31 décembre. Situation relative au Criquet pèlerin sous contrôle dans le nord-ouest de la Mauritanie
Début décembre, il y a eu une brusque augmentation de l’activité acridienne dans le nord-ouest de la Mauritanie. Avec le début du dessèchement de la végétation dans la zone de Zgueimir, à l’est de Nouakchott, les larves solitaires se sont concentrées, leur densité a augmenté (jusqu’à 20 criquets par mètre carré), la mue imaginale a eu lieu et de petits groupes d’ailés se sont formés. Les infestations, issues d’une reproduction locale en automne, étaient limitées à une zone relativement petite, difficile d’accès à cause des dunes.
Afin d’éviter des regroupements ultérieurs et la possibilité de formation d’essaims, les équipes terrestres ont traité 14 000 hectares de ces infestations et, vers fin décembre, la situation s’est calmée. Par précaution supplémentaire, les prospections ont été renforcées dans le Sahara occidental et au Maroc, particulièrement dans ces zones où des pluies exceptionnellement fortes sont tombées en septembre, mais, jusqu’à présent, aucun criquet n’a été détecté. Néanmoins, certains des ailés non traités se sont déplacés au nord la semaine dernière, vers les régions de l’Inchiri et du Tiris Zemmour, en Mauritanie.
Il existe un faible risque qu’une reproduction à petite échelle ait lieu dans le nord-ouest de la Mauritanie et peut-être dans les zones adjacentes du nord de la Mauritanie et du Sahara occidental en janvier, surtout si davantage de pluie tombe et que les températures restent suffisamment chaudes.
Ailleurs, quelques criquets sont présents dans les zones de reproduction hivernale, le long des deux rives de la mer Rouge. Suite au manque de pluie, les conditions de reproduction ne sont favorables que dans quelques zones, principalement sur la côte nord de l’Érythrée. Jusqu’à présent, une reproduction limitée a été signalée près de Shelshela, en Érythrée, et de Lith, en Arabie Saoudite. Bien qu’une reproduction à petite échelle ait probablement lieu en janvier dans ces zones ainsi que sur la côte du Yémen, du Soudan et du nord-ouest de la Somalie, on ne s’attend à aucun développement significatif.
Infestations acridiennes dans les dunes à l’est de Nouakchott, Mauritanie, et déplacement attendu de populations résiduelles.
Des larves et des ailés de Criquet pèlerin sont en cours de grégarisation et forment de petits groupes dans une zone reculée et difficile de la Mauritanie, à l’est de Nouakchott et au sud d’Akjoujt. Les infestations sont présentes dans des buissons en cours de dessèchement entre les dunes, dans une zone estimée à environ 25 km sur 15. Des signalisations non confirmées émanant de nomades suggèrent qu’une plus vaste zone pourrait être infestée.
Ces infestations se sont développées à partir de la reproduction commencée fin août, et ont été suivies d’une deuxième génération de reproduction fin octobre. Les infestations actuelles sont essentiellement constituées de larves (criquets non encore ailés) de dernier stade. Environ 90 pour cent de ces larves ont effectué leur mue imaginale et sont en passe de devenir des ailés immatures.
Les équipes anti-acridiennes nationales sont actuellement dans les zones infestées où elles réalisent des opérations de lutte terrestre. Des équipes supplémentaires sont en cours de mobilisation à partir de la capitale. Des prospections sont également en cours d’organisation dans les zones adjacentes pour clarifier la situation.
Comme la végétation continue à se dessécher, les ailés se déplaceront plus au nord en Mauritanie vers les régions du nord-ouest et du nord, c’est-à-dire l’Inchiri, l’Adrar et le Tiris Zemmour. Des ailés pourraient aussi se déplacer dans les zones adjacentes du Sahara occidental, où la végétation est verte suite aux pluies exceptionnellement fortes de septembre. Si les températures restent assez chaudes et qu’il y a davantage de pluies, les ailés vont probablement effectuer leur maturation et pondre dans les zones de végétation verte en décembre et janvier.
Tous les efforts sont requis pour suivre attentivement la situation et entreprendre les opérations de lutte nécessaires pour réduire l’échelle du déplacement des ailés en direction du nord.
La FAO continuera de mettre à jour la situation en développement.
On s’attend à ce que ces ailés se déplacent vers les zones vertes du nord-ouest et du nord de la Mauritanie; ils pourraient atteindre le Sahara occidental.
L’actuelle situation relative au Criquet pèlerin reste calme et il n’y a pas de menace sur les cultures. Néanmoins, la prudence est de mise car une reproduction pourrait avoir lieu dans les zones du Sahara occidental, du nord de la Mauritanie et de l’est du Yémen où il y a eu récemment de fortes pluies et inondations.
En Afrique de l’ouest, une reproduction à petite échelle se poursuit dans le nord-ouest de la Mauritanie, où des larves et des ailés solitaires sont présents. Quelques petits groupes larvaires se sont formés et des opérations de lutte terrestre ont été réalisées au sud d’Akjoujt. Une reproduction limitée a eu lieu dans les zones du Sahara occidental où de fortes pluies sont tombées fin septembre et début octobre; on s’y attend à une autre reproduction au cours du mois, de même que dans les zones adjacentes du nord de la Mauritanie. Ailleurs, une reproduction localisée a eu lieu dans le sud de l’Algérie, près du Mali, et il y a toujours des ailés en faibles effectifs dans le nord-est du Tchad, entre Arada et Fada.
Dans les zones de reproduction hivernale le long des deux côtés de la mer Rouge, une reproduction à petite échelle a commencé sur la côte de l’Érythrée et commencera sans doute sous peu sur la côte de l’Arabie Saoudite et du Yémen, où des ailés sont déjà présents, ainsi que sur la côte du Soudan. On ne s’attend à aucun développement significatif.
La situation reste calme dans le sud-ouest de l’Asie où des ailés épars sont présents dans le désert du Cholistan, au Pakistan, près de la frontière avec le Rajasthan, Inde.
Des conditions de reproduction potentiellement favorables peuvent apparaître en Afrique du Nord-Ouest et au Yémen: le niveau d’alerte « PRUDENCE » est donc maintenu.
La végétation est devenue verte dans le Sahara occidental, où des pluies exceptionnellement fortes sont tombées fin septembre. Bien que ces pluies n’aient pas été aussi importantes ni largement répandues que celles d’octobre 2003 (ce qui avait entraîné une recrudescence acridienne), elles sont suffisantes pour permettre aux conditions de reproduction de rester favorables pendant plusieurs mois. Jusqu’à présent, seuls des ailés solitaires en faibles effectifs ont été trouvés par les équipes de prospection dans le nord de la Mauritanie. Plus au sud, une reproduction à petite échelle entraîne une augmentation des effectifs acridiens dans l’ouest de la Mauritanie, où une autre reproduction est probable et où les criquets peuvent commencer à se concentrer et à former de petits groupes. Les deux zones devraient être suivies attentivement et de façon régulière.
On s’attend à ce que des ailés en faibles effectifs persistent dans les parties du nord du Mali (Adrar des Iforas) et du Niger (montagnes de l’Aïr) qui resteront vertes pendant l’hiver. Toutefois, aucune prospection n’est possible en raison de l’insécurité persistante.
On s’attend à ce qu’une reproduction à petite échelle commence dans les plaines côtières des zones hivernales situées le long des deux côtés de la mer Rouge, principalement au Yémen et, à une moindre échelle, dans des parties de l’Arabie Saoudite, de l’Érythrée, due Soudan et de l’Égypte. Une reproduction est déjà en cours sur la côte du golfe d’Aden, dans le sud-ouest du Yémen, mais les effectifs acridiens restent faibles.
Fin octobre, deux jours de pluies torrentielles ont causé de graves inondations et des pertes humaines et matérielles dans l’est du Yémen et, à une moindre échelle, dans le sud et le centre d’Oman. Après la baisse des eaux, on s’attend à ce que les conditions de reproduction restent favorables pendant plusieurs mois. Des prospections régulières devraient être réalisées dans ces deux pays pour suivre l’activité acridienne au cours des prochains mois.
La situation acridienne reste calme dans le sud-ouest de l’Asie.
Le possible développement de conditions de reproduction potentiellement favorables en Afrique du Nord-Ouest et au Yémen entraîne le maintien du niveau d’alerte « PRUDENCE ».
Des pluies exceptionnellement bonnes sont tombées au cours des deux à trois dernières semaines dans le Sahara occidental et les zones adjacentes du nord de la Mauritanie. Suite à ces pluies, les conditions écologiques deviendront favorables à la reproduction et vont probablement le rester pendant plusieurs mois. Les pays affectés sont encouragés à organiser des prospections terrestres régulières et à surveiller attentivement la situation.
Les pluies estivales ont diminué dans le nord du Sahel en Afrique de l’ouest et au Soudan, et la végétation commence à se dessécher. En conséquence, les criquets vont probablement se concentrer dans les zones restant vertes, principalement dans le nord du Mali et du Niger, où aucune prospection n’est possible en raison de l’insécurité persistante. Les criquets présents dans le sud de la Mauritanie vont se déplacer en direction du nord-ouest et du nord de ce pays et ceux présents à l’ouest du Nil, au Soudan, se déplaceront vers la côte de la mer Rouge. Dans les deux cas, on s’attend à ce que les déplacements soient limités cette année mais ces ailés pondront à leur arrivée à destination.
Une reproduction à petite échelle aura probablement lieu au Yémen, dans les plaines côtières de la mer Rouge, qui n’ont pas été prospectées depuis trois mois.
En Asie du sud-ouest, la mousson est presque terminée dans les zones de reproduction estivale le long des deux côtés de la frontière indo-pakistanaise. La végétation est en cours de dessèchement et on ne s’attend à aucun développement significatif.
Brusque passage du niveau d’alerte en PRUDENCE après des pluies exceptionnellement bonnes dans le Sahara occidental.
2 septembre. Situation calme avec la reproduction estivale en cours
La situation relative au Criquet pèlerin continue à être calme dans tous les pays. Une reproduction à petite échelle est en cours dans le sud de la Mauritanie et des ailés et larves solitaires en faibles effectifs y sont présents. La situation est sans doute similaire dans le nord du Mali et du Niger mais les prospections ne peuvent y être réalisées en raison des problèmes de sécurité. Des larves solitaires en faibles effectifs sont également présentes au Soudan et le sont probablement aussi dans le nord-est du Tchad, l’ouest de l’Érythrée et sur la côte de la mer Rouge, au Yémen. Une reproduction à petite échelle est également en cours au Pakistan, le long de la frontière avec l’Inde.
En août, des équipes de lutte terrestres ont traité de petits groupes de larves près d’Adrar, dans le centre de l’Algérie. Dans le centre de la Libye, des équipes nationales ont également traité environ 4 000 hectares de larves qui se sont développées à partir des œufs pondus après les pluies exceptionnellement bonnes de la mi-mai. Il existe un faible risque que tout ailé non détecté ou non traité puisse se déplacer au sud, vers le nord du Sahel, au Niger et au Tchad.
Une reproduction à petite échelle se poursuivra en septembre à travers les zones de reproduction estivale du nord du Sahel, de la Mauritanie à l’ouest de l’Érythrée, et le long des deux côtés de la frontière indo-pakistanaise. Une reproduction pourrait avoir lieu sur la côte du Yémen. Cela entraînera une faible augmentation des effectifs acridiens dans toutes les zones mais aucun développement significatif n’est anticipé pour l’instant.
Reproduction estivale en cours.
1 août. La situation reste calme avec le début de la reproduction estivale
La situation relative au Criquet pèlerin est calme dans tous les pays d’Afrique et d’Asie du sud-ouest. Des ailés solitaires en faibles effectifs sont présents dans les zones de reproduction estivale du nord du Sahel, entre la Mauritanie et la vallée du Nil, au Soudan. En raison de l’insécurité, les prospections terrestres ne peuvent être réalisées qu’en Mauritanie et dans certaines zones du Soudan. Une reproduction est également en cours le long des deux côtés de la frontière indo-pakistanaise, dans les zones où les pluies saisonnières de mousson sont tombées le mois dernier.
Des criquets en effectifs plus importants sont présents dans le Sahara central d’Algérie, où des ailés se concentrent en bordure des zones irriguées, près d’Adrar, forment des groupes et pondent. Certaines infestations ont été récemment traitées par les équipes terrestres.
Il n’y a eu aucun autre signe des essaims précédemment signalés en Éthiopie ou au nord de la Somalie; seuls des ailés épars sont présents sur le plateau, au nord de la Somalie, et sur la côte de la mer Rouge, au Yémen.
En août et septembre, une reproduction à petite échelle aura lieu dans le nord du Sahel et le long de la frontière indo-pakistanaise. Cela entraînera une faible augmentation des effectifs acridiens mais on ne s’attend à aucun développement significatif. Néanmoins, des prospections régulières devraient être maintenues dans les zones de reproduction.
Des criquets épars sont présents dans quelques pays.
2 juillet. Possible apparition d’essaims dans l’est de l’Éthiopie et le nord de la Somalie
La situation relative au Criquet pèlerin est restée calme le mois dernier. Les opérations de lutte terrestre contre des groupes larvaires sont terminées dans les zones de reproduction printanière du sud-est de l’Iran. Des traitements limités ont été réalisés le mois dernier contre des groupes d’ailés dans le Sahara central, en Algérie.
C’est la période de l’année où les criquets apparaissent dans les zones de reproduction estivale du nord du Sahel qui s’étendent de la Mauritanie jusqu’à l’ouest de l’Érythrée ainsi qu’à l’intérieur du Yémen et le long des deux côtés de la frontière indo-pakistanaise. Jusqu’à présent, seuls des criquets en effectifs faibles et non significatifs ont été signalés dans le nord du Niger, le sud de l’Algérie, le sud de l’Égypte, au Yémen et au Pakistan. Bien qu’une reproduction ait eu lieu plus tôt que d’habitude au Pakistan, on s’attend à ce que la reproduction ait surtout lieu en juillet et en août, ce qui coïncide avec les pluies saisonnières. En conséquence, les effectifs acridiens augmenteront un peu dans toutes les zones de reproduction pendant l’été.
La situation actuelle est moins claire en Éthiopie où plusieurs grands essaims étaient présents dans le sud au printemps. Les prospections régulières sont entravées par le terrain accidenté et l’insécurité. Il existe toujours un risque faible à modéré que quelques essaims soient encore présents dans les hautes terres de l’Harar; ils vont probablement se déplacer au nord et à l’est jusqu’à la région de l’Ogaden et le nord de la Somalie.
Le 1er juillet, un essaim a été signalé survolant Hargeisa, dans le nord de la Somalie, en se déplaçant du sud-ouest vers le nord-est. Les vents dominants seront de ce même secteur durant la majeure partie de juillet. En conséquence, quelques autres essaims et ailés pourraient quitter les hautes terres et se disperser dans l’est de l’Éthiopie et le nord de la Somalie et peut-être atteindre le nord de la côte et traverser le golfe d’Aden en direction du sud du Yémen dans les prochaines semaines. S'ils trouvent des conditions favorables dans toute zone ci-dessus, les ailés effectueront leur maturation rapidement et pondront; les oeufs vont éclore deux semaines plus tard.
Il a donc été recommandé aux équipes nationales d’Éthiopie, du nord de la Somalie et du Yémen de rester en état d’alerte maximum et d’intensifier les prospections terrestres pour clarifier la situation actuelle et suivre ses développements.
Les essaims se déplaceront du sud-est vers le nord-est.
2 juin. Une reproduction non détectée est peut-être en cours dans l’est de l’Éthiopie
Bien qu’aucune infestation acridienne n’ait été observée lors des récentes prospections réalisées dans le sud de l’Éthiopie, il existe une grande probabilité que des criquets soient présents et se reproduisent dans l’Ogaden, dans l’est de l’Éthiopie. Si tel est le cas, des bandes larvaires pourraient se former et, non traitées, donner naissance à de petits essaims plus tard au cours du mois.
Tous les efforts devraient être faits pour clarifier la situation actuelle dans l’est de l’Éthiopie, entreprendre régulièrement des prospections dans toutes les zones accessibles et réaliser des opérations de lutte si besoin.
Ailleurs, la situation reste calme. Juin est le mois de déplacement des criquets des zones de reproduction printanière vers celles de reproduction estivale. Cette année, on s’attend à ce que de faibles effectifs acridiens apparaissent en juin dans le sud de la Mauritanie, le nord du Mali et du Niger, l’est du Tchad, les régions du Darfur et du Kordofan au Soudan, l’ouest de l’Érythrée et l’intérieur du Yémen ainsi que le long de la frontière indo-pakistanaise. Une reproduction à petite échelle aura lieu dans ces zones avec le début des pluies saisonnières.
Dans le cadre du système d’alerte précoce, des prospections régulières sont recommandées dans toutes les zones ci-dessus.
Reproduction probablement en cours dans l’est de l’Éthiopie.
5 mai. Les bandes larvaires présentes en Iran pourraient former des essaims
La situation relative au Criquet pèlerin nécessite un suivi attentif dans la Corne de l’Afrique, la péninsule Arabique et le sud-ouest de l’Asie.
De petites bandes larvaires se sont formées dans les zones côtières et de l’intérieur du sud-est de l’Iran suite à la reproduction qui a eu lieu plus tôt au printemps. Les infestations non traitées pourraient donner lieu à de petits groupes d’ailés et peut-être à quelques petits essaims. Avec le dessèchement de la végétation dans la région, on s’attend à ce que les ailés se déplacent en mai vers les zones de reproduction estivale situées des deux côtés de la frontière indo-pakistanaise. Ces ailés pondront quand les pluies saisonnières de mousson atteindront cette zone, ce qui se produit généralement en juin.
Dans la péninsule Arabique, des éclosions ont eu lieu dans quelques fermes en bordure nord du Croissant vide, en Arabie Saoudite. Bien que les petites bandes larvaires formées aient été traitées, il existe un risque modéré que davantage d’éclosions et de formation de bandes larvaires aient lieu dans d’autres fermes de la zone.
Dans la Corne de l’Afrique, plusieurs essaims ont persisté dans le sud de l’Éthiopie mais la situation reste peu claire à cause de la difficulté et de l’éloignement du terrain. On s’attend à ce que la plupart de ces essaims se déplacent au nord vers la région de l’Ogaden, dans l’est de l’Éthiopie, et pondent dans les zones où les pluies saisonnières ont récemment commencé. Il existe un risque modéré que certains essaims puissent rester dans le sud et y pondre. Tous les efforts devraient être faits pour entreprendre des prospections régulières et réaliser toute lutte jugée nécessaire.
Ailleurs, des opérations de lutte terrestre limitées ont été réalisées contre des infestations localisées qui se sont développées à partir d’une reproduction à petite échelle dans le nord du Soudan, le centre de l’Algérie et le nord-ouest de la Mauritanie. On s’attend à ce que les populations résiduelles se déplacent vers le sud dans le nord du Sahel et se reproduisent avec le début des pluies estivales, vers juin.
Persistance d’essaims en Éthiopie et reproduction en cours en Iran.
La situation relative au Criquet pèlerin demeure préoccupante dans la Corne de l’Afrique et près du golfe Persique.
Des essaims immatures sont présents dans le sud de l’Éthiopie, près de la vallée du Rift et de Konso. Des essaims ont également été signalés le mois dernier plus au nord, dans la zone de l’Harerghe occidental des hautes terres de l’Harar. La situation n’est pas très claire car les opérations de prospection et lutte sont entravées par le terrain accidenté et son éloignement. Néanmoins, ces essaims vont probablement se déplacer vers l’Ogaden, dans l’est de l’Éthiopie, au cours du mois. En cas de pluie, ils vont pondre et les œufs éclore, entraînant la formation de bandes larvaires. Compte tenu du manque de détail de l’information venant du terrain, il n’est pas possible d’indiquer avec précision la période et l’échelle des déplacements de ces essaims ni de leur reproduction. Il existe un risque que quelques essaims puissent se déplacer vers le nord-ouest de la Somalie. En conséquence, l’Éthiopie et la Somalie devraient être en état d’alerte maximum et prendre les mesures nécessaires pour intensifier des prospections et, si besoin, organiser des opérations de lutte.
Dans l’est de l’Arabie Saoudite, d’importantes opérations de lutte aérienne et terrestre ont été réalisées le mois dernier dans plusieurs fermes de la bordure septentrionale du Croissant vide contre des essaims arrivés d’Oman. On croit que certains adultes ont pondu, ce qui devrait entraîner des éclosions dans les prochains jours puis la formation de bandes larvaires dans certaines fermes. Des prospections intensives sont recommandées pour suivre attentivement la situation et des opérations de lutte devraient être réalisées si besoin.
Certains essaims venant d’Oman ont atteint les zones côtières et de l’intérieur du sud-est de l’Iran et y ont pondu. Ces œufs ont déjà commencé à éclore et les larves sont en train de former des groupes et de petites bandes. On s’attend à davantage d’éclosions dans les prochaines semaines. Des prospections intensives devraient être maintenues et des traitements entrepris. Une prospection conjointe de 30 jours entre l’Iran et le Pakistan a commencé hier pour vérifier toutes les zones de reproduction printanière des deux côtés de la frontière commune de la région Baluchistan du Pakistan et de l’Iran. Les résultats de cette prospection seront utilisés pour planifier les opérations acridiennes estivales le long des deux côtés de la frontière indo-pakistanaise.
Persistance d’essaims en Éthiopie et reproduction en cours en Iran.
Durant la seconde quinzaine de février, quelques petits essaims immatures venant du sud et du centre d’Oman se sont déplacés vers le nord en direction des montagnes de Jabal Akhdar, dans les régions de Dhahira et Dakhiliya. D’autres essaims se sont dirigés vers l’est du Yémen puis ont traversé le Croissant vide en direction de fermes dans l’est de l’Arabie Saoudite et le sud des Émirats arabes unis. La plupart des essaims ont continué vers la péninsule de Musandam, passant au-dessus d’Abu Dhabi et de Dubai. Le 20 février, au moins un essaim a traversé le détroit d’Hormuz en direction de la côte méridionale de l’Iran où il s’est posé près de Minab et a pondu. Des opérations de lutte ont été réalisées en Oman, en Arabie Saoudite et en Iran.
Les reliquats d’essaims en Oman et en Arabie Saoudite pourraient pondre dans ou à proximité des zones agricoles. Les œufs déjà pondus en Iran vont éclore d’ici une semaine environ et de petites bandes larvaires vont probablement se former. Des opérations de lutte devraient être réalisées pour empêcher que de nouveaux essaims se forment plus tard au printemps.
Tous les pays de la région devraient rester en état d’alerte et prendre les mesures nécessaires pour suivre attentivement la situation et, si besoin, organiser les opérations de lutte.
Dans la Corne de l’Afrique, de petits essaims immatures de Criquet pèlerin sont toujours présents dans le sud de l’Éthiopie. Les opérations de prospection et lutte sont entravées par le terrain montagneux et accidenté. On s’attend à ce que la plupart des essaims se déplacent vers la région de l’Ogaden, dans l’est de l’Éthiopie, et pondent avec le début des longues pluies, plus tard au cours du mois ou en avril. Quelques essaims pourraient également se déplacer vers le nord de la Somalie et peut-être vers la côte méridionale de la mer Rouge, en Érythrée.
Au Soudan, les populations acridiennes continuent à diminuer sur la côte de la mer Rouge, dans le delta du Tokar.
Des essaims se sont déplacés fin février du sud et du centre d’Oman jusqu’au sud de l’Iran à travers le Yémen, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis.
25 février. Essaims de Criquet pèlerin en Oman, aux Émirats arabes unis, en Iran et en Éthiopie
Quelques petits essaims immatures venant du sud et du centre d’Oman se sont déplacés vers le nord, en direction des montagnes de Jabal Akhdar, dans les régions de Dhahira et Dakhiliya. Il se peut que quelques criquets aient traversé les montagnes et atteint la côte de la Batinah, près de Rustaq, en Oman. Le 19 février, des groupes d’ailés ont été vus aux Émirats arabes unis, à Abu Dhabi et dans la péninsule de Musandam. Le 20, des criquets ont été signalés à Dubai et un petit essaim a traversé le détroit d’Hormuz en direction de la côte méridionale de l’Iran, près de Minab, où il a été indiqué en ponte. Des opérations de lutte ont été réalisées en Iran.
Quelques autres essaims pourraient se former et se déplacer vers le nord d’Oman et traverser en direction du sud-est de l’Iran. On s’attend à ce que ces essaims effectuent rapidement leur maturation et pondent dans des zones de pluies récentes et de végétation verte, le long de la côte. Certains essaims pourraient atteindre Chabahar et Iranshahr, en Iran, et la côte du Baluchistan du Pakistan, près de Gwadar et Pasni.
Tous les pays de la région devraient rester en état d’alerte et prendre les mesures nécessaires pour suivre attentivement la situation et, si besoin, organiser les opérations de lutte.
Dans la Corne de l’Afrique, un petit essaim immature de Criquet pèlerin, au moins, a été récemment signalé dans le sud de l’Éthiopie, près de Konso. Les opérations de lutte n’ont pu traiter qu’une partie de l’essaim à cause du difficile terrain montagneux. Des essaims similaires sont probablement présents dans d’autres parties des hautes terres de l’Harar, le long du versant oriental de la vallée du Rift et peut-être sur le versant occidental de l’Ogaden. Il subsiste un risque que ces essaims puissent se déplacer dans plusieurs directions: (1) vers le Sud en direction du nord du Kenya; (2) vers l’Ouest jusqu’à la région SNNPR [la région des Nations, nationalités et peuples du Sud]; (3) vers le Nord jusqu’à Djibouti avec une traversée de Bab el Mandeb vers le Yémen; (4) vers le Nord-Ouest jusque dans la dépression de Danakil et vers la côte méridionale de l’Érythrée; (5) vers le Nord-Est à travers le plateau Somali ou (6) envahir à nouveau l’Ogaden, dans l’est de l’Éthiopie. Quoiqu’il en soit, les essaims présents dans la Corne de l’Afrique effectueront leur maturation et pondront avec le début des longues pluies (vers mars).
Au Soudan, les opérations de lutte diminuent sur la côte de la mer Rouge, dans le delta du Tokar, où essentiellement de jeunes ailés et des ailés dispersés sont maintenant présents. Aucun criquet n’a été vu mi-février sur la côte de l’Érythrée.
Il se peut que ces essaims puissent menacer plusieurs pays dans la région.
18 février. Essaims de Criquet pèlerin en Oman et au Yémen; persistance en Éthiopie
De nouvelles signalisations indiquent que quelques essaims de Criquet pèlerin sont présents en Oman et au Yémen. Dans le sud d’Oman, un essaim immature a été signalé le 11 février sur les collines de Dhofar, près de Salalah. Le 13, il y avait une signalisation non confirmée d’un grand essaim immature dans le nord d’Oman, sur le versant méridional de Jebel Akhadar, près d’Al Hamra. Des opérations de lutte terrestre étaient en cours plus tôt au cours du mois dans l’intérieur central contre des bandes larvaires de dernier stade et des ailés immatures issus d’une reproduction locale près des champs pétrolifères de Marmul et de la côte. Il existe un risque grandissant que quelques essaims puissent atteindre les plaines côtières de la Batinah, au nord d’Oman, et peut-être traverser le golfe vers la côte du Baluchistan, dans le sud-est de l’Iran et l’ouest du Pakistan.
Dans l’est du Yémen, deux essaims immatures ont été observés le 14 février dans la région de Al-Mahra, près de la frontière avec Oman, entre Hat et Shehen. Il existe un grand risque que quelques essaims puissent aller et venir le long de la frontière entre le Yémen et Oman.
En Éthiopie, des essaims immatures atteignant jusqu'à 5 km² environ ont été signalés ces derniers jours à l’est de la vallée du Rift, dans les hautes terres de la région d’Oromiya, principalement dans les zones de Borena, Arsi et Bale, et dans le sud de la région Somali. Les opérations de prospection et lutte sont difficiles en raison du terrain montagneux et de la grande mobilité des essaims. En conséquence, il subsiste un risque que les essaims puissent se déplacer dans plusieurs directions: (1) vers le Sud jusqu’au nord du Kenya; (2) vers l’Ouest jusqu’à la région SNNPR [La Région des nations, nationalités et peuples du Sud] (3) vers le Nord jusqu’à Djibouti et traverser Bab el Mandeb vers le Yémen; (4) vers le Nord-Ouest jusqu’à la dépression du Danakil et vers la côte méridionale de l’Érythrée; (5) vers le Nord-Est à travers le plateau Somali, en direction de la côte du golfe d’Aden, dans le nord de la Somalie; ou (6) envahir à nouveau l’Ogaden, dans l’est de l’Éthiopie. Quoiqu’il en soit, les essaims présents dans la Corne de l’Afrique effectueront leur maturation et pondront avec le début des longues pluies (vers mars).
Les pays mentionnés ci-dessus devraient maintenir un niveau d’alerte élevé et prendre les mesures nécessaires pour suivre attentivement la situation et organiser les opérations de lutte requises pour limiter la menace aux cultures et moyens d’existence.
Il se peut que ces essaims puissent menacer plusieurs pays dans la région.
4 février. Persistance d’essaims de Criquet pèlerin en Ethiopie
Des essaims immatures sont encore présents dans la vallée du Rift et les haut plateaux d’Harar en Ethiopie. Les équipes nationales et l’Organisation de lutte contre le Criquet pèlerin dans l'Est africain (DLCO-EA) poursuivent les opérations de lutte terrestre et aérienne. Les essaims pourraient se déplacer dans plusieurs directions: (1) en descendant la vallée du Rift, vers le district de Turkana, au nord-ouest du Kenya; (2) vers le nord, le long de la voie ferrée menant à Djibouti et, à travers Bab el Mandeb, vers le Yémen; (3) vers le nord-ouest, jusqu'à la dépression du Danakil et vers la côte mériodionale de l'Erythrée; (4) à travers le plateau Somali, vers la côte du golfe d'Aden, dans le nord de la Somalie; ou (5) envahir à nouveau l'Ogaden, dans l'est de l'Ethiopie. Quoiqu'il en soit, les essaims présents dans la Corne de l'Afrique effectueront leur maturation et pondront avec le début des grandes pluies, vers mars.
Les opérations de lutte continuent aussi contre des bandes larvaires et de jeunes ailés sur la côte de la mer Rouge, dans le delta du Tokar, au Soudan, et dans les plaines avoisinantes, vers le sud. Il existe une possibilité que les ailés puissent former quelques groupes ou un petit essaim qui pourrait traverser la mer Rouge jusqu’à l’Arabie Saoudite.
Dans le centre d’Oman, les opérations de lutte ont concerné des bandes larvaires de dernier stade et des ailés immatures issus d’une reproduction locale près des champs pétrolifères de Marmul et de la côte. On s’attend à ce que les criquets qui auraient échappé à ces traitements se déplacent vers le nord, dans l’intérieur du pays, et la côte; il existe un faible risque que quelques groupes d’ailés puissent traverser le golfe d’Oman et atteindre les plaines côtières près de la frontière irano-pakistanaise où de bonnes pluies sont tombées en janvier. On s’attend à ce que la reproduction printanière y commence sous peu.
Les pays mentionnés ci-dessus devraient maintenir un niveau d’alerte élevé et prendre les mesures nécessaires pour suivre attentivement la situation et organiser les opérations de lutte requises pour limiter la menace aux cultures et moyens d’existence.
Il se peut que ces essaims, en Éthiopie, puissent menacer plusieurs pays dans la région.
30 janvier. Déplacement d’essaims de Criquet pèlerin vers la vallée du Rift, en Éthiopie
Des essaims immatures de Criquet pèlerin sont récemment apparus dans les hautes terres de l’Harar, au sud de Dire Dawa. Ces essaims sont probablement issus d’une précédente reproduction qui a eu lieu dans l’Ogaden, dans l’est de l’Éthiopie. Des opérations de lutte aérienne sont en cours mais le terrain montagneux constitue une entrave à la détection et au traitement de toutes les infestations. On s’attend à ce que la plupart des essaims se déplacent à l’intérieur de la vallée du Rift et y effectuent leur maturation. Les pontes auront lieu si les essaims trouvent des conditions écologiques appropriées. Il existe un risque faible à modéré que quelques essaims puissent se déplacer plus au nord, vers la falaise et les zones côtières du nord-ouest de la Somalie, au cours des périodes de vents de secteur sud-ouest. Pour l’instant, seuls des ailés solitaires épars sont présents dans le nord-ouest de la Somalie mais les prospections se poursuivent.
Des essaims immatures étaient également présents à environ 600 km vers le sud-ouest, dans la zone de Konso et la vallée d’Omo du sud-ouest de l’Éthiopie, à moins de 50 km de la frontière avec le Kenya. Il a été indiqué que certains essaims étaient extrêmement denses. La plupart des infestations ont été traités par voie aérienne mais certains essaims peuvent s’être échappés. Si tel est le cas, il existe un risque modéré à grand que ces essaims puissent se déplacer vers la région de Turkana, dans le nord-ouest du Kenya, ou peut-être dans l’ouest de l’Éthiopie où ils pourraient effectuer leur maturation et pondre.
D’intenses efforts de prospection et lutte devraient continuer afin de réduire la menace à l’agriculture et aux moyens d’existence dans la région.
Des essaims resteront présents dans la vallée du Rift, dans le centre de l’Éthiopie et se déplaceront peut-être vers le nord-ouest du Kenya et le nord-ouest de la Somalie.
Suite aux opérations de lutte et au manque de pluie, les signalisations récentes suggèrent que la situation relative au Criquet pèlerin peut s’améliorer en Éthiopie et au Kenya. La végétation s’est desséchée dans la plupart des zones car aucune pluie significative n’est tombée depuis début décembre, et les infestations acridiennes diminuent.
Des opérations de lutte terrestre et aérienne ont été réalisées contre des infestations de bandes larvaires et d’essaims dans le nord-est du Kenya (districts de Mandera et de Moyale) et dans le sud-est de l’Éthiopie (Moyale et nord du fleuve Dawa). Actuellement, on pense que seules quelques infestations subsistent dans ces zones. Des opérations sont en cours dans la région de Gore, dans l’est de l’Éthiopie, contre des essaims immatures présents dans les cultures irriguées le long du fleuve Shebele. Ces traitements devraient se terminer dans quelques jours.
Bien que la situation semble s’améliorer, tous les pays dans la région devraient rester en état d’alerte maximum car il subsiste un risque élevé que quelques essaims soient toujours présents et puissent se déplacer au sud, vers le Kenya, peut-être à l’ouest, vers l’Ouganda ou l’ouest de l’Éthiopie.
Le 7 janvier, il a été signalé que plusieurs essaims avaient envahi le sud et le sud-ouest de l'Éthiopie et qu'au moins 10 districts pouvaient être affectés. Il était indiqué que des essaims avaient atteint l'ouest, aussi loin que la vallée du Rift, au sud de la zone d'Omo. Des équipes sont en cours de déploiement pour confirmer cette situation.
À moins que davantage de pluie ne tombe, les essaims n’effectueront pas leur maturation rapidement ni ne pondront.
Essaim immature près de Kebri Dehar, est de l’Éthiopie, 31/12/07.
3 janvier. Des essaims continuent à se former en Éthiopie et envahissent le Kenya
Des signalisations récentes indiquent que de nouveaux essaims immatures continuent à se former dans l’Ogaden, dans l’est de l’Éthiopie. Au cours de la dernière semaine de décembre, plusieurs de ces essaims se sont déplacés au sud, vers le nord-est du Kenya, où ils ont été vu près de Mandera. La plupart des essaims avaient une taille inférieure à 10 km² et étaient trop mobiles pour être traités. Les actuelles opérations de lutte se concentrent dans l’est de l’Éthiopie pour réduire le nombre d’essaims et leur déplacement vers le nord du Kenya. Toutefois, ces traitements sont limités en raison de l’insécurité dans certaines zones. La situation acridienne dans les zones adjacentes du sud de la Somalie est inconnue.
De nouveaux essaims continueront à se former dans l’est de l’Éthiopie et le long de la frontière avec le Kenya. On s’attend à ce que ces essaims se déplacent au sud-ouest, vers la région d’Oromiya et vers la vallée du Rift, dans le sud-ouest de l’Éthiopie, d’autres essaims continuant probablement vers le nord-est, le centre et le nord-ouest du Kenya, où ils pourraient effectuer leur maturation et finir par pondre. Il existe un risque modéré que quelques essaims puissent atteindre l’Ouganda et faible que d’autres atteignent le nord de la Tanzanie.
Tous les efforts sont nécessaires pour suivre la situation et en rendre compte et des mesures devraient être prises pour traiter les actuelles infestations.
Au Soudan, éclosions et formation de bandes larvaires sont en cours dans le delta du Tokar, sur la côte de la mer Rouge, où plusieurs essaims sont arrivés et ont pondu le mois dernier. Des opérations de lutte aérienne et terrestre sont en cours. Cette reproduction se poursuivra en janvier dans le Tokar et va probablement s’étendre au sud, le long de la côte, vers le nord de l’Érythrée.
Des ailés dispersés sont présents en Égypte, en Arabie Saoudite, au nord de la Somalie, en Oman, en Iran, en Mauritanie et en Algérie. Une reproduction à petite échelle est en cours dans le centre d’Oman, le sud-est de l’Iran, le sud de l’Algérie et l’ouest de la Mauritanie. Des équipes nationales de prospection et lutte sont en activité dans toutes ces zones.
De nouveaux essaims se formeront et se déplaceront au sud et au sud-ouest, en Éthiopie et au Kenya, au cours des prochaines semaines.