
d) Organisations membres (nom et adresse de chaque organisation affiliée, méthode daffiliation, indiquer le nombre de membres si possible, et les noms des principaux responsables. Sil y a des membres à titre individuel dans lorganisation, indiquer leur nombre approximatif dans chaque pays);
e) Structure (assemblée ou conférence; conseil ou autre forme dorgane directeur; type de secrétariat général; commissions sur des sujets particuliers, le cas échéant, etc.);
f) Indication de la source de financement (par exemple contributions, financement direct, contributions extérieures ou subventions);
g) Réunions (indiquer la fréquence et le nombre de participants en moyenne; envoyer le rapport de la dernière réunion, y compris les résolutions adoptées) concernant les questions qui couvrent en totalité ou en partie le champ dactivité de la Commission;
h) Relations avec dautres organisations internationales:
- ONU et organes (indiquer le statut consultatif ou autres relations, le cas échéant)i) Contribution prévue au Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires;- Institutions spécialisées de lONU (indiquer le statut consultatif ou autres relations, le cas échéant)
- Autres organisations internationales
j) Activités antérieures pour le compte de la Commission du Codex Alimentarius et du Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires, ou en rapport avec ceux-ci (indiquer toute relation des affiliés nationaux avec les Comités de coordination régionaux et/ou les Points de contact du Codex ou les comités nationaux du Codex);
k) Domaine dactivité dans lequel la participation au titre dobservateur est demandée (Commission et/ou organes subsidiaires). Si plus dune organisation ayant des intérêts similaires sollicitent le statut dobservateur dans un domaine dactivité, ces organisations sont encouragées à se fédérer ou à sassocier aux fins de la participation. Si la formation dune telle organisation nest pas réalisable, la demande doit en indiquer les raisons;
l) Langue (anglais, français ou espagnol) dans laquelle la documentation doit être envoyée aux organisations internationales non-gouvernementales;
m) Nom, fonction et adresse de la personne fournissant les renseignements;
n) Date et signature.
Lorsquun Comité du Codex propose délaborer une norme, un code dusages ou un texte apparenté relevant de son mandat, il doit examiner en premier lieu les priorités fixées par la Commission dans le plan de travail à moyen terme, tout projet stratégique spécifique pertinent en cours de réalisation par la Commission et la possibilité dachever le travail dans un délai raisonnable. Le Comité doit aussi évaluer la proposition par rapport aux critères stipulés ci-après.
Si la proposition ne relève pas du mandat du Comité, elle doit être présentée par écrit à la Commission, accompagnée, au besoin, de propositions damendements au mandat du Comité.
CRITÈRES
Critères applicables aux questions générales
a) Protection du consommateur contre les risques pour la santé et les pratiques frauduleuses.
b) Diversité des législations nationales et obstacles au commerce international qui semblent, ou pourraient, en résulter.
c) Portée des travaux et détermination des priorités dans les différents domaines dactivité.
d) Travaux déjà entrepris dans ce domaine par dautres organisations internationales.
Critères applicables aux produits
a) Protection du consommateur contre les risques pour la santé et les pratiques frauduleuses.
b) Volume de production et de consommation dans chaque pays, ainsi que volume et structure des échanges entre pays.
c) Diversité des législations nationales et obstacles au commerce international qui semblent, ou pourraient, en découler.
d) Potentiel commercial aux plans international ou régional.
e) Aptitude du produit à la normalisation.
f) Existence de normes générales en vigueur ou en projet couvrant les principales questions relatives à la protection des consommateurs et au commerce.
g) Nombre de produits pour lesquels il serait nécessaire détablir des normes distinctes, en indiquant sil sagit de produits bruts, semi-transformés ou transformés.
h) Travaux déjà entrepris dans ce domaine par dautres organisations internationales.
Lorsquil est proposé délaborer une norme, un code dusages ou un texte apparenté dans un domaine ne relevant pas du mandat dun organe subsidiaire existant[7] ou de réviser des normes, codes dusages ou autres textes élaborés par un organe subsidiaire ajourné sine die, une telle proposition doit être accompagnée dune déclaration écrite à lintention de la Commission, justifiant cette proposition à la lumière des objectifs à moyen terme de la Commission et fournissant, dans la mesure possible, les renseignements énumérés dans les Critères régissant létablissement des priorités de travail.
Si la Commission décide de créer un organe subsidiaire aux fins de lélaboration dun projet de norme approprié ou dun texte apparenté ou de révision de norme(s) existante(s) ou de texte(s) apparenté(s), elle doit envisager en premier lieu la création dun groupe spécial intergouvernemental en vertu de lArticle IX.1 a) de son Règlement intérieur, selon les modalités ci-après:
1. MANDAT:
2. RAPPORTS:
Le Groupe spécial intergouvernemental devra faire rapport à la Commission du Codex Alimentarius et au Comité exécutif sur létat davancement de ses travaux. Les rapports du Groupe spécial intergouvernemental seront transmis à tous les membres de la Commission et aux organisations internationales intéressées.3. DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT:
Aucune ouverture de crédits ne sera prévue pour les dépenses de fonctionnement du Groupe spécial intergouvernemental dans le budget du Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires, sauf si les coûts afférents aux travaux préparatoires sont considérés comme des dépenses de fonctionnement de la Commission, conformément à lArticle 10 de ses Statuts.4. DISPOSITIONS CONCERNANT LE GOUVERNEMENT HÔTE:
Au moment de la mise en place du Groupe spécial intergouvernemental, la Commission devra sassurer que des dispositions appropriées sont prises avec le gouvernement du pays hôte pour garantir le fonctionnement du Groupe pendant la durée de son mandat[8].
5. PROCÉDURES DE TRAVAIL:
Les Groupes spéciaux intergouvernementaux seront ouverts à tous les Membres de la Commission. Le Règlement intérieur de la Commission du Codex Alimentarius et la Procédure unique délaboration des normes Codex et textes apparentés sappliqueront, mutatis mutandis, aux Groupes spéciaux intergouvernementaux.
6. DISSOLUTION:
Le Groupe spécial intergouvernemental sera dissous quand il aura achevé ses travaux ou quil aura tenu le nombre de sessions prévues, ou encore à lexpiration du délai fixé.
LIGNES DIRECTRICES CONCERNANT LÉLABORATION ET/OU LA RÉVISION DES CODES DUSAGES EN MATIÈRE DHYGIÈNE APPLICABLES À DES PRODUITS SPÉCIFIQUES
Létablissement de spécifications supplémentaires en matière dhygiène alimentaire applicables à des produits alimentaires ou à des groupes de produits donnés doit être limité à ce qui est nécessaire pour répondre aux objectifs définis dans chacun des codes.
Les Codes dusages en matière dhygiène du Codex devraient avoir pour objectif principal de fournir aux gouvernements des conseils pour lapplication des dispositions en matière dhygiène alimentaire compte tenu des exigences nationales et internationales.
Le Code dusages international recommandé révisé - Principes généraux dhygiène alimentaire, (y compris les Directives pour lapplication du Système HACCP - Analyse des risques - points critiques pour leur maîtrise) et les Principes révisés régissant létablissement et lapplication des critères microbiologiques pour les aliments sont les documents de base en matière dhygiène alimentaire.
Tous les Codes dusages en matière dhygiène du Codex, applicables à des produits alimentaires ou à des groupes de produits donnés, se rapporteront aux Principes généraux dhygiène alimentaire et contiendront des éléments autres que ceux des Principes généraux seulement sils sont nécessaires, pour prendre en compte les exigences particulières du produit alimentaire ou du groupe de produits donné.
Les projets de dispositions des codes dusages en matière dhygiène du Codex devraient être élaborés de façon suffisamment claire et transparente pour quil ny ait nul besoin de longues explications pour les interpréter.
Les considérations ci-dessus devraient aussi sappliquer aux Codes dusages du Codex qui contiennent des dispositions relatives à lhygiène alimentaire.
PRINCIPES POUR LÉLABORATION DES MÉTHODES DANALYSE DU CODEX
OBJET DES MÉTHODES DANALYSE DU CODEX
Les méthodes sont avant tout des méthodes internationales pour le contrôle des dispositions des normes du Codex. Elles devraient être utilisées aux fins de référence, lors de létalonnage des méthodes utilisées ou introduites pour les examens de routine et les contrôles.
MÉTHODES DANALYSE
Définition des types de méthodes danalyse
a) Méthodes-critères (Type I)
Définition: Méthode qui définit une valeur quil nest possible dobtenir quaux termes de la méthode per se et qui est, par définition, la seule utilisée pour établir la valeur acceptée de lélément mesuré.
Exemples: Méthode Howard (dénombrement des moisissures), Indice de Reichert-Meissl, perte à la dessiccation, détermination du sel dans la saumure par la densité.
b) Méthodes de référence (Type II)
Définition: une méthode du type II est celle que lon désigne comme méthode de référence, lorsque les méthodes du type I ne sont pas applicables. On devrait la choisir parmi les méthodes du type III (définies ci-après). On devrait recommander son emploi dans les cas de litige et aux fins détalonnage.
Exemple: Méthode potentiométrique pour les halogénures.
c) Méthodes de remplacement approuvées (Type III)
Définition: Les méthodes de type III répondent à tous les critères définis par le Comité du Codex sur les méthodes danalyse et déchantillonnage aux fins de contrôle, dinspection ou de réglementation.
Exemple: Méthode Volhard ou Méthode Mohr pour les chlorures.
d) Méthode provisoire (Type IV)
Définition: Une méthode de type IV est une méthode traditionnelle ou encore une méthode dapplication récente, mais pour laquelle on na pas encore déterminé les critères exigés par le Comité du Codex sur les méthodes danalyse et déchantillonnage.
Exemples: Détermination du chlore par fluorescence aux rayons X, estimation des colorants synthétiques dans les aliments.
Critères généraux régissant le choix des méthodes danalyse
a) Il convient daccorder la préférence aux méthodes officielles danalyse élaborées par des organisations internationales soccupant elles-mêmes dune denrée alimentaire ou dun groupe de denrées alimentaires.
b) La préférence devrait être donnée aux méthodes danalyse dont la fiabilité a été établie compte tenu des critères suivants, choisis selon le cas:
i) spécificitéc) Une méthode sera choisie en fonction de son utilité pratique, la préférence devrait être accordée aux méthodes applicables aux fins de routineii) exactitude
iii) précision: répétabilité intralaboratoire des résultats (dans un laboratoire), reproductibilité interlaboratoires des résultats (dans un laboratoire et dans plusieurs laboratoires)
iv) limite de détection
v) sensibilité
vi) utilité pratique et applicabilité dans des conditions normales de laboratoire
vii) autres critères pouvant être choisis en fonction des besoins.
d) Toutes les méthodes danalyse proposées doivent être directement appropriées à la norme Codex à laquelle elles sont destinées.
e) Les méthodes danalyse applicables uniformément à divers groupes de produits devraient être préférées aux méthodes qui ne sont applicables quà des produits individuels.
Critères généraux régissant le choix des méthodes danalyse à laide de la démarche-critères
Dans le cas de méthodes Codex de type III, des critères méthodologiques pourront être identifiés et des valeurs quantifiées pour incorporation dans la norme de produit Codex appropriée. Les critères méthodologiques élaborés comprendront les critères indiqués dans la section Méthodes danalyse paragraphe (c) ci-dessus ainsi que tout autre critère pertinent, par exemple les facteurs de récupération.
TERMINOLOGIE ANALYTIQUE UTILISÉE PAR LE CODEX
Résultat: Valeur finale obtenue pour une quantité mesurée ou calculée, après avoir effectué une procédure de mesure comportant toutes les sous-procédures et des évaluations.
Remarques: Lorsquun résultat est présenté, il devrait être clairement indiqué sil renvoie:
Une expression complète du résultat dune mesure inclue des informations sur lincertitude de la mesure.
Spécificité: Propriété dune méthode de répondre exclusivement à la caractéristique ou lanalyte définis dans la norme du Codex.
Remarques:
La spécificité peut être obtenue par différents moyens: Elle peut être inhérente à la méthode (par exemple techniques didentification par infrarouge ou spectrométrie de masse), elle peut être obtenue par séparation (par exemple, chromatographie) de façon mathématique (par exemple résolution déquations simultanées) ou de façon biochimique (réactions enzymatiques). Très souvent les méthodes se fondent sur une absence dinterférences pour obtenir la spécificité (par exemple détermination des chlorures en labsence de brome et diode).
Dans certains cas, la spécificité nest pas souhaitée (par exemple matières grasses totales, acides gras, protéines brutes, fibres diététiques, sucres réducteurs).
Exactitude (en tant que concept): Étroitesse de laccord entre le résultat obtenu et la valeur de référence acceptée.
Remarques:
Le terme exactitude, lorsquil est appliqué à une série de résultats dessais, implique une combinaison de composantes aléatoires et dune erreur systématique commune ou élément de biais. Lorsque lon doit utiliser une procédure qui comporte une erreur aléatoire pour obtenir la composante derreur systématique, la valeur de la composante derreur aléatoire est accrue en raison de la propagation des facteurs derreur et est diminuée grâce à la répétition.
Exactitude (en tant que statistique): Étroitesse de laccord entre un résultat obtenu et la valeur de référence acceptée.
Remarques:
Lexactitude en tant que statistique sapplique à lunique et final résultat dessai obtenu; lexactitude en tant que concept sapplique aux valeurs uniques, répétées ou moyennes.
Justesse: Étroitesse de laccord entre la valeur moyenne obtenue à partir dune série de résultats dessais et la valeur de référence acceptée.
Remarques:
La mesure de la justesse est habituellement exprimée en termes du biais.
La justesse a été aussi appelée exactitude de la moyenne.
Biais: Différence entre lespérance mathématique des résultats dessai et la valeur de référence acceptée.
Remarques:
Le biais est lerreur systématique totale par opposition à lerreur aléatoire. Il peut y avoir une ou plusieurs composantes derreurs systématiques qui contribuent au biais. Une différence systématique importante par rapport à la valeur de référence acceptée se traduit par une grande valeur de biais.
Lorsque lon doit utiliser une procédure qui comporte une erreur aléatoire pour obtenir la composante derreur systématique, la composante erreur aléatoire est accrue en raison de la propagation des facteurs derreur et est diminuée grâce à la répétition.
Fidélité: Étroitesse de laccord entre des résultats dessais indépendants obtenus sous les conditions stipulées.
Remarques:
La fidélité dépend seulement de la distribution des erreurs aléatoires et na aucune relation avec la valeur vraie ou la valeur spécifiée.
La mesure de la fidélité sexprime habituellement en termes dinfidélité et elle est calculée à partir de lécart-type des résultats dessais. Une fidélité faible se traduit par un grand écart-type.
Résultats dessais indépendants signifie des résultats obtenus dune façon non influencée par un résultat précédent sur le matériau dessai identique ou similaire. Les mesures quantitatives de la fidélité dépendent de façon critique des conditions stipulées. Les conditions de répétabilité et de reproductibilité sont des ensembles particuliers de conditions extrêmes stipulées.
Répétabilité [Reproductibilité]: Fidélité sous des conditions de répétabilité [reproductibilité].
Conditions de répétabilité: Conditions dans lesquelles des résultats dessais indépendants sont obtenus par la même méthode sur des individus dessai identiques dans le même laboratoire, par le même opérateur utilisant le même équipement dans un court intervalle de temps.
Conditions de reproductibilité: Conditions dans lesquelles des résultats dessais indépendants sont obtenus par la même méthode sur des individus dessai identiques dans des laboratoires différents, avec des opérateurs différents utilisant des équipements différents.
Remarques:
Lorsque des méthodes différentes donnent des résultats dessais qui ne varient pas sensiblement, ou lorsque différentes méthodes sont autorisées par le protocole expérimental, comme dans le cas dun essai daptitude ou dun essai de certification dun matériau en vue de létablissement dune valeur consensuelle dun matériau de référence, le mot reproductibilité peut sappliquer aux paramètres obtenus. Les conditions doivent être indiquées de façon explicite.
Ecart-type de répétabilité [reproductibilité]: Écart-type des résultats dessais obtenus dans des conditions de répétabilité [reproductibilité]..
Remarques:
Lécart-type de répétabilité [reproductibilité] est une mesure de la dispersion de la distribution des résultats dessais dans des conditions de répétabilité [reproductibilité].
De même, on pourrait définir la variance de répétabilité [reproductibilité] et le coefficient de variation de répétabilité [reproductibilité] et les utiliser comme mesures de la dispersion des résultats dessais obtenus dans des conditions de répétabilité [reproductibilité].
Limite de répétabilité [reproductibilité]: Valeur égale ou au-dessous de laquelle est située avec une probabilité de 95 pour cent la valeur absolue de la différence entre deux résultats dessais obtenus dans des conditions de répétabilité [reproductibilité].
Remarques:
Le symbole utilisé est: r [R].
Si lon examine les résultats de deux essais uniques obtenus dans des conditions de répétabilité [reproductibilité]. La comparaison devrait être faite avec la limite de répétabilité [reproductibilité] r [R] = 2.8 sr[sR].
Si on utilise des séries de mesures comme base de calcul des limites de répétabilité [reproductibilité] (maintenant appelées différences critiques), il faut appliquer des formules plus complexes qui sont indiquées dans la norme ISO 5725-6:1994; 4.2.1 et 4.2.2
Etude inter-laboratoires: Une étude pour laquelle plusieurs laboratoires mesurent une quantité dans une ou parties identiques de matières homogènes et stables dans des conditions documentées, et dont les résultats sont regroupés dans un seul document.
Remarques:
Plus les laboratoires qui participent sont nombreux, plus les estimations des paramètres statistiques obtenus seront fiables. Le protocole UICPA-1987 (Pure & Appl. Chem., 66, 1903-1911(1994)) exige un minimum de huit laboratoires pour les études sur les performances des méthodes.
Etude de la performance des méthodes: Une étude inter-laboratoires pour laquelle tous les laboratoires adoptent le même protocole écrit et utilisent la même méthode dessai pour mesurer une quantité dans une série déchantillons pour essais identiques. Les résultats obtenus sont utilisés pour estimer les caractéristiques de performance de la méthode. Habituellement ces caractéristiques sont la fidélité intra-laboratoire et inter-laboratoires, et éventuellement dautres caractéristiques pertinentes, telles querreur systématique, taux de récupération, paramètres de contrôle qualité interne, sensibilité, limite de détermination et applicabilité.
Remarques:
Les matériaux utilisés dans une étude quantitative sont habituellement représentatifs des matériaux qui seront analysés dans la pratique du point de vue des matrices, du volume de lanalyte (concentration) et des composés et effets des interférents. Habituellement, lanalyste na pas connaissance de la composition véritable des échantillons pour essai, mais connaît la matrice.
Le nombre de laboratoires, le nombre déchantillons pour essai, le nombre de déterminations et autres détails sont spécifiés dans le protocole de létude. Une partie de ce protocole contient la procédure précisant les directives écrites pour réaliser lanalyse.
La principale caractéristique de ce type détude est la nécessité dadopter exactement le même protocole écrit et la même méthode expérimentale
Plusieurs méthodes peuvent être comparées à laide des mêmes matériaux pour essai. Si tous les laboratoires utilisent la même série de directives pour chaque méthode et si lanalyse statistique est effectuée séparément pour chaque méthode, létude devient un ensemble détudes sur la performance des méthodes. Ce type détude peut être également appelé étude de comparaison des méthodes.
Étude de performance des laboratoires: Une étude inter-laboratoires qui consiste en une ou plusieurs mesures effectuées par un groupe de laboratoires sur un ou plusieurs échantillons pour essai homogènes et stables à laide de la méthode choisie ou utilisée par chaque laboratoire. Les résultats obtenus sont comparés avec ceux dautres laboratoires ou à la valeur de référence connue ou assignée, habituellement dans le but daméliorer la performance du laboratoire.
Remarques:
On peut utiliser les essais daptitude des laboratoires pour appuyer laccréditation des laboratoires ou en contrôler les performances. Si une étude est réalisée par une organisation ayant un certain pouvoir de gestion sur les laboratoires participant - administration, accréditation, réglementation ou sous-traitance - la méthode peut être spécifiée ou le choix limité à une liste de méthodes approuvées ou équivalentes. En pareil cas, un échantillon pour essai unique est insuffisant pour juger la performance.
Parfois on pourra utiliser une étude de la performance des laboratoires pour choisir une méthode danalyse qui sera utilisée dans une étude de performance dune méthode. Si tous les laboratoires, ou un nombre suffisamment important de laboratoires, utilisent la même méthode, létude pourra aussi être considérée comme une étude de performance de la méthode dans la mesure où les échantillons pour essai couvrent la gamme de concentrations de lanalyte.
Plusieurs laboratoires dune même organisation dotée dinstallations, dinstruments et déquipements détalonnage indépendants sont traités en tant que laboratoires distincts.
Étude de certification de matériau: Étude inter-laboratoires qui attribue une valeur de référence (valeur vraie) à une quantité (concentration ou propriété) dun matériau pour essai, habituellement avec une dincertitude connue.
Remarque:
Une étude de certification dun matériau fait souvent appel à des laboratoires de référence choisis pour analyser le matériau de référence envisagé à laide dune ou de plusieurs méthode(s) ayant les plus fortes chances de fournir des estimations de concentration (ou une propriété caractéristique) les moins biaisées et la plus petite incertitude associée.
Applicabilité: Les analytes, matrices et concentrations pour lesquels une méthode danalyse peut être utilisée de façon satisfaisante pour déterminer la conformité avec une norme Codex.
Remarque:
Outre une indication de la gamme de performance satisfaisante pour chaque facteur, lapplicabilité (domaine dapplication) peut également comporter des avertissements concernant des interférences connues provenant dautres analytes, ou linapplicabilité à certaines matrices ou situations.
Sensibilité: Variation de la réponse divisée par la variation correspondante de la concentration obtenue pour une courbe détalonnage, cest-à-dire la pente, Si, de la courbe détalonnage analytique.
Remarque:
Ce terme a été utilisé pour dautres applications analytiques, renvoyant souvent à la capacité de détection, à la concentration donnant une absorption de 1 pour cent dans la spectrophotométrie dabsorption atomique ou au rapport entre valeurs positives obtenues et valeurs positives vraies, connues dans les essais dimmunologie et de microbiologie. De telles applications de la chimie analytique devaient être déconseillées.
Une méthode est dite sensible si une faible variation de la concentration c, ou de la quantité q, entraîne une variation importante de la mesure x; cest-à-dire lorsque la valeur dérivée dx/dc ou dx/dq est élevée.
Bien que le Si puisse varier en fonction de ci ou qi, la pente si est habituellement constante pour une gamme de concentration raisonnable. si peut être également fonction de c ou de q, ou dautres analytes présents dans léchantillon.
Robustesse: Capacité dun processus de mesure chimique de limiter les variations de résultats lorsquelle est soumise à de faibles variations liées à lenvironnement, aux procédures, aux laboratoires, au personnel, etc.
PRINCIPES POUR LÉLABORATION OU LE CHOIX DES PROCÉDURES DÉCHANTILLONNAGE DU CODEX
OBJET DES MÉTHODES DÉCHANTILLONNAGE DU CODEX
Les méthodes déchantillonnage du Codex ont pour objet de garantir lapplication de procédures déchantillonnage objectives et valables pour vérifier la conformité dun aliment à une norme Codex de produit. Les méthodes déchantillonnage sont destinées à servir de méthodes internationales pour éviter ou pallier les obstacles auxquels peuvent donner lieu les divergences entre les procédures juridiques, administratives et techniques déchantillonnage et linterprétation des résultats danalyse se rapportant à des lots ou à des livraisons de denrées alimentaires, compte tenu des dispositions pertinentes de la norme Codex applicable.
MÉTHODES DÉCHANTILLONNAGE
Types de plans et procédures déchantillonnage
a) Plans déchantillonnage pour les défauts des produits:
Ces plans sappliquent généralement aux défauts dapparence (par exemple, décoloration, calibre, défectueux, etc.) et aux matières étrangères. Il sagit le plus souvent de plans déchantillonnage par attributs, auquel cas des plans tels que ceux indiqués dans le document FAO/OMS Plans déchantillonnage du Codex Alimentarius pour les denrées alimentaires (NQA-6,5)[9] peuvent être appliqués
b) Plans déchantillonnage pour le contenu net:
Il sagit de plans déchantillonnage applicables aux aliments préemballés en général, utilisés pour contrôler la conformité de lots ou de livraisons aux dispositions pour le contenu net.c) Plans déchantillonnage pour les critères de composition:
Ces plans sappliquent généralement aux critères de composition déterminés par analyse (par exemple, perte à la dessiccation du sucre blanc etc.). Ils se fondent essentiellement sur des procédures faisant intervenir des variables avec des écarts-type inconnus..d) Plans déchantillonnage spécifiques pour les critères dhygiène:
Ces plans sappliquent généralement dans des circonstances particulières, par exemple pour évaluer la détérioration microbiologique, la formation de dérivés microbiens ou une contamination chimique sporadique.Instructions générales pour le choix des méthodes déchantillonnage
a) On préférera les méthodes déchantillonnage officielles élaborées par les organisations internationales qui soccupent dun aliment ou dun groupe daliments. Lorsquelles sont incorporées aux normes Codex, des méthodes peuvent être révisées compte tenu de la terminologie de léchantillonnage recommandée par le Codex (à mettre au point).
b) Avant délaborer tout plan déchantillonnage ou de le faire adopter par le Comité du Codex sur les méthodes danalyse et déchantillonnage, le Comité du Codex de produit devrait indiquer:
i) sur quelle base ont été établis les critères figurant dans la norme Codex pour le produit en cause (par exemple, si la conformité à la norme est déterminée sur la base de chaque individu dun lot ou dune forte quantité donnée de ce lot, ou daprès la moyenne dune série déchantillons prélevés dans le lot, auquel cas il faudrait préciser si une tolérance minimale ou maximale, selon les cas, a été fixée);c) Les instructions relatives au prélèvement déchantillons devraient indiquer:ii) sil faut accorder une importance différente aux critères énoncés dans la norme et, dans ce cas, quel est le paramètre statistique approprié applicable à chaque critère, donc sur quelle base établir la conformité dun lot à la norme
i) Les mesures quil convient de prendre pour sassurer que léchantillon prélevé est représentatif de la livraison ou du lot;d) Le rapport déchantillonnage peut fournir les renseignements suivants:ii) la taille et le nombre des individus qui composent léchantillon prélevé dans le lot ou la livraison;
iii) les mesures administratives requises pour le prélèvement et la manutention de léchantillon.
i) Critères statistiques applicables pour lacceptation ou le rejet du lot sur la base de léchantillon;CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALESii) procédure à suivre en cas de litige.
a) Le Comité du Codex sur les méthodes danalyse et déchantillonnage devrait entretenir les contacts les plus étroits avec toutes les organisations intéressées soccupant de méthodes danalyse et déchantillonnage.
b) Le Comité du Codex sur les méthodes danalyse et déchantillonnage devrait organiser son travail de façon à contrôler en permanence toutes les méthodes danalyse et déchantillonnage publiées dans le Codex Alimentarius.
c) Il serait indiqué de prévoir, dans les méthodes danalyse du Codex, les variations dun pays à lautre concernant les concentrations et les spécifications des réactifs.
d) Les méthodes danalyse du Codex tirées de revues scientifiques de thèses ou de publications et qui soit ne peuvent être obtenues facilement, soit nexistent que dans les langues autres que les langues officielles de la FAO et de lOMS, ou qui pour toute autre raison doivent figurer in extenso dans le Codex Alimentarius, devraient suivre le plan type de méthodes danalyse adopté par le Comité du Codex sur les méthodes danalyse et déchantillonnage.
e) Sagissant de méthodes danalyse qui figurent déjà comme méthodes danalyse officielles dans dautres publications disponibles et qui ont été adoptées comme méthodes Codex, il suffit de les indiquer par voie de référence dans le Codex Alimentarius.
La cote des documents Codex doit comporter les éléments suivants: tout dabord, les lettres CX (pour Codex); puis le sujet en code suivi de lannée où se tiendra la session (qui peut ne pas coïncider avec lannée de préparation du document); enfin, le numéro dordre du document.
Par exemple, les documents préparés pour la prochaine réunion du Comité régional de Coordination du Codex pour lAsie, prévue en 2001, devront être identifiés par la cote CX/ASIA 01/1, 2, 3 etc. Exception faite pour le Comité exécutif pour lequel le numéro de la réunion est également indiqué: par exemple CX/EXEC 01/48/1, 2, 3, etc. Dans des cas exceptionnels, lorsque plus de deux réunions dun Comité ou Groupe intergouvernemental spécial ont lieu dans la même année, le même système didentification doit être utilisé, accompagné de la lettre, A, B, etc., suivie de labréviation de lannée.
|
Cote du document |
Commission du Codex Alimentarius |
ALINORM |
Comité exécutif |
CX/EXEC |
|
|
Organes subsidiaires |
|
Comités du Codex |
|
Principes généraux |
CX/GP |
Additifs alimentaires et Contaminants |
CX/FAC |
Hygiène alimentaire |
CX/FH |
Étiquetage des denrées alimentaires |
CX/FL |
Méthodes danalyse et
déchantillonnage |
CX/MAS |
Résidus de pesticides |
CX/PR |
Résidus de médicaments
vétérinaires dans les aliments |
CX/RVDF |
Systèmes dinspection et de certification des
importations et des exportations alimentaires |
CX/FICS |
Nutrition et aliments diététiques ou de
régime |
CX/NFSDU |
Céréales, légumes et
légumineuses |
CX/CPL |
Produits cacaotés et chocolat |
CX/CPC |
Graisses et huiles |
CX/FO |
Poissons et produits de la pêche |
CX/FFP |
Lait et produits laitiers |
CX/MMP |
Hygiène de la viande et de la volaille |
CX/MPH |
Eaux minérales naturelles |
CX/MIN |
Fruits et légumes traités |
CX/PFV |
Sucres |
CX/S |
Protéines végétales |
CX/VP |
Fruits et légumes frais |
CX/FFV |
|
|
Comités régionaux de coordination
|
|
Comité de coordination pour lAfrique |
CX/AFRICA |
Comité de coordination pour lAsie |
CX/ASIA |
Comité de coordination pour lEurope |
CX/EURO |
Comité de coordination pour lAmérique
latine et les Caraïbes |
CX/LAC |
Comité de coordination pour le Proche-Orient |
CX/NEA |
Comité de coordination pour lAmérique du
Nord et le Pacifique Sud-Ouest |
CX/NASWP |
|
|
Groupes spéciaux
intergouvernementaux |
|
Aliments dérivés des biotechnologies |
CX/FBT |
Jus de fruits |
CX/FJ |
Alimentation animale |
CX/AF |
|
|
Organes subsidiaires ajournés |
|
Comité du Codex sur les glaces de
consommation |
CX/IE |
Bouillons et Consommés |
CX/SB |
Produits carnés traités à base de viande
et de chair de volaille |
CX/PMPP |
Groupe mixte CEE/Codex Alimentarius dexperts sur la
normalisation des jus de fruits |
CX/FJ |
Groupe mixte CEE/Codex Alimentarius dexperts sur la
normalisation des denrées surgelées |
CX/QFF |
INTRODUCTION
Le plan de présentation est destiné à servir de modèle aux organes subsidiaires de la Commission du Codex Alimentarius pour lélaboration de leurs normes; lobjectif visé étant dassurer autant que possible luniformité de présentation des normes intéressant des produits. Le plan comprend aussi les déclarations à faire figurer, le cas échéant, sous les rubriques pertinentes des normes. Il ny aura lieu de remplir les différentes rubriques indiquées dans le plan, pour un produit déterminé, que dans la mesure où ces dispositions conviennent pour une norme internationale applicable au produit en question
TITRE DE LA NORMECHAMP DAPPLICATION
DESCRIPTION
FACTEURS ESSENTIELS DE COMPOSITION ET DE QUALITÉ
ADDITIFS ALIMENTAIRES
CONTAMINANTS
HYGIÈNE
POIDS ET MESURES
ÉTIQUETAGE
MÉTHODES DANALYSE ET DÉCHANTILLONNAGE
NOTES SUR LES RUBRIQUES
TITRE DE LA NORME
Le titre de la norme devrait être clair et aussi concis que possible. Il devrait normalement comporter le nom usuel sous lequel laliment faisant lobjet de la norme est connu ou, si la norme porte sur plus dun aliment, une appellation générique couvrant toutes les denrées visées. Si un titre apportant des informations complètes était exagérément long, on pourrait ajouter un sous-titre.
CHAMP DAPPLICATION
Cette section devrait contenir un exposé clair et concis sur les aliments auxquels la norme est applicable, à moins que ceux-ci ne ressortent du titre même de la norme. Dans le cas dune norme générale portant sur plus dun produit, il y aurait lieu de préciser les denrées spécifiques auxquelles la norme sapplique.
DESCRIPTION
Cette section devrait contenir une définition du ou des produits avec indication, le cas échéant, des matières premières utilisées et toute mention nécessaire des procédés de fabrication. Elle pourra également mentionner les types et modes de présentation du produit, ainsi que le type de conditionnement. Des définitions supplémentaires pourront être introduites le cas échéant pour éclairer la signification de la norme.
FACTEURS ESSENTIELS DE COMPOSITION ET DE QUALITÉ
Cette section devrait indiquer toutes les spécifications quantitatives et autres en matière de composition, y compris, le cas échéant, les caractéristiques didentification, les dispositions relatives aux milieux de couverture et les spécifications en matière dingrédients obligatoires et facultatifs. Elle devrait également contenir les facteurs qualitatifs essentiels à la désignation, à la définition ou à la composition du produit en cause. Ces facteurs pourraient englober la qualité des matières premières en vue de protéger la santé du consommateur et comporter des dispositions sur la saveur lodeur, la couleur et la texture qui peuvent être évaluées par les sens, ainsi que des critères de qualité fondamentaux pour les produits finis, en vue de prévenir les fraudes. Cette section pourrait également se référer à des tolérances pour les défauts, par exemple malformations ou unités imparfaites, mais cette information devrait être contenue dans une annexe à la norme ou dans un autre texte consultatif.
ADDITIFS ALIMENTAIRES
Cette section devrait indiquer le nom des additifs agréés et, le cas échéant, la concentration maximale autorisée dans laliment. Elle devrait être établie comme indiqué à la page 99 et mentionner:
Les dispositions ci-après concernant les additifs alimentaires et leurs spécifications figurant à la Section...... du Codex Alimentarius doivent être confirmées [ont été confirmées] par le Comité du Codex sur les additifs alimentaires et les contaminants.Les spécifications pertinentes devraient ensuite être présentées sous forme de tableau indiquant:
Nom de ladditif, concentration maximale (en pourcentage ou en mg/kg).CONTAMINANTS
Résidus de pesticides: cette section devrait indiquer par voie de référence les limites fixées par la Commission du Codex Alimentarius pour les résidus de pesticides dans le produit en cause.[10]
Autres contaminants:
De plus, cette section devrait indiquer le nom dautres contaminants et, le cas échéant, la concentration maximale autorisée dans le produit; elle pourra prendre la forme suivante:
Les dispositions ci-après concernant les contaminants autres que les résidus de pesticides doivent être confirmées [ont été confirmées] par le Comité du Codex sur les additifs alimentaires et les contaminantsLes spécifications pertinentes devraient ensuite être présentées sous forme de tableau indiquant:
Nom du contaminant, concentration maximale (en pourcentage ou en mg/kg).HYGIÈNE
Il conviendrait de faire figurer dans cette section toute spécification obligatoire en matière dhygiène qui paraîtrait devoir être introduite. Ces dispositions devraient être mises au point comme indiqué à la page 102. Des références devraient également être faites aux codes dusages applicables en matière dhygiène. Il y aurait lieu dinclure dans la norme toutes parties de tels codes, en particulier toutes spécifications éventuelles visant les produits finis, si lon juge nécessaire de les rendre obligatoires. La déclaration suivante devrait également figurer
Les dispositions dhygiène alimentaire ci-après concernant le produit doivent être confirmées [ont été confirmées] par le Comité du Codex sur lhygiène alimentaire.POIDS ET MESURES
Cette section devrait contenir toutes les dispositions relatives aux poids et mesures, à lexception des règles détiquetage, autrement dit indiquer, le cas échéant, le remplissage des récipients, le poids, les caractéristiques dimensionnelles ou le nombre dunités en fonction dune méthode appropriée déchantillonnage et danalyse. Les indications de poids et mesures devraient être exprimées en unités du système international (S.I). Dans le cas des normes comportant des dispositions applicables à la vente de produits en quantités standardisées, par exemple en multiples de 100 g, il faudrait utiliser les unités S.I.; cela nempêcherait toutefois pas linclusion, dans les spécifications visant ces quantités standardisées, de dispositions additionnelles prévoyant le conditionnement de quantités approximativement égales exprimées en unités dautres systèmes de poids et mesures.
ÉTIQUETAGE
Cette section devrait contenir toutes les dispositions détiquetage qui figurent dans la norme et être mise au point comme indiqué à la page 98. Elle devrait indiquer par voie de référence les paragraphes pertinents de la Norme générale pour létiquetage des denrées alimentaires préemballées. La section pourrait également mentionner les dispositions qui constituent une dérogation ou une addition à la Norme générale, ou qui sont indispensables pour linterprétation de celle-ci dans le cas du produit en cause, à la condition que ces dispositions puissent être entièrement justifiées. La déclaration suivante devrait également figurer:
Les dispositions ci-après concernant létiquetage du produit doivent être confirmées [ont été confirmées] par le Comité du Codex sur létiquetage des denrées alimentaires.MÉTHODES DANALYSE ET DÉCHANTILLONNAGE
Cette section devrait indiquer soit expressément, soit par voie de référence, toutes les méthodes danalyse et déchantillonnage jugées nécessaires, et être établie comme indiqué à la page 102. Sil est prouvé que deux ou plusieurs méthodes sont équivalentes, on pourra les considérer comme des méthodes de remplacement et les inclure dans cette section soit expressément, soit par voie de référence. La déclaration suivante devrait également figurer:
Les méthodes danalyse et déchantillonnage décrites dans la présente section doivent être confirmées [ont été confirmées] par le Comité du Codex sur les méthodes danalyse et déchantillonnage[11]
Les comités du Codex peuvent demander lavis et les conseils des comités ayant des responsabilités intéressant lensemble des aliments au sujet de toute question relevant de leur compétence.
Les comités du Codex sur létiquetage des denrées alimentaires, les additifs alimentaires et les contaminants, les méthodes danalyse et déchantillonnage, lhygiène alimentaire, la nutrition et les aliments diététiques ou de régime, ainsi que sur les systèmes dinspection et de certification des importations et exportations alimentaires, peuvent élaborer des dispositions générales sur les questions qui relèvent de leur mandat. Ces dispositions devraient figurer dans les normes Codex de produits uniquement par voie de référence, sauf nécessité contraire.
Les normes Codex de produits comprennent des sections concernant lhygiène, létiquetage et les méthodes danalyse et déchantillonnage et ces sections devraient contenir toutes les dispositions pertinentes de la norme. Les dispositions des normes générales, codes ou directives Codex doivent figurer dans les normes Codex de produits uniquement par voie de référence, sauf nécessité contraire. Quand les comités du Codex estiment que ces dispositions à caractère général ne peuvent sappliquer à une ou plusieurs normes de produits, ils peuvent demander aux comités du Codex responsables dapprouver des dérogations par rapport aux dispositions générales du Codex Alimentarius. Ces demandes doivent être pleinement justifiées et étayées par des données scientifiques ou toute autre information pertinente. Les sections concernant lhygiène, létiquetage et les méthodes danalyse et déchantillonnage qui contiennent des dispositions spécifiques ou des dispositions venant compléter celles des normes générales, codes ou directives Codex, doivent aussi être renvoyées devant les comités du Codex compétents au moment le plus opportun des étapes 3, 4 et 5 de la procédure délaboration des normes Codex et textes apparentés, étant entendu quun tel renvoi ne doit pas retarder la progression de la norme à travers les différentes étapes de la procédure.
Les comités soccupant de questions générales et les comités de produits devraient sinspirer des principes et lignes directrices élaborés par le Comité sur les systèmes dinspection et de certification des importations et exportations alimentaires lorsquils élaborent des dispositions et/ou des recommandations en matière dinspection et de certification et ils devraient apporter, en temps utile, les amendements voulus aux normes, lignes directrices et codes qui relèvent de leur compétence.
ÉTIQUETAGE DES DENRÉES ALIMENTAIRES
Les dispositions sur létiquetage des denrées alimentaires devraient être incluses par voie de référence à la Norme générale Codex pour létiquetage des denrées alimentaires préemballées (CODEX STAN 1-1985 (Rév. 2 - 1999)). Toute dérogation ou toute addition à la Norme générale qui sont indispensables pour linterprétation de celle-ci dans le cas du produit en cause doivent être pleinement justifiées et limitées au strict nécessaire.
Linformation donnée dans chaque projet de norme devrait normalement se limiter à ce qui suit:
Lorsque le champ dapplication dune norme Codex ne se limite pas à des denrées alimentaires préemballées, une clause peut être incluse sur létiquetage des récipients non destinés à la vente au détail.
Dans ce cas, la disposition peut indiquer que:
Les renseignements concernant... ...[12] devront figurer soit sur le récipient, soit sur les documents daccompagnement, exception faite du nom du produit, de lidentification du lot et du nom et de ladresse du fabricant ou de lemballeur, lesquels devront figurer sur le récipient.[13]Cependant, lidentification du lot et le nom et ladresse du fabricant ou de lemballeur peuvent être remplacés par une marque didentification à condition que cette marque puisse être clairement identifiée à laide des documents daccompagnement.
En ce qui concerne le datage (Section 4.7 de la Norme générale), un comité du Codex peut déterminer, en présence de circonstances exceptionnelles, une ou des formes de datage autres que celles qui sont définies dans la Norme générale, pour remplacer ou pour accompagner la date de durabilité minimale, ou encore il peut décider que lindication de date nest pas nécessaire. Dans ce cas, il devrait fournir au Comité du Codex sur létiquetage des denrées alimentaires préemballées une justification détaillée des mesures projetées.
ADDITIFS ALIMENTAIRES ET CONTAMINANTS
Les comités du Codex soccupant de produits devraient établir, dans chaque projet de norme, une section contenant toutes les spécifications relatives aux additifs alimentaires. Cette section devrait énumérer nommément les additifs jugés technologiquement nécessaires ou dont lemploi est presque partout autorisé dans les aliments, avec indication de concentration maximale, le cas échéant.
Toutes les dispositions en matière dadditifs alimentaires (y compris les auxiliaires technologiques) et de contaminants de chaque norme Codex intéressant un produit devraient être soumises pour examen au Comité du Codex sur les additifs alimentaires et les contaminants de préférence après que les normes aient été avancées à létape 5 de la procédure délaboration des normes Codex ou avant leur examen à létape 7 par le Comité de produit compétent, un tel examen ne devant cependant pas retarder le passage de la norme aux étapes suivantes de la procédure.
Toutes les dispositions relatives aux additifs alimentaires devront être confirmées par le Comité du Codex sur les additifs alimentaires et les contaminants, compte tenu des justifications technologiques soumises par les comités de produits, des recommandations du Comité mixte FAO/OMS dexperts des additifs alimentaires (JECFA) touchant à linnocuité demploi (dose journalière admissible (DJA) et autres restrictions), ainsi que dune estimation de labsorption potentielle, et si possible, effective des additifs alimentaires, afin de garantir la conformité aux Principes généraux pour lutilisation des additifs alimentaires.
En préparant les documents de travail destinés au Comité du Codex sur les additifs alimentaires et les contaminants, le Secrétariat devrait adresser un rapport au Comité au sujet de la confirmation des dispositions relatives aux additifs alimentaires (y compris les auxiliaires technologiques) sur la base des Principes généraux régissant lutilisation des additifs alimentaires. Les dispositions concernant les additifs alimentaires doivent indiquer le numéro de SIN, la DJA, la justification technologique, la dose demploi proposée et préciser si lutilisation de cet additif a déjà été confirmée (ou confirmée à titre temporaire).
Lorsque des normes sur les produits sont transmises aux gouvernements à létape 3 pour recueillir leurs observations, elles devraient comporter la mention que les dispositions relatives aux additifs alimentaires et aux contaminants sont établies sous réserve de confirmation par le Comité du Codex sur les additifs alimentaires et les contaminants et de leur incorporation dans la Norme générale pour les additifs alimentaires ou la Norme générale pour les contaminants et les toxines dans les aliments
Lorsquils élaborent des dispositions relatives aux additifs alimentaires, les comités du Codex devraient suivre les Principes généraux régissant lutilisation des additifs alimentaires et le Préambule de la Norme générale pour les additifs alimentaires. Toute dérogation par rapport aux recommandations ci-dessus doit faire lobjet dune explication détaillée.
Lorsquil existe un comité de produits en activité, les propositions relatives à lutilisation dadditifs dans toute norme de produit considérée doivent être préparées par le Comité concerné et transmises au Comité du Codex sur les additifs alimentaires et les contaminants pour confirmation. Lorsque le Comité du Codex sur les additifs alimentaires et les contaminants décide de ne pas confirmer des dispositions concernant des additifs spécifiques (utilisation de ladditif, ou concentration dans le produit final), la raison doit en être clairement indiquée. La section considérée doit être renvoyée au Comité concerné si des informations complémentaires sont nécessaires ou pour information si le Comité du Codex sur les additifs alimentaires et les contaminants décide de modifier la disposition.
Lorsquil nexiste pas de Comité en activité chargé du produit visé, les propositions visant de nouvelles dispositions concernant les additifs ou un amendement aux dispositions existantes doivent être transmises directement par les États Membres au Comité du Codex sur les additifs alimentaires et les contaminants
De bonnes pratiques de fabrication signifient que:
HYGIÈNE ALIMENTAIRE
Les Comités soccupant de produits devront utiliser le texte suivant dans les normes de produits:
MÉTHODES DANALYSE ET DÉCHANTILLONNAGE
PRATIQUE USUELLE
Lorsque les comités du Codex soccupant de produits ont incorporé dans une norme de produits des dispositions sur les méthodes danalyse et déchantillonnage, exception faite des méthodes danalyse et déchantillonnage associées à des critères microbiologiques, ils devraient les soumettre au Comité du Codex sur les méthodes danalyse et déchantillonnage à létape 4, pour garantir que lon disposera des observations des gouvernements le plus tôt possible dans lélaboration de la norme. Lorsquil en a la possibilité, le Comité du Codex devrait transmettre pour chaque méthode danalyse individuelle proposée au Comité du Codex sur les méthodes danalyse et déchantillonnage des renseignements concernant la spécificité, lexactitude, la précision (sur la répétabilité, la reproductibilité), le seuil de détection, la sensibilité, lapplicabilité et lutilité pratique, selon le cas. De même, lorsquil en a la possibilité, un comité du Codex devrait transmettre, pour chaque plan déchantillonnage au Comité du Codex sur les méthodes danalyse et déchantillonnage, des renseignements concernant la portée ou le champ dapplication, le type déchantillonnage (par exemple en grandes quantités ou par unité), la taille des échantillons, les principes de décision, le détail des plans (par exemple les courbes defficacité), les déductions à tirer de la présence de lots ou de traitements, les taux de risque à accepter et toute donnée pertinente à lappui.
Au besoin on pourra choisir dautres critères. Les méthodes danalyse devraient être proposées par les comités soccupant de produits, en consultation au besoin avec un organe compétent
A létape 4 de la Procédure, les comités du Codex soccupant de produits devraient aborder les questions suivantes et faire rapport à leur sujet au Comité du Codex sur les méthodes danalyse:
Le Comité du Codex sur les méthodes danalyse et déchantillonnage devrait jouer un rôle de coordination pour les questions ayant trait à lélaboration des méthodes danalyse et déchantillonnage du Codex. Le Comité promoteur est cependant responsable du franchissement des étapes de la Procédure.
Le Comité du Codex sur les méthodes danalyse et déchantillonnage devrait au besoin sefforcer de confier lélaboration des méthodes et la réalisation des études interlaboratoires à dautres organismes autorisés possédant des compétences techniques dans le domaine de lanalyse.
Le Comité du Codex sur les méthodes danalyse et déchantillonnage évaluera la performance danalyse réelle de la méthode qui a été obtenue au stade de la validation. Cette évaluation tiendra compte des caractéristiques de précision appropriées obtenues lors des essais interlaboratoires éventuellement effectués sur la méthode considérée et des résultats dautres travaux de mise au point réalisés au cours de lélaboration de la méthode. La série de critères ainsi élaborée fera partie intégrante du rapport de la confirmation par le Comité du Codex sur les méthodes danalyse et déchantillonnage et sera incorporée dans la norme de produit Codex appropriée.
En outre, le Comité du Codex sur les méthodes danalyse et déchantillonnage identifiera des valeurs numériques pour les critères auxquels il souhaiterait que ces méthodes se conforment.
MÉTHODES DANALYSE ET DÉCHANTILLONNAGE
Lorsquil élabore lui-même des méthodes danalyse et déchantillonnage dapplication générale aux denrées alimentaires, le Comité du Codex sur les méthodes danalyse et déchantillonnage est chargé de les faire passer par les diverses étapes de la Procédure.
MÉTHODES DANALYSE DES ADDITIFS ALIMENTAIRES EN TANT QUE TELS
Il nest pas nécessaire que les méthodes danalyse figurant dans les spécifications consultatives du Codex pour les additifs alimentaires et destinées à la vérification des critères de pureté et didentité de ces additifs soient transmises pour confirmation au Comité du Codex sur les méthodes danalyse et déchantillonnage. Cest au Comité du Codex sur les additifs alimentaires et les contaminants quil incombe de faire passer ces méthodes par les étapes appropriées de la Procédure.
MÉTHODES DANALYSE DES RÉSIDUS DE PESTICIDES DANS LES ALIMENTS
Il nest pas nécessaire de soumettre pour confirmation au Comité du Codex sur les méthodes danalyse et déchantillonnage les méthodes servant à la détermination du taux de résidus de pesticides dans les aliments. Le Comité du Codex sur les résidus de pesticides est chargé de faire passer ces méthodes par les étapes appropriées de la Procédure.
MÉTHODES MICROBIOLOGIQUES DANALYSE ET DÉCHANTILLONNAGE
Lorsque des comités du Codex ont stipulé des dispositions relatives à des méthodes microbiologiques danalyse et déchantillonnage devant servir à la vérification des spécifications dhygiène, ces méthodes devraient être soumises au Comité du Codex sur lhygiène alimentaire au moment le plus approprié durant les étapes 3, 4 et 5 de la Procédure délaboration des normes Codex, ce qui permettra de garantir que ce Comité disposera des observations des gouvernements sur les méthodes danalyse et déchantillonnage. La procédure à suivre est semblable à celle qui est indiquée ci-dessus, lorgane compétent étant cette fois le Comité du Codex sur lhygiène alimentaire et non plus le Comité du Codex sur les méthodes danalyse et déchantillonnage. Les méthodes microbiologiques danalyse et déchantillonnage que le Comité du Codex sur lhygiène alimentaire élabore en vue de les inclure dans des normes Codex intéressant des produits, afin de permettre la vérification des spécifications dhygiène, nont pas besoin dêtre soumises pour confirmation au Comité du Codex sur les méthodes danalyse et déchantillonnage.
Le fonctionnement des Points de contact du Codex varie en
fonction de la législation nationale, des structures et usages
gouvernementaux de chacun des pays. |
1. Servir de lien entre le Secrétariat du Codex et les pays membres;2. Coordonner toutes les activités relevant du Codex au sein de leur pays;
3. Recevoir tous les textes définitifs du Codex (normes, codes dusages, directives et autres textes à caractère consultatif) et les documents de travail des sessions du Codex et sassurer quils sont distribués aux personnes intéressées dans leur pays;
4. Envoyer des observations sur les documents ou propositions du Codex à la Commission du Codex Alimentarius ou à ses organes subsidiaires et/ou au Secrétariat du Codex;
5. Travailler en étroite collaboration avec le comité national du Codex lorsquun tel comité existe. Le point de contact du Codex sert de lien avec lindustrie agro-alimentaire, les consommateurs, les négociants et toutes les autres parties concernées afin que le gouvernement dispose dun éventail approprié de conseils politiques et techniques sur lesquels fonder ses décisions concernant les problèmes soulevés dans le cadre des travaux du Codex;
6. Servir dintermédiaire pour léchange dinformations et la coordination des activités avec dautres membres du Codex;
7. Recevoir les invitations aux sessions du Codex et transmettre aux présidents concernés et au Secrétariat du Codex les noms des participants de leur pays;
8. Conserver une collection des textes définitifs du Codex.
9. Assurer la promotion des activités du Codex dans leur pays.