Possibilités d'atténuation
La FAO travaille avec des pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine pour identifier les interventions et les meilleures pratiques visant à réduire les émissions de méthane dans les systèmes de production de ruminants. Avec le soutien de la FAO et de ses partenaires, les pays seront en mesure d'évaluer et d'analyser leurs émissions de gaz à effet de serre provenant de l'élevage et de mettre en œuvre des stratégies spécifiques pour améliorer la productivité animale et réduire l'intensité des émissions au niveau national.

Politiques fondées sur la science
Les solutions techniques et politiques visant à réduire l'intensité des émissions et à améliorer la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance devraient être accessibles à tous les éleveurs et producteurs de bétail aux échelons national et régional. Le soutien politique de la FAO s'étend également aux pays qui se sont engagés dans l'Accord de Paris et qui souhaitent inclure des interventions spécifiques à l'élevage dans leurs contributions déterminées au niveau national afin de lutter contre les changements climatiques.               

Engagement des parties prenantes
Les acteurs de l'élevage, du climat et de l'environnement doivent travailler ensemble pour lutter contre les changements climatiques. La FAO facilite la collaboration entre les parties prenantes nationales et régionales, notamment les ministères de l'agriculture, les organisations internationales, les agriculteurs et les producteurs, dans le but d'évaluer et de réduire les émissions de méthane et d'autres gaz à effet de serre provenant du secteur de l'élevage, dans le cadre d'une action climatique menée à l'échelle mondiale.

Renforcement des capacités
La FAO développe des ensembles de technologies et de mesures appropriées et rentables que les gouvernements et les producteurs peuvent adopter afin d’améliorer les systèmes d'élevage nationaux du point de vue de la productivité et de la réactivité au climat. Pour les pays à revenu faible et intermédiaire, le renforcement des capacités est particulièrement crucial s’ils souhaitent attirer de nouvelles ressources en faveur d’actions climatiques nationales rendues possibles par le biais de mécanismes internationaux qui ciblent le secteur de l'élevage.