Forum global sur la sécurité alimentaire et la nutrition (Forum FSN)

Appels à contributions

Comment la FAO peut-elle améliorer son soutien aux pays dans la gouvernance de la transformation des systèmes agroalimentaires afin de les rendre plus durables, inclusifs et résilients?

Depuis quelques années, il est de plus en plus admis qu’il est urgent de transformer les systèmes agroalimentaires afin de les rendre plus durables, plus résistants, plus inclusifs et plus équitables.

Qu'entendons-nous par systèmes agroalimentaires et approche systémique ?

“Le système agroalimentaire couvre le parcours des denrées alimentaires (céréales, légumes, poisson, fruits et viande, par exemple) de l’exploitation agricole jusqu’à l’assiette – notamment tout au long des étapes de la culture, de la récolte, de la transformation, du conditionnement, du transport, de la distribution, de la commercialisation, de l’achat, de la préparation, de la consommation et de l’élimination. Il englobe également des activités et produits destinés à un usage autre qu’alimentaire (foresterie, élevage, utilisation de matière première et de biomasse pour la production d’agrocarburants, fibres) qui sont aussi des moyens de subsistance, ainsi que l’ensemble des personnes, des activités, des investissements et des choix qui interviennent pour que ces denrées alimentaires et ces produits d’origine agricole parviennent jusqu’à nous.” (nf243fr.pdf (fao.org)42ème session de la conférence de la FAO).

Reconnaissant que les systèmes sont composés d'un ensemble complexe d'éléments interdépendants qui visent des objectifs multiples, une approche systémique permet à divers acteurs de comprendre comment les systèmes sont structurés et comment ils fonctionnent. La cartographie collective de ses différentes composantes, l'identification des moteurs et des liens qui les unissent, ainsi que la définition de lignes d'action possibles, peuvent contribuer à préciser les enjeux et les domaines dans lesquels des décisions doivent être adoptées.

Les systèmes agroalimentaires peuvent contribuer grandement à relancer et à activer les progrès vers la réalisation des ODD ; des systèmes agroalimentaires durables et résilients ont un énorme potentiel en termes d'influence positive sur les dimensions sociales, économiques et environnementales du développement durable. L'approbation par le CSA des Directives volontaires sur les systèmes alimentaires et la nutrition (VGFSN)[1] en 2021 a été suivie par la convocation du Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires en septembre 2021 et, plus récemment, par la tenue du Bilan 2 ans après le Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires en juillet 2023. Malgré l'accord général et le consensus sur la nécessité de transformer les systèmes agroalimentaires pour les rendre plus durables, résilients, inclusifs et équitables, il reste à mieux articuler les exigences et les implications pour les pays en matière de politique, de droit et de gouvernance[2]. Des décennies d'efforts de développement dans le monde entier ont révélé que les approches étroites et les solutions technologiques immédiates ne sont pas efficaces, en particulier à long terme. Les données, la technologie et l'innovation ne peuvent être un moteur puissant pour transformer les systèmes agroalimentaires que si elles sont accompagnées d'un environnement propice et d'un système de gouvernance adéquats. Comme l'a indiqué le Secrétaire général des Nations Unies dans son rapport[3], la voie de la transformation exige « une planification globale, une collaboration et la prise en compte des compromis potentiels, des synergies et des retombées internationales» et « les pays devront faire face à la résistance et au contrecoup politique susceptibles de se produire à l'encontre du changement».

Dans les efforts de transformation des systèmes agroalimentaires, les principaux obstacles à surmonter sont notamment le manque de cohérence et de coordination des politiques, des capacités et un engagement insuffisants des principales parties prenantes, le creusement des inégalités entre les hommes et les femmes et des disparités socio-économiques au sein des pays et entre eux, ainsi que l'asymétrie des pouvoirs et des intérêts économiques qui sont au cœur de l'économie politique et du contrôle des systèmes agroalimentaires. Ainsi, les mesures visant à protéger la biodiversité et à modérer les effets du changement climatique peuvent nuire aux droits des personnes ayant les revenus les plus faibles et de celles qui dépendent des ressources naturelles pour leur subsistance ; un changement progressif de paradigme dans la production agricole consistant à passer d'une agriculture dépendante des intrants externes à une agriculture plus durable, moins dépendante des produits chimiques, qui privilégie la production d'aliments plus diversifiés pour la consommation locale afin d'atteindre les objectifs de subsistance et de nutrition de la communauté, peut encore sembler être en contradiction avec le modèle dominant.

En outre, il arrive souvent que les politiques et les lois ne soient pas alignées sur les objectifs de transformation et que leur contenu ne soit pas adapté aux dispositions institutionnelles, aux structures politiques, aux inégalités croissantes et aux capacités existantes. Or, ces facteurs influencent fortement les chances de mise en œuvre (ou non) sur le terrain et d'obtention des résultats escomptés.

Convocateurs :

Corinna Hawkes, Directrice, Division des systèmes agroalimentaires et de la sécurité sanitaire des aliments (ESF)

Donata Rugarabamu, Conseil juridique

Stefanos Fotiou, Directeur, Bureau des ODD (OSG)

 

RAISON D'ÊTRE DE L'APPEL À PROPOSITIONS

Les enjeux évoqués ci-dessus ont une incidence sur la capacité de la FAO à soutenir de manière appropriée les pays membres dans la conception et la mise en œuvre de voies de transformation visant à mettre en place des systèmes agroalimentaires durables. Il est donc essentiel que l'Organisation continue à réfléchir à la signification d'une approche des politiques alimentaires et agricoles en tant que "système", plutôt que comme de multiples actions visant un objectif commun.

C'est dans ce contexte que cet appel à propositions en ligne est organisé conjointement par le Bureau des ODD, la Division des systèmes agroalimentaires et de la sécurité sanitaire des aliments, le Groupe d'appui à la gouvernance et aux politiques, et le Service droit et développement, afin d'impliquer les différentes parties prenantes et de recueillir des exemples de mesures et d'interventions liées à la gouvernance susceptibles d'avoir un impact transformateur sur les systèmes agro-alimentaires.

Nous vous invitons à fournir des informations sur les mesures/interventions suivantes :

  • Mécanismes institutionnels/dispositifs de gouvernance pour un fonctionnement axé sur les systèmes ;
  • Mesures visant à aligner les politiques et les lois sur les objectifs de transformation ;
  • Budgétisation et financement des activités intersectorielles dans les systèmes agroalimentaires ;
  • Mesures visant à rééquilibrer les asymétries en matière de pouvoir et de prise de décision dans le système agroalimentaire, notamment par le biais d'approches tenant compte de la dimension de genre et transformatrices en matière de genre ;
  • Mesures visant à corriger les injustices et les inégalités dans les systèmes agroalimentaires ;
  • Moyens concrets et preuves de la mesure de l'impact de ces mesures.

Les propositions doivent porter sur les efforts de transformation dans les domaines susmentionnés, d'un point de vue économique, social et environnemental, et doivent illustrer la manière dont ce changement transformateur[4] a été potentiellement documenté et mesuré.

Les résultats issus de vos propositions contribueront à éclairer le travail de la FAO avec les gouvernements et les autres parties prenantes en matière de politiques, de lois et de gouvernance pour des systèmes agroalimentaires plus inclusifs, résilients et durables.

Les comptes rendus des contributions reçues seront rendus publics sur cette page web de consultation.N'hésitez pas à consulter la documentation et les ressources pour plus d'informations sur la transformation des systèmes agroalimentaires dans les références.    

L'appel à contributions est ouvert jusqu’au 1er avril 2024.

Comment participer à cet Appel à contributions

Pour participer à cet appel à contributions, veuillez vous inscrire sur le Forum FSN, si vous n'êtes pas encore membre, ou vous « connecter » pour accéder à votre compte. Veuillez télécharger le modèle de présentation dans l'une des six langues de l'ONU (anglais, français, espagnol, russe, arabe et chinois) et téléverser le formulaire dûment rempli dans la case « Poster votre contribution » de cette page web. Veuillez limiter la longueur des présentations à 2 000 mots et n'hésitez pas à joindre des documents de référence pertinents. Pour toute demande d'assistance technique, le téléchargement ou le téléversement du modèle de présentation, veuillez envoyer un courrier électronique à l'adresse suivante [email protected].


Nous vous remercions vivement pour vos précieux commentaires et sommes impatients de bénéficier de vos expériences.

Co-animateurs : 

Dubravka Bojic, Chargée de programme, Groupe Gouvernance et Politique (DDCG)

Jose Valls, Chargé des politiques, ESF

Margret Vidar, Juriste, Service droit et développement (LEGN)

Hajnalka Petrics, Chargée de programme, OSG

Olena Ovchynnikova, responsable technique, OSG


[1] Les directives volontaires du CSA sur les systèmes alimentaires et la nutrition (VGFSN) ont été approuvées lors de la 47e session du CSA, qui s'est tenue du 8 au 11 février 2021.  CFS_VGs_Food_Systems_and_Nutrition_Strategy_FR.pdf (fao.org)

[2] La gouvernance concerne « les règles, organisations et processus, tant formels qu'informels, au moyen desquels les acteurs publics et privés expriment leurs intérêts et prennent des décisions et les appliquent » (https://www.fao.org/3/mg015f/mg015f.pdf).

[3] Faire en sorte que les systèmes alimentaires fonctionnent pour les populations et la planète Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires +2 Rapport du Secrétaire général. p.20. unfss2-secretary-general-report.pdf (unfoodsystemshub.org)

[4] Veuillez noter que le terme «changement transformateur»  fait référence à des changements novateurs et proactifs qui s'éloignent du fonctionnement habituel qui se contente de traiter les problèmes de surface ou les symptômes. Le "changement transformateur" se traduit par une modification des facteurs et des facteurs sous-jacents qui sont à l'origine des problèmes abordés. unfss2-secretary-general-report.pdf (unfoodsystemshub.org)


RÉFÉRENCES

  1. CSA, 2023. Directives volontaires sur l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes et des filles dans le contexte de la sécurité alimentaire et de la nutrition.
  2. CSA, 2021. Directives volontaires du CSA sur les systèmes alimentaires et la nutrition.
  3. FAO, 2018. Transforming Food and Agriculture to Achieve the SDGs. 20 interconnected actions to guide decision-makers (en anglais).
  4. FAO, 2021. Transforming agri-food systems. Legislative interventions for improved nutrition and sustainability Preliminary version for public consultation (en anglais).
  5. Bojić, D., Clark, M. and Urban, K. 2022.Centrage sur la gouvernance pour une amélioration de l’appui aux politiques et de l’assistance technique. Rome, FAO.  
  6. Gobena, A. et Vidar, M. 2023. Agriculture and natural resources governance – Legal tools for inclusive and sustainable transformation (en anglais). Note d’orientation juridique, numéro 12. Rome, FAO.
  7. FAO. 2023. La FAO et les objectifs de développement durable. Autonomiser les communautés locales pour réaliser le Programme 2030. Rome. FAO.
  8. ONU 2023. Global Sustainable Development Report 2023. Times of Crisis, Times of Change. Science for Accelerating Transformations to Sustainable Development. UNDESA (en anglais). 

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M. Julio Prudencio

Investigador independiente afiliado a la Fundación TIERRA y al Instituto de Investigaciones Socioeconómicas de la Universidad Católica de Bolivia
Bolivie (État plurinational de)
Srs:
 
Adjunto en attached mis breves comentarios para su información, solicitándoles que ustedes tengan la gentileza de incorporarlos.
 
En espera de una respuesta ,
 
Los saluda. 
Atentamente
 
Julio Prudencio B.
 
¿Cómo incorporar eficazmente los costos y beneficios ocultos de los sistemas agroalimentarios a la toma de decisiones para su transformación? 
 
1. La reforma del modelo de desarrollo agrícola debe ser la primera prioridad, enfatizando/priorizando un modelo de desarrollo que fomente la producción y diversificación interna de alimentos básicos, sanos, ricos en nutrientes y adecuados a los hábitos alimentarios de la población. Esto significa, por otro lado, desplazar el modelo de fomento a las exportaciones de productos que están deforestando por la ampliación de la frontera agrícola; incrementando el uso irracional de agroquímicos (herbicidas-glifosato que contaminan la tierra, el agua, el medio ambiente, matan la biodiversidad entre otros); desplazando en la superficie cultivada a otros cultivos básicos (frutas, hortalizas); y profundizando la extracción de los recursos naturales. 
 
2. Apoyar un modelo de desarrollo agrícola que sea sostenible con el medio ambiente, sostenible en el tiempo, basado en la agricultura de conservación y la agroecología, para recuperar los recursos/nutrientes de la tierra que están agotados por la sobreexplotación 
 
3. La asistencia técnica de la FAO debe ir en el sentido anterior, en el modelo de la AC y la Agroecología y no en el sentido de aquellas políticas públicas que fomentan a toda costa las exportaciones (sin que por ello sea malo las exportaciones…de ninguna manera) como la soya transgénica y la expansión de la ganadería (exportaciones de carne de cerdo y vacuna); en desmedro de una producción interna que – a pesar de las adecuadas y diversas condiciones productivas – cada vez pierde más su capacidad de producción interna y autoabastecimiento. 
 
4. Hay que reorientar el apoyo de la FAO hacia una mayor diversificación productiva; hacia un mayor fortalecimiento en el autoabastecimiento de semillas internas, hacia un incremento de la productividad; hacia el fomento de sistemas agroforestales (combinación de pequeños hatos ganaderos + variedad de cultivos + especies forestales no maderables + conservación de la foresta; y no hacia el incremento de las importaciones legales e ilegales de alimentos que se producen internamente, no hacia políticas públicas coyunturales que sólo tienen como fín la generación de ingresos monetarios a costa del deterioro interno. 
 
5. La reorientación de la FAO. La FAO ya no debe apoyar políticamente al gobierno de turno y tampoco apoyar a como dé lugar – inclusive destruyendo sistemas productivos como el de la quinua que se basaba en la diversificación productiva; la combinación con la crianza de camélidos y la protección de microclimas - o planteando la producción industrial (monocultivos) de pinos y otros, en la Amazonía, cuando debería hacer esfuerzos por restituir las diversas especies forestales originarias. 
 
6. Hay propuestas de planes, programas, proyectos para todo el sistema agroalimentario, elaborado en el transcurso de varios años por diversas organizaciones de pequeños y medianos agricultores, gobiernos municipales, ONGs, universidades, centros de investigación, académicos y otros que debe ser revalorizada por la FAO y establecer mecanismos de apoyo técnico y financiero para apoyar las políticas/proyectos establecidas en dichos programas (que incluye redes de coordinación, fuentes de financiamiento, apoyo técnico, apoyo a los costos ocultos de producción, sistemas de comercialización y otros).

Climate change is upon us and poses unprecedented destruction to food systems, escalating the already vulnerable food (in)security generally and in developing countries in particular. Thus, transforming food systems appears the panacea as the transformation will bolster the realization of the potential of agricultural production, distribution, storage, and storage, therefore improving nutrition, food security, and safety, thereby developing nutritious, climate-adapted, and market-driven food systems, which at the end of the day bolsters community resilience and sustainability. Thus, bringing this topic by FAO is timely and relevant. The following can be the avenues through which FAO can better support countries in addressing governance, agrifood systems, and transformation.

 Food production: There is a need to increase food production globally, and the situation in developing countries is particularly dire. Whereas FAO has reported increased food production in recent years, with the global production of primary crop commodities reaching 9.5 billion tonnes in 2021 and an increase of 54 percent since 2000 and 2 percent since 2020, there are also reports of increased hunger globally. For example, FAO reports that 691 and 783 million people faced hunger in 2022. These are worrying figures, given the ever-increasing global population. There is a need to adopt modern technology and science to increase food production, boost food security, and increase the availability of nutritious food varieties.

Storage: Food storage is another area where FAO can support governments. Much food is lost due to poor or non-existent appropriate food storage mechanisms. FAO study estimated that around one-third of the world’s food is wasted annually, which adds up to a staggering 1.3 billion tons, worth almost one trillion US dollars in 2023. These figures are disturbing, given the staggering numbers of people without food. FAO should support governments in building up-to-capacity storage facilities, improving the available mechanisms to increase the shelf life of these food items, and investing in agri-processing industries to boost the storage aspect throughout the agrifood systems.

Food distribution: There is an urgent need to boost the food distribution system so that food can reach all places where it is required in time and enough quantity. FAO emphasizes that food systems should ensure enough nutritious food is available for everyone, whether they live in urban or rural areas or are in poor households. The problem is that food distribution involves other sectors, such as transportation systems such as roads, railways, and air, that may be outside the operation scope of FAO.

Lastly, collaborations and partnerships: It is apparent that global problems have become enormous and complex, and in most cases, multidisciplinary solutions and vast sums of resources are needed. FAO should seek these collaborations with the World Bank, WFP, IMF, ENEP, and other international organizations to ensure resource mobilization, knowledge and skills sharing, and research and innovation. Already, FAO is seen in other such collaborations, such as the Quadripartite collaboration, which includes FAO, the United Nations Environment Programme (UNEP), the World Health Organization (WHO), and the World Organisation for Animal Health (WOAH) in the One Health global policy program.

In conclusion, if the four aspects highlighted above can be addressed with robust approaches, agri-food systems are bound to yield to the increasing pressure amidst population explosions and strained economic resources amidst climate chaos that have also been blamed for the deteriorating global food systems.

Dear Global Forum on Food Security and Nutrition,

The Institute of Food Technologists (IFT) is thankful for the opportunity to provide input to the call for submissions on “How can FAO better support countries in addressing governance of agrifood systems transformation to make them more sustainable, inclusive and resilient?” . IFT is a global organization of approximately 11,000 members who are committed to advancing the science of food. We believe food science and technology solutions can help enable biodiversity and contribute to a sustainable, safe, and nutritious food system. Please find our submission attached.

Regards,

Institute of Food Technologists

  1. Auteur de la proposition (nom/institution/unité)

M. Raugathe Crucis Arcturus BOULINGUI/ O.N.G./RADDEV

 

2. Titre de l'exemple présenté et type d'intervention/mesure de transformation liée à la gouvernance (politique, juridique, institutionnelle, financière...)

Action en garantie de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et de la restauration de la mangrove MAZRA de la ville de Pointe-Noire

 

3. Lieu de l'intervention/mesure de transformation (mondial/régional/national/infranational ; urbain/rural)

Mangrove MAZRA située à la cote atlantique de Pointe-Noire (Congo)/ CCNUCC; Accord de Paris; Convention de RAMSAR/ Loi 003-91 portant Protection de l’environnement

 

4. Quel aspect, problème ou défi du système agroalimentaire était visé par l'intervention/mesure transformatrice?  

Rendre résilient des communautés maraîchères contre les effets négatifs dus à leur délocalisation occasionnée d’une part, par  l’extension du domaine portuaire et d’autre part, par le  besoin de restaurer et maintenir la Mangrove. 

 

5. Quel impact sur la transformation l'intervention/la mesure cherchait-elle à obtenir (y compris en ce qui concerne les trois piliers de la durabilité)?  

Sur le plan social, l’intervention consiste à améliorer et rendre durable les conditions de vie à l’endroit des communautés maraîchères et pecheures tout en leur encourageant à se regrouper en coopérative.

Sur le plan économique, l’intervention vise à lutter contre la pénurie en approvisionnement des denrées alimentaires (légumes, poissons) sur les marchés locaux. Donc, leurs cultures et leurs conditions de vie se doit être pérenne.

Sur le plan environnemental, l’intervention visant la délocalisation des communautés sur cet écosystème a pour première motivation d’empêcher la migration des poissons par le fait des mauvaises pratiques de l’agriculture relatives à l’emploi des engrais industriels qui atteignent l’océan par l’infiltration des cours d’eaux s’y déversent. La deuxième est la protection de la Mangrove contre l’usage abusif de ces produits ( paléthuviers) par les pêcheurs les employant pour fumer les poissons.

Enfin, la dernière est le plus délicat celui visant à empêcher l’extension du domaine portuaire pour des fins économiques.  

 

6. Quel a été l'impact obtenu dans la pratique? 

L’intervention est en cours d’exécution

 

7. Quel a été le changement transformateur résultant de l'intervention ou de la mesure?  a) données et preuves recueillies, b) moyens concrets de mesurer, c) acteurs impliqués)

Aucun jusqu’à présent

 

8. Quels ont été les principaux défis et compromis relevés et comment une mesure/intervention a-t-elle réussi à produire des bénéfices connexes et des synergies [en assurant la durabilité économique, environnementale et sociale (y compris l'égalité des genres)] plutôt que de favoriser une option par rapport à l'autre? 

L’un des principaux défis relevés est de faire participer les différentes communautés à l’action visée par la mesure celle relative au reboisement de la Mangrove, un moyen de les sensibiliser et de les impliquer à l’atteinte des objectifs de développement durable et la protection de la cote.

 

9. Qui étaient les acteurs clés et les parties prenantes impliqués dans la conception et la mise en œuvre de l'intervention/des mesures en question, et quels étaient leurs rôles respectifs et leurs capacités de pouvoir et d'influence? 

En dehors de l’auteur de la proposition, je suis assisté par l’organe technique de la direction départementale de l’agriculture et la mairie de la ville de Pointe-Noire que je prévoit de contacter et soumettre les termes de référence, de la direction départementale du commerce, de la direction départementale des Eaux et forêts, de la pêche    et de l’environnement  et la direction départementale des affaires foncières d’une part et les terriens de l’autre. 

 

10. Certains de ces acteurs et parties prenantes clés se sont-ils opposés ou ont-ils manifesté une résistance à l'intervention transformatrice envisagée?  Dans l'affirmative, quelles en étaient les principales motivations et les principaux intérêts, et comment cette résistance a-t-elle été abordée et comment ont été traitées les capacités d'exercer un pouvoir et une influence? 

La résistance s’est manifesté au sein du groupe des terriens voyant dans l’intervention un moyen de perdre leurs droits de propriété sur leurs terres.

 

11. Dans quelle mesure cette mesure de transformation contribue-t-elle à l'amélioration des moyens de subsistance des plus démunis et comment favorise-t-elle la mise en place d'un système alimentaire plus favorable à l'intégration? 

L’intervention n’étant pas complètement mis en œuvre, il n’est point aisé de juger de l’amélioration apportée par la mesure

 

12. Quels ont été les moyens utilisés pour démontrer les changements positifs intervenus dans les secteurs les plus défavorisés de la population, et quels mécanismes de suivi et de responsabilisation ont été mis en place pour garantir une mise en œuvre adéquate? 

Aucune intervention jusque là accomplie

 

13. Les principaux enseignements qui peuvent être tirés de votre cas (tant positifs que négatifs) et si ceux-ci sont applicables dans d'autres contextes présentant des caractéristiques similaires

Aucune intervention à ce niveau

 

14. Au vu de votre expérience, quelles sont les lacunes/domaines d'amélioration qui subsistent et qui requièrent de plus amples actions? 

Droit foncier/ Urbanisme/ Protection de l’environnement et de la biodiversité

 

15. Quels sont les principaux messages/retombées de cette intervention/mesure? 

 

16. N'hésitez pas à partager des liens pertinents vers les ressources et la documentation relatives à votre intervention. 

Dr. Dr. Santosh Kumar Mishra

Population Education Resource Centre, Department of Lifelong Learning & Extension, S.N.D.T. Women’s University, Mumbai, India (Retired)
Inde

Dear Madam/Sir,

Find attached my inputs for online discussion on: How can FAO better support countries in addressing governance of agrifood systems transformation to make them more sustainable, inclusive and resilient? The attached MS Word file runs in 9 pages. I trust that the FAO Forum Team will find my contributions meaningful.

I look forward to collaborating with the FAO Forum Team at Rome, Italy in future occasions. 

 

With compliments,

Dr. Santosh Kumar Mishra (Ph. D.) | He/His

Independent Researcher (Scholar): Retired from the Population Education Resource Centre, Department of Life Long Learning and Extension, S. N. D. T. Women’s University, Mumbai, Maharashtra, India (https://sndt.ac.in)

Dear FSN-Moderator: Kindly help us to publish the following in response to the call on agrifood systems transformation; 

"In response to the current call on agrifood systems transformation, we would like to direct the readers to our multidisciplinary approach to improve food safety, productivity and nutrition security highlighted by Agrilink USAID (https://agrilinks.org/post/cold-and-dry-chain-reduce-food-loss-and-waste) and comments in FAO-FSN Forum on best practices and scalable solutions for the integration of biodiversity into agriculture (https://www.fao.org/fsnforum/comment/12332)."

Regards

Dahal et al. 

Peetambar Dahal, PhD

Subject Matter Expert (Food Loss and Waste Cohort 5)

Seed Scientist (Retd.), University of California, Davis, USA

Former Coordinator of NRNA Americas to Agri Promotion Committee; Asta-Ja RDC-USA; Nepalese Agricultural Professional Association  (NAPA), USA