WaPOR à la conférence de l'ONU sur l'Eau 2023

À l'occasion de la Journée Mondiale de l'Eau 2023, du 22 au 24 mars, nous tournerons nos regards vers le siège des Nations unies à New York pour la Conférence 2023 pour l'examen global à mi-parcours de la mise en œuvre de la décennie d'action des Nations Unies pour l'eau et l'assainissement (2018-2028), co-organisée par le Tadjikistan et les Pays-Bas. 

La FAO a organisé plusieurs sessions, dont l'une centrée sur WaPOR : "Sécuriser l'allocation d'eau pour une production alimentaire durable et pour l'environnement en utilisant des technologies innovantes et des données en temps réel" le 24 mars, sur place et en ligne.

Rendez-vous >>> ici <<< pour obtenir des informations plus détaillées sur l'événement passé, telles que l'ordre du jour de la session, les événements de conférence associés, entre autres

"Sécuriser l'allocation d'eau pour une production alimentaire durable et pour l'environnement en utilisant des technologies innovantes et des données en temps réel"

Cette page est dédiée aux résultats de la session, qui peuvent être revus en suivant le lien suivant :

Engagements de l'Agenda pour l'Action de l'Eau :

Des centaines de nouvelles entrées (engagements) ont été ajoutées à la Plateforme de Partenariat des Nations Unies, un registre mondial d'engagements volontaires et de partenariats multipartites pris par les parties prenantes en soutien à la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD). Deux de ces engagements mettent en avant le portail WaPOR et ses données, cliquez pour en savoir plus sur chacun d'entre eux :

• Suivi mondial de l'évapotranspiration réelle, de la production de biomasse et de la productivité de l'eau par télédétection (en anglais)
• Portail mondial de données sur l'eau (en anglais)
  

Principales questions abordées lors de la session :

• Intérêt de l'utilisation d'informations de télédétection dans les pays étendus avec des zones difficiles d'accès comme le Soudan, la Somalie, le Kenya, le Pakistan ainsi que dans les zones soudano-sahéliennes du Burkina Faso et du Mali, ainsi que dans des pays plus petits comme la Tunisie.
• Diversité des applications utilisant des données biophysiques :

i) surveillance de l'irrigation et amélioration des performances,

ii) surveillance des sécheresses et alertes précoces,

iii) soutien aux interventions en cas d'inondations,

iv) localisation de la biomasse disponible et accessible pour le pastoralisme,

v) assurance basée sur des indices d'alerte précoce,

vi) comptabilité de l'eau,

vii) mise en œuvre et application des politiques de gestion de l'eau (comme la tarification de l'eau),

viii) amélioration de la production agricole (rendement). 

• Les défis restants pour une utilisation plus large comprennent :

i) l'accès aux données et la mise en œuvre de mesures à partir de ces données pour éviter qu'elles restent confinées dans le milieu académique,

ii) le renforcement des capacités et la connexion à Internet.

• Certaines données de télédétection conviennent mieux aux grandes zones agricoles contiguës. Il est nécessaire de déterminer comment les informations tirées de ces zones peuvent profiter aux systèmes agricoles dominés par les petits exploitants agricoles travaillant de manière dispersée.

Principales recommandations pour l'action :

• Travailler à renforcer la confiance dans les produits de télédétection en :
  - Validant les données de télédétection avec des données in-situ
  - Augmentant la base d'utilisateurs grâce à des solutions d'éducation en accès libre : plus d'utilisateurs signifie plus d'opportunités pour tester et améliorer les données.
• Synergie des actions
• Inclusion de la société civile Comprendre les défis liés à l'accès aux produits basés sur la télédétection et explorer des possibilités telles que des outils hors ligne lorsque l'accès à Internet est un obstacle.
• Aller au-delà des approches bio-physiques et intégrer la science citoyenne et une perspective de genre pour obtenir des informations plus pertinentes contextuellement.

Remerciements :

La session a été organisée par : le Centre de recherche en hydraulique (HRC, Soudan), l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le Ministère de l'Eau de la Somalie, l'Institut National des Grandes Cultures (INGC, Tunisie), l'Institut IHE Delft pour l'éducation à l'eau (IHE Delft), l'Institut international de gestion de l'eau (IWMI) et l'Association pour la Promotion des Services Hydro-climatiques et Environnementaux (APROSHE, Burkina Faso).