4 décembre. Développement d’une résurgence dans l’ouest de la Mauritanie
Des opérations de prospection et de lutte terrestre sont actuellement en cours dans l’ouest de la Mauritanie, où une résurgence s’est développée début novembre suite aux pluies exceptionnellement bonnes tombées en septembre et en octobre. Une reproduction a eu lieu et des larves ont formé de petits groupes et des bandes. Beaucoup de ces larves ont effectué leur mue imaginale et les nouveaux ailés, qui ont formé de petits groupes, effectuent actuellement leur maturation. Par conséquent, on s’attend à ce qu’une deuxième génération de reproduction commence vers la mi-décembre. La résurgence est limitée à une zone à l’est de Nouakchott mais pourrait s’étendre plus au nord dans le nord-ouest et le nord de la Mauritanie et les zones adjacentes du Sahara occidental et de l’ouest de l’Algérie qui ont reçu de très fortes pluies en septembre et en octobre. Jusqu’à présent, les équipes ont traité près de 3 000 ha en Mauritanie.
Ailleurs, une reproduction à petite échelle est en cours dans les montagnes de l’Aïr, dans le nord du Niger, des ailés épars ont été observés dans le nord du Mali, et des ailés en faibles effectifs ont fait leur apparition dans les zones de reproduction hivernale le long de la côte de la mer Rouge, au Soudan, en Arabie saoudite et au Yémen. Une reproduction à petite échelle entraînera une augmentation des effectifs acridiens dans ces zones ainsi que sur la côte de l’Érythrée. Dans le sud du Yémen, il y a un risque de reproduction acridienne au cours des quatre à six prochains mois dans les zones où de fortes pluies sont tombées lors des deux cyclones tropicaux, le mois dernier. On s’attend également à une reproduction à petite échelle dans le nord de la Somalie, où de bonnes pluies sont également tombées lors du cyclone Megh. Il se peut aussi que davantage de pluie tombe à cause de El Niño.
Situation actuelle.
3 novembre. Stricte vigilance requise au cours des six prochains mois suite aux fortes pluies
L’actuelle situation relative au Criquet pèlerin reste calme. Une reproduction estivale tardive est en cours dans le nord du Niger ainsi qu’une reproduction dans le nord-ouest de la Mauritanie. Des criquets en faibles effectifs persistent dans le nord-est du Tchad et l’intérieur du Soudan.
En novembre, une reproduction à petite échelle entraînera une augmentation des effectifs acridiens dans le nord-ouest de la Mauritanie et elle s’étendra probablement vers les zones ayant reçu de fortes pluies. Des criquets en faibles effectifs apparaîtront le long des deux rives de la mer Rouge et se reproduiront à une petite échelle.
Récemment, plusieurs événements significatifs ont eu lieu qui nécessiteront une vigilance et un suivi réguliers au cours des six prochains mois dans plusieurs pays affectés par le Criquet pèlerin.
En Afrique du nord-ouest, des pluies exceptionnellement fortes sont tombées du 15 au 25 octobre sur une vaste zone du nord de la Mauritanie, incluant le nord-ouest du pays ainsi que les zones adjacentes du Sahara occidental, le sud du Maroc et l’ouest de l’Algérie. Beaucoup de sites ont reçu plusieurs fois davantage de pluie qu’il n’en tombe habituellement pendant toute une année. En conséquence, les conditions écologiques vont probablement rester favorables à la reproduction et la survie du Criquet pèlerin pour les six prochains mois au moins, même sans nouvelles précipitations. De plus, de bonnes pluies sont également tombées dans le sud-ouest de la Libye.
Dans la péninsule Arabique, de fortes pluies associées au cyclone tropical Chapala sont tombées dans les zones côtières méridionales et de l’intérieur du Yémen les 2 et 3 novembre. Les pluies torrentielles qui ont largement dépassé la moyenne annuelle des précipitations pour toute l’année ont entraîné des inondations et des dégâts. En conséquence, les conditions écologiques vont probablement devenir favorables pour les criquets et le rester au moins jusqu’au printemps prochain.
Dans la Corne de l’Afrique, des pluies supérieures à la moyenne associées à un très fort phénomène El Niño sont annoncées sur le nord de la Somalie au cours de l’hiver et au printemps prochain. Si tel est le cas, les conditions écologiques deviendront favorables à la reproduction sur la côte nord-ouest et le plateau Somali.
Dans les zones de reproduction hivernale le long des deux rives de la mer Rouge, des pluies saisonnières ont commencé début octobre, légèrement plus tôt que d’habitude. En conséquence, les conditions écologiques deviendront favorables à la reproduction dans les zones côtières du Soudan, du nord de l’Érythrée, du sud-est de l’Égypte, de l’Arabie saoudite et du Yémen et, si les pluies se poursuivent, il y aura suffisamment de temps pour que deux générations de reproduction se succèdent cette année.
Situation actuelle.
28 octobre. Pluies exceptionnellement importantes et généralisées - Afrique du Nord-Ouest
De fortes pluies exceptionnelles et généralisées sont tombées pendant plusieurs jours entre le 15 et le 24 octobre sur toute la région de Tiris Zemmour dans le nord de la Mauritanie de Zouerate à Bir Moghrein et Bir Amrane, s’étendant à l’ouest de l’Algérie (de Tindouf à Beni Abbès) ainsi qu’au sud du Maroc et au Sahara occidental (de Bir Gandouz à Tan-Tan). Dans de nombreux endroits, les pluies ont dépassé de loin la quantité totale qui est normalement reçue annuellement. Par exemple, 120 mm ont été enregistrés entre le 21 et le 23 octobre à Bir Moghrein, alors qu’en temps normal, seulement environ 45 mm devraient être enregistrés durant toute l’année (la moyenne à long terme du mois d’octobre est de 11 mm). De bonnes pluies sont également tombées récemment dans certaines zones du nord-ouest et de l'ouest de la Mauritanie.
À la suite de ces pluies exceptionnelles, les conditions écologiques sont susceptibles de demeurer favorables pour la reproduction et la survie du Criquet pèlerin au moins durant les six prochains mois, et ce, même en l'absence de nouvelles pluies. Les basses températures vont dans un premier temps retarder l'apparition de certaines espèces végétales annuelles, mais qui resteront par la suite vertes jusqu'à ce que les températures redeviennent élevées durant le mois d’avril. Par la suite, la végétation est susceptible de commencer à se dessécher, surtout en l'absence de pluies supplémentaires. De même, ces basses températures retarderont l’incubation des œufs d’au moins trois semaines et le développement larvaire d'au moins deux mois. Cependant, deux générations du Criquet pèlerin auront largement le temps de se reproduire entre novembre 2015 et mai 2016. Dans ce cas, les effectifs acridiens pourraient considérablement augmenter (multiplication par 500).
Il est fortement recommandé aux pays concernés d’être vigilants et de surveiller la situation de manière régulière et de plus près entre novembre 2015 et mai 2016, afin de détecter tout signe d'augmentation des effectifs du Criquet pèlerin.
De fortes pluies exceptionnelles sont tombées sur de larges zones du nord de la Mauritanie et du Sahara occidental incluant également des zones du Maroc et de l’ouest de l’Algérie, 16-24 octobre 2015.
2 octobre. Prudence et vigilance nécessaires en octobre et en novembre
La situation relative au Criquet pèlerin reste calme mais la prudence est nécessaire.
Il semble que les bonnes pluies persistantes sur le nord du Sahel d’Afrique de l’ouest sont presque terminées. Malgré ces pluies bien réparties et les conditions écologiques favorables, une reproduction de très faible ampleur a été détectée lors des prospections réalisées en septembre en Mauritanie, au Niger et au Tchad. Néanmoins, les effectifs acridiens ont augmenté progressivement et il se peut qu’il y ait davantage de criquets que ceux signalés. Par conséquent, avec le début du dessèchement de la végétation, il existe un risque faible à modéré que des criquets se concentrent et forment en octobre quelques petits groupes dans des parties de la Mauritanie, du Mali, du Niger, du Tchad et du Soudan.
Il y aura aussi un déplacement graduel des criquets du sud vers le nord-ouest de la Mauritanie, du nord du Mali et du Niger vers le sud de l’Algérie, ainsi que de l’intérieur du Soudan jusqu’aux zones de reproduction hivernale, le long de la côte de la mer Rouge. De bonnes pluies sont déjà tombées sur la côte de l’Érythrée et dans quelques zones du Yémen et de l’Arabie saoudite, ce qui pourrait donner lieu à une reproduction précoce.
La prudence doit donc être de mise et une stricte vigilance maintenue dans tous les pays en octobre et novembre.
En Asie du Sud-Ouest, des ailés en faibles effectifs étaient présents au Pakistan, le long de la frontière avec l’Inde. Les pluies de mousson étant terminées, on ne s’attend à aucun développement significatif.
Situation actuelle.
2 septembre. Conditions écologiques favorables dans les zones de reproduction estivale
La situation relative au Criquet pèlerin continue à être calme dans tous les pays de la ligne de front. Des ailés solitaires en faibles effectifs sont présents dans quelques sites des zones de reproduction estivale dans le sud de la Mauritanie, le nord du Niger, le Tchad et le Soudan. Aucune prospection n’est possible dans le nord du Mali en raison de l’insécurité. Des ailés isolés ont été observés dans le sud de l’Égypte et près de la frontière avec l’Inde, dans le Cholistan, au Pakistan.
Les bonnes pluies tombées sur une très vaste zone du nord du Sahel en juillet et en août ont rendu les conditions écologiques favorables dans la plupart des zones de la Mauritanie à l’ouest de l’Erythrée. En conséquence, une reproduction à petite échelle y entraînera une augmentation des effectifs acridiens en septembre. Des prospections régulières devraient être réalisées dans toutes ces zones pour suivre attentivement la situation et détecter les premiers signes d’une augmentation des effectifs acridiens.
Situation actuelle.
3 août. Situation acridienne toujours calme dans tous les pays
La situation relative au Criquet pèlerin continue à être calme dans tous les pays frontaliers. Aucun criquet n’était présent à l’exception d’ailés solitaires en faibles effectifs dans le nord du Soudan, en juillet.
Fin juillet, de bonnes pluies étaient tombées à travers la majeure partie des aires de reproduction estivale du Sahel septentrional, de la Mauritanie à l’Érythrée. En conséquence, une reproduction à petite échelle pendant la période de prévision entraînera une légère augmentation des effectifs acridiens dans tous les pays.
Des pluies exceptionnellement fortes et étendues tombées dans les aires de reproduction estivale, de part et d’autre de la frontière indo-pakistanaise, pourraient rendre les conditions suffisamment favorables pour deux générations. Un suivi intensif devrait être mis en œuvre dans ces deux pays dans les prochains mois afin de détecter les augmentations d’effectifs acridiens.
Situation actuelle.
3 juillet. Situation acridienne toujours calme dans tous les pays
De bonnes pluies et au moins deux générations seront nécessaires pour que les effectifs augmentent cet été dans les aires de reproduction estivale traditionnelles du Sahel septentrional d’Afrique de l’ouest et du Soudan ainsi que de part et d’autre de la frontière indo-pakistanaise. Jusqu’à présent, les pluies tardent à tomber sur le Sahel, sauf dans le centre du Niger et l’est du Mali, alors que les pluies de mousson ont débuté de une à trois semaines plus tôt que la normale en Inde et au Pakistan.
Après le début des pluies estivales, une reproduction à petite échelle aura lieu dans le nord du Sahel, de la Mauritanie à l’ouest de l’Érythrée.
En conséquence, des prospections régulières devraient démarrer sous peu dans toutes les aires de reproduction estivale mais certaines zones telles que le nord du Mali, le Darfour et l’intérieur du Yémen resteront inaccessibles à cause de l’insécurité.
Situation actuelle.
3 juin. Situation acridienne toujours calme dans tous les pays
Aucune reproduction significative n’a eu lieu cette année dans les zones de reproduction printanière d’Afrique du nord-ouest, de la péninsule Arabique et de l’Asie du sud-ouest, où la végétation continue à se dessécher.
Au cours des six prochaines semaines, des ailés solitaires en faibles effectifs vont probablement apparaître dans des parties des vastes zones de reproduction estivale du nord du Sahel, qui s’étendent de la Mauritanie à l’ouest de l’Érythrée, ainsi que de part et d’autre de la frontière indo-pakistanaise. Une reproduction à petite échelle aura lieu avec le début de la saison des pluies mais, dans un premier temps, les effectifs acridiens resteront faibles. Il se peut que les pluies estivales soient tardives ou faibles dans le nord du Sahel cette année.
Des prospections régulières devraient commencer sous peu dans toutes les zones de reproduction estivale mais certaines régions telles que le nord du Mali, le Darfour et l’intérieur du Yémen restent inaccessibles en raison de l’insécurité.
Situation actuelle.
4 mai. Retour au calme de la situation relative au Criquet pèlerin
La situation relative au Criquet pèlerin a continué à s’améliorer en avril.
Très peu de pluie est tombée à travers l’aire de rémission. Seuls des ailés solitaires en faibles effectifs ont persisté dans quelques sites des zones de reproduction hivernale, le long des deux côtés de la mer Rouge, au Soudan et en Arabie saoudite. Quelques ailés se sont déplacés à l’intérieur du nord du Soudan. Aucune opération de lutte n’a été réalisée en avril. Des ailés épars étaient présents dans le sud-est de l’Iran et des ailés isolés ont été observés dans le Sahara central, en Algérie.
En mai, il se peut qu’une reproduction à petite échelle ait lieu dans des parties des zones de reproduction printanière de l’intérieur de l’Arabie saoudite et de l’Afrique du nord-ouest. Les effectifs acridiens resteront faibles et on ne s’attend à aucun développement significatif.
Situation actuelle.
2 avril. Amélioration de la situation acridienne le long des côtes de la mer Rouge
La situation relative au Criquet pèlerin s’est améliorée en mars dans les aires de reproduction hivernale le long des deux rives de la mer Rouge grâce à la poursuite des opérations de lutte et au dessèchement des conditions écologiques. Néanmoins, quelques groupes d’ailés et des essaims se sont formés au Soudan et en Érythrée et il subsiste un risque que certains d’entre eux puissent se déplacer dans la vallée du Nil, dans le nord du Soudan, et qu’ils se reproduisent près des zones de cultures irriguées. Très peu de criquets ont été signalés dans les autres régions.
Pendant la période de prévision, une reproduction à petite échelle entraînera probablement une augmentation des effectifs acridiens dans les aires de reproduction printanière d’Afrique du nord-ouest, de l’intérieur de la péninsule Arabique ainsi que dans le sud-est de l’Iran et le sud-ouest du Pakistan suite aux bonnes pluies tombées en mars.
Situation actuelle.
3 mars. Formation d’essaims sur la côte de la mer Rouge, en Érythrée
De nombreux groupes d’ailés du Criquet pèlerin sont en cours de formation le long des plaines côtières de la mer Rouge, des deux côtés de la frontière entre le Soudan et l’Érythrée, où deux reproductions ont eu lieu cet hiver. De nombreux essaims immatures se sont formés plus au sud, sur les plaines côtières centrales de l’Érythrée, et quelques essaims se sont déplacés à l’intérieur, en direction des hautes terres. Des opérations de lutte sont en cours dans ces deux pays, y compris des traitements aériens intensifs au Soudan.
En l’absence de nouvelles pluies, la reproduction hivernale est presque terminée au Soudan et en Érythrée. Avec le dessèchement de la végétation, on s’attend à ce que des groupes d’ailés et des essaims se déplacent au nord en mars, le long de la côte du Soudan, puis à l’intérieur vers la vallée du Nil dans les États du Nord et du Nil. De petits essaims peuvent également se déplacer vers les hautes-terres de l’Érythrée.
Des traitements aériens et terrestres à plus petite échelle ont été réalisés en février contre des bandes larvaires et des groupes d’ailés sur la côte centrale de la mer Rouge, en Arabie saoudite. Les criquets échappant à la détection et à la lutte vont probablement se déplacer en mars et en avril vers les zones de reproduction printanière de l’intérieur.
Ailleurs, la situation acridienne reste calme. En mars, des ailés en faibles effectifs vont vraisemblablement apparaître dans des parties des aires de reproduction printanière en Afrique du nord-ouest et en Asie du sud-ouest. Avec l’augmentation des températures et en cas de pluie, une reproduction à petite échelle aura probablement lieu au sud des monts Atlas, au Maroc et en Algérie, dans le nord du Sahara occidental et dans les zones côtières et de l’intérieur du sud-est de l’Iran et du sud-ouest du Pakistan.
Situation actuelle.
2 février. Deuxième génération de reproduction sur la côte de la mer Rouge
Les infestations du Criquet pèlerin ont augmenté en janvier le long des deux rives de la mer Rouge suite à une deuxième génération de reproduction hivernale. Les opérations de lutte se sont intensifiées contre de nombreuses petites bandes larvaires qui se sont formées au Soudan, en Érythrée et en Arabie saoudite.
Malgré des signes d’amélioration de la situation acridienne, suite aux opérations de lutte et au dessèchement de la végétation, des infestations significatives persistent en Érythrée, où la végétation est généralement verte et on s’attend à la formation de davantage de bandes larvaires, de groupes d’ailés et peut-être de quelques petits essaims en février.
Avec le début du dessèchement de la végétation, le risque que les criquets non détectés ou ayant échappé aux traitements puissent former des groupes d’ailés et quelques petits essaims et finissent par se déplacer vers les hautes terres de l’Érythrée et l’intérieur du nord du Soudan et de l’Arabie saoudite augmentera. Si les criquets atteignent l’intérieur de l’Arabie saoudite et la vallée du Nil dans le nord du Soudan, une reproduction pourrait débuter en mars.
Ailleurs, des ailés en faibles effectifs étaient présents sur les plaines côtières de la mer Rouge et du golfe d’Aden, au Yémen.
La situation reste calme dans l’ouest et le nord-ouest de l’Afrique et en Asie du sud-ouest.
Situation actuelle.
4 janvier. Persistance de résurgences du Criquet pèlerin au Soudan et en Érythrée
Des résurgences acridiennes sont en cours sur la côte de la mer Rouge au Soudan et en Érythrée, où les opérations de lutte se poursuivent contre la reproduction en cours.
Au Soudan, les opérations de lutte terrestre et aérienne ont concerné près de 12 000 ha en décembre. Les mues imaginales commenceront vers la mi-janvier et, par la suite, un nombre croissant de groupes d’ailés et d’essaims pourraient se former. Si les conditions restent favorables, il existe le risque d’une nouvelle reproduction.
En Érythrée, la première reproduction s’est poursuivie sur la côte de la mer Rouge, où davantage de bandes larvaires se sont formées ainsi que des groupes d’ailés et quelques essaims. Une deuxième reproduction a commencé fin décembre, ce qui entraînera une augmentation supplémentaire des effectifs acridiens avec de nouvelles bandes larvaires en janvier et la formation d’essaims d’ici mi-février. Des équipes terrestres ont traité 4 000 ha en décembre.
Une reproduction à plus petite échelle est en cours sur la côte de la mer Rouge, en Arabie saoudite et au Yémen. Des opérations de lutte limitées ont été réalisées contre quelques petites bandes larvaires près de la Mecque. Les effectifs acridiens augmenteront dans ces deux pays en janvier suite à la reproduction et aux éclosions afférentes. Des bandes larvaires et quelques petits essaims pourraient se former en Arabie saoudite.
Ailleurs, la situation reste calme.
Situation actuelle.