Atelier de lancement WaPOR 2 au Mozambique
Le 29 mars, un atelier de lancement de la phase 2 de WaPOR s'est tenu à Maputo, au Mozambique, accueillant 31 participants, en présentiel et virtuellement, provenant d'un large éventail de milieux et d'institutions tels que le Conseil municipal de la ville de Maputo, le ministère de l'Agriculture et du Développement Rural ainsi que l'Institut National d'Irrigation qui en dépend, l'Institut de Recherche sur l'Eau et l'Institut international d'Agriculture Tropicale, entre autres. En outre, quatre établissements d'enseignement supérieur et de recherche ont participé à l'atelier.
L'atelier s'est déroulé en portugais et en anglais et a bénéficié de services d'interprétation qui ont permis de combler le fossé entre les parties prenantes des deux langues.
L'atelier a été ouvert par des remarques de M. Marteen Rusch, représentant l'Ambassade des Pays-Bas au Mozambique, de M. Jippe Hoogeveen, conseiller technique du projet WaPOR et de M. Nelson Melo, représentant de l'Institut National d'irrigation.
M. Melo a souligné la pertinence de WaPOR dans le contexte mozambicain en mentionnant deux projets auquel participe l'institut qui ont également pour objectif d'améliorer la productivité de l'eau: FASIMO, un projet dirigé par les agriculteurs qui vise à rendre les systèmes d'irrigation au Mozambique plus productifs, autonomes et équitables, et TISA (Transforming Irrigation in Southern Africa), un projet régional couvrant le Mozambique, la Tanzanie et le Zimbabwe, qui vise à assister ces pays à atteindre leur objectif de sécurité alimentaire tout en utilisant plus durablement des ressources en eau limitées. Le chevauchement avec WaPOR est indéniable, ce qui montre que le potentiel du projet WaPOR pour contribuer de manière significative à l'amélioration de l'utilisation de l'eau est grand. Cependant, cela nécessite une bonne compréhension des données, dans leur potentiel et leurs limites, par les parties prenantes qui sont les principaux artisans de ce que sera le projet WaPOR au Mozambique.
L'objectif de cet atelier était de faire un premier pas dans cette direction et de comprendre quels sont les besoins du pays aux yeux des parties prenantes elles-même, et de quelle manière les données issues de la télédétection peuvent contribuer aux solutions à ces besoins. L'atelier a été un succès en termes de participation mais aussi en ce qui concerne la richesse des informations recueillies au cours des sessions de discussion.