Mobilisation des institutions et des instances de décision

Pour que les approches transformatives sensibles au genre soient adoptées au niveau institutionnel, il est essentiel de veiller à ce que les équipes de direction des organismes des Nations Unies ayant leur siège à Rome, soit la FAO, le FIDA et le PAM, aient conscience de l’importance de l’intégration de ces approches dans les activités menées au titre de l’objectif de développement durable 2 («Faim zéro»).

À cette fin, un dialogue suivi et fondé sur des faits concrets doit s’engager avec les représentants et représentantes, les directeurs et directrices, les responsables au sein des ministères, les défenseurs et défenseures de l’égalité des sexes et les partenaires de haut niveau aux échelles régionale et nationale. Les événements et le partage de connaissances sont l’occasion pour ces parties prenantes de venir en aide à un public plus large et ainsi de contribuer à faire évoluer les mentalités au sein des organismes des Nations Unies ayant leur siège à Rome.

Le Programme conjoint prend également une part active dans le dialogue mondial sur les politiques relatif à l’égalité des sexes, à l’autonomisation des femmes et au développement rural. Par l’intermédiaire d’instances de discussion multilatérales, il vise à renforcer le rôle que peuvent jouer les approches transformatives sensibles au genre en vue d’atteindre les ambitieux objectifs de développement qui ont été fixés au niveau mondial dans le contexte du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires

Au titre de la piste d’action 4 «Promouvoir des moyens de subsistance équitables» du Sommet sur les systèmes alimentaires tenu en 2021, des membres du Programme conjoint ont contribué à l’établissement d’un groupe de solutions visant à intégrer systématiquement les approches transformatives sensibles au genre dans les programmes et les politiques relatifs aux systèmes alimentaires, incitant toutes les parties prenantes à changer les dynamiques de pouvoir, les normes et les structures qui renforcent les inégalités entre les hommes et les femmes.

Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA)

Grâce, notamment, à l’expérience et aux connaissances issues du Programme conjoint, les organismes des Nations Unies ayant leur siège à Rome peuvent apporter leur appui au CSA pour la mise au point de Directives volontaires sur l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles dans le contexte de la sécurité alimentaire et de la nutrition, en contribuant aux travaux de l’Équipe technique spéciale du CSA chargée de ce projet et aux consultations régionales. L’avant-projet a été examiné à la réunion du Groupe de travail à composition non limitée du CSA tenue le 5 juillet 2021.

Contribution au troisième plan d’action extérieure de l’Union européenne sur l’égalité des sexes

Les organismes des Nations Unies ayant leur siège à Rome ont contribué à la consultation ciblée qui s’est tenue en ligne sur le Plan d’action sur l’égalité des sexes pour 2021-2025 (GAP III) de l’Union européenne. Dans son document de synthèse, la FAO proposait de faire évoluer les stéréotypes de genre négatifs et les normes sociales discriminantes en appliquant des approches transformatives sensibles au genre afin de faire de la concrétisation de l’égalité des sexes un domaine prioritaire, dont l’émancipation économique et l’autonomisation sociale des femmes seraient de grands domaines stratégiques.

Mécanismes institutionnels au service de l’égalité des sexes et programmes d’intégration systématique des questions de genre

Le 23 juillet 2020, des membres du personnel de la FAO, du FIDA et du PAM se sont réunis dans le cadre d’un événement de partage des connaissances organisée en ligne par les trois organismes pour parler des bonnes pratiques appliquées dans les mécanismes institutionnels au service de l’égalité des sexes et des programmes d’intégration systématique des questions de genre. Plus de 50 personnes y ont participé. Cette manifestation, organisée en collaboration avec le Comité des femmes de la FAO, visait à renforcer l’apprentissage entre pairs et le partage d’expériences relatives aux stratégies de promotion de la mobilisation institutionnelle en faveur de l’égalité des sexes. Les bonnes pratiques et les enseignements tirés de l’expérience ont été réunis dans un rapport de synthèse (en anglais).

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