![]() |
![]() | ||
No.2 ![]() | ||
![]() | ||
![]() |
Perspectives de l'alimentation | |
Analyse des marchés mondiaux | ||
![]() |
![]() |
|
Indicateurs du marché et factures des importations vivrièresÀ l'échelle mondiale, les dépenses consacrées à l'importation de produits alimentaires pourraient s'élever à 383 milliards de dollars E.-U. en 2006, niveau sans précédent qui marque une hausse de plus de 2 pour cent par rapport à l'année précédente. Ce chiffre se fonde sur la concrétisation des prévisions actuelles concernant les échanges commerciaux de produits alimentaires et sur les prix relevés en 2006. L'augmentation des taux de fret en 2006 est intégrée dans les nouvelles prévisions concernant le coût des importations. Pour ce qui est des différents produits, la figure 4 montre que le coût à l'importation du sucre, des céréales et de l'huile végétale devrait augmenter, le sucre accusant la plus forte hausse, à savoir 16 pour cent par rapport à l'année précédente. Le relèvement des cours internationaux de ces produits est le principal facteur à l'origine de l'alourdissement des factures des importations vivrières. En revanche, la valeur des importations de viande et de lait devrait diminuer, en raison du recul des prix et des quantités importées. On s'attend désormais à ce que les factures des importations des pays en développement augmentent de près de 5 pour cent par rapport à 2005, tandis que pour les 82 PFRDV, les dépenses consacrées aux importations de produits alimentaires devraient s'accroître d'environ 3 pour cent, ce qui est un peu moins que la moyenne mondiale. S'agissant des pays les plus vulnérables sur le plan économique, la figure 3 montre que les factures (indexées) des importations vivrières des PMA seraient supérieures de 58 pour cent à celles de 2000. Ce pourcentage est à rapprocher de celui de l'augmentation des factures des pays développés, qui est de 19 pour cent. Le fait que l'alourdissement des factures des importations attendu soit dû en grande partie au relèvement des cours internationaux des céréales et du sucre est une source de désarroi pour les pays en développement qui dépendent des marchés internationaux pour couvrir leurs besoins en denrées vivrières de base. De fait, l'augmentation des factures est due principalement au renchérissement de ces produits plutôt qu'à un accroissement des volumes effectivement importés. En outre, de nombreux pays devraient réduire leurs achats, pas toujours en raison d'une amélioration de leurs propres disponibilités intérieures mais plutôt de la montée des cours internationaux. Pour ajouter encore à la détresse des pays en développement les plus démunis, la hausse du coût de l'énergie, dont témoigne l'indice CRB pour l'énergie, laisse penser qu'ils devront réduire les dépenses consacrées à l'importation de denrées de base pour couvrir leurs besoins en énergie fossile. Factures prévues des importations vivrières totales et des principales denrées alimentaires de base (en millions de dollars E.-U.)
![]()
![]()
![]()
|
![]() | |
![]() | |
SMIAR | système mondial d'information et d'alerte rapide sur l'alimentation et l'agriculture |